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Chapitre I : cadre théorique et expérimental

5) les discussions en ligne

5.a) De la communication électronique :

La communication en ligne a toujours posé le problème de la réception et de la production, nous ne communiquons pas pour parler au néant, mais dans une vision plus simpliste pour transmettre des informations. Agissante, la communication dans une sphère publique semble plus délicate à analyser. Le développement et l’avancée technique profitent à la prolifération de ce genre de communication qui touche aujourd’hui un large public.

Le foisonnement des moyens de communication notamment sur le web a rendu plus soutenable une hypothèse selon laquelle les stratégies discursives dans des conversations en ligne auraient changé. Nous rappelons les travaux de Mondada et Mangenot qui ont mis l’accent sur les aspects particulier tant sur le plan formel et informel des communications sur des forums Internet. Le point de départ de travaux

pareils veille à mettre le point sur des mutations possibles en abordant au niveau scriptural, mais plus particulièrement et pragmatiquement parlant il s’agit de se rendre compte de l’effet du cadre interactionnel sur le discours.

Tous les schémas de la communication depuis le modèle mathématique de Shannon et Weaver en passant par celui de Jackobson ont tenté de représenter tous les éléments constitutifs de la communication. Il est important de souligner que les schémas les plus discutés sont ceux de Saussure et Jackobson, leurs schémas ne semblent pas représenter tous les éléments présents dans le schéma de la communication que propose Catherine Kebrat Orechioni (Kerbrat, 1980, p.19)

Figure n°2 Une proposition de C. Kerbrat-Orecchioni (1980), destinée à se substituer au schéma des fonctions de la communication

Communiquer pour faire adhérer tout un public exige, parfois, que l’on ait une idée sur le public visé. Dans des forums, même ceux qui ne laissent pas de trace écrite sont considérés comme partie prenante de l’auditoire (voir l’adaptation de la réception) . Les forums permettent souvent aux visiteurs de lires les contenus échangés et se trouvent par conséquent affectés par le cours des conversations. Dans des forums abordant des sujets tabous pour certaines sociétés « L’euthanasie » représente un sujet de débat alors refusé catégoriquement dans une société S2. L’écart dans ce cas est défini en termes de thématique.

Supposons qu’un participant d’une société S1 pour qui il s’agit d’un sujet tabou et qui croit pouvoir convaincre des participants de la S2, son discours et son argumentation doivent prendre en considération le système de valeurs des autres à qui il adresse la parole (en son discours). Le cadre communicatif des forums plus large que le cadre participatif est loin de définir exactement parlant le substrat culturel des participants d’en face d’où, pensons-nous, la création de tout un système se valeur spécifique pour une communauté en ligne.

Les principes qui gèrent ce mode de communication sont au moins en nombre de trois principes : D’abord, parler à un collectif de participants qui ne partagent pas à première vue que la thématique à laquelle ils portent un intérêt où le souci de rejoindre les amis avec qui on a l’habitude de discuter. C’est l’une des remarques que nous faisons à propos des relations interpersonnelles dans des forums Internet. Dans une sphère publique, les participants ne partagent certes pas les mêmes systèmes de valeurs ou la vision des choses d’où l’émergence des débats houleux à propos de sujet divers.

Ensuite, dans une atmosphère pareille où les participants communiquent diverses opinions en tentant de les étayer, nous soulignons le besoin à la coopération comme un principe fondateur des conversations en ligne. C’est au sein de cette dialectique que les conflits sont résolus : en fait, la résolution exige ce rapport dialectique des participants les uns par rapport aux autres.

Enfin, la communication écrite sur les forums permet davantage d’espace afin de s’exprimer : en différé, les participants prennent leur temps à lire ou rédiger le texte d’argumentation. Ils peuvent employer les diverses techniques communicatives sur les forums comme les émoticônes, les liens hypertextes, des images, des vidéos… Notons, au passage, que les forums permettent de pouvoir communiquer une bonne partie de l’axe paraverbal et non verbal.

