• Aucun résultat trouvé

B- ACTIVITES MENEES SUR LE TERRAIN

1- Phase préparatoire

1.1 Organisation générale des travaux

1.1.8. Dispositions de sécurité sur le chantier

Présenté et soutenu par Kamarou Dine M. MOUSSA A. Page 27

• Les équipes chargées des travaux de terrassement et de pose des canalisations ont bénéficié chacune d’une pompe à épreuve, de petits outillages de plomberie et de terrassement, des barres à mine, des pioches, des pelles, d’un marteau piqueur et d’un camion-citerne qui assurera l’approvisionnement en eau.

Chaque géomètre est muni de quatre (04) jalons, de deux (02) mires, d’appareils topographiques (01 niveau + accessoires).

• Le Chef Approvisionnement a fait également usage quelques fois de la moto SANILI type TS 125G mise à disposition du Chef Chantier afin de jouer pleinement son rôle.

1.1.8. Dispositions de sécurité sur le chantier

Tout accident a une cause : normalement un acte irresponsable ou une condition de travail dangereuse. Les dispositions sont prises pour que tout le personnel apprenne à identifier les actes irresponsables et les conditions dangereuses.

Il est prévu pour l’ensemble du personnel des chantiers un certain nombre de matériels de protection dont :

• les masques et lunettes qui protègent contre les miettes et les éclats ;

• les chaussures et bottes de sécurité avec semelles et bouts en acier ;

• les gants, les casques, les filtres de respiration, les détecteurs de gaz, les masques pour soudeurs, la protection des ouïes “écouteurs”

ou les bouchons sont mis à la disposition de tout le personnel du chantier.

En dépit de toutes ces précautions, si un accident surgissait, l’Entreprise dispose sur place des boîtes à pharmacie pour faire les premiers soins avant de diriger l’accidenté vers l’hôpital le plus proche en cas d’accident grave.

Pour la manutention des objets lourds, l’Entreprise a pu séparer les aires de stockage, de transport et de travail. Ainsi, les zones de passage doivent être libres de tout objet ou obstacle qui peut causer un trébuchement.

Présenté et soutenu par Kamarou Dine M. MOUSSA A. Page 28

Les échelles et les échafaudages présentent des dangers. Pour ce faire, ils sont maintenus en bon état, propres et jamais surchargés. Aussi, ils ne sont jamais supportés par des objets instables tels que des parpaings, des cailloux, etc. Ils ne servent pas de dépôt de matériaux.

Afin de maintenir tout le personnel en état de lucidité pour une bonne conduite des travaux, il est interdit sur le chantier tout usage de boisson alcoolisée.

2. INSTALLATION DE CHANTIER

Pour assurer un suivi de proximité et l’acheminement rapide des différents documents, EWA a construit un bureau circonstanciel à Kikélé.

Ce bureau a bénéficié de tous les matériels nécessaires (électricité, tables, chaises, ordinateur portable, imprimante). Il a pu servir de local pour les réunions de chantier.

• De plus l’entreprise EWA a réalisé sur le site de construction du château d’eau:

une baraque cloisonnée en trois (03) compartiments : le premier compartiment est utilisé comme bureau du Conducteur des Travaux et de Salle de réunion de chantier. Par contre, le deuxième compartiment est réservé au Chef d’Equipe de Contrôle mis à disposition du LERGC.

Quant au troisième compartiment, il a servi de magasin (le stockage de matériaux et l’entreposage de petits outillages (ciment, pioches, pelles, brouettes, seaux maçon, etc.)

un atelier de façonnage des aciers et de confection de panneaux de coffrage ;

une aire couverte pour l’entreposage des conduites ;

des aires de stockage d’agrégats (sable, gravier, fer à béton, etc.), de gâchage de mortier et de béton.

Ces travaux sont coordonnés par le Chef de Mission (Directeur des Travaux) appuyé d’un maçon, d’un menuisier et de deux manœuvres.

