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Des activités populaires inscrites dans les sociabilités locales

V. OCCUPER SON « TEMPS LIBRE » EN MILIEU RURAL

3. Des activités populaires inscrites dans les sociabilités locales

À côté de ces activités de loisirs encadrées et souvent ségrégées selon l’âge, des jeunes femmes pratiquent des activités moins encadrées, qui participent d’une certaine sociabilité locale, populaire et féminine rassemblant plusieurs générations. Ces activités peuvent être plus ou moins sportives, mais revêtent une importance pour les jeunes femmes tant elles contribuent à les insérer socialement et localement dans des réseaux, en leur permettant de renouveler leur réseau d’interconnaissance. Ces activités de loisirs rythment la vie des jeunes femmes et contribuent largement à limiter le sentiment d’isolement, voire l’ennui, qu’elles peuvent décrire par ailleurs (Clair, 2011a ; Coquard, 2016a), mais surtout elles constituent autant de moments qui leur permettent d’avoir du temps « à soi » et « pour soi » dont elles peuvent user à leur guise, sans se sentir obligées de faire quelque chose en particulier..

« Retourner » pour « faire vivre » le foyer des jeunes :

participation à la vie locale

Dans les quatre territoires, lorsqu’ils existent, les foyers de jeunes sont surtout fréquentés à l’année par les préadolescents. Un public en chassant un autre, les jeunes femmes rencontrées y vont peu considérant que c’est surtout pour les « petites » et qu’elles manquent de temps, mais quand le foyer des jeunes est fréquenté majoritairement par des garçons, on n’y trouve plus de filles.

Les jeunes femmes qui ont fréquenté le foyer quelques années en soutiennent davantage les activités et participent aux événements dans une forme de reconnaissance pour les animateur·trices, qui se « donnent du mal ». Elles répondent présentes quand les animateur·trice·s les sollicitent pour donner un coup de main ou les invitent à une soirée spéciale au foyer. C’est également le cas de celles dont les mères s’y investissent, comme le racontent Lola et Talina, qui ont accepté avec plus ou moins d’enthousiasme de s’impliquer dans l’association depuis que leur mère a « repris le foyer ». On le verra, les pères en sont presque toujours absents. Les autres jeunes femmes, celles qui n’ont pas fréquenté le foyer des jeunes y viennent par « solidarité de groupe » avec leur copines, ou n’y vont jamais

comme Lizéa et Prune, qui ne se voient pas aller au foyer de jeunes, selon elles accaparées par les « vrais locaux ».

Lizéa : Après, y a un foyer des jeunes. Prune : J'y suis même pas allée.

L : Ben, c'est pareil, c'est le même cercle qu'est là depuis toujours, qu'on retrouve au loto, au puzzle, au foot. C'est les mêmes.

P : Ça me dérange pas moi, je fais autre chose.

L : C'est sympa le foyer des jeunes, ben, pour les jeunes de L. Ils font des voyages, ils sont partis à... je sais plus Europa Parc ou je sais pas quoi, Parc Astérix. Ils lavaient des voitures pour financer. » [Lizéa, 16 ans et Prune, 15 ans, lycéennes.]

Chaque événement est l’occasion de montrer son réseau et de s’assurer de sa notoriété, mais aussi de marquer son intégration dans le groupe local. Comme dans d’autres activités, elles y reçoivent des formes de reconnaissance de la part de la communauté, y compris à travers la médiatisation de certains événements à l’image de la soirée « Miss & Mister Lanvéoc » 2018, à laquelle nous avons pu assister. Cette élection se déroule tous les ans avant l’été et constitue une occasion de célébrer la fête du foyer des jeunes avec les familles. Si tout le monde arrive ensemble, les adolescents prennent à manger et s’échappent assez rapidement de la salle principale pour rester entre eux, dehors, et écouter de la musique à partir de leur portable. Dans la grande salle, les mères d’enfants en bas âge restent aux grandes tablées auprès de leurs propres parents et parfois grands-parents. Les jeunes pères, eux, font des allers-retours avec l’extérieur, vont donner un coup de main aux grillades et reviennent aux tablées familiales. Dans ces occasions, comme toute la famille vient, les jeunes femmes ne disposent d’aucun mode de garde. En effet, des travaux antérieurs ont montré combien la famille joue un rôle central dans la garde d’enfants en bas âge, surtout dans les milieux populaires (les femmes employées et surtout ouvrières ont nettement moins recours aux assistantes maternelles et aux crèches que les femmes cadres ou exerçant des professions intermédiaires) : plus que dans d’autres catégories sociales, les femmes s’organisent pour faire garder leurs enfants par un membre de leur famille (Siblot et al., 2015).

