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Tel qu’illustré au chapitre 2, le DbG est une problématique de santé complexe ayant des conséquences sur la santé des mères et des enfants à court et à long terme (1). En effet, une préoccupation grandissante est présente chez les femmes ayant fait un DbG. Ce groupe de mères est plus à risque de MCV (13-15), de SM (16) et de DbT2 (17,18) suite à leur grossesse. Étant donné le nombre croissant de femmes développant un DbG selon les différents critères diagnostiques utilisés (1), il est essentiel de trouver des solutions pour prévenir ces complications à long terme. D’ailleurs, quelques études se sont intéressées à l’impact de certaines interventions d’habitudes de vie sur la prévention du DbT2 chez cette population. Par contre, ce nombre d’études est limité et un manque de rigueur méthodologique est présent chez la plupart d’entre elles (126-128). En outre, certaines études se sont intéressées spécifiquement à l’alimentation en évaluant l’effet des apports alimentaires des femmes avec un antécédent de DbG sur la prévention du DbT2. À cet effet, une étude a démontré des résultats positifs entre l’adhésion à trois profils alimentaires, outil utilisé pour évaluer l’alimentation globale, et la prévention de cette complication (24). Ces profils alimentaires présentent des apports nutritionnels en commun, entre autres, en privilégiant des apports supérieurs en LF (24). Par contre, à notre connaissance, aucune étude n’a évalué l’effet entre les apports en LF et le développement du DbT2 au sein de cette population à risque. De plus, les associations entre les apports en LF et le risque de DbT2 sont divergentes au sein de la population générale (25-27).

Ainsi, l’objectif général de ce projet de maîtrise était d’évaluer l’association entre la consommation de LF et la présence d’altérations glycémiques, incluant l’intolérance au glucose, l’anomalie de la glycémie à jeun, le pré-diabète et le DbT2, chez les femmes avec un antécédent de DbG. Cet objectif général ainsi que les deux objectifs spécifiques ont été étudiés et décrits au sein l’article scientifique, présenté au chapitre 5, soumis et dont des révisions doivent être faites suite à l’évaluation par les pairs. Le premier objectif spécifique était d’évaluer les apports en LF chez les femmes avec un antécédent de DbG entre celles présentant ou non une altération glycémique. Il avait été émis comme hypothèse que les

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femmes présentant une altération glycémique auraient des apports alimentaires inférieurs en LF, en légumes et en fruits comparativement aux femmes sans altération glycémique. Cette hypothèse a été confirmée par les résultats des analyses de l’étude du chapitre 5 pour les apports en LF et en légumes et non pour ceux des fruits. En effet, après les ajustements statistiques pour l’IMC et l’âge, les femmes présentant une altération glycémique avaient des apports inférieurs en LF et en légumes significativement et tendaient à avoir des apports inférieurs en fruits comparativement aux femmes sans altération glycémique. Aussi, un plus faible pourcentage des femmes avec une altération glycémique rencontrait les recommandations en LF de sept portions par jour du Guide alimentaire canadien (GAC) que les femmes sans altération glycémique. Le deuxième objectif spécifique était d’évaluer l’association entre les apports en LF et la présence d’altérations glycémiques. L’hypothèse énoncée était que des apports supérieurs en LF, en légumes et en fruits seraient associés à une réduction du risque de présenter une altération glycémique et a été confirmée en partie par les résultats du chapitre 5. Effectivement, avant ajustement statistique, des apports alimentaires supérieurs en LF, en légumes et en fruits étaient associés à un risque inférieur de présenter une altération glycémique. Par contre, lorsque les résultats étaient ajustés pour l’IMC et l’âge des femmes, les résultats restaient semblables pour les apports supérieurs en LF et en légumes, mais n’étaient plus significatifs pour les apports élevés en fruits. En outre, les femmes ne rencontrant pas les recommandations de sept portions de LF du GAC étaient plus à risque de présenter une altération glycémique que les femmes en consommant suffisamment.

Bref, les résultats de ce projet de maîtrise suggèrent que des apports supérieurs en LF sont associés à un risque inférieur de présenter une altération glycémique chez les femmes ayant fait un DbG. Cette observation semble être majoritairement attribuable aux apports en légumes. Comme mentionné précédemment, cette étude est, à notre connaissance, la première à évaluer l’association entre les apports en LF et la présence du DbT2 chez cette population. Par contre, les résultats observés semblent être en accord avec ceux de l’étude de Tobias et al. (24) ayant évalué les profils alimentaires. Effectivement, lorsque les auteurs ont analysé des composantes individuelles de chaque profil alimentaire, ils ont constaté que l’incidence de DbT2 était associée inversement aux apports supérieurs en légumes (24). Par contre, ce risque réduit de DbT2 ne semblait pas être présent lors d’un apport élevé en fruits

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(24). Au niveau de la population générale, plusieurs méta-analyses ont été réalisées sur l’association entre les apports en LF et le risque de DbT2 (25-27,118). Par contre, les résultats de ces travaux ne sont pas uniformes au sein de la littérature. Par exemple, une méta-analyse a démontré des associations significatives entre les apports élevés en fruits sur la diminution du risque de DbT2 (25) alors qu’une autre n’a observé aucun résultat significatif pour l’augmentation de la consommation en LF, en légumes et en fruits (26). Malgré tout, certains mécanismes ont été explorés dans la littérature pour expliquer le rôle protecteur des LF sur le risque de DbT2. Un facteur à considérer est assurément la gestion du poids. À cet effet, les mêmes auteurs ayant évalué les profils alimentaires avaient constaté, au sein des femmes avec un antécédent de DbG, que celles ayant une plus grande adhésion à ces profils avaient un gain de poids plus faible dans le temps suite à la grossesse que celles ayant une adhésion plus faible (108). L’augmentation du sentiment de satiété ainsi qu’une réduction des apports des aliments à haute densité énergétique sont aussi des facteurs possiblement liés aux effets positifs associés à des apports élevés en LF (129-132). De plus, la composition nutritionnelle des LF peut expliquer leur rôle protecteur face au DbT2 étant donné leur contenu élevé en antioxydants, en molécules phytochimiques et en fibres alimentaires (131,133-143). Évidemment, d’autres études sont nécessaires chez les femmes avec un antécédent de DbG pour valider les résultats observés avec les apports en LF et le risque de DbT2 étant donné qu’elles constituent une population unique. Des études d’intervention à long terme évaluant le développement du DbT2 sont primordiales pour établir les liens de cause à effet.

