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et à don Ottavio :

"La souffrance est un moyen de Purification, et si elle ne vous est pas donnée par Dieu en cette vie, vous devrez la rencontrer dans l'autre." (Dans l'autre vie, au Purgatoire). (5.05.1968)

"La souffrance n'est pas un but en soi, mais un moyen de Salut et une semence de Gloire." (Cette semence s'épanouira

dans la Gloire du Paradis) (28.06.1968)

"Sous quelque forme que se présente à toi la douleur, Dieu S'en sert pour purifier, racheter et sanctifier les Âmes. La souffrance, quand elle est causée par le chagrin devant un mal moral ou spirituel qui a frappé une Âme que tu aimes, cette souffrance sert déjà au Salut de l'Âme qui, peut-être, se serait perdue autrement."

(21.09.1968)

"Sachez souffrir, vous taire et aimer. Nulle chose n'a de valeur devant Dieu si elle ne porte pas ce triple poinçon.". "Les pécheurs portent préjudice à tous les hommes." (24.02.1969)

"Si tu as souffert en état de Grâce, le Seigneur a recueilli tes larmes, minute après minute, et en garde le mérite pour l'éternité."

(3.01.1970)

et à don Ottavio :

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"JÉSUS sauve, expie et rachète avec une souffrance infinie. Son Triomphe jaillit des insultes, des crachats, de la Flagellation...

De cette manière, Il glorifie le Père et sauve les Âmes.". "De Son côté jaillit le Mystère de l'Église, Son Corps Mystique dont Lui est la Tête. C'est une loi de la Nature que la souffrance d'un organe se réfléchisse et se répercute sur les autres organes du corps. Ainsi, la Rédemption, commencée avec l'Incarnation et consommée sur la Croix, se complète dans tous les Membres du Corps Mystique, avec la souffrance, jusqu'à la fin des temps. Nos actions humaines ne sont jamais seulement personnelles ; leurs conséquences, qu'elles soient bonnes ou mauvaises, ne sont jamais seulement personnelles, mais elles se répercutent positivement ou négativement sur tout le Corps Mystique dont chacun est membre.

C'est pourquoi le chrétien n'est jamais autant chrétien que lorsqu'il souffre, coupable ou innocent, grand ou petit ; sa souffrance, comme celle du Christ, devient le patrimoine de tous, tout en conservant sa valeur personnelle.". "Le fait de ne pas accepter la souffrance est un grand mal de la société matérialiste qui, malheureusement, a contaminé le Clergé, les Religieux et les

Religieuses." (9.05.1975)

"La souffrance est l'Âme de l'Amour. (25.11.1975) Et le 6.11.1978 :

"La souffrance, d'où qu'elle vienne, si elle est acceptée avec Foi et offerte généreusement, se mue en sanctification."

Je pourrais remplir dix pages sur le même sujet en puisant dans d'autres révélations dites "privées." Mais il y a déjà là suffisamment matière à réflexion.

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ADDITIF : En complément de cette preuve matérielle de Lanciano, que l'Église détient depuis douze siècles, voici un appui récent. A Paris, au Carmel de la rue Madame, une Hostie avait présenté une tache de sang. Un fragment fut soumis à examen de laboratoire. Ce fut Gérard CORDONNIER, Polytechnicien et Directeur de recherches au C.N.R.S. qui s'en chargea. A l'analyse, le sang se révéla être humain. De plus, en utilisant le microscope électronique le plus puissant du CNRS, le Sang ne se trouva pas entre les molécules de farine de l'Hostie, mais généré au sein-même de chaque molécule. Un rapport détaillé fut soumis aux Autorités religieuses. Rien n'a été publié.

Je n'ai pu avoir encore copie de ce rapport, et je ne sais si un groupage sanguin a été effectué. Le Sang des reliques de Lanciano est du groupe AB (p. 106) ainsi que les traces de sang analysées sur le Saint-Suaire (p.69).

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2. 2. La Translation de Lorette

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Chronologiquement, c'est la 2ème Preuve matérielle donnée par Dieu à l'Humanité. LORETO (Lorette, en français) est une petite ville de l'Italie centrale, sur la cote adriatique ; c'est là que se trouve la Maison natale de la Sainte Vierge, depuis Décembre 1295, donc depuis 7 siècles. Depuis NAZARETH en Galilée la Translation de la Maison s'est opérée en 4 étapes, chacune ayant laissé des traces dans les archives locales, et même dans la pierre.