L’élection de « Miss et Mister » est le temps fort de la soirée, mais sert également de lancement à la soirée dansante, moment à partir duquel les lumières sont moins fortes et où chacun·e doit investir la piste. L’élection de Léa et Romain a été commentée par les jurys, soulignant à la fois leur parcours scolaire et leurs passions, mais surtout mettant en avant le fait qu’ils sont des « jeunes du cru ». Ici, le capital social populaire rend possible l’existence de scènes « où le style populaire peut s’épanouir sans être dédaigné » (Retière, 2003). On y retrouve donc les familles bénéficiant du capital d’autochtonie, tandis que les jeunes femmes de conditions plus précaires ou populaires, déjà marginalisées, s’auto-excluent davantage de ces sorties et festivités locales. La mobilisation du capital d’autochtonie est l’occasion de redessiner les hiérarchies familiales et participe à la production de rapports sociaux de différenciation.

Avec deux autres jeunes femmes, Léa Bertout a accepté de participer à l’élection de Miss Lanvéoc 2018. Une autre candidate expliquera que c’est surtout pour « rigoler » et « faire plaisir à l’animatrice qui se bouge grave pour le foyer », « pour soutenir » qu’elle a accepté de participer. Toutes souligneront que cette participation est l’occasion de « faire la fête tous ensemble ». Du côté des jeunes hommes, il a été bien plus difficile de trouver des jeunes candidats (2), deux hommes plus âgés ont alors aussi été invités à y participer.

De la zumba au loto : l’entre-soi féminin hors des maisons

L’allongement de la période de la jeunesse permise par la phase d’entre-deux entre les études et l’arrivée du premier enfant, et marquée par les premiers emplois permettant dans une certaine mesure une indépendance financière, est l’occasion pour les jeunes femmes d’avoir des pratiques de loisirs variées, y compris hors de leur domicile. On l’a vu, les clubs de foot des villages continuent d’être surinvestis par les hommes constituant ainsi des institutions masculines en milieu rural (Coquard, 2015 ; Orange, Renard, 2018 ; Renahy, 2010), mais les jeunes femmes ne sont pas pour autant exclues des pratiques sportives, même si celles-ci sont moins encadrées et ont plus rarement lieu en club que celles des garçons. Si la mise en couple ou l’arrivée d’un enfant ne signifie pas forcément l’arrêt du sport, c’est pourtant souvent le cas pour celles qui exercent un emploi en parallèle. Elles se trouvent alors à devoir investir davantage la sphère domestique et la charge des enfants en bas âge leur revient largement. À cela s’ajoute la culpabilité de ne pas passer « suffisamment de temps » avec leur enfant et/ou leur conjoint et les difficultés de mode de garde « aux heures qui iraient bien ». Autrement dit, la mise en couple et l’entrée dans la parentalité induisent une redéfinition des pratiques de loisirs des jeunes femmes, tandis que cela semble être moins le cas pour les jeunes hommes.

La zumba fait alors partie des activités sportives occasionnelles ou régulières citées par les jeunes femmes plus ou moins âgées du corpus. Elles la pratiquent lors d’événements organisés par des associations locales ou parfois par des magasins de sport ; très rares sont celles qui sont inscrites dans des salles de sport bien que l’enquête ENRJ montre que 29,5 % des jeunes femmes en milieu rural (et 33,2 % des jeunes hommes) adhèrent à un club de sport ou prennent un abonnement dans une salle de sport (club de gym ou fitness).

