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Chapitre 3 : Résultats et discussion

3.2. Discussion

3.2.1. Ethnies des éleveurs

Cette étude montre que l’élevage des bovins était majoritairement pratiqué par les Peulh dans les Départements de l’Alibori, du Borgou et des Collines et par les Sahouè dans le Mono. Cette implication massive des Peulh dans l’élevage bovin est conforme aux observations faites par Youssao et al. (2013) dans les Départements de l’Alibori, du Borgou et de l’Atacora et par Alkoiret et al.

(2009) dans la Commune de Gogounou. Selon Bierschenk et Forster (2004), l’élevage bovin revêt une importance primordiale pour l’organisation sociale et l’identité ethnique des Peulh. Outre qu’il joue un rôle économique de premier plan puisqu’il fournit aux ménages peulh leur aliment de base, à savoir le lait, ainsi que la plus grande part de leurs revenus monétaires, il représente aussi le critère de démarcation le plus net par rapport à d’autres ethnies (Bierschenk et Forster, 2004).

3.2.2. Caractéristiques de l’élevage

La race bovine élevée dans l’Alibori était la race Borgou. Dans le Borgou et les Collines, les animaux étaient de la race Borgou, Zébu et les produits issus des croissements de ces deux races. Les éleveurs du Mono élevaient en majorité la race Borgou et en minorité les produits issus du croissement de cette races avec la race Lagunaire. Cette diversité de races bovines élevées est due aux différentes aires de répartition de ces animaux. En effet, le Bénin a des effectifs très importants de quatre races bovines (Zébu, Borgou, Somba et Lagunaire) dont chacune occupe un biotope déterminé, et par conséquent, il y a une grande possibilité et facilité d’adaptation dans l’aire de distribution géographique de la race voisine (Youssao et al., 2000). Dans les zones de contact entre différentes races, s’observent des croisements anarchiques qui devraient être contrôlés et suivis selon un programme local, régional ou national d’amélioration génétique

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(Youssao et al., 2000). Les éleveurs peulh de la Commune de Ouaké préfèrent les vaches Borgou et les reproducteurs Zébu, certainement pour leur grand production du lait et viande, le prestige et enfin la culture attelée. La production du lait, la culture attelée et l’élevage de prestige avaient déjà été rapportés par Youssao et al. (2013) dans l’Alibori. La production de viande est en désaccord avec le constat de Youssao et al. (2013) qui justifie l’absence de production de viande par le fait que les éleveurs de l’Alibori ne sont pas disposés à se séparer de leurs animaux. L’objectif de production était uniquement la production du lait et viande dans le Département des Collines. Des cas de production mixte (lait et viande) ont été rapportés par Youssao et al. (2013). Ce constat est en accord avec celui fait dans les Collines mais contraire à celui du Borgou.

3.2.3. Maladies influençant la production du lait

Les cas de pathologies influençant la production du lait signalés sont multiples avec des proportions qui diffèrent en fonction des départements. Ces maladies sont : la fièvre aphteuse, la pasteurellose, la gale, la brucellose, la dermatose, les troubles digestifs (sous forme d’entérotoxemie), la conjonctivite, la péripneumonie contagieuse bovine (PPCB), la mammite, la trypanosomose, la pneumonie et la dermatophilose. Youssao et al. (2013) ont rapporté la présence de la diarrhée, le piétin, les avortements, la toux, la gale, les lésions de stomatite, la fièvre, les jetages, le pica, le larmoiement, les plaies, l’amaigrissement et la

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météorisation dans les élevages bovins dans l’Alibori, l’Atacora et le Borgou. Selon Dehoux et Hounsou-Vê (1993), les principales pathologies rencontrées dans les élevages de bovins sont : la trypanosomose, la brucellose bovine, la streptothricose, la tuberculose, la pasteurellose, la péripneumonie contagieuse bovine, la fièvre aphteuse, les parasitoses gastro-intestinales, la fasciolose bovine et le piétin. Parmi ces maladies, une attention particulière doit être portée à la présence de zoonoses majeures comme la tuberculose et la brucellose, ces maladies étant facilement transmises à l’homme par le lait cru (Cirad, 2002).