Présenté et soutenu par Kamarou Dine M. MOUSSA A. Page 29

3. CONSTRUCTION DU CHATEAU D’EAU

Le château d’eau est constitué d’un radier général raidi par une poutre de libage. L’implantation du château d’eau a été réalisée sur un béton de propreté au fond d’une fouille de 1,80 m de profondeur et de dimension 2

2

Lors de la réalisation du béton de propreté nous avons aidé l’équipe de la mise en œuvre du béton à poser les piquets pour le nivellement, et à respecter les caractéristiques du béton qui se réalise comme suit :

Il est d’une épaisseur de 10 cm et dosé à 150kg/m3. Son rôle essentiel est d’empêcher le contact de l’ouvrage avec le sol naturel. Le tracé pour l’implantation de l’ouvrage (château) a été exécuté sur le béton de propreté à l’aide d’un fil imbibé dans l’eau colorée par le charbon de pile.

3.2. Les semelles de fondation

Pour cette étape, nous avons aidé l’équipe de la mise en œuvre du béton à implanter le radier sur le béton de propreté avant son coulage. Les caractéristiques de ce radier se présentent comme suit : il s’agit du radier général enterré à une profondeur de 1,8m, ayant une forme circulaire de 6m de diamètre.

Le coffrage est fait de contre-plaqué que l’on pose de manière circulaire autour du ferraillage et sa base jusqu’au niveau du glacis comme la photo n°01 l’indique.

Pour couler le béton de semelle et de la poutre de libage, la bétonnière est posée en bordure de fouille. Le béton est coulé vers la semelle par une planche et deux manœuvres se chargent de répartir et de vibrer le béton et de former le glacis comme la photo n°02 l’indique. Les semelles et la poutre de libage sont dosées à 350kg/m3.

Présenté et soutenu par Kamarou Dine M. MOUSSA A. Page 30

Photo n°1 :Ferraillage radier Photo n°2 : Coulage radier

Source : MOUSSA A. Kamarou dine M., Date : 19 Juillet 2013

3.3. Les poteaux en voiles arquées

Le coffrage des poteaux se fait avec des planches agencées de la forme du voile et préfabriquées appelées panneaux. Après avoir posé le coffrage, on prend soin de vérifier la diagonale pour s’assurer de sa conformité avec les plans. On vérifie ensuite la verticalité du coffrage avec des fils à plomb. Le coffrage se fait à chaque 3m et le même coffrage est enlevé et utilisé à nouveau au fur et à mesure que l’on monte en niveau comme l’indique la photo n°03 ci-dessous.

Pour le coulage, le travail se fait à la chaîne. Il y a un manœuvre sur la bétonnière pour la préparation du béton qui sera versé dans une grande caisse.

Deux manœuvres se servent de pelles pour remplir de petits récipients qui seront envoyés et versés dans le coffrage par l’intermédiaire d’autres manœuvres. Les voiles sont dosés à 350kg/m3.

Ces poteaux sont en voiles arquées de dimension 377x30 cm² et prennent naissance dans la semelle à partir des fers laissés en attente. La longueur des poteaux est de 10,4 m. L’espacement intérieur entre les deux (2) voiles est de 4,20 m et l’espacement extérieur est 4,80 m.

Présenté et soutenu par Kamarou Dine M. MOUSSA A. Page 31

Photo n°3 : Coulage voiles

Source : MOUSSA A. Kamarou dine M., Date : 31 Juillet 2013

3.4. L’entretoise

Comme à l’étape précédente nous avons participé à la réalisation des deux entretoises. Cela nous a permis de constaté que son coffrage et son coulage se font au même moment que les voiles à ce niveau comme l’indique la photo n°03 et n°4. Les entretoises sont dosées à 350kg/m3.

De forme circulaire de dimensions 30x40cm2, les entretoises réalisées à 3,90 m à partir du terrain naturel ceinturent les voiles.

Photo n°4 : Ferraillage entretoise

Source : MOUSSA A. Kamarou dine M., Date : 28 Juillet 2013

3.5. La poutre de fond de cuve

De même forme que l’entretoise, la poutre située juste en dessous de la dalle de fond de cuve a une dimension de 30x60 cm2. Elle reprend les charges que lui transmet la dalle de fond de cuve et les transmet à son tour aux voiles. Le

travaux nous a expliqué que la dalle de fond de cuve doit être étanche, et pour ce fait, on ajoute de la sikalite qui sert d’adjuvant ; cette partie étant en permanent contact avec l’eau. La dalle de fond de cuve est dosée à 400kg/m3.