1. La Maison disparaît de Nazareth,

n'y laissant que ses fondations. En 1291, le 9 Mai, les pèlerins chrétiens venus d'Europe et de tout le Moyen-Orient, y faisaient encore leurs dévotions. Le 10 au matin, la Maison n'est plus là, à la stupéfaction de tous, et des maîtres du pays, les turcs musulmans qui prélevaient une taxe sur les visiteurs chrétiens.

En Yougoslavie, près de la ville de TERSATTO, (à 2.000 Km de Nazareth), le 10 Mai au matin, des bûcherons allant à leur travail découvrent une maisonnette sur une colline vierge de toute habitation la veille encore. Poussant la porte, ils y trouvent une statue en bois de la Vierge à l'Enfant ; dans une niche du mur, des ustensiles de cuisine, assiettes et bols ; sur le mur est peint un roi chargé de chaînes. Ne comprenant rien à tout cela, ils reviennent à Tersatto avertir le Curé qui est malade et couché. Une autre surprise les attend : le Curé est levé, prêt à les accompagner sur les lieux : en effet, dans la même nuit, il a bénéficié d'une Apparition de MARIE qui le prévient de la venue de Sa Maison, et qui le guérit.

Averti à son tour, le Suzerain de la Province décide d'envoyer une commission d'enquête à Nazareth, avec la description de la Maison, ses dimensions intérieures et extérieures, épaisseur des murs, leur nature et celle de la toiture. Un long voyage pour l'époque.

À Nazareth, tout est confirmé : les descriptions correspondent, et aussi les dimensions de la partie supérieure des fondations, seuls vestiges de la Maison, avec la grotte attenante creusée par St Joseph.

La statue, en bois de cèdre, a été sculptée par St Luc, l'Évangéliste ; la peinture murale commémore le pèlerinage du Roi St Louis, après la rançon payée aux turcs qui l'avaient fait prisonnier en 1251 à la bataille de Mansourah (en Égypte) alors qu'il accompagnait la 7ème et avant-dernière croisade (1249-1254).

Des pèlerins commencent à affluer à Tersatto, venant des Provinces yougoslaves, et aussi d'Italie voisine.

2. Le 10 Décembre 1294

, la Maison disparaît de TERSATTO, subitement comme elle y était venue.

De l'autre côté de l'Adriatique, à environ 200 Km de là en Italie, des Bergers gardant leurs troupeaux voient, dans la nuit, une lueur traverser le ciel et aboutir à une forêt voisine. C'est là qu'au matin, dans une clairière, ils trouvent la Maison ; elle est reconnue, des pèlerinages s'organisent, mais des brigands détroussent les pèlerins et, en Août 1295, la Maison disparaît de la forêt.

3. On trouve la Maison

à 2 Km de là, posée dans un champ ; les propriétaires du champ se disputant la propriété de la Maison, celle-ci quitte le champ en Décembre 1295.

4. Elle ne va pas loin

et se pose sur un chemin conduisant à la mer, près de la ville de RECANATI. Cette fois, c'est la ville qui en devient propriétaire. Une commission d'enquête est envoyée à Nazareth, confirmant les conclusions positives de l'enquête yougoslave. Dès lors, les pèlerinages reprennent dans la tranquillité.

Un village se bâtit autour de la Maison, et d'abord des auberges pour les pèlerins : c'est ainsi qu'est née la ville de LORETO, devenue la capitale mondiale de la médaille religieuse, et où presque tous les Papes se sont rendus en Pèlerinage : le FAIT miraculeux de la Translation de Lorette a été reconnu VRAI par l'Église.

Puis les italiens recouvrent et emprisonnent la Maison d'une grande basilique (pour dissuader la Maison de disparaître à nouveau ?). Les yougoslaves, comprenant que la Maison ne revien-dra pas chez eux, construisent à Tersatto, à l'emplacement occupé par la Maison pendant 43 mois, une réplique commémorative du Miracle ; et, comme les italiens, recouvrent leur copie d'une Basilique ; à Tersatto, les deux édifices superposés existent toujours ; je l'ai fait vérifier : une inscription gravée sur le linteau de la "maison-bis" rappelle les dates d'arrivée et de départ de la Maison de Tersatto.