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Comme il a été question dans les chapitres précédents, l’adolescence est une période déterminante pour le développement des athlètes d’élite (Vealey, 2007). L’étude du discours interne automatique de ces athlètes est apparue importante étant donné la pertinence d’étudier leur expérience pour mieux comprendre ce qui contribue à leur bien-être et à leur performance. Puisque les parents ont une influence sur le bien-être et la performance de ces athlètes (p. ex. Harwood & Knight, 2015; Lauer et al., 2010), il s’est avéré pertinent de s’intéresser également à leurs discours interne en compétition. Ainsi, l’objectif principal de cette thèse, basé sur une approche qualitative exploratoire, était de mieux comprendre comment se manifeste le discours interne automatique des joueurs de tennis d’élite et de leur parent durant les matchs d’un tournoi. Dans ce chapitre, une synthèse des principaux résultats des trois articles de la thèse est d’abord présentée. Pour les articles 2 et 3, cette synthèse intègre certains éléments de discussions qui sont complémentaires à ceux présentés dans les articles scientifiques. Puis, les principales contributions de cette thèse à la littérature scientifique sont exposées, suivies des implications pratiques. Les limites issues des articles de la thèse sont ensuite présentées et des avenues de recherche future sont proposées.

Synthèse des principaux résultats

Article 1 : Synthèse critique des connaissances sur le discours interne

La présence de certains résultats équivoques et un manque de clarté conceptuelle au sein de la littérature sur le discours interne ont mené au premier objectif de ce projet. Ainsi, l’objectif du premier article était de présenter une synthèse critique des études sur le discours interne en psychologie du sport afin de servir aux chercheurs et aux intervenants francophones. Pour atteindre cet objectif, les articles publiés depuis janvier 2000 jusqu’à 2016, dont le sujet principal est le discours interne ont été identifiés à l’aide des bases de données psycINFO et SPORTdiscuss ainsi que le moteur de recherche Google scholar. L’article a porté sur cinq principaux aspects du discours interne (a) la définition du discours interne (b) la conceptualisation du discours interne (c) les principales méthodes de mesures (d) les principaux résultats de recherche ainsi que les principales limites qui y sont associées et (e) les perspectives de recherche future.

Premièrement, concernant la définition du discours interne, il a été possible d’observer qu’il n’y a pas de définition qui fait actuellement consensus auprès des chercheurs. En considérant les principales définitions disponibles, deux avenues de recherche sur le discours interne ont été identifiées : (a) le discours interne sous la forme de pensées ou de verbalisations que les athlètes s’adressent à eux-mêmes (c.-à-d. discours interne automatique) et (b) le discours interne sous la forme d’une stratégie (ou technique) psychologique planifiée d’avance, utilisée pour optimiser la

performance ou améliorer le bien-être (c.-à-d. discours interne stratégique). Deuxièmement, l’absence de théories spécifiques à l’étude du discours interne en sport faisant consensus dans la littérature a été relevée. Malgré leurs limites respectives, les modèles conceptuels d’Hardy et ses collaborateurs (2009) et celui de Van Raalte et ses collaborateurs (2016a) sont apparus complémentaires et pertinents pour guider la recherche et mieux comprendre le discours interne en contexte sportif. Troisièmement, une critique des principales méthodes de mesure du discours interne a permis de rendre compte des défis que rencontrent les chercheurs pour recueillir le discours interne des athlètes. Plus précisément, les mesures rétrospectives (p. ex. questionnaires), utilisées par plusieurs chercheurs, sont faciles d’emploi, mais ne tiennent pas compte de l’aspect idiosyncratique du discours interne. En revanche, il existe très peu de méthodes permettant de mesurer le discours interne en temps réel et elles sont difficiles à implanter sans distraire les athlètes. Sur la base de ces constats, il a été possible de conclure que la méthode de mesure employée devrait dépendre de l’objectif de l’étude. De plus, la combinaison de plus d’une méthode peut s’avérer utile. Quatrièmement, l’analyse des principaux résultats de recherche et de leurs limites a permis de soulever que la majorité des études réalisées jusqu’à présent s’inscrivent à l’intérieur de l’avenue de recherche sur le discours interne stratégique. Ainsi, cette synthèse critique a mis en évidence le manque d’études portant sur le discours automatique des athlètes en contexte réel de compétition. Cinquièmement, l’étude du discours interne automatique des athlètes d’élite en contexte réel de compétition à l’aide de méthodes qualitatives a été identifiée comme une avenue de recherche prioritaire.