Quant au coulage voilà les différentes étapes que nous avons pu suivre : - avant le coulage, le coffrage de la plate-forme avec celui de la poutre est

réalisé avant le ferraillage ;

- ensuite suit le ferraillage de la poutre et de la dalle de fond de cuve. Après cette étape l’on pose les arrêts béton sur le périmètre de la dalle avec un départ de la paroi de la cuve. La mise en attente des guènes de refoulement et de vidange sont fixées avant le coulage ;

- lors du coulage, l’Entreprise West Africa a utilisé une bétonnière de 550 litres ; et elle a constitué deux équipes pour aller plus rapidement. Cette équipe est composée d’ouvriers qualifiés (maçons, coffreurs, et ferrailleurs) et de manœuvres répartis comme suit :

- les ouvriers sont disposés sur la dalle ;

- les manœuvres sont disposés du bas vers le haut et sur les paliers, le reste autour de la bétonnière.

Pour permettre d’avoir une bonne imperméabilité et éviter les fissurations éventuelles, la dalle de fond de cuve est coulée en un seul temps. Ce coulage a duré 6 heures avec 6, 78 m3 de béton mise en œuvre et mélangé avec du sikilate servant d’adjuvant.

Comme autres tâches que nous avons pu assister et entrant dans la construction du château sont :

• les parois de la cuve : qui constituent les parois du réservoir ;

• la dalle de couverture : qui constitue le couvercle du réservoir ;

Présenté et soutenu par Kamarou Dine M. MOUSSA A. Page 33

• l’équipement du château d’eau : constitué d’une conduite d’amenée de l’eau dans le château et d’une conduite de sortie de l’eau du château d’eau vers le réseau de distribution ;

• les travaux de finitions (enduits, aire assainie, peinture, nettoyage etc…).

Cette dalle de fond de cuve est de forme cylindrique de dimension 5,20 m de diamètre sur 20 cm d’épaisseur. Le coffrage est fait avec celui de la poutre.

3.7. Travaux de canalisation

L’ensemble des conduites enterrées sont en polychlorure de vinyle rigide (PVC) à joints caoutchouc, de diamètre extérieur 25 à 140 de pression nominale 10 bars au moins. Les tuyaux et raccords sont conformes aux normes en vigueur. Ils ont porté les marquages permettant de déterminer si la fourniture correspond aux prescriptions requises.

La jonction avec des éléments de conduite d’une autre matière ou avec des pièces de robinetteries est constituée par des brides à emboitement.

3.8. Ouverture des tranchées

Pour cette partie des travaux, nous avons supervisé les manœuvres lors de l’exécution des tranchées comme l’indique la photo n°05 ci-dessous. Ces tranchées ont été exécutées conformément aux :

plans : c’est-à-dire en respectant le piquetage exécuté lors des opérations d’implantation. Ces tranchées ont une largeur de 0,5m ;

profils en long : c’est à dire en respectant les profondeurs recommandées.

Ces profondeurs sont obtenues à partir des profils en long du Terrain Naturel (TN) et du projet.

Présenté et soutenu par Kamarou Dine M. MOUSSA A. Page 34

Photo n°5 : Ouverture des tranchées

Source : MOUSSA A. Kamarou dine M., Date : 20 Septembre 2013

3.9. Préparation du fond de la fouille

Le fond de fouille est dressé parfaitement et purgé des pierres rencontrées. Il est nivelé en évitant toute contre pente entre deux côtes donnés dans le profil en long.

Le fond de la fouille est ensuite recouvert d’un lit de pose de 0.10m d’épaisseur, bien pilonné et nivelé suivant les côtes du profil en long. Ce lit de pose est constitué de la terre meuble (purgée de toutes pierres, racines et autres) provenant du déblai.

3.10. Mise en œuvre des tuyaux 3.10.1. Pose des tuyaux

Avant la mise en place des tuyaux, les pièces spéciales sont examinées en vue d’éliminer ceux qui auraient subi des chocs. Ils sont soigneusement nettoyés et débarrassés de tout élément étranger. Les tuyaux sont présentés dans le prolongement les uns des autres, en vue de faciliter leur alignement.

Lors de la pose des tuyaux, toutes les précautions sont prises pour éviter l’introduction à l’intérieur des conduites de détritus, ou de corps étrangers ; pour ne pas endommager l’intérieur du tuyau.

Les tuyaux et les pièces spéciales sont descendus avec soin dans les tranchées où ils sont posés en évitant les chocs, les chutes etc.