Depuis quelques mois, Mathilde, 28 ans, garde d’enfant à domicile, pratique le fitness en plein air qu’elle a trouvé via un groupe Facebook local, le même que fréquente Margaux, 17 ans, avec sa mère, et que la cousine de sa voisine. Une fois ou deux fois par semaine, une dizaine ou parfois une quinzaine de femmes d’âges différents se retrouvent pour faire du sport ensemble dans un lieu central, mais qui n’est pas à la vue de tou·te·s, afin de préserver ce temps entre elles. Ailleurs, des jeunes femmes

parlent des danses bretonnes ou encore de groupes pour se retrouver et faire de la zumba « ensemble… entre filles », alliant danse, sport et entre-soi féminin : « Il y a des filles d’un peu partout qui viennent. Des petits villages et puis de la petite ville aussi, on est 12 ou 13 mais ça peut monter à plus parfois. Souvent on rigole et tout et puis c’est là que t’apprends des trucs aussi (rires) », dira l’une d’elles. Ces temps dédiés à se dépenser, à sculpter le corps féminin, et au souci de l’apparence (Arborio, Lechien, 2019), peuvent aussi se transformer en lieux de solidarité collective entre jeunes femmes où il est possible de parler des expériences des unes (maternité, mariage), souvent pour « prévenir » les autres, ces moments constituant en creux des rappels à l’ordre de genre.

Au-delà des activités sportives – qui ne sont pas toujours codées comme telles par les jeunes femmes comme la zumba qu’elles classent dans la « danse »–, les soirées organisées par les associations des communes ou des villages des environs font partie des formes de participation à la vie locale. Les « soirées lotos » sont ainsi évoquées, où se croisent les différentes générations de femmes, mais aussi où « on peut être entre copines », dans un moment calme. Eve, 21 ans, est longtemps allée au loto de Nz situé à 30 km de chez elle, d’abord avec sa mère et sa grand-mère, puis avec ses copines : « On y allait tout le temps, il y en avait presque tous les samedis avant. Bon, maintenant c’est arrêté quoi, ça dépend des… des temps, des saisons. » Là-bas, elles discutent : « On parle de tout, la fille de truc qui a eu un enfant, l’autre qui est enceinte de qui ou bien aussi, qui s’est marié, qui a divorcé et tout… c’est là aussi que tu apprends les cancans (rires) » raconte une jeune femme, lors d’un entretien de groupe dans les Deux-Sèvres. Mais au-delà des ragots, c’est aussi dans les lotos que peuvent s’échangent les jobs, les bons plans et autres formes de soutien permettant notamment de rompre les situations d’isolement vécues par certaines femmes qui habitent dans des maisons reculées, par exemple.

Investir des bastions « masculins » sur le temps des loisirs

Parmi les jeunes femmes rencontrées, une minorité a des activités qui participent plutôt d’une sociabilité masculine, comme Elia, qui a longtemps accompagné son père au club de pétanque local et qui « monte avec lui les sonos pour les fêtes » organisées dans les villages alentour (anniversaire, mariage, etc.). Pour autant, une partie des jeunes femmes rencontrées fréquente des « bastions masculins ». La fréquentation d’un club sportif légitime aussi la participation aux événements des autres clubs : Adèle et Coralie, très impliquées dans la vie de la jeunesse de Vs (village situé dans l’intercommunalité de Parthenay) sont très investies dans le club de danse, ce qui induit des représentations régulières aux divers événements locaux et leur donne accès aux soirées du club de foot du vendredi. Dans la petite ville de Bg dans les Ardennes, c’est le club de handball de la ville qui est un lieu important de l’animation locale, les jeunes femmes qui y jouent, ou qui ont des membres de leur famille qui jouent, vont aux matchs et aux soirées organisées par le club, chacune de ces soirées étant l’occasion de sortir et de fréquenter les garçons.