L’anonymat relatif dans ce genre de communication peut être considéré comme une lame à double tranchant : Parler sans se soucier d’être identifié voilà un atout qui permet d’aller de l’avant et de se voir vis-à-vis des autres en droit de s’exprimer sans tabous. Ce même principe n’a aucune valeur dans des forums où les participants se connaissent.

5.b) La communication sur des forums Internet :

Le forum (Etymologie 1757; mot lat. « place publique ») était durant l’antiquité la place du marché, mais avec la naissance d’un nouveau mode de communication, le forum s’est donné un nouveau sens. Le Grand Robert (2005, version 2) mentionne ainsi la définition suivante :

« Espace virtuel réservé à l'échange de messages, à des discussions entre les utilisateurs d'un réseau télématique, en temps différé (à la différence du chat*); groupe d'internautes ainsi constitués »

Marcoccia (Marcoccia, 2003, p. 26) lui donne la définition suivante : « un forum de discussion est un dispositif de communication médiatisée par ordinateur asynchrone. » Il est important de souligner quelques termes utilisés par Marcoccia et qui définissent exactement le forum : d’abord, la discussion qui est l’essence des activités sur le forum ; c’est la raison pour laquelle le forum est créé, depuis l’antiquité il est le terrain de l’expression libre. Ensuite, il mentionne que cette activité est médiatisée par ordinateur ; il n’y a que le réseau qui permet techniquement parlant ce genre de communication. Enfin, le cadre spatio-temporel dû aux contraintes techniques se voit altéré et par conséquent affecte le déroulement des conversations.

Recourir au forum Internet est en quelque sorte traducteur d’un besoin de contacter des gens sur le net. Bien qu’il y ait d’autres formes comme les blogs, la visioconférence, la communication sur les forums est très répandue. Les forums peuvent aller de la simple production et diffusion des écrits. Ce de quoi il s’agit dans notre recherche est un forum comportant des productions écrites.

Créer un forum est à la portée de toute personne voulant pour des raisons quelconques avoir un lieu virtuel d’interéchanges et de discussions autour d'un sujet précis ou d’un sujet laissé au libre choix des intervenants. L’essor de la communication sur Internet a rendu celui-ci un vrai lieu de rencontres, de discussions ; les forums seraient créés dans le souci de traiter d’un ou de plusieurs sujets précis. Le forum est

plus avantageux que le chat, car il permet aux commentateurs de pouvoir répondre aisément en ayant tout le temps afin de rédiger un commentaire ou d’étayer une opinion, ils offrent de par leur architecture une simple interface aux utilisateurs. Il est à noter que le créateur du forum le voue aux intervenants, le nomme et décide des contenus à traiter. Les thématiques des discussions sont décidées a priori, mais rien n’empêche un intervenant d’aborder d’autres questions.

La communication dans les forums est asynchrone, elle n’est pas faite en temps réel et laisse davantage de temps aux lecteurs comme aux rédacteurs de lire/ rédiger librement leurs propos. S’inscrire n’est pas obligatoire dans la plupart des cas : il y a des forums qui exigent une inscription sur le site hébergeur, d’autre ne le font pas et restent de vrais lieux publics comme dans l’antique tradition des forums romains où tout intervenant pouvait intervenir en parlant, en commentant ou en lisant les discours d’autres participants.

La nétiquette qu’il s’agit d’approuver avant toute validation d’inscription sur des forums jalonne les territoires et apaiserait les tensions entre les participants dans la mesure où elle exige que l’on respecte, par exemple, les avis des autres, les thèmes développés, etc. Notons que dans la majeure partie des forums, la nétiquette n’est pas respectée.

