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Suivant les travaux de Nadeau et Tessier (2003) et Parkes et ses collaborateurs (2008), la question de recherche portait ici sur le rejet social des enfants atteints de DMC intégrés en milieu scolaire ordinaire. L’objectif général de cette thèse était de mieux comprendre certains aspects de la compétence sociale des enfants atteints de DMC pouvant expliquer les difficultés observées. Le modèle SOCIAL de Beauchamp et Anderson (2010), sur le développement de la compétence sociale, est utilisé comme cadre théorique dans les deux articles de la thèse. Ce modèle procure une grille d’analyse des facteurs personnels et environnementaux de l’enfant atteint de DMC et de leurs impacts sur le développement de fonctions cognitives en jeu dans leur compétence sociale. Le score d’acceptation sociale, soit de rejet ou de popularité, est un des facteurs clés de cette étude vu son importance déterminante dans l’évolution de la compétence sociale.

Premier article

Les résultats du premier article ont permis 1) de confirmer que le score d’acceptation sociale des enfants atteints de DMC est significativement plus bas que celui des enfants sans DMC à 10 ans et 2) que le score d’acceptation sociale à 10 ans peut expliquer le type d’AI observées à 15 ans. D’abord, et tel qu’observé dans d’autres études, les enfants atteints de DMC de l’échantillon sont significativement plus rejetés que les enfants du groupe témoin et ce sont surtout les filles qui sont plus à risque de rejet par comparaison avec celles du groupe témoin. Cet effet n’a pas été observé chez les garçons. Ensuite, il a été observé que ce sont tout autant les enfants rejetés que les enfants populaires à 10 ans qui démontrent un plus grand biais d’AI hostile à 15 ans lorsqu’ils doivent déterminer les intentions d’un personnage fictif dans une situation sociale ambiguë. Nous expliquons le biais d’AI hostile chez l’enfant rejeté comme étant la résultante du vécu d’une série d’expériences sociales négatives et que donc, ses AI sont la plupart du temps adaptées à sa réalité. Le rejet social est aussi considéré comme une atteinte à la capacité de participer pleinement aux activités sociales de la classe ce qui pourrait contribuer à l’augmentation de l’écart observé entre les enfants atteints de DMC rejetés et leurs pairs quant à leur fonctionnement social observé avant la fréquentation scolaire (Gehrmann et al., 2014).

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D’autre part, le statut social populaire à 10 ans est aussi associé à un biais d’AI hostile à 15 ans. Sur ce point, nous émettons l’hypothèse qu’à cet âge, les jeunes populaires pourraient devenir plus attentifs à la compétition qui se crée entre eux et ainsi interpréter certaines situations comme étant une menace à leur statut social privilégié. Cette hypothèse n’est toutefois pas fondée sur des résultats probants et devrait être validée dans une étude ultérieure.

Puisque le niveau d’hostilité des AI à 10 ans n’était pas disponible, l’interprétation des données de cet article est basée sur les données normatives concernant le développement des AI de l’enfance à l’adolescence. Les études à ce sujet démontrent que l’information sociale est normalement interprétée de plus en plus adéquatement et que les biais d’AI hostiles tendent à diminuer avec le temps (Dodge, 2006). Nous ne pouvons toutefois pas savoir comment le niveau d’hostilité des AI des enfants évolue dans le temps. Il est en effet possible que les observations réalisées à 15 ans soient le reflet d’une stabilité, d’une diminution ou d’une augmentation du niveau d’hostilité des AI chez les enfants dont le score d’acceptation sociale a été mesuré à 10 ans. Considérant cette limite, nos données indiquent un biais d’AI hostile plus élevé chez les enfants à 15 ans parmi ceux qui se situaient aux deux pôles du continuum de l’acceptation sociale à 10 ans, soit les enfants

rejetés et les enfants populaires comparés aux enfants de la catégorie d’acceptation

