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Chapitre 3 : Résultats et discussion

3.2. Discussion

3.2.1. Répartition des veaux présentant la diarrhée et des veaux morts parmi les veaux suivis

La prévalence des diarrhées chez les veaux âgés de 0 à 2 mois suivis dans notre étude est de 31,13%. Une prévalence de 64% a été observée dans un groupe de veaux de 4 à 45 jours par Boussenna et Sfaksi (2009) à l’Est de l’Algerie. En prospectant des animaux dont l’âge se situe entre le jour de la naissance et le sevrage, Vallet et al. (1985) ont enregistré 51% de cas de diarrhée. L’écart entre nos valeurs et celles rapportées par ces auteurs serait dû aux conditions d’étude différentes : faible échantillonnage et répartition des fermes dans notre cas d’étude par contre dans l’étude menées par ces auteurs, l’échantillonnage est plus important, il y a une large répartition des fermes prospectées, le traitement des animaux est rare, ce qui entraine une rechute de l’animal et une contamination du reste du cheptel. Aucune différence significative n’a été observée entre les taux des veaux ayant présenté la diarrhée dans les différentes localités (Nikki centre, Biro, Ouénou et Tasso). Cela pourrait s’expliquer par le fait que les modes d’élevage et la conduite des animaux sont les mêmes dans ces localités.

Les veaux ayant présenté la diarrhée au cours de notre étude sont beaucoup plus observés dans la classe d’âge 30-45j. Cela pourrait être lié aux E. coli associés aux polyparasitismes observés à cette tranche d’âge lors des isolements. Les proportions des veaux ayant présenté la diarrhée dans la tranche d’âge 45-60j ont diminué par rapport à celles des veaux des autres classes d’âge, sauf à Tasso où la proportion des veaux ayant présenté la diarrhée à cet âge est supérieure à celles des autres tranches d’âge. Selon Akam et al. (2004), la fréquence d’apparition de la diarrhée chez les veaux diminue au cours de l’âge. Cette diminution semble être liée principalement, à l’installation de l’immunité acquise des veaux, suite d’une part, à leur exposition précoce aux agents du milieu extérieur et d’autre part, aux contacts répétés avec les mêmes éléments, particulièrement durant les premières semaines après la naissance.

Cette proportion de 31,13% des veaux ayant présenté la diarrhée, enregistrée, malgré notre faible échantillonnage, montre que la problématique de la diarrhée des veaux est toujours d’actualité au Benin. Mais il faut noter que les éleveurs n’accordent pas assez d’importance à la propreté des lieux de stabulation (qui constituent en même temps les lieux de vêlage), qui devraient être nettoyés et désinfectés régulièrement. De même l’hygiène des éleveurs assistant les vaches au vêlage reste à améliorer, un lavage des mains avant et après le vêlage, ainsi que le port de gants de vêlage à utilisation unique se révèlent être des pratiques encore peu répandues. De plus, les éleveurs n’accordent pas assez de temps aux veaux en périnatalité immédiate, la prise du colostrum devrait être contrôlée et les trayons bien nettoyés. Enfin, les

éleveurs ne taillent pas d’importance à la propreté des mains avant la traite, les mains devaient être soigneusement lavées avec des détergents (lessive) avant de traire le lait.

Il va falloir donc explorer un échantillonnage plus élevé sur le plan national en prenant en compte des données épidémiologiques (prévalences, annuelle et saisonnière, incidence, facteurs de risque) pour avoir une idée réelle de la prévalence de la diarrhée au Bénin.

