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La poursuite d’études après un master

Rennes 1 Rouen Caen Bordeaux 3 Total Taux de poursuites d’études par domaines

3.3. Le domaine sciences humaines et sociales

3.3.1. Caractéristiques générales de la poursuite d’études

Sur 721 diplômés de master en sciences humaines et sociales entrant dans le champ d’enquête, nous connaissons la situation de 591 diplômés grâce à l’enquête d’insertion professionnelle menée par le MESR et aux fichiers Apogée, soit un taux de situations connues de 82 %. Parmi cette population, 192 se sont inscrits directement dans un établissement d’enseignement supérieur après l'obtention du master, soit 32,5 %.

Tableau 21

CARACTÉRISTIQUES GÉNÉRALES DES POURSUITES DÉTUDES EN SHS SELON LA FINALITÉ DU MASTER, LE TYPE DE BACCALAURÉAT ET LE SEXE

Diplômés 2009

Finalité du master Type de baccalauréat Sexe

Total

Pro. Rech. R&P S ES L Gén. Tech. Autre H F

Taux poursuite

d’études 11,3 % 74,9 % 20,1 % 25 % 29,6 % 42,9 % 32,9 % 6/30 2/3 37,1 % 29,7 % 32,5 %

* Source : enquête nationale sur l’insertion professionnelle des diplômés de 2009

Si globalement près d'un tiers des diplômés sont toujours inscrits dans l'enseignement supérieur après l’obtention du master en 2009, la situation varie également selon la finalité du master. 11,3 % des diplômés d’un master à finalité professionnelle poursuivent des études, 20,1 % des diplômés d’un master à finalité recherche et professionnelle et 74,9 % de ceux d’un master à finalité recherche. Si ce phénomène est plutôt attendu et confirmé chez les diplômés d’un master recherche (près des trois-quarts), on constate qu’il concerne peu les diplômés d’un master à finalité professionnelle (11,3 %).

Par ailleurs, cette poursuite d’études diffère également selon le baccalauréat obtenu par les diplômés du master. Les titulaires d’un baccalauréat général poursuivent plus souvent leurs études que les bacheliers technologiques (32,9 % contre 20 % = 6/30).

Des différences significatives apparaissent également au sein de la filière générale. Les littéraires (42,9 %) poursuivent nettement plus souvent que les bacheliers économique et sociale (29,6 %) ou scientifique (25 %).

Enfin, les hommes semblent poursuivre leurs études plus souvent que les femmes (37,1 % contre 29,7 %).

Tableau 22

TAUX DE POURSUITE DÉTUDES PAR SECTEUR DISCIPLINAIRE Diplômés

2009 Histoire Philo. Psycho. Géographie Infocom Socio. STAPS Sc. de l’éduc. Total Taux

poursuite

d’études 54,8 % 89,2 % 20,6 % 10,6 % 9,3 % 47,6 % 16 % 3/9 32,5 %

* Source : enquête nationale sur l’insertion professionnelle des diplômés de 2009

Le taux de poursuites d’études diffère d’un secteur disciplinaire à un autre variant de 9,3 % en Info-com à 89,2 % en Philosophie.

3.3.2. Type de formation suivie en 2009/2010

Tableau 23

TYPES DE POURSUITES DÉTUDES PAR SECTEUR DISCIPLINAIRE (7 NON-RÉPONSES)

Diplômés 2009 Histoire

* Source : enquête nationale sur l’insertion professionnelle des diplômés de 2009

*AFU : autres formations universitaires

Parmi les diplômés qui poursuivent directement des études, 34,6 % intègrent une formation préparant aux concours de l’enseignement, 26,5 % optent pour un autre master (M2), 21,6 % préparent un doctorat, 4,3 % préparent divers concours administratifs de la fonction publique, 11,4 % s’inscrivent dans une autre formation universitaire (dont L1, L2, L3 et M1) et 4,5 % se dirigent vers une autre formation.

Comme pour les diplômés des arts, lettres, langues, le fait que plus d’un tiers d’entre eux intègrent une formation préparant aux concours de l’enseignement est assez logique dans la mesure où plusieurs formations (en particulier histoire qui représente 53 % des SHS ayant poursuivi) ont vocation à se diriger pour une large part vers l’enseignement.