Cet article a également permis d’énoncer certaines recommandations pratiques pour guider les intervenants en psychologie du sport et les entraîneurs qui souhaitent travailler sur le discours interne. Par exemple, l’importance de considérer des facteurs tels que le sport pratiqué, le niveau d’expertise de l’athlète et les préférences individuelles de chacun avant de suggérer des stratégies pour modifier ou contrôler le discours interne automatique des athlètes a pu être mise de l’avant. Ainsi, cet article représente un outil de travail pertinent pour les chercheurs et les intervenants (entraîneurs, athlètes, préparateurs mentaux) francophones.

Article 2 : Analyse du discours interne de joueurs de tennis juniors d’élite en

compétition

L’objectif de cette deuxième étude était d’analyser le contenu du discours interne de joueurs de tennis d’élite juniors en compétition selon une analyse thématique. S’appuyant sur l’enquête de narration (Polkinghorne, 1995), des entretiens semi-structurés ont été réalisés auprès de six joueurs

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de tennis âgés de 14 à 17 ans, 30 minutes après le dernier match disputé lors d’un tournoi d’envergure. Durant ces entretiens, les participants ont été interrogés en profondeur au sujet de leur discours interne automatique et leurs émotions pour les moments jugés importants de leurs matchs. L’analyse thématique, guidée par l’approche de Miles, Huberman, and Saldaña (2013), a permis l’identification de huit catégories de discours interne automatique (a) émotion positive (b) inquiétudes (c) ruminations (d) pression de performance (e) désengagement (f) motivationnel (g) cognitif et (h) contrôle émotionnel. À notre connaissance, seulement quelques études avaient jusqu’à présent porté sur le contenu du discours interne automatique entretenu par les athlètes afin d’en dégager des catégories détaillées (p. ex. Van Raalte et al., 2015; Zourbanos et al., 2009). Des différences ont été observées entre les catégories identifiées dans les études antérieures et celles retrouvées dans la présente étude. Plus précisément, deux catégories (c.-à-d. les ruminations et le discours interne concernant la pression de performer) ne se retrouvent pas dans les catégories identifiées dans les études précédentes. Ces différences dans les résultats obtenus peuvent être expliquées par la méthodologie novatrice employée dans cette étude ainsi que par les particularités du sport étudié et des participants interrogés.

Au plan méthodologique, alors que les études précédentes ont utilisé des questionnaires autorapportés, les participants de cette étude ont été interrogés en profondeur au sujet du discours interne automatique entretenu pour les événements jugés importants et en lien avec les émotions vécues. Plus précisément, dans le cadre de cette deuxième étude, l’intérêt portait sur le discours interne automatique entretenu par les joueurs en les laissant s’exprimer librement, plutôt qu’en leur demandant de répondre à un questionnaire. Ainsi, l’identification des catégories s’est faite en considérant l’événement et les émotions vécues plutôt qu’une phrase écrite autorapportée dans un questionnaire. L’étiquette attribuée au discours interne automatique rapporté par les joueurs dans cette étude s’est donc faite sur la base d’une analyse en profondeur des propos contextualisés de l’athlète.