Les recherches dans ce milieu des communications médiatisées par ordinateurs suggèrent le problème des règles de savoir-vivre reconnues communément comme des règles de politesse. Marccocia (Marcoccia, 1989, p. 20) les résume dans la nétiquette et les analyse dans les principes suivants : «

- Des règles de politesse ;

- Des règles de coopération dans la production des messages ; - Des règles portant sur les contenus des messages ;

- Des règles liées au problème de l’identification des scripteurs et des destinataires ;

- Des règles liées au droit ;

La nétiquette est la charte qui devrait être respectée par tous ; nous assistons dans les divers forums à un ordre particulier, et ce, selon la nature du forum ou des sujets débattus. Selon Maccocia (Marcoccia, 1998, p. 30): « Il n’y a donc rien d’étonnant à voir resurgir régulièrement des traités de savoir-vivre visant à régler les comportements produits par les nouvelles technologies. », elle est le seul lien et assurance de son existence sociale (Marccocia). En fait, nous assistons dans des conversations à un variationisme qui n’affecte non seulement l’aspect scriptural ou thématique, mais et surtout les règles conversationnelles établies lors de communications sur des forums.

5.c) L’adaptation de la réception dans des forums :

Le contexte et le cotexte sont deux éléments phares de la notion de conversation ; ceux-ci sont mis en exergue en notre analyse. Les ingrédients du contexte sont ce qu’avait schématisé Jakobson, voir l'énonciation de Kerbrat Orrechioni (Kerbrat, 1990, p.11), en sa conception des fonctions de la communication. Celles-ci sont pour Jakobson le cheval de bataille et ce sur quoi il faudrait s’appuyer en nos analyses des communications.

Cependant, ce modèle du code n’est pas assez représentatif d’une vraie situation de communication, et ce, en tenant compte de tous les aspects de la communication telle qu’elle est définie par les analyses interactionnelles contemporaines. Selon Kerbrat Orrechioni (Kerbrat, 1980, p. 21-22) la conception de la communication selon ce modèle du code est : « […] Pour Ducrot, excessivement réductrice, ainsi que le montrent les ‘’philosophes d’Oxford’’ […] »

Ce point de vue est appuyé selon Kerbrat Orrechioni (Kerbrat, 1980, p. 22) par le fait que le schéma devrait être affiné car les compétences mises en oeuvre du coté du récepteur sont : « Sa compétence verbale de décodage (‘’passive ‘’) ; Sa compétence para verbale de décodage, et certains éléments de sa compétence d’encodage (unités à fonction phatique’’).»

Notre problématique relève des difficultés que nous rencontrons, parfois, dans la construction des histoires conversationnelles dans les analyses des conversations asynchrones. La paire adjacente et les échanges sont définis lors de la définition des

interactants des conversations. Qu’est-ce qui distingue la réception lors des conversations électroniques asynchrones sur des forums francophones ?

Nous optons pour le modèle plus anthropologique des seetings de Brown et Fraser illustré dans "les interactions verbales" (Brown, 1990, p.77) qui se présente comme l’outil adéquat pour mettre en valeur les ingrédients du contexte. Nous nous inscrivons de ce fait dans une approche plus dynamique et fonctionnelle dans la mesure où ce modèle ‘’anthropologique’’ permet de souligner les éléments de la communication en situation.

Les seetings en notre cas sont le revers de la médaille et permettent en premier constat d’esquisser et prévoir le cadre global des communications : Une tâche importante, car elle décide des rapports que l’on entretienne en communication avec les autres. Ce de quoi il s’agit en ces seetings est le cadre communicatif qui marque une différence de grande envergure avec le cadre participatif (abordés ultérieurement). Trois composantes essentielles soulignent le contexte : le site, le but, les participants tels qu’il est indiqué dans le schéma.