En revanche, 26,5 % des diplômés d’un master SHS ont tendance à se réorienter plus souvent en deuxième année de master plutôt que de poursuivre en doctorat qui est pourtant une poursuite attendue après un master (21,6 %). Trois explications peuvent être avancées pour expliquer ce phénomène : le manque de contrats doctoraux pour financer une thèse, la concurrence d’un marché du travail exigeant qui peut demander une double compétence, une double spécialité donc un double master, et des difficultés d’insertion avec le 1er master obtenu qui provoquent la poursuite d’études, retardant au moins d’une année le moment de s’insérer.

61 3.3.3. Poursuites d’études intra-établissement

Tableau 24

POURSUITES DÉTUDES INTRA-ÉTABLISSEMENT PAR UNIVERSITÉ

Diplômés 2009 Rennes 1 Caen Rouen Bordeaux 3 Total

Poursuite d’études

intra-établissement 4/11 79,3 % 24/33 48,9 % 61,5 %

* Source : enquête nationale sur l’insertion professionnelle des diplômés de 2009

Plus de six diplômés sur dix poursuivent des études au sein de leur établissement d’origine. Les universités normandes (Caen et dans une moindre mesure Rouen) semblent conserver davantage leurs étudiants du domaine SHS que l’université de Bordeaux 3.

3.3.4. Typologies de poursuites d’études par secteur disciplinaire Après un master histoire (histoire de l’art, archéologie)

- 54,8 % de poursuite d’études en histoire

- 56,9 % de poursuites d’études dans l’établissement Tableau 25

POURSUITE DÉTUDES APRÈS UN MASTER EN HISTOIRE Types de formation

(1 non réponse) Total Intitulé précis de la formation Localisation intra/hors

Formations préparant aux concours de

l’enseignement 42,6 %

Préparation à l’agrégation d’histoire, préparation au certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement du second degré en histoire-géographie, préparation au certificat d’aptitude aux fonctions d’enseignement du privé en histoire-géographie, préparation au certificat d’aptitude au professorat des écoles.

30/13

Master (M2) 24,7 %

Gestion des ressources patrimoniales, histoire de l’art, édition, science politique, archéologie, management international de projets territoriaux, sciences de

l’information, espaces et société, valorisation des archives, banque, architecture, aménagement,

sciences cognitives, méthodes physiques appliquées au patrimoine culturel, journalisme du sport, ingénierie culturelle, histoire et critique des arts.

7/18

doctorat 16,8 %

Histoire, histoire moderne et contemporaine, histoire, langues, littérature anciennes, histoire de l’art médiéval, histoire de l’art, archéologie et archéosciences, sciences archéologiques, études anglophones, physique-chimie.

15/2

Concours

administratif 5 % Préparation à l’administration générale, Attaché territorial de

conservation du patrimoine. 0/5

Autres formations universitaires (dont

L1, L2, L3 et M1) 7,9 % M1 enseignement, M1 document, L3 anglais, L2 espagnol, L1 anglais-espagnol, DU de français langue étrangère

seconde, DU initiation à l’arabe littéraire. 6/2 Autres formations 3 % Diplôme de muséologie, formation professionnalisante en

soins infirmiers, Assistant de dirigeant d’entreprise

artisanale. 0/3

* Source : Enquête nationale sur l’insertion professionnelle des diplômés de 2009 Après un master philosophie

- 89,2 % de poursuite d’études en philosophie

- 45,5 % (15/33) de poursuites d’études dans l’établissement

Tableau 26

POURSUITE DÉTUDES APRÈS UN MASTER EN PHILOSOPHIE Types de formation

(4 non réponses) Total Intitulé précis de la formation Localisation intra/hors

Préparation à l’agrégation de philosophie, préparation au certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement du second degré en philosophie, préparation au certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement du second degré en lettres modernes, préparation à l’agrégation de lettres, préparation au concours de conseiller principal d’éducation.

8/7

Master (M2) 20,7 %

(6)

Science politique, sociologie, médiation des sciences, recherches philosophiques, Ingénierie et gestion de l’intervention sociale.

(1) Préparation à l’administration générale.

Autres formations universitaires (dont L1, L2, L3 et M1)

20,7 % (6)

M1 politique et gestion de la culture en Europe, M1 FLE, licence administration publique, L3 lettres modernes, L2

danois, DU de français langue étrangère seconde. 4/2

* Source : enquête nationale sur l’insertion professionnelle des diplômés de 2009

NB : les effectifs des secteurs disciplinaires psychologie, géographie, info-com, sociologie, STAPS et sciences de l’éducation sont trop faibles (< 20) pour en dresser une typologie.