La mise en couple, comme le fait d’être proche de son père ou de son frère (entraîneur ou président du club) vient aussi modifier les pratiques de loisirs. Certaines jeunes femmes vont apprécier de « passer du temps » avec leur partenaire en l’accompagnant dans ses activités, s’affirmant comme « soutien toujours utile », elles peuvent alors investir des espaces dont les femmes sont traditionnellement tenues à l’écart, à l’image des entraînements de football, des parties de pêche ou des sorties en moto

par exemple. On le verra par la suite, la mise en couple participe largement à modifier les sociabilités des jeunes femmes et également les pratiques de loisirs.

L’événement que constituent les matchs des clubs sportifs, et notamment ceux du club de football local, est un autre exemple qui permet de saisir les sphères de sociabilités des jeunes femmes. En tant qu’institution importante de la vie locale, les matchs locaux de foot masculin restent fédérateurs : c’est l’occasion de « croiser tout le monde », le dimanche, pendant le match. À l’issue des matchs, les clubs organisent souvent des apéros et des repas (grillades) où, comme leurs mères, les jeunes femmes sont attendues pour aider. Comme le soulignent Sophie Orange et Fanny Renard, « les fêtes estivales dans les communes rurales sont souvent des lieux où se rejouent la division sexuée des tâches domestiques et la prise en charge, par les femmes, de l’intendance liée aux loisirs masculins » (Orange, Renard, 2018, p. 77) : les jeunes femmes rencontrées tiennent les crêperies et font des gaufres, gèrent les buvettes, se chargent de la décoration et de la préparation de la salle, servent les repas. Les jeunes hommes, eux, sont appelés au montage des barnums ou préposés aux grillades. L’observation de plusieurs fêtes de village ou de fêtes de foyers de jeunes a montré que, lors des remerciements officiels, le travail des hommes, visible et nécessitant de la force physique (à l’image du montage des barnums), était davantage valorisé et distingué que celui des femmes, considéré comme « normal » pour le bon déroulement de la vie locale. Les jeunes femmes mobilisent alors des compétences acquises dans le cadre scolaire comme la comptabilité qui, quand elle est « bien faite », leur confère une certaine notoriété et respectabilité locale.

4. « Profiter » de son temps libre :

des réalités contrastées

L’occupation de leur temps libre par les jeunes femmes modestes vivant en milieu rural ne se cantonne pas aux activités sportives, loin de là. Dans les entretiens, à de multiples reprises, la question revient de vouloir « profiter » du temps hors école, hors travail, hors dispositif, autrement dit d’avoir du temps à soi pour soi. La mise à profit de son temps libre par les jeunes femmes rencontrées se concentre dans l’espace domestique, avec la télévision et internet en toile de fond. Si la contrainte budgétaire pèse fortement sur les loisirs culturels et sur leur fréquence, cela ne peut suffire à expliquer les pratiques juvéniles, l’exemple du visionnage de film étant à ce titre révélateur : les jeunes femmes (comme les jeunes hommes) regardent avant tout des films en streaming sur internet ou à la télévision, bien plus rarement au cinéma – qui fut pourtant longtemps un loisir populaire. Dans des espaces géographiques marqués par un éloignement des équipements de loisirs, notamment juvéniles (cinéma, bowling, lasergame, etc.), les pratiques de loisirs dans les foyers sont importantes. Les trajectoires scolaires des jeunes femmes comme celles de leur entourage sont marquées par des études relativement courtes et plus souvent professionnalisantes, elles fréquentent donc peu d’enfants des classes sociales supérieures, ce qui contribue en creux à les éloigner des savoirs et des dispositions culturelles socialement légitimes.