Outre la méthodologie employée, il est possible que les différences dans les catégories obtenues s’expliquent par les particularités du sport étudié. En effet, les exigences spécifiques du tennis pourraient contribuer à expliquer les catégories de discours interne observées. Par exemple, la présence d’une catégorie « ruminations » pourrait s’expliquer par les particularités du tennis qui impliquent des moments d’arrêts pouvant s’avérer propices à ressasser des événements contrariants ou l’impact négatif de certaines actions. Ces nombreux temps d’arrêt se produisent tout au long du match, qui peut parfois durer plus de deux heures. Ainsi, chaque temps d’arrêt au tennis offre une

opportunité de rétroaction immédiate sur la performance, ce qui peut amener le joueur de tennis à réfléchir davantage que des athlètes d’autres disciplines sur ce qui vient de se passer. Le rôle des particularités du sport a été précédemment soulevé par Van Raalte et ses collaborateurs (2015), qui ont observé des catégories de pensées propres aux sports d’endurance physique (c.-à-d. pensées associatives et dissociatives). De plus, s’intéressant à l’expérience émotionnelle des adolescents- athlètes au tennis, Lewis, Knight, & Mellalieu (2017) ont précédemment relevé que les joueurs de tennis juniors vivent une vaste gamme d’émotions positives et négatives à l’intérieur de leur match. Ces émotions varient durant un même match, dépendamment principalement de l’issue du match, qui peut changer rapidement. Cela suggère que gagner revêt une importance particulière pour les jeunes joueurs de tennis. Cette importance accordée à gagner s’observe également dans le discours interne des joueurs de cette deuxième étude. Plus précisément, la catégorie « pression de performance » illustre la pression que les jeunes joueurs de la présente étude s’imposent pour bien performer. Ainsi, les particularités de l’expérience émotionnelle associée au fait de participer à un tournoi de tennis pour de jeunes joueurs québécois de niveau élite pourraient contribuer à expliquer les catégories de discours interne identifiées.

Par ailleurs, les résultats ont révélé que certaines catégories (émotion positive, inquiétudes, rumination, pression de performance, désengagement) de discours interne sont spontanées et représentent l’expression de l’émotion vécue par l’athlète. D’autres sont utilisées par l’athlète dans le but de s’autoréguler et gérer une émotion (motivationnel, cognitif et contrôle émotionnel). Ces résultats mettent donc en lumière les deux formes principales de discours interne automatique : spontané et orienté vers les buts. La distinction entre ces deux principales formes de discours interne automatique appuie les propositions conceptuelles de Latinjak et ses collaborateurs (2014) et Van Raalte et ses collaborateurs (2016a). Concernant le discours interne orienté vers les buts, les résultats de cette étude indiquent qu’il est utilisé par les athlètes principalement pour se motiver et s’encourager (discours interne motivationnel) ou pour se donner des instructions et se reconcentrer (discours interne cognitif). En ce qui a trait à la fonction motivationnelle, celle-ci est principalement utilisée sous forme d’encouragement par les joueurs de cette étude pour gérer une émotion perçue négative (p. ex. anxiété, frustration). Pour sa part, la fonction cognitive du discours interne est utilisée principalement pour maintenir ou augmenter la concentration et permettre une exécution appropriée des mouvements. La fonction cognitive du discours interne est également rapportée par les athlètes de cette étude afin de ne pas se laisser distraire par les émotions associées aux événements durant leurs matchs. Jusqu’à présent, les fonctions motivationnelle et cognitive du discours interne ont été surtout étudiées sous la forme d’une intervention cognitive planifiée dans le

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but notamment d’améliorer la performance (p. ex. Hatzigeorgiadis et al., 2009; Zourbanos, Chroni, Hatzigeorgiadis, & Theodorakis, 2013). Les résultats de cette deuxième étude rejoignent ceux obtenus récemment par Latinjak et ses collaborateurs (2017, 2018), ayant observé que les athlètes utilisent par eux-mêmes (c.-à-d. pas nécessairement planifiée d’avance) le discours interne motivationnel et cognitif pour gérer leurs émotions.

Outre l’identification des catégories, les résultats de cette étude indiquent que le discours interne automatique négatif, plus précisément les ruminations, n’est pas nécessairement perçu comme étant nuisible pour certains athlètes, rejoignant les résultats obtenus précédemment auprès de joueurs de tennis (Hatzigeorgiadis & Biddle, 2008; Van Raalte et al., 2000; Zourbanos et al., 2015). Ces résultats traduisent l’importance de l’interprétation que fait l’athlète de son discours interne et soulèvent une fois de plus la nécessité de bien distinguer le contenu du discours interne de son impact (facilitant ou altérant la performance), une recommandation précédemment effectuée par les chercheurs (p. ex. Hardy & Zourbanos, 2016).

