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3. Critères de choix et de réforme des reproducteurs mâles et femelles dans les

3.3. Résultats et discussion

3.3.2. Discussion

3.3.2.1. Profil des élevages enquêtés

Tous les éleveurs enquêtés sont des hommes non scolarisés. Le même constat a été déjà fait par Youssao et al. (2013) dans ce département. La non scolarisation des éleveurs est un obstacle à l’enregistrement et au contrôle des performances dans les élevages. Les races élevées sont le Borgou, Yakana et Goudali. La présence de ces races a été déjà signalé dans les élevages bovins du Bénin (Assani et al., 2015; Assani et al., 2016; Youssao, 2015). D’autres races comme Azawak, Lagunaire et Somba sont aussi élevées au Bénin (Lombo et al., 2014;

Assogba et Alkoiret, 2015; Youssao, 2015; Assani et al., 2016; Dossa et Vanvanhossou, 2016; Assogba et al., 2017a) ; leur absence est liée à leur distribution. En effet, les bovins Azawak sont plus élevés dans le département de l’Alibori, les Lagunaire au Sud du Bénin, plus précisément dans la vallée de l’Ouémé et les Somba dans l’Atacora et la Donga (Lombo et al., 2014; Youssao, 2015; Assani et al., 2016; Assogba et al., 2017b; Tobada et al., 2018). Le mode d’élevage est de type extensif et représente le principal mode d’élevage pratiqué au Bénin (Youssao, 2015). Dans ce système, les éleveurs disposent de parc de nuit construits en bois, d’autres attachent les animaux au piquet et l’alimentation est assurée par le pâturage naturel et accessoirement par les résidus de récoltes (Youssao et al., 2013; Tobada et al., 2018). Le suivi sanitaire est limité au nettoyage quotidien des parcs et aux vaccinations annuelles contre la PPCB et la pasteurellose organisées par les services d’élevages (Youssao et al., 2013;

Tobada et al., 2018).

3.3.2.2. Critères de choix des reproducteurs

Les critères tels que développement testiculaire, la couleur de la robe, le lien de

rapportés par Youssao (2015). Le critère état de santé est également utilisé par tous les éleveurs pour le choix des femelles. L’usage de ce critère par les éleveurs est dû à la présence de plusieurs pathologies dans les élevages. En effet, de nombreuses pathologies notamment les tiques et les maladies transmises par les tiques (De Clercq et al., 2012, 2013; Biguezoton et al., 2016; Adehan et al., 2018), la tuberculose bovine (Vikou et al., 2018), la Fièvre Aphteuse (Gorna et al., 2014), les trypanosomoses (Farougou et al., 2012) et la brucellose (Noudèkè et al., 2017c). Les pathologies qui font objet d’attention lors du choix des reproducteurs mâles et femelles sont la fièvre aphteuse et les dermatoses. Les éleveurs tiennent compte spécifiquement de ces pathologies parce que ces pathologies ont des incidences négatives sur la production du lait dans les élevages (Noudèkè et al., 2017b) qui est la principale source de revenus des femmes peuhls et le principal aliment des ménages des éleveurs peuhls (Chabi Toko et al., 2015; Kassa et al., 2016a). Pour disposer de ce lait en quantité les éleveurs choisissent pour la reproduction les femelles ayant des mamelles bien développées avec 4 trayons. La prise en compte de l’absence de défauts génétiques lors du choix des reproducteurs évite l’apparition de ces défauts dans l’élevage car ces défauts déprécient la valeur des animaux à l’abattage. De plus, en absence d’élevages de sélection, les éleveurs sélectionnent les reproducteurs dans les élevages et un animal avec les tares génétiques constitue une perte pour l’éleveur car il ne peut plus être vendu comme un reproducteur et un animal reproducteur coûte plus cher que l’animal de boucherie. Les éleveurs du groupe 3 des critères de choix et de réforme des mâles doivent faire ainsi attention à la fontaine de dessus pour réduire les pertes due à la dépréciation de la carcasse.

L’absence de défauts génétiques doit être également intégrée dans les critères de choix des femelles des groupes 1 et 2. Le choix des animaux se fait le plus souvent à l’âge adulte et cela permet aux éleveurs de bien apprécier l’évolution de certains critères comme la croissance et le développement testiculaire. Le

critère couleur blanche de robe utilisé pour le choix des reproducteurs mâles permet aux éleveurs de disposer des animaux de robe blanche dans leur troupeau ce qui facilite le repérage de ces animaux la nuit (Youssao, 2015). Ce critère justifierait aussi le choix des races Borgou, Yakana, Goudali et croisé par les éleveurs parce que ces races sont généralement de robe blanche ou cendre (Goudali) (Youssao, 2015; Bankolé, 2016). La croissance des veaux utilisée pour le choix des reproducteurs mâles dans le groupe 2 et des velles dans les trois groupes est un caractère héritable (h²=0,20) (Jussiau et al., 2013). D’autres critères comme le poids à la naissance, le développement musculaire au sevrage et les difficultés de vêlage sont utilisés en élevage bovin et aussi héritables (Jussiau et al., 2013) ne sont pas utilisés par les éleveurs parce qu’ils n’enregistrent pas les performances dans les élevages. Le taux de renouvellement des femelles est en général de 14,5% et parait faible surtout que les éleveurs exploitent les animaux pour la production du lait. Ce faible taux de renouvellement se justifierait par le mode de renouvellement. En effet, les éleveurs pratiquent l’auto-renouvellement et sont limités dans le choix des reproducteurs parce qu’ils doivent sortir le plus souvent les taurillons et génisses afin d’éviter la consanguinité dans les élevages. Ce mode de gestion de la consanguinité est également rapporté par Youssao (2015). Les éleveurs méritent de ce fait d’être formés sur la gestion de leur exploitation.