Toutes ces maladies étaient traitées par tous les éleveurs aux moyens de la médecine vétérinaire, la médecine traditionnelle ou l’association des deux soit par un vétérinaire ou l’éleveur lui-même. Cette association de la médecine traditionnelle à la médecine vétérinaire a été observée dans le Borgou et l’Alibori par Youssao et al. (2013). Le mode de traitement par les plantes est aussi rapporté par Yacoubou (2011) dans la Commune de Sinendé et par Alkoiret et al. (2009) sur les bovins, qui ont montré que les fermiers font usage des plantes locales pour la prévention et le traitement de certaines pathologies.

3.2.4. Les plantes utilisées pour le traitement des pathologies

Cette études a permis de recensées 60 espèces végétales appartenant à 32 familles dont les principales étaient les leguminosae, Combretaceae ; et les Rubiaceae. L’implication de de certaines leguminosae comme les Fabaceae dans les traitements des pathologies animales a été signalée par Byavu et al.

(2000) au Congo. En plus de cette famille, ces auteurs ont rapporté les Astéraceae, Lamiaceae, Solanaceae et les Euphorbiaceae comme plantes utilisées pour combattre les pathologies animales. Ces différentes familles ont été rencontrées dans cette étude mais en faible proportion. Les travaux réalisés par Tamboura et al. (1998) ont également montré cette diversité de plantes utilisées par les éleveurs pour traiter leurs animaux au Burkina-Faso. Les

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organes utilisés par les éleveurs sont : l’écorce, les racines, les feuilles, les fruits et les tiges. Ces différents organes sont rapportés par Tamboura et al. (1998) et Byavu et al. (2000). Mais en plus de ces organes, d’autres organes tels que les fleurs (Tamboura et al., 1998), les bulbes et rhizomes (Toyang et al., 2007) et étaient l’écorce et la racine. L’utilisation majoritaire des feuilles et des écorces par les éleveurs a été rapportée au Burkina-Faso (Tamboura et al., 1998 ; Kabore et al., 2007) puis les feuilles, les racines et les fruits au Congo (Byavu et al., 2000). Selon Tamboura et al. (2000), l’usage majoritaire des feuilles et des écorces s’explique notamment par le fait que les éleveurs savent que c’est au niveau de ces organes que se concentrent les substances actives. De plus, ces parties végétales se récoltent, se préparent et se conservent assez aisément, tout en étant disponibles tant que la plante vit (Tamboura et al., 1998).

Les modes de préparation les plus utilisés étaient la décoction, la macération et la poudre puis la principale voie d’administration est la voie orale. Ces trois principaux modes ont été rapportés par Tamboura et al. (1998). La dominance de ces modes serait due à la voie d’administration qui est essentiellement orale.

Les recettes obtenues dans le cadre de cette études étaient au nombre de 85 pour 16 pathologies. Ces recettes varient d’un individu à un autre et d’une localité à une autre. Néanmoins, certaines recettes sont utilisées par plusieurs personnes et dans différentes localités. Cette variabilité de recettes est observée dans les études de Tamboura et al. (1998) et Byavu et al. (2000). L’utilisation de Bombax costatum et Khaya senegalensis pour traiter respectivement la rétention

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placentaire et les vers intestinaux rapportée dans cette étude était déjà rapportée par Tamboura et al. (1998) au Burkina-Faso. Les chercheurs ont été surpris de constater que de nombreux remèdes utilisés en Afrique l’étaient aussi en Amérique du Sud ou en Asie (Toyang et al., 2007). Parfois, la même plante médicinale servait pour des traitements différents (Toyang et al., 2007).

3.2.5. Période et moment de récolte des plantes

La période et le moment de récolte des plantes n’ont aucune importance dans les Départementsdu Borgou, des Collines et du Mono. Par contre dans l’Alibori, la période et le moment de la récolte sont très importants. Dans, ce Département, les plantes sont récoltées pendant la saison sèche et pendant le jour. Selon Toyang et al. (2007), le meilleur moment de récolte est le début ou la fin de la saison sèche : le temps est alors favorable et la plupart des plantes commencent à fleurir. De plus, ces mêmes auteurs conseillent de récolter les plantes au cours d'une matinée chaude et ensoleillée, parce qu’elles doivent être sèches. Le moment et la période de récolte dans l’Alibori sont en accord avec ceux conseillés par Toyang et al. (2007).