Figure n°3- Le modèle de Brown et Fraser

Le domaine auquel appartiennent les conversations de notre corpus est la communication médiatisée par ordinateur abrégé en CMO. Il s'agit bien entendu de communications dont le relais horizontal est un script électronique spécifique. Celui-ci fait l'objet de nombreuses études actuelles notamment les travaux de Jean Jacques Anis (Voir réseaux humains et technologiques) et Michel Marcoccia (voir Parler politique

Nous révélons en cette partie le purpose (le but); le reste des composantes du modèle de Brown et Fraser est détaillé dans l'analyse de la structure des échanges. Le but des incursions dans les CMO varie selon le besoin dont on éprouve à l'égard de ces plates formes destinées aux communications en ligne. Le forumfr.com est un site dédié aux communications électroniques notamment asynchrones. Notre corpus est extrait de la rubrique des forums. Ceux-ci rassemblent divers sujets de discussion catégorisés et placés sous l'enseigne de titres : vie quotidienne, local…

Comprendre le but d’une conversation quelconque rappelle l’acception d’Alain Milon (1999) qui souligne l’aspect communautaire d’un côté et la valeur utilitaire de la communication de l’autre côté. Nous proposons des éléments qui pourraient expliciter le but dans chaque conversation des deux forums:

- Le souci de rejoindre sa communauté : selon Reinghold Howard dans « the Virtual community » (1993), les communicateurs sur les plates formes web construisent une communauté affective ; le but de la communication dans un cas pareil est la coprésence des partenaires, des amis sur réseau. Dans les deux forums, nous remarquons la coprésence de trois participants (Weapon, Usagi, Suisse-made). Rejoindre la communauté ou son groupe d'amis serait le but des rencontres sur des forums Internet.

- Il est évident que la participation à une conversation nécessite le partage des centres d'intérêt. Nous nous sentons plus concernés par des sujets pour lesquels nous attachons de l'importance que pour d'autres. Tous les participants dans les deux forums peuvent à un premier niveau participer dans le souci de rejoindre leur communauté et/ou à cause de l'intérêt qu'ils portent au sujet de la discussion.

5.c.1) Le schéma participationnel

Le schéma participationnel esquisse et schématise les rapports entre les participants d'une conversation. Celle-ci est, selon Roulet cité par Kerbrat Orrechioni (Kerbrat, 1990, p. 370) :

"Délimité par la rencontre et la séparation de deux interlocuteurs"

Le schéma participationnel réunit deux cadres distincts : Le cadre communicatif et le cadre participatif

5.c.2) Le cadre communicatif

Les interactions auxquelles nous avons affaire sont tenues grâce aux NTIC. Le micro-ordinateur en est le relais sur un plan horizontal, relationnel, d’où le besoin d’y faire référence et de l’intégrer dans notre analyse. Formellement ces communications sont écrites et le cadre participatif en est une constante à mettre en exergue. Les participants ne sont en aucun cas limités et ne sont pas choisis. Toutes les interactions que nous rencontrons sur le forum sont spécifiques à cause de l’aspect asynchrone que revêt cette communication électronique particulière.

Sur le plan formel, toutes les interactions définissent un rapport contigu entre des participants. Dans notre cas, ces participants ne sont pas connus les uns par les autres, leur nombre est aussi en suspens. Le point d’apport important à étudier dans notre corpus est le rapport au public (virtuel) dont on ne connaît pas les profils car même s'ils sont présents à gauche du forum; rien ne prouve leur authenticité

5.c.3) Le cadre participatif dans le forumfr.com/ forumalgérie

Il est question dans cette étape de souligner le cadre participatif dans notre forum ainsi que de le distinguer de la communication en face à face. Arrivant à ce stade il est à noter que le cadre participatif n’est identique au cadre communicatif dans la mesure où le cadre participatif est inclus dans le communicatif. Tous les participants dans les dialogues 1 et 2, qu’ils soient ratifiés ou spectateurs, construisent le cadre participatif.