Les extrémités des conduites posées sont soigneusement bouchées à chaque interruption du travail.

Présenté et soutenu par Kamarou Dine M. MOUSSA A. Page 35

Les tuyaux sont disposés dans la position exacte pour l’exécution des joints (voir photo n°06). Chaque tronçon de tuyauterie est constitué autant que possible de tuyaux entiers, de façon à réduire au minimum le nombre de joints.

Tous les raccordements de canalisation sont effectués au moyen de pièces spéciales (coudes, tés, etc…). Les coudes et les tés intercalés sur les conduites et soumis à des efforts à déboiter les tuyaux ou à déformer les canalisations, sont contrebutés par des massifs susceptibles de résister à ces efforts et à ceux qui seront développés pendant l’épreuve.

La mise en place, le montage des conduites et des pièces spéciales sont effectués par des ouvriers qualifiés en la matière.

Au niveau des traversées de routes, les conduites sont protégées par un fourreau. Ce fourreau n’est rien d’autre qu’une conduite en PVC de diamètre supérieur.

Photo n°6 : Ouverture des tranchées

Source : MOUSSA A. Kamarou dine M., Date : 04 Novembre 2013

3.10.2. L’assemblage des conduites

Les conduites utilisées ont une longueur de 6 m ; il faut donc les agencer pour assurer la pose sur toute la longueur. L’assemblage est fait par collage ou par joint.

L’emboitement (assemblage par joint) s’effectue sur les conduites non coupées ; les tuyaux sont fabriqués en conséquence. Ces conduites possèdent deux extrémités façonnées pour la circonstance : un mâle (de diamètre supérieur

Présenté et soutenu par Kamarou Dine M. MOUSSA A. Page 36

au DN) et d’une femelle (même diamètre que le DN de la conduite). Il se réalise de la manière suivante :

on met en place dans l’extrémité mâle le joint qui est en caoutchouc comme la photo n°06 l’indique. La mise en place du joint s’effectue en le pliant au dehors et en le dépliant à l’intérieur ;

on passe sur l’autre extrémité du beurre de karité pour faciliter le glissement ;

on procède enfin à l’enfoncement de l’extrémité femelle dans le mâle.

Les tuyaux coupés sont collés. Le collage se fait de la manière suivante : à l’aide du feu on rend molle l’une des extrémités à coller ;

on passe de l’huile sur une des extrémités d’un morceau de conduite de

Le collage s’effectue aussi pour la mise en place des coudes et tés ; cela consiste à nettoyer les extrémités à l’aide du décapant puis on procède au collage.

3.10.3. Fermeture des tranchées

Le remblaiement des fouilles est effectué en deux temps :

une fermeture partielle avant l’essai de pression, en laissant toutes les jonctions visibles ;

la fermeture totale des tranchées, elle est effectuée lorsque les essais sur les conduites ont été reconnus satisfaisants.

Le remblai est exécuté de la manière suivante :

à partir du fond et jusqu’à 20 cm au-dessus des conduites, le remblai est exécuté à la main avec les déblais meubles soigneusement purgés de pierres et de matériaux durs ;

le reste du remblai est fait par couche de 20 cm avec les déblais expurgés de pierres ;

le remblai est compacté et arrosé pour avoir la même compacité que le terrain avant l’ouverture des tranchées au niveau des traversés de routes.

Présenté et soutenu par Kamarou Dine M. MOUSSA A. Page 37

3.10.4. Essais de pression

Les conduites une fois posées doivent subir des épreuves afin de tester la capacité des assemblages. Ces épreuves sont effectuées sur toute la longueur du réseau. Toutes les conduites étaient déjà posées avant le démarrage de l’essai et enterrées partiellement.

Au cours de cette étape, des efforts importants sont mis en jeu. Pour ce faire, les extrémités des conduites ainsi que les points de changement de direction ou de déviation des canalisations (coudes, tés) sont sérieusement butés.

Ainsi, on installe aux deux extrémités finales du réseau situées en aval du projet, un tuyau muni de robinet piqué perpendiculairement sur la conduite. Par l’orifice du tuyau ouvert, s’échappera l’air emprisonné dans le réseau au fur et à mesure que les conduites s’emplissent d’eau. L’eau utilisée à cet effet est celle du réseau de l’AEV de Manigri.