3.2.6. Provenance et inconvénients des traitements traditionnels

Les recettes utilisées pour traiter les animaux étaient en majorité héritées des parents dans les quatre Départements enquêtés, suivi des recettes conseillées par un collègue dans les Départements de l’Alibori, du Borgou et du Mono et des recettes appliquées par un tradipraticien dans les Collines. Ce mode d’acquissions seraient dû au fait que les parents peuls transmettent les pratiques d’élevage à leurs fils pour leurs permettre d’assurer leur autonomie. Ce mode de transmission a été aussi signalé par d’autres auteurs (Bâ, 1996 ; Tamboura et al., 1998 ; Kabore et al., 2007). De plus, ces savoirs sont transmis oralement de génération en génération (Toyang et al., 2007, Kabore et al., 2007). Cette transmission du savoir du père au fils fait que ce savoir devient, au fil du temps,

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le domaine propre à telle famille, tel groupe social, telle ethnie (Bâ, 1996).

Ainsi, les éleveurs savent toujours, en cas de nécessité, chez qui il convient d'aller chercher la médication correspondant à l'affection qu'ils ont à traiter, s'ils ne sont pas eux-mêmes dépositaires de ce savoir (Bâ, 1996).

Les raisons d’utilisation des plantes médicinales étaient : les raisons sociologiques, l’accessibilité des recettes, le coût bas des traitements et l’efficacité de ces traitements. L’efficacité des traitements était la raison la plus évoquée par les éleveurs dans tous les Départements enquêtés. Selon Toyang et al. (2007), les pratiques ethnovétérinaires sont facilement accessibles, bon marché et efficaces, surtout dans les zones rurales où les services vétérinaires sont inexistants ou irréguliers et coûteux. De plus, la preuve de la sécurité et de l’efficacité des médicaments ethnovétérinaire repose uniquement sur l’expérience de leur utilisation au fil du temps (Toyan et al., 2007). Pour valider cette sécurité et cette efficacité, les éleveurs se basent sur l’usage historique et sur les essais qu’ils effectue (Toyang et al., 2007).

La majorité des éleveurs des quatre Départements ont affirmé que l’utilisation des plantes médicinales pour traiter les animaux ne présente aucun inconvénient.

Cela serait dû à la méconnaissance des inconvénients de ces traitements par les éleveurs. Car l’ethnomédecine vétérinaire a comme inconvénients : risque d’erreurs de diagnostic, dosages imprécis, niveau d’hygiène médiocre, mystères recouvrant les pratiques de guérison, certains traitements risquent d’être inefficaces ou dangereux (Toyang et al., 2007).

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Conclusion et suggestions

L’inventaire des maladies qui limitent la production du lait et des plantes utilisées pour la lutte contre ces maladies a permis de recenser 12 pathologies dominantes dont les principales sont la fièvre aphteuse et la trypanosomose.

Pour ce qui concerne les plantes médicinales, 60 différentes espèces sont utilisées par les éleveurs pour combattre ces pathologies. Néanmoins les pathologies comme la pneumonie et la PPCB sont encore sans traitement traditionnel. Ceci interpelle les agents de santé animale compte tenu de l’importance de ces pathologies. Les écorces et les racines sont les organes les plus utilisés sous forme de tisane (décoction et macération) et de poudre que les éleveurs administrent aux animaux surtout par voie orale. La récolte n’exige pas une période et un moment, mais une attention particulière doit être portée sur la technique de récoltes surtout quand il s’agit des racines. Car, une mauvaise récolte peut entrainer la disparition de la plante. De plus, ces recettes, souvent héritées des parents sont utilisées à cause de leur efficacité et ne présentent pratiquement pas d’inconvénient pour les animaux.

Au vu de ces résultats, nous suggèrerons :

 tester ces différentes recettes afin de créer une base de plantes très efficace pour les professionnels de l’élevage bovin,

 améliorer les techniques de récoltes des plantes et encourager la création de jardin de plantes médicinales auprès des éleveurs en vue de la préservation de l’écosystème.

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