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Des débuts au cinéma

Dans le document ENSEMBLE P. 30 (Page 43-46)

Car tous les spectateurs qui ont déjà vu Nicolas Brimeux sur scène ressortent de la salle à la fois bluffés et profon-dément émus. C’est surtout le cas quand il joue, au côté de l’acteur Dominique Hache, la pièce autobiographique Des graines dans ma tête qu’il a lui-même écrite avec Anne-Marie Storme.

Deux fois déjà, le comédien nordiste, qui vit aujourd’hui à Tourcoing, s’est produit au festival off d’Avignon. « C’est le vrai métier, un retour aux sources. On donne du plaisir, du rêve aux gens ! » Il a aussi goûté au grand écran avec le réalisateur Pascal Roy, d’abord avec Corps solidaires, un court-métrage sur l’accompagnement sexuel des

per-sonnes handicapées, puis sur un tout autre thème avec un pèlerinage filmé vers Saint-Jacques-de-Compostelle.

« Le cinéma, commente le jeune homme qui ne manque pas d’humour, c’est du sprint. Alors qu’au théâtre, je suis un coureur de fond. »

Quand il ne joue pas, Nicolas écrit beaucoup, notam-ment des scenarii. Il espère aussi remonter sur scène en 2016 avec deux projets, dirigés l’un par Antoine Lemaire, l’autre par Laurent Gaudé.

P

Vivre l’art malgré son handicap

Open-Hand

Foyer des Salines, 2 rue Jean-Macé, 59430 Saint-Pol-sur-Mer 06 80 51 84 60.

Tous dans la ronde

École d’art de Douai, 75 rue de Wetz, 59500 Douai 03 27 88 41 92 - am-podvin@orange.fr Fédération française Handidanse

14 rue Lafayette, quartier Amérique, 59400 Cambrai 03 27 76 59 18 - handidanse.avio@wanadoo.fr

www.ffhd.mda-caudry.fr Nicolas Brimeux

www.facebook.com/nicomedien Voir aussi

Le théâtre de l’Oiseau-Mouche à Roubaix oiseau-mouche.org

L’association Quanta à Villeneuve d’Ascq www.quanta.asso.fr

PRATIQUE

Sur les chemins de Compostelle

Pendant 19 jours, du Puy-en-Velay à Conques, Nicolas a parcouru le chemin de Saint-Jacques, en randoline tractée par un âne.

Son aventure, émaillée de belles rencontres, a été filmée par le réalisateur Pascal Roy.

TOUT UN MONDE

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Magazine Nord le Département 44

BONS BAISERS

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« En Équateur, le champ des possibles est plus large »

Née à La Madeleine, Amandine Rual a grandi dans le Nord avant de prendre de l’altitude. Elle vit désormais à Quito, capitale de l’Équateur située à 2 850 mètres au dessus du niveau de la mer. La population, peu expansive mais chaleureuse et accueillante, lui rappelle les gens du Nord.

Propos recueillis par Gaëlle Leplat | Photos : Amandine Rual

Prénom : Amandine Nom : Rual Âge : 31 ans

Originaire de : La Madeleine Vit à : Quito

Profession : Professeur de français

VOUS AVEZ CHOISI DE VIVRE EN ÉQUATEUR : POURQUOI ? Il y a six ans, mon compagnon et moi-même sommes partis découvrir l’Amérique latine en tant que touristes. Nous avons commencé notre périple à Ushuaïa pour remonter progressivement vers le nord via l’Argentine, le Chili, la Bolivie, le Pérou et l’Équateur. Après cette année de voyage, nous avons eu envie de nous poser. Je venais d’obtenir mon diplôme de professeur de français langue étrangère et j’ai trouvé un poste en République dominicaine. Nous y sommes restés un an mais le continent nous manquait, alors quand j’ai vu une annonce pour un poste à Quito, j’ai sauté sur l’occasion.

L’Amazonie, également appelée « Oriente » par les équatoriens, occupe la moitié du territoire mais ne compte

que 10% de la population totale du pays.

ÉQUATEUR

La Madeleine

« L’Équateur a reconnu 120 langues ethniques et fait un véritable effort d’intégration des indigenas

(minorités indiennes). »

Quito

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BONS BAISERS

n°284 I Février-mars 2016

EN QUOI CONSISTE VOTRE TRAVAIL ?

J’enseigne le français à l’Alliance française, une fondation qui assure le rayonnement de la culture française à l’étranger. En Équateur, l’école commence à 7 h et finit en début d’après-midi : beaucoup de jeunes profitent de ce temps libre pour prendre des cours de langue. J’enseigne aussi à des personnes qui doivent apprendre le français pour leur travail.

QU’APPRÉCIEZ-VOUS À QUITO ?

La ville s’étend sur une cinquantaine de kilomètres de long pour seulement quelques kilomètres de large. Du coup, la nature est partout très proche, on a sans cesse des vues sur des paysages surgis de nulle part. En une heure, on peut être sur un volcan ou dans la forêt humide. De plus, Quito est très dynamique, avec une vie artistique et culturelle riche.

De manière générale, le champ des possibles me semble beaucoup plus large en Équateur qu’en Europe, où on a un peu l’impression que tout a déjà été fait.

QU’EST-CE QUI DIFFÈRE LE PLUS DE LA FRANCE ? Pour obtenir quelque chose en Équateur, il ne faut surtout pas râler ! Il faut plutôt jouer sur la corde sensible, amadouer un peu son interlocuteur. Et puis ici, tout se négocie: le taxi, le prix à l’épicerie, etc.

Le climat est aussi très différent : la douceur printanière est présente toute l’année et seule l’humidité varie vraiment. Les saisons étant moins marquées, le temps ne passe pas de la même manière. On suit les saisons via Skype et nos familles restées en France.

REVENEZ-VOUS RÉGULIÈREMENT DANS LE NORD ? Nous revenons une fois par an, voir nos familles et les amis d’enfance. Titouan, notre fils de 18 mois, est né en Équateur et c’est important qu’il fasse connaissance avec sa famille et son pays.

QUELS SONT VOS PROJETS POUR L’AVENIR ? Antoine, mon compagnon, a créé une brasserie artisanale avec deux amis équatoriens. Au départ il m’a suivi dans mes projets, à moi désormais de faire preuve de patience

pour lui laisser le temps de développer son affaire. D’ici deux à cinq ans, j’aimerais que nous revenions passer quelques années en France... pour repartir après !

« Se balader à cheval dans le parc du Cotopaxi (du nom du volcan qui s’y trouve) procure une sensation

de liberté totale. »

L’Amazonie, également appelée « Oriente » par les Équatoriens, occupe la moitié du territoire mais ne compte

que 10% de la population totale du pays.

« Le marché de Guamote est l’un des plus dépaysants. C’est une explosion de senteurs,

de saveurs et de bruits. »

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