La conduite est mise en eau progressivement, la mise en eau est réalisée à l’aide d’une motopompe et d’un dispositif d’assemblage de tuyaux en tés munis de robinets et installés en amont du réseau.

Après la mise en eau, la conduite est mise en pression à l’aide d’une pompe d’épreuve. Cette pompe utilisée est électrique. Elle est raccordée à la canalisation par l’intermédiaire d’un système composé d’ :

un assemblage de tuyau en té ;

un manomètre à l’extrémité supérieure du système qui permet la lecture de la pression atteinte ;

un robinet tout juste en dessous du manomètre que l’on ferme au cours du pompage et qui sera ouvert pour le contrôle de la pression.

L’extrémité inférieure est raccordée à la canalisation et l’autre extrémité par laquelle on raccorde la pompe au système est munie d’un clapet. Ce clapet est destiné à assurer le passage de l’eau dans le système et à l’arrêter dans le sens opposé comme l’indique la photo n°07 ci-dessous.

La pression d’épreuve est de 10 bars. Lorsqu’elle est atteinte, le pompage est arrêté. Cette pression est appliquée pendant 30 min. Si la diminution de pression est inférieure à 0,2 bars alors la canalisation est satisfaite aux épreuves et donc bonne pour le remblai total de la tranchée. Si cette diminution supérieure

Présenté et soutenu par Kamarou Dine M. MOUSSA A. Page 38

est à 0.2 bars, la canalisation n’a pas satisfait aux épreuves et est donc à revoir.

Les points de fuite seront cherchés et tout défaut d’étanchéité constaté sera remédié en exécutant immédiatement les réparations. Ces réparations effectuées, il est procédé à une nouvelle épreuve dans les mêmes conditions que précédemment.

Une fois les joints essayés, revus s’il le faut, le tranché est remblayé en bourrant soigneusement, par couches successives arrosées et bien taxées, les flancs des tuyaux avec une terre purgée de pierres. Le remblai est achevé avec du tout - venant.

Notons qu’en présence d’un réseau s’étendant sur une longue distance, une deuxième méthode serait d’éprouver les conduites par tronçon de 500 m ; celle-ci permet de s’assurer du bon comportement des conduites à travers un bon essai de pression.

Photo n°7 : Préparation de l’essai de pression

Source : MOUSSA A. Kamarou dine M., Date : 20 Janvier 2014

3.11. Les équipements électromécaniques 3.11.1. La pompe

La pompe utilisée dans le cadre de la réalisation des Adductions d’Eau Villageoise de Kikélé est une pompe électrique immergée de marque GRUNDFOS SP5A-21.

GRUNDFOS propose une gamme de pompes immergées avec un débit allant de 0,1 à 280m3/h. Cette gamme est constituée de pompes de dimensions

Présenté et soutenu par Kamarou Dine M. MOUSSA A. Page 39

différentes et chaque type est disponible avec un nombre de roues variable afin d’obtenir le point de fonctionnement requis comme l’indique la photo n°08 ci-dessous. Les rendements des pompes GRUNDFOS sont relativement élevés.

Ces pompes sont en acier inoxydable AISI304.

Le choix de ces pompes se fait en utilisant leur plage de performance et leur courbe de performance. La plage de performance est choisie pour une gamme de pompe sur la base du débit d’exploitation ; ensuite, on utilise la courbe de performance de cette gamme de pompe pour choisir la pompe convenable sur la base de la hauteur manométrique totale.

Photo n°8 : Pompe à immerger

Source : MOUSSA A. Kamarou dine M., Date : 03 Février 2014

3.12. Le groupe électrogène

A défaut de l’énergie électrique de la SBEE, le choix de la source d’énergie s’est porté vers un groupe électrogène qui va alimenter en énergie, la pompe électrique immergée au fond du forage pour le refoulement de l’eau.

Avec la pompe GRUNDFOS SP 8 a-15 pour un débit de 6 m3 /h avec HMT=70, Colonne montante=30m, l’intensité nominale à souscrire est de IN = 9,60 Ampères ; au démarrage, il faudra une intensité en pleine masse de 8,8xIN (soit

Avec la pompe GRUNDFOS SP 8 a-15 pour un débit de 6 m3 /h avec HMT=70, Colonne montante=30m, l’intensité nominale à souscrire est de IN = 9,60 Ampères ; au démarrage, il faudra une intensité en pleine masse de 8,8xIN (soit

Documents relatifs