moyenne. Contrairement à ce qui est théoriquement prévu, ces derniers présentent un biais d’AI hostile élevé à 15 ans par comparaison aux autres enfants de l’échantillon. Notre hypothèse est que, dans les deux cas, des biais personnels dans l’interprétation des faits (sentiments d’incapacité, de compétition, etc.) conduiraient à une interprétation hostile des intentions des autres. Nous croyons toutefois que les enfants populaires seraient plus justes dans leurs interprétations au quotidien que les enfants rejetés. Ils tendraient à utiliser à meilleur escient les informations sur les caractéristiques du ou des pairs à considérer dans le contexte, ce qui leur permettrait de rester socialement plus compétents. De leur côté, les enfants rejetés ne tiendraient pas compte de toutes les informations disponibles et pourraient ainsi interpréter faussement l’intention du pair et agir en concordance avec leur biais (Keane & Parish, 1992; Dekovic & Gerris, 1994; Rieffe, Villanueva, & Terwogt, 2005).

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La présence unique de filles atteintes de DMC dans le sous-groupe rejeté, est particulière et nous suggérons que l’importance accordée à l’uniformité par rapport à la norme sociale chez les groupes de filles à l’adolescence (Nangle, et al., 2004; Mrug, Hoza, & Bukowski, 2004) fait en sorte qu’il semble encore plus difficile pour elles de se faire accepter de leurs pairs que pour les garçons en cas de DMC. Ainsi, nous croyons que les filles atteintes de DMC ont plus tendance à interpréter les situations avec l’idée première que les autres ne les aiment pas, car elles sont différentes. Cette idée rejoint les observations réalisées par Couture (2004) qui note que les AI hostiles dirigées vers soi des enfants atteints de DMC, comparé à celles des enfants témoins, concernaient davantage leur apparence physique que leurs comportements. Les enfants atteints de DMC qui tendent à avoir ce genre de biais pourraient avoir davantage tendance à s’isoler et à éviter de s’exprimer lors d’un conflit, croyant d’emblée que leurs caractéristiques personnelles ont occasionné celui-ci. Ils pourraient ainsi sous-évaluer l’influence de leurs comportements dans un conflit et maintenir des conduites sociales inadéquates. À ce titre, il est reconnu que ce type de biais contribue au maintien d’une attitude d’autovictimisation et de comportements internalisés (Perren, Ettekal, & Ladd, 2013). Enfin, à la lumière de ses résultats, nous suggérons que le genre de l’enfant atteint de DMC et son acceptation sociale au sein de son groupe de pairs devraient être considérés comme des facteurs de risque supplémentaires à la présence d’un biais d’AI hostile à l’adolescence.

Deuxième article

Dans le deuxième article, l’objectif principal était de mesurer la compétence sociale des enfants atteints de DMC au cours d’une situation de résolution de problème en équipe. La compétence sociale est ici représentée par le concept de dominance sociale (vue comme une forme de leadership) qui, dans ce contexte, permet aux enfants d’accéder plus facilement aux ressources nécessaires à la résolution de problème. L’accès à la ressource est un aspect très important dans cette étude : pour réaliser la tâche, les deux équipes doivent se partager le matériel. L’enfant dominant socialement est en mesure d’utiliser une combinaison de comportements prosociaux et coercitifs pour accéder aux ressources. Les résultats de cette étude ont permis de constater que les enfants atteints de DMC sont moins dominants socialement que les enfants témoins : ils émettent moins de comportements

