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L’objectif principal du présent mémoire était de déterminer dans quelle mesure l’expérience de port en MK du père, notamment la fréquence de prise en MK par le père et celle-ci par rapport à la mère, contribue à son sentiment d’auto-efficacité, telle que rapporté par lui-même à la sortie de l’hôpital et 3 mois plus tard, et à sa compétence parentale, telle que mesurée dans une tâche d’enseignement à domicile. Un résultat majeur en ressort, soit que plus la fréquence de prise en MK est élevée par rapport à la mère (ratio père/mère), plus le père rapporte un sentiment d’auto-efficacité élevé à la sortie de l’hôpital, et ce, même en contrôlant pour son niveau initial du SAE, avant d’avoir pris son enfant pour la première fois. Cet effet direct n’atteint plus le seuil de significatif trois mois plus tard, mais s’en approche. De plus, par la forte corrélation observée entre le SAE à la sortie de l’hôpital et 3 mois plus tard, on peut déduire que l’effet de l’intervention en MK sur le SAE du père persiste dans le temps.

En plus du SAE initial du père, le poids et l’âge de gestation de l’enfant à la naissance, ainsi que le fait que le père n’ait pas eu d’autres enfants sont associés à son SAE à la sortie de l’hôpital. Cependant, ces variables sembleraient expliquer indirectement le SAE du père à la sortie de l’hôpital. Il semble plutôt qu’un plus faible poids de l’enfant à la naissance, que plus celui-ci est né prématurément et qu’il s’agisse du premier enfant favorisent un plus faible SAE initial chez le père.

Globalement, ces résultats appuient la pertinence d’engager les pères très tôt dans le développement de leur enfant prématuré (Johnson, 2008; Leerkes & Burney, 2007;

Lundqvist et al., 2007). Ils montrent que la MK s’avère une intervention sans coût favorisant son SAE (Blomqvist et al., 2012; Helth & Jarden, 2013; Tessier et al., 2009), mais que la place qu’il aura par rapport à sa conjointe auprès de son enfant sera déterminante de son SAE (Bouchard & Lee, 2000; Bravo, 2013; Fagan & Barnett, 2003; Gaunt, 2008; Newland et al., 2015; Provenzi et al., 2016; Schoppe-Sullivan et al., 2008).

Un deuxième objectif visé par ce projet était de comprendre si des éléments de la relation avec la conjointe (soutien de la conjointe et satisfaction conjugale, présence lors de la tâche d’enseignement à domicile) pouvaient venir modérer ou expliquer le SAE et sa

compétence parentale du père. Aucun effet de modération n’est identifié et les liens entre les variables conjugales et les mesures de SAE et de compétence parentale du père s’avèrent faibles dans l’étude. Toutefois, les résultats démontrent que la présence de la conjointe du père lors de la tâche d’enseignement à domicile, 3 mois après la sortie de l’hôpital, est associée à des comportements de promotion du développement cognitif de l’enfant moindre chez le père. Ce résultat suggère que, par sa présence, la mère de l’enfant peut d’une certaine façon perturber ou inhiber l’enseignement du père au moment de sa tâche. Dans les vidéos de la tâche d’enseignement, on a pu remarquer que certaines mères indiquaient au père quel matériel utiliser, sans que celui-ci ne lui ait demandé son avis. Certaines pouvaient également invalider l’initiative du père quant au comportement adopté par ce dernier devant son enfant. Ces actions semblent renvoyer au concept de mère sentinelle, selon lequel la mère peut avoir des comportements et/ou des croyances qui restreignent l’engagement du père auprès de son enfant et le développement de sa compétence parentale (Fagan & Barnett, 2003; Bouchard & Lee, 2000). Ainsi, le père aurait pu se sentir surveillé, contraint ou jugé par sa conjointe qui l’observait avec leur enfant, ce qui affecterait sa compétence parentale (Fagan & Barnett, 2003; Gaunt, 2008). Enfin, contrairement aux résultats attendus (Bouchard & Lee, 2000; Fagan & Barnett, 2003; Gaunt, 2008; Schoppe-Sullivan et al., 2008; Tremblay & Pierce, 2011), la satisfaction conjugale et le soutien de la mère par rapport au père ne seraient pas associés au SAE ni à la compétence parentale.

