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CHAPITRE 5 : PRESENTATION DES RESULTATS

5.2. STATISTIQUES DESCRIPTIVES

5.2.2. DESCRIPTIVES DES VARIABLES QUANTITATIVES

Les analyses descriptives quantitatives concernent les variables échelles telles que l’âge actuel du répondant, l’âge d’arrivée au Canada, la durée de résidence, le nombre d’années d’expérience à l’entrée, le niveau salarial dans la dernière année d’observation, la distance culturelle, les scores cumulés du quotient culturel et ceux de la socialisation organisationnelle, les valeurs calculées pour les indicateurs du succès de carrière, etc. Les analyses renseignent pour chacune de ces valeurs, les paramètres statistiques comme l’étendue (plage), la moyenne, l’écart-type, etc.

5.2.2.1 TABLEAU DES STATISTIQUES DESCRIPTIVES

Tableau 17 : Statistiques descriptives des variables échelles Statistiques descriptives

N Plage Minimum Maximum Moyenne Ecart type

Age 103 37 23 60 37,79 7,834

Age à l'arrivée au

Canada 103 42 7 49 29,22 7,733

Durée de résidence en

118 Statistiques descriptives

N Plage Minimum Maximum Moyenne Ecart type Distance culturelle Québec - Pays d'origine 102 52 22 74 47,78 13,335 Nombre d'années d'expérience à l’entrée 102 30 0 30 8,09 6,728

Score Cumulé Quotient

Culturel 97 10,2 9,8 20,0 15,015 2,4056 Score Cumulé socialisation organisationnelle 100 19,0 11,0 30,0 22,785 4,7849 Score Cumulé Dynamique Relationnelle de l’Organisation 91 11,7 3,3 15,0 9,392 2,7043

Salaire Dernière Année d'observation 100 84700 18300 103000 47082,27 17261,968 Niveau de Salaire Annuel 103 47,0 ,0 47,0 20,777 8,5771 Taux de progression salariale annuel moyen

100 29,0 ,0 29,0 5,630 6,2662 Indice de Mobilité Interne 96 29,0 ,0 29,0 6,167 5,5719 Indice d'adéquation profil/poste 102 133,3 ,0 133,3 37,974 28,4101 Indicateur Global de Succès de Carrière 94 321,5 51,0 372,5 154,097 65,2521 N valide (liste) 80

Source : Gildas Agbon (enquête de février – mars 2020)

5.2.2.2 INTERPRETATIONS

Age actuel : On observe qu’entre l’âge minimal d’inclusion à l’étude (23 ans) et l’âge du répondant le plus âgé (60 ans), il existe une bonne diversité des tranches, matérialisée par un écart-type d’environ 8 ans. La moyenne (environ 38 ans) indique que la population est relativement mûre, ce qui met en exergue la légitimité des expériences socio-organisationnelles rapportées. Mais la valeur maximum étant très éloignée de la moyenne, l’on soupçonne l’existence d’une valeur extrême dans le rang des âges les plus avancés.

Age d’arrivée au Canada : L’âge d’arrivée au Canada présente sensiblement les mêmes indicateurs de tendance centrale et de dispersion que l’âge actuel. La différence

119 principale se trouve au niveau du minimum (7 ans), ce qui explique une plus forte plage de distribution (42 ans). Enfin, l’écart-type étant sensiblement le même que dans le cas de l’âge actuel (7 ans), la variable présente le même avantage de diversité. Ce large éventail de tranches d’âge offre l’opportunité d’évaluer l’effet modérateur de cette variable sur les modèles testés.

Durée de résidence : La durée moyenne de résidence au Canada est de 8,5 ans au sein de la population étudiée. L’écart-type est d’environ 4 ans, répété sur une étendue de 24 ans, le maximum étant 26 ans et le minimum 2 ans. Par contre, la moyenne étant plus près de 2 ans que de 26 ans, on se rend compte que la valeur maximum est extrême et que la majorité de la population aurait une durée de résidence beaucoup moins longue.

Distance culturelle : Cette variable mesure pour chaque observation, la distance culturelle entre le Québec et le pays d’origine. Le minimum observé est de 22 points contre un maximum de 74 points, ce qui résulte en une étendue de 52 points. Ensuite, la moyenne de la distribution se situe à 47.78 points. Considérant la distance minimale et la moyenne, valeurs relativement élevées, on se rend compte que le Québec a un positionnement culturel assez distant de la plupart des pays sources de son immigration. Enfin, l’écart-type (13.33) indique que les pays d’origine présentent des scores assez éloignés les uns des autres. Cela fait envisager une importante disparité des incidents et expériences interculturels à observer au sein de l’échantillon. C’est à l’avantage de l’étude.

Nombre d’années d’expérience à l’entrée : Avec un minimum 0 et un maximum 30, l’échantillon présente une large étendue sur l’axe de l’expérience professionnelle à l’entrée. Toutefois, en observant la moyenne qui est de 8.09, on se rend compte que le

120 maximum 30 est une valeur extrême. La majorité de la population aura donc une expérience professionnelle beaucoup moins longue.

Score Cumulé Quotient Culturel (QC) : Le score QC maximum prévu selon notre échelle est de 20 points. Avec un minimum de 9.8, un maximum de 20, une moyenne de 15.015, et un écart-type de 2,4056, il apparaît que la majorité des répondants se soient auto-appréciés très positivement sur l’échelle du quotient culturel. L’interprétation des résultats tiendra compte de ce biais apparent.

Score Cumulé Socialisation Organisationnelle : Le maximum prévu par l’échelle d’évaluation de ce score est de 30. La distribution affiche un minimum de 11 points, un maximum de 30 et 22.785 pour la moyenne. L’on observe quasiment la même tendance centrale qu’au niveau du QC. Seulement, l’écart-type 4.785 montre quand même une distribution assez diversifiée des situations.

Score Cumulé Dynamique Relationnelle de l’Organisation : Le maximum prévu par l’échelle d’évaluation de ce score est de 15. L’étendue de la distribution est large (11.7), mais la moyenne de 9.392 est bien proche de la valeur maximum (15) et l’écart- type est de 2,704. Cela montre que la distribution pèse davantage vers les valeurs les plus élevées.

Niveau de salaire à la dernière année d’observation : La moyenne des salaires annuels rapportés pour le compte de la dernière année d’observation est de 47082,27 $. Cette moyenne comparée au plus bas salaire (Minimum=18300) et au plus élevé (Maximum=103000), l’on observe une forte disparité entre les salaires. Cette disparité se matérialise d’ailleurs par un écart-type de 17261,97. Il s’agit là d’écarts probablement en lien avec la variabilité des profils professionnels et culturels individuels. Les analyses inférentielles permettront de détecter ces relations.

121 Pour les indicateurs de succès de carrière calculés (les 5 dernières lignes de variables du tableau : NS, PS, MI, APP), on note des distributions très éclatées, et des moyennes assez éloignées des valeurs minimum et maximum. Les indicateurs de succès de carrière nous semblent donc bien distribuées et fiables.

La section suivante procède à l’analyse statistique des relations entre ces variables, selon les hypothèses de départ.