Selon Kerbrat Orrechioni (Kerbrat, 1990 , p. 85), ce fait est fortement marquant dans les travaux de Levinson et Goodwin. Le participant en tant que notion reçoit des acceptions différentes. Il peut être celui qui participe à la communication et fait part en communiquant. Il peut ne pas être un participant ratifié et il fait pourtant partie de la communication. Le forum présente un cas particulier du cadre participatif, car il permet une reformulation de l’acception traditionnelle de la participation dans les communications. Dans notre cas tout visiteur probable du forum est un participant.

Le format de réception de Goffman (voir schéma 2), cité par Kerbrat-Orrechioni (Kerbrat, 1990, p. 86), regroupe des participants que nous pouvons rencontrer sur le forum et résume la totalité des figures dans lesquelles ils peuvent apparaître.

Figure n°4- Le format de la réception selon Goffman

La conversation électronique asynchrone unit dans un espace électronique une population de participants ayant des profils divers de participation. Les participants ratifiés sont ceux qui participent activement à la conversation et sont ceux à qui on adresse la parole (voir les forums de notre corpus).

Les participants ratifiés directs sont dans le cas présent ceux à qui on adresse la parole. Le participant peut être là où les autres ne voient pas, il peut ne pas s’exhiber publiquement de par ses propos. Le format de la réception dans le forumfr.com est exceptionnellement restreint, car celui-ci ne présente pas le même cas de figure du schéma exposé précédemment (voir schéma 1 de Goffman). Le format de la réception dans notre cas peut être réduit à deux récepteurs : récepteurs ratifiés directs et aux récepteurs indirects. Le format de la réception goffmanien est à reformuler ainsi :

Les locuteurs dans les forums, notamment, francophones s’exhibent publiquement tout en sachant que leurs propos sont lus. Le rapport à l’autre est un rapport défini lors de l’interaction : c’est au fil de la conversation que les récepteurs s’organisent selon le format de réception de Goffman (voir les interactions verbales (Kerbrat, 1990, p. 86). Le caractère public des interactions fait que l’intervenant utilise un pseudonyme afin de garder l’anonymat (mesure que prenne la quasi-totalité des communicateurs virtuels).

Les récepteurs ratifiés sont ceux qui participent aux forums, donc le récepteur passif est évacué complètement de nos analyses. Nous notons, également, que les récepteurs indirects et les spectateurs construisent un même niveau de réception dans les CMO en général.

5.d) Difficultés des analyses des discussions en ligne :

-La communication en ligne est-elle endolingue ou exolingue ?

Parmi les difficultés relatives aux analyses menées sur des corpus pareils, à savoir des forums Internet, la question qui passe souvent à la surface c’est les profils linguistiques et culturels de ceux qui y participent. Etant un espace ouvert à tout le monde, les forums présentent un espace d’inter échange où les conflits et malentendus pourraient être à l’origine à cause de la maîtrise relative des codes linguistiques appropriés. En présence de profils linguistiques différents, le forum présente des caractéristiques des deux sortes de communication et par conséquent l’épanouissement des situations conflictuelles serait important.

-La communication sur des forums est-elle de l’oral ou de l’écrit ?

Ecrite, la communication sur des forums revêt les caractéristiques de l’oral, car en présence de ses marques discursives. Nous notons parfois des distorsions tant au niveau de l’orthographe, que le vocabulaire ou la grammaire. L’écrit connu comme support solide respectant un tas de règles semble plus permissible à toutes sortes d’emploi, tout est y permis. Selon Christian Baylon & al (Baylon, 2005, p. 382) : « Entre écrit et oral, l’écart se réduit. Déjà sur Internet les auteurs de messages écrits se montrent moins formalistes […] »

-Le corpus est-il un corpus solide, figé, pérenne ?

Il semble que dans la majeure partie des forums le corpus est supprimable ou modifiable. Le concept de corpus solide ou pérenne n’a aucun rapport avec des forums où tout semble volatile. Ce détail empêche parfois de remonter le fil des histoires conversationnelles. Etant donné que les conversations sont construites à partir de la toute petite unité de rang dialogal jusqu’à l’incursion en respectant certaines règles de