Limites de l’étude

Il faut toutefois considérer les limites de la présente étude pour expliquer les résultats obtenus. Bien que plusieurs efforts aient été déployés afin de maximiser le recrutement des participants et minimiser l’attrition au fil des évaluations de ce projet longitudinal, le petit échantillon de 42 pères limite la puissance des analyses statistiques. Cette puissance est d’autant plus limitée par les quelques données manquantes aux mesures prises à la sortie de l’hôpital et à domicile, 3 mois plus tard. Ceci a vraisemblablement nui à la détection de liens de plus petite taille entre les différents prédicteurs et les variables de SAE et de compétence parentale. De plus, compte tenu des bénéfices reconnus de la MK sur les enfants et les parents, il était éthiquement impensable d’employer un devis expérimental avec groupe témoin de pères qui ne prennent pas leur enfant en MK. Tous les pères ont choisi d’avoir

recours à la MK, ce qui ne nous a pas permis d’établir de comparatifs entre un groupe de pères avec le port en MK et un autre sans le port. Ainsi, on ne peut exclure la possibilité que d’autres aspects de l’expérience de ces pères pendant l’hospitalisation aient pu contribuer à rehausser leur sentiment d’auto-efficacité. Il serait pertinent de répéter l’étude en comparant l’expérience de pères qui prennent leur en enfant en MK à l’hôpital à celle de pères dont l’enfant est né dans un hôpital où la MK n’a pas été instaurée. Ceci offrirait la possibilité de mieux isoler les bénéfices de la MK pour le père sans modifier le protocole d’intervention de l’hôpital (Varela Pulido, 2016).

L’absence de résultat majeur en lien avec la compétence parentale, évaluée par l’intermédiaire de la tâche NCAST, pourrait être attribuable à la petite taille de l’échantillon et l’attrition, mais aussi à la codification des vidéos. En effet, dans le cadre du présent projet, les codificateurs n’ont pas pu prendre part à une formation NCAST, offerte à date fixe, en anglais, dans quelques villes états-uniennes. Bien qu’ils aient eu recours à un accord inter- juge et qu’ils aient suivi les recommandations du manuel NCAST pour codifier les échelles associées au père, il est possible qu’ils n’aient pas codifié les éléments avec autant de sensibilité et de justesse que s’ils avaient suivi la formation, empêchant la détection de résultats significatifs. Il faut également souligner la difficulté à détecter des signaux d’enfants prématurés à 3 mois. Enfin, l’utilisation empirique du NCAST semble essentiellement avoir été réalisée auprès d’échantillons de mères et très peu auprès des pères. Il s’avère impératif de normaliser les outils d’observation de l’interaction père-enfant (Lotzin et al., 2015; Nakamura et al., 2000) afin de mieux saisir les divergences et les similitudes entre l’interaction mère-enfant et celle père-enfant.

Forces de l’étude

Il est important de souligner diverses forces de cette étude. D’abord, il faut faire

mention de la diversité des mesures de parentalité. En effet, le concept a été mesuré par l’intermédiaire de mesures autorapportées du sentiment d’auto-efficacité et d’une mesure d’observation des comportements parentaux lors d’une tâche d’enseignement. Cela permet de prendre compte des aspects subjectifs et objectifs de l’expérience des pères d’enfants prématurés. Alors que la mesure objective du comportement compense les biais engendrés par les mesures autorapportées, telle que la désirabilité sociale, la mesure subjective permet