Des pratiques numériques des jeunesses populaires

La baisse du coût des équipements informatiques, de la connexion à internet, de l’abonnement et des communications téléphoniques a largement réduit les écarts entre les classes sociales dans l’accès à l’équipement (Siblot et al., 2015), même si les pratiques en lignes diffèrent en partie selon les milieux sociaux (les plus dotés en capitaux ont un usage plus diversifié que les autres). Dans les quatre territoires, seules quelques jeunes femmes habitent dans des « zones blanches » ou « aux limites du câblage d’internet » et n’ont donc pas de connexion à domicile, les contraintes techniques prenant ici le pas sur les arbitrages budgétaires des familles. Comme les autres jeunes de leur génération, elles passent ainsi des heures avec ou sans leurs copines à écouter de la musique sur Youtube tout en regardant une émission de téléréalité comme Les Anges18, dont elles commentent les personnages en même temps sur un groupe Whatsapp : les usages ne sont pas exclusifs bien au contraire. Elles regardent des séries en streaming entre copines et passent du temps à visionner des « tutos » (tutoriels) sur Youtube destinés surtout aux femmes – maquillage, mode, décoration, « petit » bricolage, ou encore cuisine – ; les passionnées iront, elles, regarder des « tutos » sur leurs centres d’intérêt spécifique (chiens, moto, voiture, surf, ski, etc.).

Ce temps libre est peu souvent utilisé pour pratiquer des activités artistiques, qui concernent davantage les jeunes femmes les plus dotées scolairement et/ou socialement. Ce qui ne signifie pas que les autres s’en tiennent complètement à l’écart : les jeunes femmes les plus modestes, mais ayant déjà eu des expériences professionnelles, disposent de menues ressources qu’elles mobilisent en partie dans des activités de loisirs s’articulant autour de travaux de bricolage (créations de bijoux et d’accessoires de mode), ce qui leur permet de percevoir aussi des revenus complémentaires. Mais quand ces activités « se transforment en “travail-à-côté” offrant une source de revenus supplémentaires ou une source d’économie sur les dépenses » on peut se demander s’il s’agit toujours des loisirs ou si cela relève de contraintes économiques (Siblot et al., 2015, p. 193).

Dans ces activités, les jeunes femmes ont un univers tourné vers le foyer (leur chambre, leur appartement, les enfants ou encore leur fratrie) et, à travers les loisirs, elles cherchent à se reposer des contraintes objectives quotidiennes qui pèsent sur elles, ce d’autant plus qu’elles suivent des études (internat), sont de jeunes mères ou de forts soutiens de famille, ou encore que leurs conditions de travail sont caractérisées par une forte pénibilité. Ces activités sont aussi l’occasion d’organiser et de constituer leur mode de vie et leurs réseaux de sociabilités, en valorisant au passage un entre-soi à la fois social et sexué. « Avoir du temps pour se reposer », « ne rien faire » : autant d’expressions qu’elles utilisent et qui font émerger le fait que les jeunes femmes sont nettement plus sollicitées que les garçons dans les tâches domestiques, même si c’est à des degrés divers en fonction des classes sociales, de l’activité des parents, de leur propre activité et des ressources culturelles et économiques des parents ainsi que des rapports sociaux qui sont à l’œuvre entre eux. Le domicile familial peut alors constituer un « lieu de repli » (Gilbert, 2016) à l’écart des relations avec les autres groupes sociaux. Ce « repli » s’explique aussi par la lourdeur des mobilités : les jeunes femmes qui sont à l’internat en

18Les Anges, anciennement les Anges de la téléréalité est une émission diffusée sur NRJ 12 depuis janvier 2011 ; elle comptait dix

saisons au moment de l’enquête (2018). Sur la page que lui consacre Wikipedia, on peut lire : « Le principe est de faire cohabiter d’anciens candidats d’émissions de téléréalité dans une villa située dans une ville ou une région mythique d’un pays étranger, qui varie chaque saison. Le but des candidats est de percer dans leurs milieux professionnels grâce aux multiples contacts du parrain des Anges. » (https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Anges_(émission_de_télévision)

semaine n’ont pas forcément « l’envie ni l’énergie » de sortir, une fois rentrées « chez elles » ; celles qui