Ce projet de maîtrise contient plusieurs forces. Tout d’abord, il ajoute à la littérature qui est limitée sur l’association entre les apports alimentaires et le développement du DbT2 auprès des femmes ayant fait du DbG. De plus, la cohorte est constituée uniquement de femmes avec un antécédent de DbG, en excluant le DbT1 et le DbT2, et une très grande majorité avait un diagnostic confirmé médicalement. La présence d’altérations glycémiques a aussi été établie avec les critères diagnostiques des prises de sang et non auto-rapportée par les sujets. En outre, les apports en LF ont été évalués avec un QFA rapportant les apports alimentaires du dernier mois qui a été validé et est reproductible (144).

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Ce projet possède également de quelques limites. Étant donné que le devis de l’étude est rétrospectif et observationnel, il n’est pas possible d’établir de liens de cause à effet pour les associations faites entre les apports en LF et la présence d’altérations glycémiques. Comme mentionné précédemment, seulement des études d’intervention auprès de cette population permettent d’établir des liens de causalité. De plus, les résultats de ce projet sont difficilement généralisables à l’ensemble de la population. En effet, les femmes de la cohorte avaient des apports en LF supérieurs aux apports moyens au sein de population canadienne (145,146). Les sujets avaient également un haut niveau de scolarité et un revenu familial supérieurs aux moyennes de la population générale. En outre, le QFA utilisé ne permettait pas d’évaluer toutes les composantes des LF, comme la teneur en antioxydants totaux et les fibres alimentaires des LF, pour évaluer tous les mécanismes possibles d’action de ces aliments. Avec un outil d’évaluation des apports alimentaires plus détaillé, l’exploration d’autres mécanismes décrivant les différences observées entre les apports en légumes et en fruits dans la cohorte aurait pu être possible.

En conclusion, il est possible de constater que les apports supérieurs en LF semblent être associés à un risque inférieur de présenter une altération glycémique chez les femmes avec un antécédent de DbG. Ces résultats semblent être majoritairement attribuables aux apports en légumes et sont semblables à ceux observés au cours d’une étude réalisée chez cette population ayant évalué les composantes individuelles de trois profils alimentaires (24). Ces résultats viennent, à leur façon, donner des pistes d’action pour préciser les recommandations nutritionnelles à préconiser en période post-partum chez les femmes avec un antécédent de DbG. Il est maintenant essentiel de développer des études d’intervention, basées sur la réalité des milieux de soins de santé et de cette population, afin de prévenir le développement du DbT2 post-partum. Les différents professionnels de la santé doivent avoir un discours clair sur le risque de DbT2 post-partum chez ces femmes et les sensibiliser dès la grossesse étant donné que plusieurs femmes ignorent ou sous-estiment ce risque (22). Quelques études se sont intéressées aux différentes caractéristiques que devraient avoir les interventions en période post-partum pour être plus efficaces. Le soutien social de la part de leur conjoint et de leur entourage est un facteur important soulevé par les femmes (147,148). Pour maintenir les saines habitudes de vie dans le temps, les femmes

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mentionnent également avoir besoin de support à long terme et d’interventions individualisées avec des professionnels de la santé (147,148). Une des études soulève aussi que l’utilisation de médias sociaux pourraient aussi être un complément aux interventions pour favoriser le support social entre les femmes ainsi que le partage d’idées. (147). Des initiatives considérant les défis quotidiens de l’arrivée d’un nouvel enfant (ex. gestion de la garde de l’enfant lors des rencontres) sont aussi essentielles (147,148). De plus, une revue systématique a constaté que les études d’intervention avec une plus grande intensité, soit un nombre de rencontres supérieur et un suivi plus long dans le temps, ont démontré des bénéfices supérieurs sur le développement du DbT2, la résistance à l’insuline et le poids (127). Ainsi, des interventions à long terme (ex. un à deux ans) post-partum commencées le plus tôt possible après l’accouchement, permettant l’encadrement pour l’allaitement, administrées par des professionnels de la santé et impliquant l’entourage des femmes semblent celles qui seraient les plus bénéfiques chez cette population. En outre, avec les résultats de recherche observés lors de cette maîtrise, les interventions pourraient préconiser, entre autres, la consommation élevée de LF.

En considérant le pourcentage élevé d’altérations glycémiques présentes chez cette population, il est essentiel de bien sensibiliser les femmes et les intervenants en soins de santé que les risques associés au DbG ne sont pas seulement présents lors de la grossesse, mais aussi en période post-partum. De plus, il est possible de croire que si ces mères adoptent de saines habitudes de vie, elles transmettent également ces comportements à toute la famille à court et à long terme. Toutes ces pistes d’action sont donc essentielles à explorer non seulement pour ce groupe de femmes, mais aussi pour l’ensemble de la population canadienne. La prévention des problèmes de santé par l’alimentation doit être mise de l’avant pour bien démontrer sa pertinence et son efficacité à long terme.

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