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prosociaux et moins de comportements coercitifs au cours de la résolution de problème. Par ailleurs, le score d’acceptation sociale n’explique pas la variance observée dans ce micro contexte de jeu qui exige, non pas une interprétation des faits comme dans la situation précédente, mais un traitement de l’information efficace et rapide de la tâche à effectuer. Comme nous savons que les enfants atteints de DMC de notre échantillon présentent une vitesse de traitement de l’information inférieure aux enfants témoins (Nadeau et al., 2008), nous avons supposé que cette difficulté serait mise de l’avant en les plaçant dans un contexte expérimental dans lequel des décisions rapides doivent se prendre. À la lumière de nos résultats, nous croyons que la vitesse de traitement de l’information peut effectivement expliquer en partie la performance sociale des enfants atteints de DMC dans ce contexte. Pour vérifier cette idée, il aurait été toutefois intéressant de réaliser la même résolution de problème, mais dans un contexte où l’enfant atteint de DMC aurait été seul pour travailler. Ainsi, il aurait été possible de voir si l’enfant atteint de DMC est en mesure de comprendre rapidement la situation, de se mettre à la tâche et de prendre des initiatives dans cette résolution de problème.

Une autre explication, plus indirecte, provient de l’attitude de surprotection fréquemment observée chez les parents d’enfants présentant des incapacités et qui pourrait selon nous prédire les comportements de coopération des enfants atteints de DMC dans cette situation. Nous croyons qu’ils se retrouvent plus fréquemment dans un rôle d’aidés que d’aidants, un rôle qui, avec le temps, n’encourage pas le développement de l’autonomie et de l’initiative chez l’enfant (Holmbeck, et al., 2002).

Il est aussi possible que des particularités à la motricité fine soient en partie responsables des résultats obtenus. Malgré un échantillon constitué de participants dont la DMC est de niveau léger, il est possible que certains de ces enfants aient pu éprouver de la difficulté à manipuler rapidement les pièces du jeu de construction. Encore une fois, il aurait été intéressant de mesurer cet aspect en évaluant la façon dont l’enfant atteint de DMC se débrouille seul dans cette situation.

Considérant la façon dont notre étude est construite, nous ne pouvons pas éliminer l’idée qu’une combinaison de facteurs puisse expliquer nos observations. À ce titre, nous croyons que d’autres fonctions cognitives et des difficultés émotionnelles pourraient être

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impliquées. D’abord, les difficultés notées à l’attention divisée (Bottcher et al., 2010) pourraient expliquer que les enfants atteints de DMC soient moins impliqués dans ce contexte. L’attention des enfants dans cette situation de problème doit se déplacer du plan de construction, aux pièces disponibles, aux actions de son coéquipier à celles des enfants de l’autre équipe. Les difficultés de flexibilité cognitive des enfants atteints de DMC notées entre autres par Bodimeade et ses collaborateurs (2013) pourraient aussi contribuer aux observations. La tâche demande une certaine flexibilité surtout lorsque le manque de pièces est objectivé par les enfants. Les enfants flexibles dans ce contexte proposent des solutions et sont même en mesure d’aller au-delà des consignes données par les expérimentateurs. Ainsi, certains enfants arrivent à suggérer aux autres qu’une seule construction soit érigée à quatre plutôt que deux tel qu’expliqué par les expérimentateurs. De façon qualitative, nous retenons que les enfants atteints de DMC étaient nombreux à refuser de travailler en collaboration en raison de la consigne principale émise avant que la problématique ne soit soulevée. Il se pourrait que cette rigidité ait amené les enfants atteints de DMC à devenir moins dominants dans ce contexte. Nous croyons aussi que la mémoire de travail, fonction qui permet de retenir, de maintenir et de manipuler un certain nombre d’informations lors d’une tâche pourrait expliquer la faible dominance sociale observée chez les enfants atteints de DMC lors de la résolution de problème. À ce titre, des difficultés d’inhibition de distracteurs lors d’une tâche de mémoire de travail ont déjà été notées chez des enfants atteints d’une DMC bilatérale de type spastique (White & Christ, 2005). Pour l’instant, encore peu d’études ont évalué cette fonction cognitive chez cette population d’enfants. L’effet de la mémoire de travail reste cependant une donnée qui sera importante à considérer dans les futures études. Enfin, le décalage observé dans quelques études entre le QI verbal et le QI de performance (Pirila et al., 2004) des enfants atteints de DMC pourrait expliquer pourquoi ces derniers prennent une moins grande place que les enfants témoins dans la résolution de problème. Il se pourrait que la nature de la tâche (i.e., visuomotrice) désavantage les enfants atteints de DMC au profit des enfants témoins. Sans que des déficits apparents ne soient objectivés, les tâches visuomotrices pourraient simplement exiger davantage d’efforts aux enfants atteints de DMC qu’à leurs pairs sans déficience. Ainsi, lorsque placés en équipe, des différences pourraient se faire voir notamment sur le temps nécessaire aux diverses étapes de la réalisation de la tâche (e.g., lecture du plan).