3.2.2. Analyses bactériologiques des fèces des veaux ayant présenté la diarrhée

Dans le cadre de notre étude E. coli, Lactobacillus et Streptococcus sont les bactéries les plus fréquemment isolées à toutes les tranches d’âge des veaux ayant présenté la diarrhée sans aucune différence significative entre les différents taux d’isolement de ces bactéries quelle que soit la tranche d’âge. Cela pourrait s’expliquer par le fait que E. coli, Lactobacillus et Streptococcus font partir de la microflore normale du tube digestif du jeune veau pré-ruminant (Contrepois et Gouet, 1983). Par ailleurs, Escherichia coli (E. coli) est une entérobactérie anaérobie facultative gram négatif, présente de façon normale dans la flore intestinale d’un veau sain à une concentration de 106 bactéries par gramme de fèces. Elle colonise l’intestin précocement, dans les huit premières heures de vie de l’animal (Fichou, 2003). Mais cela ne veut pas dire que les 100% des E. coli isolés proviennent uniquement de la flore normale, puisqu’il existe aussi des contaminations extérieures à E. coli, qui d’ailleurs sont souvent fréquentes (Feader, 2010). Les 100% d’isolement d’E. coli obtenus dans notre étude chez les 33 veaux en diarrhée âgés de 0 à 2 mois sont similaires à ceux obtenus par Lacroute (2016) chez 186 veaux présentant la diarrhée, âgés de moins de huit jours (99.2%).

Selon Bradford et Smith (2008), les diarrhées bactériennes sont dues majoritairement aux colibacilles. Les diarrhées observées au cours de notre étude pourraient être aussi dues aux colibacilles (E. coli) tout comme l’ont rapporté Bradford et Smith (2008), s’il s’agissait des diarrhées d’origine bactérienne. Selon Ravary et Sattler (2006), les principales souches pathogènes d’E. coli impliquées dans la diarrhée des veaux sont les E. coli entérotoxinogènes ETEC. D’autres analyses complémentaires, en particulier le typage pourraient nous renseigner sur la présence des souches pathogène parmi les souches d’E. coli isolées au cours de notre étude. Selon la littérature les Lactobacillus et Streptococcus ne constituent pas un danger potentiel à l’origine des diarrhées. Par ailleurs, la supplémentation de Lactobacillus et de Streptococcus réduit l’incidence de la diarrhée chez les veaux (Bechman et al, 1977; Fox, 1988). Ainsi parmi les bactéries isolées, seules les E. coli semblent être impliqués dans l’origine des diarrhées des veaux.

Aucun échantillon n’a été révélé positif pour les salmonelles. Cela pourrait s’expliquer par le fait qu’elles ne font pas partir de la flore normale du tube digestif des veaux. De même, la fréquence d’infection par les salmonelles est faible (Constant, 2001). Ainsi le taux d’isolement (0%) pourrait être aussi lié à notre faible échantillon. En effet, bien que la fréquence d’infection par cette bactérie soit plus faible sa gravité et son caractère zoonotique en font un pathogène important à considérer.

3.2.3. Analyses parasitaires des fèces des veaux ayant présenté la diarrhée

La proportion globale des veaux infestés (69,70%) est similaire à celle de 61,20% observée par Moussa (2012) dans la région d’Oran, au cours d’une analyse coprologique des matières fécales de 31 veaux âgés de moins de 45 jours présentant la diarrhée et provenant de 9 fermes.

Les principaux parasites isolés par cet auteur au cours de l’étude sont les coccidies du genre Eimeria (21,05%) et Cryptosporidium (57,89%) et les protozoaires du genre Giardia (21,05%). Les strongles et les ascaris n’ont pas été mis en évidence contrairement dans notre cas d’étude où nous avons mis en évidence les strongles du genre Trichostrongylus et les ascaris du genre Toxocara. De même les protozoaires du genre Giardia n’ont pas été isolés dans notre étude. Toutefois, les études sont menées dans les régions différentes où les conditions d’élevage et les facteurs de contamination ne sont certainement pas les mêmes.

Les OPG moyens des coccidies, des Trichostrongylus sp et des Toxocara sp variant respectivement de 100 à 800 œufs ; 100 à 200 œufs et 100 à 200 œufs ne sont pas susceptibles d’être à l’origine des diarrhées observées chez les veaux. Il faut au moins 3000 Ookystes par gramme de fèces pour que l’on puisse parler de coccidiose-maladie (Troncy et al 1981). Pour les strongles, pour une infestation modérée, il faut 300 à 700 œufs par gramme de fèces.

