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Le dispositif qui sert à stocker la décharge du poisson électrique avant d’être réutilisée en énergie électrique est une batterie d’accumulateur. C’est un ensemble d’accumulateurs reliés pour emmagasiner l’énergie électrique durant l’opération de charge pour la restituer par la décharge. Il se comporte donc en un premier temps comme un récepteur puis par la suite à un générateur. Il existe plusieurs types d’accumulateurs (tableau A3, annexe). Toutefois, notre choix portera sur l’accumulateur au plomb ACD ou VARTA (photo 8). Les caractéristiques de cet accumulateur sont présentées dans le tableau VII.

Tableau VII : Caractéristiques de la batterie ACD

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Photo 8: Batterie au plomb Source : cliché Zonou

L’accumulateur au plomb ACD ou VARTA a les avantages ci-après :

Avantages

Le montage en plaques planes épaisses, assure une excellente aptitude aux cycles et prolonge la vie des batteries.

L’utilisation pour les grilles d’alliage spécifique à très faible taux d’antimoine limite la consommation d’eau et l’autodécharge, simplifie la maintenance et améliore la longévité des batteries, même en atmosphère chaude.

Capacité nominale C10

50 Ah

Encombrement 260 x 174 x 238 mm Poids sèche 12,10 Kg

Volume d'acide 6,60 litres

Densité 1,28

Autodécharge < à 25 % après 6 mois Grilles Épaisseur > à 2 mm

Grilles Pb 1,8 % Sb Plaques Oxyde Friction Pb

99,99

La présentation en bac polypropylène translucide permet un contrôle visuel rapide du niveau d’électrolyte.

La batterie est présentée en version «chargé sec» (c’est à dire batterie prête à l’emploi, l’acide étant à part). Il n’y a pas d’autodécharge lors d’un stockage d’énergie électrique prolongé.

Toutes ces caractéristiques font de la gamme la solution appropriée, propre et sûre pour tous les besoins domestiques ou professionnels.

Pour mettre en service la batterie pour une première utilisation, quelques démarches sont à suivre.

Mise en service de la batterie

La mise en service de la batterie commence par son remplissage de manière à ce que le niveau d’électrolyte affleure le couvercle. Ensuite la batterie est laissée au repos 30 minutes (imbibition des éléments). En Outre un réglage du niveau d’électrolyte 30 à 40 mm en dessous de la surface du couvercle est recommandé et enfin on peut procéder à la mise en charge, au minimum deux heures à une tension de 14,70 volts.

Entretien de la batterie

Pour garantir une longue durée de vie d’une batterie il est nécessaire de lui faire un bon entretien. La tension circuit ouvert, c’est-à-dire sans courant de décharge, d’un élément contenant une solution d’un poids spécifique de 1,28 est d’environ 2,1 V. Lorsque la batterie débite du courant, l’effet de la résistance interne de chaque élément peut faire descendre la tension jusqu’à 2 V et moins.

Il est indispensable, pour un bon entretien de la batterie, de contrôler le plus souvent possible le niveau de la solution électrolytique, surtout après une longue période d’inactivité.

Au cours du fonctionnement de la batterie, l’acide sulfurique présent dans l’électrolyte ne s’use jamais (sauf en cas de renversement accidentel ou de cassure du bac qui est fragile).

En revanche, l’eau de la solution est sujette à l’évaporation, d’où la nécessité de rétablir le niveau de l’électrolyte en ajoutant périodiquement, une fois par mois, de l’eau distillée de préférence.

L’eau distillée doit être ajoutée dans une batterie au repos et froide (20 °C) jusqu’à recouvrir les séparateurs d’environ 3 mm. Si la batterie est chargée à fond, par exemple après un long parcours, il faut que la hauteur de la solution dépasse de

Le contrôle peut s’effectuer en utilisant un tube de terre d’un diamètre de 5 à 8 mm, que l’on introduit dans un élément, jusqu’à ce qu’il repose sur les séparateurs. On obture du doigt l’extrémité supérieure du tube, on l’extrait et on vérifie alors la hauteur de la solution au-dessus des séparateurs. Cette opération est répétée pour chacun des éléments.

L’eau distillée doit être contenue dans des récipients en terre ou en matière plastique bien propre. Les entonnoirs et les baguettes qui viennent en contact avec l’eau distillée doivent être de même matière et jamais en métal.

La batterie doit être toujours propre et sèche, surtout sa partie supérieure. Il faut éviter d’introduire des détritus ou des poussières à l’intérieur des éléments car les impuretés, en accélérant la sulfatation de la batterie, en raccourcissent considérablement la durée d’utilisation. Les bornes et les cosses doivent être nettoyées soigneusement.

Il ne faut jamais taper sur les cosses, car on risque de provoquer des fissures dans le bac. Elles doivent être nettoyées et recouvertes de vaseline pure fluide, jamais de graisse (car elle peut à la longue rendre les cosses isolantes).

Chaque élément est muni d’un bouchon à pression, à travers lequel il est possible de contrôler le niveau de la solution électrolyte. Ce bouchon est muni généralement d’un petit trou qui permet la sortie des gaz résultant de différentes réactions chimiques. Si ce trou est bouché par des détritus, les gaz n’ont plus la possibilité de sortir et créent, à l’intérieur de l’élément, une pression qui peut s’avérer nuisible. Il convient donc de vérifier qu’il est bien libre chaque fois qu’on inspecte la batterie.

Avant de mettre la batterie en charge, il est conseillé d’enlever complètement ce bouchon et de couvrir l’ouverture avec un petit chiffon car le phénomène d’ébullition qui se produit vers la fin du processus de charge, impose la présence d’une ouverture suffisante pour permettre la sortie batterie des gaz qui se dégagent en quantité importante.

Chaque batterie doit être chargée en respectant les indications fournies par le fabriquant: par défaut, il faut utiliser un courant de charge équivalant au plus au dixième de la capacité de la batterie. En outre, il faut rappeler qu’en aucun cas le courant de charge ne doit être trop intense de la solution et que la température de l’électrolyte ne doit jamais dépasser 52 °C.

En pratique, bien qu’il ne soit pas possible d’établir avec une rigoureuse exactitude à quel moment la charge peut être jugée complète, on interrompra généralement le courant lorsque la solution électrolyte semble bouillir avec certaine intensité.

Rappelons que l’hydrogène est un gaz fortement combustible et que, combiné à l’oxygène, il peut constituer un mélange explosif très dangereux. Il faut donc éviter d’approcher une cigarette allumée d’une batterie en charge ou de provoquer des étincelles électriques à proximité immédiate: en effet, dans un cas comme dans l’autre, on pourrait provoquer l’explosion du mélange, avec les conséquences désastreuses qu’on imagine.

5.4. Dispositif de la mise en service de l’énergie