En résumé, cette analyse thématique a permis l’identification de catégories précises de discours interne automatique entretenu par des joueurs de tennis d’élite juniors. L’identification des catégories s’est faite sur la base d’une analyse détaillée et approfondie du discours interne entretenu tout au long des matchs joués dans un tournoi important. De plus, les catégories ont été identifiées en tenant compte des événements importants selon la perspective des joueurs et les émotions qui les accompagnent. L’importance accordée aux émotions a permis d’observer que certaines catégories de discours interne représentent l’émotion vécue par les joueurs alors que d’autres sont utilisées par les joueurs pour s’autoréguler. À part quelques exceptions (p. ex. Latinjak et al., 2017; Latinjak, 2018), il s’agit d’une des premières études sur le discours interne qui fait la distinction entre le discours interne automatique spontané et le discours interne automatique orienté vers les buts. Enfin, les résultats ont permis de réitérer l’importance de prendre en considération l’interprétation que fait l’athlète de son discours interne.

Article 3 : Discours interne des joueurs et de leur parent

Le but de cette troisième étude était de réaliser une étude de cas multiple au sujet du contenu du discours interne automatique de joueurs de tennis juniors d’élite et de celui de leur parent en lien avec les émotions vécues, selon les événements jugés importants des matchs joués durant un tournoi de tennis. Les données obtenues auprès de deux cas (un joueur et son parent le plus impliqué) parmi les six cas ayant fait l’objet de ce projet de thèse ont été analysées dans le cadre de ce troisième article scientifique. Les deux cas ont été sélectionnés sur la base de leur profil contrastant ainsi que

sur la richesse des entretiens réalisés concernant trois matchs. Les données ont été analysées suivant la stratégie de l’étude de cas multiple (Yin, 2014) et l’enquête de narration (Polkinghorne, 1995). Dans un premier temps, l’analyse du discours interne automatique de chaque joueur et son parent traduit l’aspect subjectif de l’expérience de chacun et le lien étroit entre le discours interne automatique et les émotions. En effet, cette analyse a permis de relever que le contenu du discours interne automatique de chaque joueur et chaque parent dépend de leur propre expérience des événements jugés importants et s’avère lié aux émotions qui sont vécues. Ces résultats justifient la pertinence de s’intéresser au discours interne automatique à l’aide de méthodes qualitatives permettant une analyse détaillée et individualisée pour ainsi mieux apprécier les particularités liées à l’expérience de chacun.

Dans un deuxième temps, l’analyse des similarités et les différences dans le discours interne de chaque cas ont été analysées. Ces analyses ont permis de constater une similarité quant à l’importance accordée aux résultats des matchs au sein du premier cas alors qu’une tendance à utiliser plus fréquemment le discours interne pour gérer les émotions a été observée au sein du second cas. D’une part, ces ressemblances ont amené à se questionner sur le rôle du parent dans la pression ressentie par les athlètes à bien performer et ne pas décevoir leur entourage (Dorsh et al. 2016; Wolfenden & Holt, 2005). D’autre part, elles ont permis de relever le rôle que peuvent avoir les parents dans l’apprentissage implicite ou explicite que font les enfants de la gestion de leurs émotions (p. ex. Morris, Silk, Steinberg, Myers, & Robinson, 2007). Les différences observées entre chaque athlète et son parent ont quant à elles mis en lumière les différences entre les joueurs et les parents quant à leur expérience d’un tournoi de tennis. Plus précisément, les résultats indiquent que les parents et les athlètes peuvent vivre de manière différente les événements vécus en compétition selon les exigences propres à leur rôle respectif (parent vs athlète).

