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L’activité ferroviaire est divisée en trois zones géographiques, le secteur Fonte, le secteur Sud, et le secteur Nord. L’ensemble du réseau est privé, et il s’étend sur 450 hectares avec plus de 110 Km de voies et 445 aiguillages.

Le secteur Fonte est supervisé par un régulateur de flux qui dispose de cinq locotracteurs* et de 19 wagons poches tonneaux dédiés à l’Aciérie principale et de trois locotracteurs et de deux chariots de transferts d’acier dédiés à l’Aciérie secondaire. Ces flux spécifiques dans la gestion des ressources et des prestations, n’entrent pas dans le cadre de notre étude.

Le secteur Sud couvre au moyen de cinq locotracteurs, le transport des bobines* c’est-à-dire l’évacuation du Train Continu à Chaud (TCC*) et les expéditions maritimes et SNCF. De plus, il assure la réception de tous les produits venant de l’extérieur : maritime et SNCF. Quatre personnes supervisent cette zone : un régulateur de flux et un aiguilleur pour la gestion des ressources internes, un gestionnaire des frais de stationnement, et un aiguilleur pour les entrées et sorties de wagons SNCF sur le réseau interne de l’usine.

Le secteur Nord s'associe au transport des brames* c’est-à-dire l’évacuation des Aciéries et l’alimentation du TCC au moyen de quatre locotracteurs et par un régulateur de flux. De plus, il assure l’acheminement de la matière carbure nécessaire à la désulfuration de la fonte liquide, ainsi que les matières de chaux et de castine.

Dans la répartition géographique, le secteur Sud représente la continuité de l’activité du secteur Nord. Ainsi, une bonne fluidité des prestations et donc des ressources sur la zone Nord participe au bon fonctionnement de la zone Sud. Les régulateurs de ces deux secteurs utilisent la même plate-forme de transfert d’informations et gèrent à l’identique leurs flux. Notre étude inclus ces deux zones géographiques. Cependant, nous avons développés tous nos tests numériques sur le secteur Nord où la combinatoire des affectations des locotracteurs et des manœuvres* est la plus difficile. Actuellement, l’évaluation des performances de l’activité ferroviaire s’effectue à travers un taux de satisfaction client. Le suivi de ce taux sur le secteur Nord contribue à celui centré au secteur Sud. Ainsi, nous illustrons dans ce document, uniquement des exemples appliqués au secteur Nord.

L’usine de Dunkerque est composée de plusieurs départements qui représentent des points centraux dans le processus de fabrication des produits, comme l’Aciérie* (ACIER) ou le Train Continu à Chaud (TCC*). Chaque département est divisé en un ou plusieurs ateliers* qui sont les clients du service Mouvement (Cf. Figure 15).

SOLOMAT MATAGGLO ACIER TCC EXTERIEUR EUROPIPE GTSI

ESOL PDC1PDC2 PAB1 PAB2 PAB3 CC24 P3 ACAR APEF AREC TBOB TCYL TFIN TSKI TPAB EMYK ESCA SNCF ETUB ETOL EISO GGRE GHA6 GCYL GOXY GEXP MOUVEMENT FTRI FSUD GARA MANU SUD VMTA WAGO département ateliers

Figure 15 : Répartition des ateliers au sein des départements

Ces clients répartis par secteur géographique (italique et souligné pour le secteur Sud et normal pour le secteur Nord) représentent des zones particulières au sein d’un

On peut remarquer qu’il n’existe aucune règle sur le nombre et la répartition de ces ateliers*. Certains départements comportent un atelier unique (SOLOMAT) ce qui peut provoquer des demandes ferroviaires simultanées mais de nature différente. Tandis que d’autres départements par évolution historique, comptent plusieurs ateliers pour chaque zone de production ou de stockage (GTSI). La liste complète des ateliers figure § 9 - 1.

On distingue au sein de ces clients, un atelier « virtuel » MOUVEMENT qui gère l’ensemble des prestations du service Mouvement en termes de ressources et de personnels. Par exemple, l’atelier VMTA représente le vestiaire des équipes du secteur Nord, et WAGO l’atelier de réparation des wagons.

Sur la Figure 16, nous avons réalisé sur le plan général de l’usine, un zoom sur le secteur Nord. Huit ateliers (TPAB, CC24, etc.) appartenant majoritairement au département de l’Aciérie* (ACIER), couvrent la zone géographique. Ils sont reliés par un réseau de voies ferrées équipées de passages à niveaux et d’aiguillages manuels.

LEGENDE :

- Passage à niveaux - Aiguillage - Engin sur roues

- Pont roulant ou portique

- Atelier

- Capacité de stockage de l’atelier en kT

PN 218 302 35 TPAB PAB2 PAB3 VMTA PAB1 ACAR CC24 125 90 70 35 0,4 P3 70 PAB1 Échelle : 1cm = 60m LEGENDE : - Passage à niveaux - Aiguillage - Engin sur roues

- Pont roulant ou portique

- Atelier

- Capacité de stockage de l’atelier en kT

PN 218 302 35 TPAB PAB2 PAB3 VMTA PAB1 ACAR CC24 125 90 70 35 0,4 P3 70 PAB1 Échelle : 1cm = 60m

Figure 16 : Réseau ferroviaire secteur Nord

On peut noter que l’atelier P3 n’est pas situé dans la même zone géographique que les autres ateliers, il se situe à proximité des voies d’expéditions de la SNCF. Les brames

stockées sur ce parc extérieur sont destinées aux commandes extérieures. Il est schématisé dans le plan général de l’usine.

Chaque atelier possède un engin de manutention particulier (engin sur roues, pont ou portique) pour le chargement et le déchargement des wagons. Il a la responsabilité de ces opérations de manutention, et il doit respecter des règles spécifiques de sécurité.

Pour le transport des brames*, la différence de longueur entre deux produits ne doit pas excéder 1.5 mètres. De plus, le poids maximum autorisé par wagon est de 105 tonnes, soit l’équivalent d’une pile de cinq brames d’une épaisseur de 247 mm ou de six brames d’une épaisseur de 207 mm. De plus, toutes les brames doivent être positionnées du côté de leur marquage (numéro de la brame) pour permettre la lecture par caméra de l’identité de chaque produit lors de l’entrée du wagon dans un atelier (Cf. Figure 17).

Inférieur à 1,5 m

Numéros brames

Figure 17 : Règles de sécurité du transport de brames par wagon

Le service Mouvement responsable du transport des wagons peut refuser l’acheminement d’un convoi* si celui-ci ne respecte pas ces règles de sécurité. Le cas échéant, la prestation n’est pas réalisée dans le délai souhaité par l’atelier, et ce retard se répercute sur la gestion des ressources.

2 - 3 Présentation des concepts

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