d’obtenir la perception de l’individu en question. Les mesures quantitatives du port en MK, notamment la fréquence et le ratio père/mère, ont également permis d’éviter ces biais des mesures autorapportées. Les aspects novateurs de cette étude, menée auprès de pères, avec un devis longitudinal et un suivi 3 mois après la sortie de l’hôpital, constituent également des forces à lui reconnaître. En effet, très peu d’études se sont intéressées exclusivement aux pères d’enfants prématurés dans la littérature scientifique et aux bénéfices de la méthode kangourou sur leur sentiment d’auto-efficacité et leur compétence parentale. Cette étude vient donc alimenter les écrits scientifiques dans cette population. Un autre point à souligner, il s’agit d’une étude quantitative, alors qu’une majorité des études auprès des pères d’enfant prématurés en lien avec la MK sont qualitatives ou exploratoires.

Implications théoriques et cliniques du projet

Sur le plan théorique, la présente étude renseigne au sujet de la pertinence d’adopter le port en méthode kangourou avec des pères d’enfants prématurés pour favoriser leur sentiment d’auto-efficacité. De plus, il semble que ce ne soit pas la fréquence absolue de séances de prise en MK qui prédit le SAE subséquent du père, mais plutôt le ratio père/mère de prises en MK. Ce résultat suggère que la place qu’occupe le père auprès de l’enfant hospitalisé par rapport à sa conjointe est déterminante de son SAE à la sortie de l’hôpital et trois mois plus tard, et ce, même en contrôlant pour son SAE avant son premier contact avec son enfant. Cela signifie que plus la fréquence de contacts physiques entre le père et son enfant prématuré tend vers une égalité avec celui de la mère, plus il va se sentir compétent et outillé dans son rôle, même si cette perception de lui-même comme parent pouvait être fragilisé au départ par le faible poids de l’enfant à la naissance, l’ampleur de la prématurité et l’absence d’expérience avec des enfants nés précédemment. Ces résultats témoignent de l’importance d’assurer un espace au père dans le UNSI afin qu’il puisse se sentir accepté, validé et même légitimé comme parent de son enfant, et non uniquement en tant que soutien de sa conjointe et de la famille. En attribuant une place parentale de premier plan au père, au même titre que la mère, son SAE sera rehaussé, ce qui est associé à de meilleures habiletés parentales (Baruch & Barnett, 1986; Conseil du statut de la femme, 2015; Lindberg et al., 2008).

(conjointe du père). Les UNSI gagneraient à développer une vision familiale et inclusive plutôt que d’y adopter une vision qui focalise sur le lien mère-enfant (Arockiasamy et al., 2008; Boukydis, 2011; Fox, Nordquist, Billen, & Savoca, 2015; Pohlman, 2009; Reis et al., 2017). Le milieu hospitalier a pour mission d’assurer la survie et le bon développement de l’enfant. Une façon de le faire est d’engager les parents, autant le père que la mère. L’étude de Varela Pulido (2016) met en évidence que lorsque les pères sont encouragés à porter leur enfant en MK, plus ils sont intéressés et en mesure de le faire. Aucun résultat ne nous indique que la MK peut s’avérer nocive pour la relation père-enfant. En plus, elle est gratuite et facilement accessible. La MK a été instaurée pour assurer la survie et le développement optimal des bébés prématurés. Toutefois, de plus en plus d’études démontrent qu’elle comporte d’autres bénéfices à court et à long terme, afin de rehausser l’identité du parent (rôle parental, sentiment d’auto-efficacité, sensibilité parentale), réduire le stress parental et améliorer la relation parent-enfant (Blomqvist et al., 2012; Conde-Agudelo et al., 2016;

Feldman et al., 2012; Helt & Jarden, 2013; Jefferies, 2012; Tessier et al., 2009; Varela Pulido, 2016).