L’infestation est lourde pour des chiffres supérieurs. Pour les ascaris, pour une infestation modérée, il faut 200 à 700 œufs par gramme de fèces (Troncy et al 1981). L’infestation est lourde pour des valeurs supérieures à 700 (Troncy et al 1981). Cependant les infestations restent à des niveaux subclinique (sans aucun signe clinique). Toutefois, ces infestations subcliniques ne sont pas sans conséquences sur les animaux. Cependant même à ces niveaux d’infestation subclinique par les strongles, il est fréquemment rapporté, dans des études comparant un lot de veaux traités et un lot de veaux témoins, que les gains de poids sont meilleurs chez les animaux vermifugés (Dimander et al., 2003), indiquant ainsi l’impact économique de ces infestations subcliniques. Ces effets sur la croissance des jeunes peuvent soit rallonger la durée de la phase improductive des génisses, ou avoir des conséquences sur les productions à l’âge adulte puisque la quantité de lait produite lors de la première lactation est liée au poids au 1er vêlage (Charlier et al., 2009).

On note une diminution de l’OPG des différents parasites isolés chez les veaux infestés de la tranche d’âge 45-60 jours par rapport aux veaux âgés de moins de 45 jours. Cette diminution pourrait s’expliquer par le fait que les jeunes sujets sont les plus sensibles et acquièrent un grand nombre de parasites, qui sont à l’origine d’une ponte massive et donc d’une émission importante d’œufs dans les fèces (Jacquiet, 2001). Chez les animaux plus âgés, l’excrétion est moindre en raison de l’acquisition d’une immunité protectrice (Jacquiet, 2001).

L’absence totale des ookystes coccidiens dans les matières fécales des veaux de moins de 15 jours, serait lié à la longueur de la période pré-patente (temps entre l’infection et l’excrétion) qui est d’environ 16 à 21 jours pour les 2 espèces de coccidies les plus fréquentes Emeiria bovis et Emeiria zuernii. L’excrétion d’ookystes est très faible avant l’âge d’un mois. La diarrhée peut cependant précéder l’excrétion d’ookystes (Alzieu et Mage, 2004). Cette absence d’Ookystes coccidiens et la différence significative entre le taux d’isolement des E.

coli et les autres parasites dans la classe d’âge 0 à 15jours montrent que les diarrhées observées chez les veaux de cette tranche d’âge seraient dues aux E. coli. D’autres analyses complémentaires, en particulier la recherche des ilots de pathogénicité sur les souches d’E.

coli isolées nous renseigneraient davantage sur l’implication de ces souches dans les diarrhées chez les veaux de moins de 15 jours. En outre il faut noter que l’association entre les souches pathogène d’E. coli et les parasites affaiblit les veaux même si le taux des œufs des parasites par gramme de matières fécales est faible.

Conclusion et suggestions

Les bactéries isolées au cours de l’étude menée sur les infections bactériennes et infestations parasitaires dans les diarrhées des veaux de 0 à 2 mois sont les E. coli, les Lactobacillus et les Streptococcus ; Salmonella n’a été isolée dans aucun cas des diarrhées. Ces trois bactéries ont été identifiées dans toutes les classes d’âge avec prédominance E. coli. Les parasites identifiés par coprologie sont les ookystes coccidiens, les Trichostrongylus sp et les Toxocara sp avec prédominance les ookystes coccidiens et les Toxocara sp. Des cas de polyparasitisme ont été observés chez les veaux infestés de la classe d’âge 30 à 45 jours mais avec de faibles prévalences.

La poursuite de ce travail par échantillonnage d’un plus grand nombre de fermes et d’animaux et sur une période plus longue et le typage des E. coli permettront de mieux situer la part des infections bactériennes dans la diarrhée des veaux.

Cependant, on peut déjà, de par les observations faites sur le terrain au cours de cette étude, mettre en évidence des pratiques pouvant réduire les cas de diarrhées néonatales. Il s’agit principalement les applications de mesures d’hygiène dans les élevages.

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