3.3.2.3. Critères de réforme des reproducteurs

Les critères utilisés pour la réforme des taureaux ont rapport à l’âge et l’état de santé et montre que les critères utilisés pour le choix des reproducteurs sont meilleurs dans les conditions d’élevage pratiquées par les éleveurs car aucun éleveur n’a rapporté des cas de réforme pour troubles de reproduction et de

monte. Les maladies qui obligeaient les éleveurs à réformer les taureaux et les vaches sont la fièvre aphteuse et la dermatophilose. Ces pathologies sont contagieuses et entraine une baisse des productions dans les élevages (Gorna et al., 2014; Kassa et al., 2016d) et ceci justifie la décision des éleveurs à réformer les animaux atteints.

Les critères comme rang de mise bas, avortement et les pathologies utilisés pour la réforme des vaches ont été également rapportés par Ahlman et al. (2011) et Kerslake et al. (2018) en élevage bovin. D’autres critères comme la faible fertilité des vaches, la faible production laitière, les accidents et les problèmes de locomotion ont été signalés par ces auteurs. Les éleveurs enquêtés n’observent pas les problèmes de locomotion parce qu’ils choisissent les génisses présentant une bonne conformation et un bon aplomb pour la reproduction. La baisse de la production du lait observée par ces auteurs est liée à la baisse de la croissance rapportée par les éleveurs puis que pour que les veaux grandissent bien il faut qu’ils consomment suffisamment du lait. L’avortement utilisé par les éleveurs des groupes 1 et 3 pour la réforme serait dû aux maladies abortives comme la brucellose déjà diagnostiquée dans les élevages de ce département (Noudèkè et al., 2017a, 2017b; Vikou et al., 2018). La réforme est la solution la plus envisage dans le cas des maladies abortives comme la trichomonose pour réduire des pertes en élevage (Collantes-Fernández et al., 2014) et justifie bien le choix de la majorité des éleveurs du groupe 1 en réformant les vaches en cas d’avortements répétés. Selon Leborgne et al. (2013), toutes maladies peuvent avoir des répercussions sur la reproduction, mais les infections de l’appareil génital comme le cas de la brucellose sont sur ce plan les plus importantes.

Ainsi, les éleveurs doivent faire attention aux maladies vénériennes, à la brucellose (surtout dans les groupes 2 et 3) et aux pathologies utérines associées aux vêlages difficiles, avortements, non-délivrances ou rétentions placentaires.

3.3.2.4. Gestion de la consanguinité dans les élevages

Il n’y a pas d’élevages de sélection, les éleveurs choisissent les reproducteurs mâles et femelles dans les élevages. Le choix des reproducteurs dans l’élevage a été également rapporté Medegan (2016) dans la commune de Kouandé au Bénin.

Cet auteur rapporte d’autres provenances des animaux de renouvellement que sont les importations, les marchés et les échanges de renouvellement. L’auto-renouvèlement pratiqué par les éleveurs ne met pas certains élevages à l’abri de la consanguinité car certains éleveurs ne prennent pas de dispositions pour l’éviter dans les élevages. Ce risque de consanguinité en élevage bovin en Afrique est accentué par le manque d’enregistrement des données dans les élevages (Nyamushamba et al., 2017) comme le cas des élevages du Borgou. La présence de consanguinité a été rapporté par Medegan (2016) dans les élevages traditionnels comme pratiqué dans le Borgou. Cette consanguinité à des conséquences néfastes sur les performances de zootechniques (Jussiau et al., 2013; Mwai et al., 2015). Les conséquences de la consanguinité dans les élevages bovins au Bénin sont la baisse de la fertilité, les avortements, baisse de la fécondité et la faible viabilité au sevrage des animaux (Medegan, 2016).

Conclusion et suggestions

Ce stage de fin de formation nous a permis de développer des compétences en inspection de viandes de bovins et de petits ruminants dans les abattoirs. L’étude sur les critères de choix et de réforme des reproducteurs mâles et femelles a permis de décrire trois groupes d’éleveurs par sexe. Tous les éleveurs utilisent les critères comme la conformation, l’état sanitaire (sain), la peau lisse et fine, les pattes minces et le train postérieur haut et trapu pour choisir les mâles. Les éleveurs du groupe 1 choisissent les mâles ayant les testicules développés alors que ceux des groupes 2 et 3 préfèrent les bovins avec les testicules bien développés. En plus de ces critères, les éleveurs des groupes 1 et 2 utilisent la croissance du veaux et l’absence de dépression au niveau de la ligne du dos.

Pour la réforme des mâles, les éleveurs utilisent comme critères l’âge, les maladies, la perte de libido et le changement de caractère. Les critères utilisés pour le choix des femelles sont l’âge à la puberté, la croissance des velles, le nombre de trayons, l’absence des défauts génétiques, l’état sanitaire, la finesse de la peau, les cornes petites et les mamelles bien développées. Le rang de mise bas et la baisse des performances sont utilisés dans tous les élevages pour réformer les vaches. En dehors de ces critères, les avortements sont utilisés dans le groupe 1, les morts nés dans le groupe 2 et les maladies dans le groupe 3. Ces critères utilisés pour le choix et la réforme des mâles et des femelles sont pertinents mais la plupart d’eux sont moins précis et un enregistrement des performances dans les élevages permettrait de les améliorer. A l’issue de ces résultats, les suggestions suivantes sont formulées : les éleveurs soient formés et sensibilisés sur l’importance de l’enregistrement des performances dans les élevages, poursuivre les études sur d’autres Départements du Bénin et sur un effectif plus considérable d’éleveurs.

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