Le port MK constitue un moment de pause pour le parent avec son enfant où il peut se détendre, se connecter physiquement à son bébé et se sentir réellement parent (Varela Pulido, 2016). Ainsi, les UNSI gagnent à engager le père dans cette intervention efficace. Pour valoriser le contact père-enfant, il faut préalablement reconnaître l’importance du père dans le développement de son enfant déjà bien établi par la recherche, particulièrement sur le plan cognitif (Bronte-Tinkew et al., 2008; Dumont & Paquette, 2008; Grossman et al., 2002; Harrison, Magill-Evans, & Sadoway, 2001; Lamb, 2010; Paquette et al., 2013; Parke, 2002; Towe-Goodman et al., 2014). Il semble donc pertinent de renseigner le personnel hospitalier sur le rôle que peut jouer le père et sur les effets de son engagement sur le développement de l’enfant. En agissant ainsi, les membres du personnel seront plus sensibilisés à inclure le père tout en ne négligeant pas la mère, ce qui contribuera à la mission qu’ils ont de veiller à la santé des enfants prématurés.

Aussi, il semble important d’être attentif à la détresse que peuvent vivre les pères dans le contexte éprouvant que peut être la prématurité (Reis et al., 2017). Les pères doivent souvent concilier les responsabilités liées au travail et à la famille, ce qui peut limiter les

opportunités pour prendre leur enfant en MK à l’hôpital (Johnson, 2008). En plus, ils peuvent volontairement inhiber cette détresse psychologique afin de se montrer forts et offrir un support et une stabilité à la mère et à l’enfant prématuré (Reis et al., 2017). Quelques intervenants hospitaliers pourraient donc avoir une perception erronée et interpréter leur absence ou leur retrait du contact avec l’enfant au profit de la mère comme un moins grand désir d’être investi auprès de leur enfant, alors que ce n’est pas nécessairement le cas. Cela témoigne de la pertinence de sensibiliser les intervenants à développer un regard critique sur la santé psychologique du père.

Éventuellement, après avoir intériorisé une vision plus intégrative du père dans les UNSI, des interventions plus concrètes pourront être adoptées afin de faciliter la place du père auprès de son enfant. Des études montrent que le personnel hospitalier peut constituer une barrière à l’engagement du père. En effet, Pohlman (2009) rapporte que certains pères d’enfants prématurés sont frustrés par un certain manque d’explication et d’information de la part du personnel concernant leur enfant. Boukydis (2011) ajoute que des pères se plaignent de recevoir très peu d’information concernant la MK et comment l’utiliser. De plus, ces pères critiquent l’attitude du personnel pouvant se montrer bruyant et dérangeant au moment du port en MK. Il arrive même que des pères souhaitent prendre leur bébé en MK, mais que le personnel se montre trop occupé à d’autres tâches. Ainsi, ils ne pourraient porter leur enfant parce que ceci dépend de la disponibilité des infirmières. On peut se demander si une telle situation résulte d’une plus faible valorisation du contact père-enfant, pour le père, mais aussi pour l’enfant et la famille dans son ensemble.

De même, il semble y avoir place à améliorer l’environnement des UNSI, qui n’est pas toujours adapté et accueillant pour la famille. Par exemple, il est possible d’investir dans la création d’une atmosphère calme en offrant des espaces plus intimes pour les familles avec des chaises plus confortables et adaptées au port en MK. Aussi, les diverses routines des employés peuvent à quelques moments empêcher le parent de prendre son enfant ou réduire le temps de prise en MK. Il serait donc propice de considérer comment réviser les procédures afin qu’elles ne nuisent pas au port en MK et au contact entre parent et enfant (Blomqvist et al., 2013; Boukydis, 2011; Chan, Labar, Wall, & Atun, 2016). Tous ces aspects peuvent donc affecter le désir des pères de s’investir auprès de leur bébé, et ce, dans un contexte où déjà

une certaine distance est créée entre le parent et l’enfant (Johnson, 2008; Pohlman, 2005). Cela informe donc sur la responsabilité qu’ont les UNSI et leur personnel. Si l’on reconnaît les bénéfices de la MK comme une intervention bénéfique pour enfant et parents, il serait important de favoriser la mise en place de conditions propices à son application, et ce autant auprès des pères que des mères. En effet, les UNSI et leur personnel peuvent jouer un rôle important pour favoriser le développement du sentiment d’auto-efficacité du père et plus globalement de son engagement envers son enfant prématuré.