Dans un troisième temps, les similarités dans le discours interne automatique des joueurs et dans celui des parents ont été analysées. Sur le plan des similarités entre les joueurs, tel qu’observé dans l’étude 2, leur discours interne automatique peut être spontané ou orienté vers les buts. Cela permet de rappeler l’importance de bien distinguer ces deux formes de discours interne automatique, selon leur lien avec les émotions (c.-à-d. expression des émotions ou autorégulation) (Latinjak, 2017; 2018). Parmi les similarités observées entre les parents, il a été possible de relever que les deux parents entretiennent un discours interne sous la forme de pensées (p. ex. conseils, critiques, encouragements) qu’ils adressent à leur enfant durant les matchs. Bien que les parents de l’étude 3 n’aient pas été questionnés au sujet des attentes entretenues envers leur enfant, s’appuyant sur des

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études antérieures (Knight et al., 2016), il est possible d’avancer que leur discours interne est influencé par leurs désirs et leurs aspirations envers la performance et/ou le bien-être de leur enfant. Les résultats ont également indiqué que les parents entretiennent des réflexions concernant la manière dont ils devraient se comporter envers leur enfant selon les besoins perçus et les réactions anticipées. Ces observations témoignent non seulement de l’investissement important des parents dans les matchs de leurs enfants, mais également de la complexité pouvant opérer pour expliquer la manière dont ils interagissent avec eux. Cela amène à réitérer la nécessité de s’intéresser à l’expérience des parents en compétition afin de mieux comprendre leurs attitudes et l’influence qu’ils exercent sur leur enfant (Harwood & Knight, 2015). À cet effet, les résultats de l’étude 3 suggèrent que le fait de questionner les parents au sujet de leur discours interne durant les compétitions s’avère une avenue pertinente pour y parvenir.

En ce qui concerne les différences observées dans le discours interne des joueurs et dans celui des parents, elles rendent compte de la présence de différences individuelles dans la manière d’interpréter les événements ainsi que dans la gestion des émotions par l’entremise du discours interne orienté vers les buts. Grâce à l’étude de cas multiple, ces différences ont pu être comprises à la lumière du profil de chaque joueur et de chaque parent (c.-à-d. ses caractéristiques descriptives). Ce lien entre le discours interne et leurs caractéristiques descriptives représente une piste intéressante pour mieux comprendre les nuances qui s’observent dans le contenu du discours interne automatique des joueurs et des parents, de même que son influence sur le bien-être et la performance.

En résumé, les résultats du troisième article révèlent que le discours interne automatique de chaque athlète et chaque parent dépend de l’expérience unique et subjective de chacun durant les matchs. Les différences qui s’observent dans le contenu du discours interne de chaque athlète et de chaque parent traduisent la présence de différences individuelles dans l’expérience de chacun. Ces différences semblent s’expliquer par le profil unique de chaque joueur et de chaque parent, qui influence la manière dont chacun interprète et réagit aux événements vécus. Les similarités observées au sein de chaque cas amènent à réitérer l’influence que peuvent avoir les parents dans l’expérience sportive des adolescents-athlètes. Cette influence semble se traduire plus particulièrement dans la pression ressentie à bien performer et la tendance des athlètes à gérer leurs émotions par le discours interne.

Principales contributions à l’avancement des connaissances

Les trois articles de cette thèse apportent des contributions pertinentes à la littérature sur le discours interne en sport et contribuent à l’avancement des connaissances au sujet de l’expérience des joueurs de tennis d’élite de niveau junior et celle de leur parent. Ces contributions sont présentées dans les prochains paragraphes.

Une première contribution de cette thèse repose sur la synthèse critique des connaissances sur le discours interne (premier article). Cette synthèse de la littérature rédigée en français offre un portrait critique de la littérature et représente une référence pertinente pour les chercheurs et les intervenants (p. ex. entraîneurs, athlètes, préparateurs mentaux) francophones. De plus, une distinction est établie entre les résultats propres aux deux avenues de recherche principale sur le discours interne (discours interne automatique et discours interne stratégique), ce qui encourage les chercheurs à se positionner clairement quant à l’avenue concernée et ainsi contribuer à l’avancement des connaissances.

À ce sujet, une seconde contribution concerne le positionnement quant à l’avenue de recherche sur le discours interne empruntée (discours interne automatique) pour l’étude 2 et l’étude 3 (analyse thématique et étude de cas multiple). Le fait de circonscrire les résultats de ces deux études à l’intérieur de cette avenue de recherche représente une initiative pour promouvoir le développement

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