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Aussi, certaines difficultés émotionnelles pourraient être en jeu dans ce contexte et permettent d’expliquer les résultats obtenus dans le deuxième article. Il se pourrait notamment que les enfants atteints de DMC vivent plus d’anxiété dans cette situation que les enfants témoins. En effet, plusieurs aspects de la situation expérimentale pourraient susciter des réactions anxieuses de la part des participants. Sur le plan de l’anxiété de performance, il est possible que l’enfant hésite à proposer des idées qui sortent du cadre des consignes émises par les expérimentateurs qui ne sont plus dans la pièce. Également, les enfants pourraient craindre de faire une erreur ou de ne pas faire la tâche comme il se doit. Au niveau social, l’enfant pourrait vivre une préoccupation à l’idée d’être moins rapide que les autres. Il se pourrait également que l’enfant évite de prendre sa place dans ce contexte en ayant peur de ce que les autres pourraient penser de ses propositions ou de ses idées. Ce type d’anxiété est particulièrement associé à l’estime de soi de l’enfant. Il est possible que les enfants atteints de DMC puissent, au cours de leur cheminement dans un milieu scolaire ordinaire, se comparer à leurs pairs sans déficience et que cette préoccupation les amène à avoir de moins en moins confiance en eux. Les réactions anxieuses pourraient donc se traduire dans le fait de figer et d’être ainsi moins dominant dans cette situation expérimentale.

Enfin, en nous basant sur les résultats obtenus dans le premier article et sur les données de Baird et Astington (2004) sur l’importance des AI lors d’une situation de résolution de problème, nous émettons l’idée que les interprétations des intentions des autres pourraient expliquer en partie les comportements des enfants atteints de DMC dans ce contexte social. À titre d’exemple, en interprétant les comportements coercitifs (e.g., arracher une pièce des mains d’un pair) de ses pairs comme étant hostiles et non comme étant essentiels à l’aspect compétitif de la situation, l’attention de l’enfant atteint de DMC pourrait être détournée de la tâche en cours et ainsi contribuer à la diminution de sa dominance sociale. Cette idée pourrait également être évaluée dans les études à venir. Les deux études se rejoignent donc sur l’importance de la compréhension juste de son environnement pour se comporter de façon adéquate avec les autres. La compréhension de son environnement (i.e., les comportements de l’autre, les étapes à suivre pour résoudre un problème) modifie inéluctablement la façon dont l’enfant se comporte dans une situation donnée. Ce comportement modifie ensuite la réponse des autres en son égard (i.e.,

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l’acceptation sociale). La compréhension de l’environnement social est donc à la base de notre réflexion sur la compétence sociale des enfants atteints de DMC. Leur compréhension sociale est, à la lumière de nos résultats, teintée de particularités au niveau des fonctions cognitives (i.e., attentionnelles et exécutives) et socioémotionnelles.