Aussi il semble important de sensibiliser les mères, conjointes des pères, au sujet de l’effet qu’elles peuvent avoir sur leur conjoint et sur la relation subséquente que celui-ci développera auprès de leur enfant. Une première intervention pourrait être de travailler les idéologies entourant le rôle de père, autant auprès des mères que des pères puisque l’effet d’une telle intervention n’a pas été testé. Plusieurs études rapportent que les mères et les pères perçoivent parfois le rôle du père comme celui d’appuyer la mère, qui est celle qui intervient plus directement dans les tâches, les soins et le contact physique auprès de l’enfant à la petite enfance (Palkovitz et al., 2014). En effet, le père peut avoir l’impression de jouer un rôle secondaire auprès de l’enfant, alors que la mère interviendrait à titre de première référence en ayant une propension biologique dans ce rôle (Palkovitz et al., 2014). Ainsi, ils pourraient être portés à s’investir ailleurs en laissant le rôle de premier plan auprès de l’enfant à la mère (Conseil du statut de la femme, 2015; Gervais, de Montigny, Lacharité, & St- Arneault, 2016; Palkovitz et al., 2014). Cela peut donc être une limite possible à la participation à la MK et leur engagement auprès de l’enfant à l’hôpital. Toutefois, il est reconnu que les pères ont une contribution importante au développement de leur enfant (Dumont & Paquette, 2008; Harrison et al., 2001; Lamb, 2010). Quand le père démontre de l’insécurité ou qu’il ne semble pas compétent, la mère peut restreindre l’engagement de ce dernier devant leur enfant (Bravo, 2013; Newland et al., 2015; Reis et al., 2017). Pourtant, la présente étude nous montre que plus les pères sont engagés dans la pratique de la MK, tendant vers une plus grande égalité avec leur conjointe, plus ils s’estiment confiants et aptes à prendre soin de leur enfant. Ceci semble également associé à des comportements parentaux plus stimulants sur le plan cognitif. Une plus grande participation du père à la prise en MK de l’enfant pendant son hospitalisation pourrait également stimuler une plus participation aux soins de l’enfant par la suite, puisque l’engagement précoce du père est prédicteur de son

engagement subséquent auprès de l’enfant (Cabrera, Fagan, & Farrie, 2008). Considérant les besoins importants des enfants prématurés, on peut envisager qu’une plus grande inclusion de père dans la MK à l’hôpital soit également bénéfique pour la mère, à court et à long terme, pour la mère. Ceci peut alléger les pressions sur la mère, qui n’a pas à être seule à assumer l’ensemble des responsabilités et des tâches envers l’enfant. La mère pourra maintenir son rôle tout en permettant au père d’avoir le sien, ce qui est bénéfique pour chacun (Olsson et al., 2017). Ainsi, il semble que les mères gagnent à faire une place aux pères, à les encourager et à leur témoigner du support, afin de favoriser leur SAE et leur engagement auprès de l’enfant (Bravo, 2013; Newland et al., 2015; Tremblay & Pierce, 2011).

Recherches futures

La présente étude montre la pertinence pour un père d’être impliqué très tôt auprès de son nourrisson, notamment par le port en MK, sur son SAE. Cependant, elle ne révèle pas précisément ce qui fait en sorte que certains pères y participent davantage que d’autres. Nous avons discuté de certains éléments qui semblent être des facilitants et des barrières à son engagement dans les UNSI, soit le personnel, l’environnement hospitalier, la mère (la conjointe du père) et possiblement les attitudes du père lui-même à l’égard de son rôle. Dans la présente étude, il ne nous est pas possible de statuer si la plus forte participation du père à la MK est attribuable à la volonté du père d’être impliqué auprès de son enfant, la condition

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