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La pratique d’activité physique dans le contexte de chirurgie bariatrique est suggérée comme faisant partie intégrante de la prise en charge tant en prévision que suivant l’intervention chirurgicale dans un but d’aide à la perte de poids (2,119,157). Malgré le consensus général présent dans les lignes directrices, le manque d’indications claires et précises concernant la quantité optimale d’activité physique à pratiquer et les moyens à adopter par les professionnels de la santé pour initier leurs patients à cette nouvelle habitude de vie sont des éléments qui restent vagues. En effet, autant dans la population générale que chez les individus obèses sévères, le manque d’adhésion aux recommandations minimales de 150 min/semaine d’activité physique modérée est grandement problématique (133,171). À ce jour, la littérature a permis de démontrer une grande disparité dans les méthodes d’évaluations du niveau d’activité physique et la littérature met l’emphase sur l’importance d’utiliser une combinaison d’outils de mesures subjectives et objectives pour évaluer adéquatement les différents paramètres (153). À travers ce mémoire, il a été mis en évidence qu’il existe très peu d’études qui ont mesuré objectivement le niveau d’activité physique des patients avant ou suivant une chirurgie bariatrique dans leur quotidien. D’entre elles, seulement deux ont évalué l’efficacité d’une intervention donnée sur la quantité d’activité physique quotidienne (165,166). C’est dans cette optique que nous avons décidé d’analyser les effets d’un entraînement (aérobie et musculaire) supervisé de 12 semaines sur la pratique quotidienne d’activité physique dans la cohorte de participants du projet ACTIVE. Actuellement, selon nos connaissances, il s’agit de la seule étude randomisée proposant ce type d’intervention et utilisant l’accéléromètre comme mesure objective de l’activité physique. Conséquemment, il est impossible de comparer avec la possibilité d’une littérature existante.

Les principaux résultats issus de l’analyse ont permis de mettre en évidence que, même avec un suivi personnalisé pour entreprendre et effectuer un entraînement structuré (aérobie et musculaire), les bénéfices d’un suivi personnalisé pendant 12 semaines ne se traduisent pas par une augmentation cliniquement significative dans la pratique quotidienne d’activité physique des patients. En effet, la durée de temps passé à des comportements de type

sédentaire reste très élevée (11,6  2,1 heure/jour) un an après la chirurgie, et ce, indépendamment de la participation ou non au programme d’entraînement supervisé. La quantité de pas journaliers effectués par nos participants correspond à un niveau « peu actif », soit entre 5000 et 7499 pas/jour. Bien que les patients pratiquent en moyenne entre 47,8 ± 33,9 min (groupe témoin) et 49,1 ± 65,5 min (groupe exercice) par jours d’activité à intensité modérée-vigoureuse à 12 mois suivant l’intervention chirurgicale, il est toutefois difficile de statuer sur la portée de ces résultats. En effet, les écarts-types très élevés associés à la mesure illustrent une grande variabilité dans la pratique d’activité physique d’intensité modérée- vigoureuse entre les individus. Dans le groupe entraînement, la capacité cardiorespiratoire et la qualité du muscle à la cuisse étaient positivement associées avec les paramètres d’activité physique suggérant que le programme d’exercice apporte des bénéfices supplémentaires comparativement aux soins usuels pour ces variables.

Ceci ouvre la porte à d’autres questionnements sur les facteurs incitant les gens à s’engager ou non dans la pratique d’activité physique dans leur quotidien. Une étude publiée par Josbeno et al. a mis en évidence que la capacité physique évaluée par questionnaire (SF-36) n’était pas liée à la pratique d’activité physique. Donc, bien qu’il s’agisse d’une mesure auto- rapportée sur la capacité physique, ceci suggère que les participants ayant la capacité de faire de l'activité physique ne se traduit pas nécessairement par une plus grande participation à des activités physiques (176). Il est ainsi judicieux de se questionner sur les barrières possibles à la pratique d’activité physique pour ces patients. Dans une analyse qualitative menée chez 366 répondants, 78% d’entre eux soulevaient au moins un élément en lien avec la motivation. Dans la majorité des cas, l’engagement et la priorisation de l’activité physique posaient problème. De plus, dans 68% des cas, des limitations physiques en lien avec des douleurs chroniques articulaires ou musculaires (arthrose/arthrite, tendinite, etc.) limitaient les patients dans leur pratique à des activités physiques. L’une des barrières externes mentionnées le plus fréquemment était le manque de temps et était soulevée dans environ 30% des cas. Finalement, le manque de suivi en activité physique proposé par les cliniques bariatriques est un problème selon 23% des patients interrogés (177). Dans une publication plus récente de Zabatiero et al., lorsqu’on a demandé aux participants ce que signifiait être physiquement actif, la plupart ont estimé qu'il était nécessaire de faire de l'exercice physique structurée ou

de participer à un sport pour pouvoir être considéré comme tel. Seule une faible proportion des patients associaient le fait d’être physiquement actif à la capacité de mener des activités physiques dans le quotidien (178). Tous ces facteurs, autant intrinsèques qu’extrinsèques au patient, doivent être adressés dans un but d’optimisation des soins et dans le but de faciliter le plus possible l’engagement des individus dans la pratique régulière d’activité physique. King et Bond ont proposé des recommandations quant au suivi nécessaire avant et après l’intervention chirurgicale. Ils ont souligner la nécessité d’identifier les barrières et les motivations à la pratique d’activité physique des patients lors des rencontres avant la chirurgie bariatrique, ainsi que l’importance de l’enseignement liés aux bénéfices de la pratique régulière d’exercice. Chaque individu devrait également avoir une évaluation de sa capacité à effectuer de l’activité physique et à augmenter les volumes et l’intensité de manière sécuritaire. L’accompagnement avant, pendant et après la chirurgie bariatrique est nécessaire à l’adoption de cette nouvelle habitude de vie (179).

En perspective, il serait intéressant de reproduire cet expérimentation avec un plus long port d’accéléromètre (7 jours) afin d’avoir davantage de données. Il serait ainsi possible de mesurer l’impact des journées d’entrainement et des journées inter-entrainements sur le niveau d’activité quotidien des patients avec obésité sévère. De plus, l’introduction d’une intervention motivationnelle sur le changement de comportement permettrait de mieux comprendre les déterminants de la motivation des patients à l’adoption d’activité physique quotidienne.

Conclusion

En conclusion, nos résultats montrent que les patients étaient inactifs au départ de l’étude et, malgré la chirurgie bariatrique et un programme d'entraînement physique supervisé, ils restent peu actifs jusqu'à 12 mois de suivi. À 6 mois, les mesures d’associations ont montré qu'un niveau de PA plus élevé est associé à une meilleure capacité cardiorespiratoire et une meilleure qualité de la masse musculaire à mi-cuisse. Ainsi, la participation seule à un programme d’exercice supervisé de 12 semaines ne suffit pas pour modifier la pratique d’activité physique au quotidien et réduire le temps sédentaire chez des patients avec obésité sévère. L’intégration d’un mode de vie actif autant chez ces individus que la population générale est un problème mondial. Afin d’avoir un impact significatif sur ces comportements, il serait pertinent de s’intéresser aux déterminants de la motivation et aux facteurs contextuels qui impacts sur le comportement. D’un angle plus global, puisque que l’obésité est une problématique de santé qui évolue sur un longue période et qui trouve souvent ces origines dès le tout jeune âge, il faudrait envisager la prévention et l’enseignement sur l’importance de bouger régulièrement dès l’école primaire.

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