Implications des résultats pour le soutien accordé à cette clientèle

Les résultats obtenus dans les deux articles de la thèse encouragent l’intégration des enfants atteints de DMC en milieu scolaire ordinaire et procurent certaines pistes de réflexion. Nous réalisons que les enfants atteints de DMC n’ont pas les mêmes chances de participation sociale que les enfants sans DMC et que cela semble prédire négativement le développement de leur compétence sociale. En premier lieu, nos résultats suggèrent que les adolescents se situant à chaque extrémité du continuum d’acceptation sociale sont plus à risque de développer un biais d’AI hostile. Nos résultats montrent que la tendance à interpréter les intentions des autres comme étant hostiles serait influencée par la quantité et à la qualité des possibilités de participation sociale. En second lieu, les résultats du deuxième article démontrent plus particulièrement de quelle façon les différences notées sur le plan du fonctionnement cognitif des enfants atteints de DMC peuvent expliquer leur compétence sociale. Nous suggérons que les difficultés cognitives et qu’un nombre réduit de comportements relatifs à la dominance sociale engendrent une moins bonne acceptation sociale par les pairs ce qui diminue les possibilités ou la qualité de la participation sociale subséquente. Conséquemment, la réduction des possibilités de participation sociale limite les occasions de développer, d’améliorer et de pratiquer ses fonctions cognitives et socioémotionnelles. Déjà, dès le début de leur parcours scolaire, les enfants atteints de DMC sont plus à risque de présenter certains délais au niveau de leur fonctionnement social. Il est supposé que l’écart ne peut que s’accentuer s’ils ne reçoivent pas le soutien nécessaire dès leur plus jeune âge afin d’améliorer leurs capacités sur le plan de la compétence sociale et ainsi pouvoir profiter d’une participation sociale enrichissante.

Afin que la participation sociale des enfants atteints de DMC en milieu scolaire ordinaire soit optimale, quelques éléments devraient être mis en place dans le soutien qui leur est accordé. En 2003, King et ses collaborateurs ont développé un modèle regroupant

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les principaux facteurs pouvant nuire à la participation des enfants ayant des incapacités. Selon ce modèle, des facteurs liés à l’environnement, à la famille, et à l’enfant lui-même permettent de décrire la qualité et la quantité de participation de l’enfant. Les facteurs liés à l’enfant sont d’intérêt dans le contexte de la thèse qui cible les capacités cognitives et socioémotionnelles des enfants atteints de DMC. Les principales recommandations que nous émettons pour le soutien à privilégier chez ces enfants concernent donc les capacités émotionnelles, comportementales et sociales de l’enfant, ses capacités physiques, cognitives et de communication et la perception de ses capacités athlétiques et académiques. Nous émettons également quelques recommandations liées au milieu scolaire d’accueil de ces enfants.

Actuellement, les interventions offertes aux jeunes enfants atteints de DMC visent principalement les symptômes moteurs et la mobilité de l’enfant (Majnemer, Shevell, Hall, Poulin, & Law, 2010). Les études des dernières années et les résultats obtenus dans cette thèse montrent toutefois que les services de réadaptation offerts à cette clientèle devraient intégrer des ateliers sur la compétence sociale avant le début de la fréquentation scolaire. Des programmes offerts dans les milieux de garde tel que le programme Brindami développé par le Centre de Psycho-Éducation du Québec devraient être fortement conseillés aux parents d’enfants atteints de DMC âgés de 0 à 5 ans. Ces ateliers ciblent les habiletés liées à la théorie de l’esprit (e.g., la connaissance et l’expression des émotions, l’empathie) et les comportements attendus lors de situations telles que le jeu avec des pairs. Considérant que la réputation sociale de l’enfant se développe rapidement dans son parcours scolaire et que son score d’acceptation sociale, particulièrement le statut social rejeté, est stable dans le temps (Ollendick, Greene, Francis, & Baum, 1991), l’offre de soutien à la compétence sociale chez les enfants atteints de DMC d’âge préscolaire devrait être hautement considérée.

En lien avec les résultats obtenus dans le premier article, nous croyons que les enfants atteints de DMC, particulièrement les filles, devraient être amenés à nuancer leurs premières impressions qui tendent vers un biais d’AI hostile. Un travail de restructuration cognitive permettrait à ces enfants de prendre conscience de leurs biais d’AI et de mieux envisager différentes explications à une même situation. Toutefois, sachant que

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