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CHAPITRE 5 : Résultats et discussion

5.1. Résultats

5.1.1. Résultats des autopsies helminthologiques

5.1.1.5. Degré d’infestation des animaux : charge parasitaire

Par rapport à chaque espèce de nématodes rencontrés, la charge parasitaire exprimée en nombre moyen de vers est mentionnée dans le tableau VI.

Tableau VI : Charge parasitaire des animaux

Nombre total de viscères infestés : 166 5.1.2. Résultat des examens coprologiques

Sur les 200 prélèvements effectués, les examens coprologiques ont révélé que 55 étaient positifs en œufs de nématodes soit un taux de 27,5% et 90 étaient positifs en œufs d’helminthes en général soit un taux de 45%. Ont été observés, les œufs d’Ascaridia, d’Heterakis, de Syngamus, de Capillaria, de Gongylonema, d’Acuaria et de Raillietina. Toutefois, certaines préparations microscopiques nous ont permis de noter la présence d’ookystes de coccidies. Par rapport aux œufs de nématodes, la densité parasitaire était très élevée pour Ascaridia et Heterakis, tandis que les autres œufs étaient moins nombreux.

5.1.3. Effet anthelminthique in vitro de l’extrait aqueux de feuilles de Spondias mombin et de Chenopodium ambrosioïdes

Les effets vermicides de l’extrait aqueux de la poudre des feuilles de Chenopodium ambrosioïdes et de Spondias mombin ont été évalués sur Ascaridia galli, nématode de l’intestin grêle des poulets. Les figures 12 et 13 montrent respectivement les variations temporelles des taux de mortalité d’A. galli selon les concentrations de l’extrait aqueux de la poudre de feuilles de S. mombin et de C. ambrosioïdes.

Figure 12 : Variation temporelle du taux de mortalité d’A. galli selon les concentrations de l’extrait aqueux de feuilles de S. mombin.

Kherlifath AMIDOU & Gédéon D. HOUETAN UAC/EPAC/PSA/ 2018 37 Figure 13 : Taux moyen de mortalité induit par différentes concentrations de l’extrait aqueux de S. mombin sur A. galli au bout de 16 heures d’exposition.

Les boites à moustaches qui n’ont aucune lettre commune sont significativement différentes (HSD de Tukey p < 0,05).

Figure 14 : Variation temporelle du taux de mortalité d’A. galli selon les concentrations de l’extrait aqueux de feuilles de C. ambrosioïdes

Figure 15 : Taux moyen de mortalité induit par différentes concentrations de l’extrait aqueux de C. ambrosioïdes sur A. galli au bout de 16 heures d’exposition.

Les boites à moustaches qui n’ont aucune lettre commune sont significativement différentes (HSD de Tukey p < 0,05).

Ces différents résultats illustrés par les figures 12 et 14, montrent que les deux extraits végétaux testés sur A. galli ont entrainé des mortalités significatives (p<0,05) allant de 50 à 100% pour S.

mombin et de 16,66 à 66,66% avec C. ambrosioïdes après 12 heures d’exposition. A cette même date, le plus fort taux de mortalité (100%) a été obtenu avec la concentration de 128 mg/ml de PBS avec l’extrait aqueux de S. mombin alors que celui de 66,66% a été enregistré avec les concentrations de 64 et 128 mg/ml de PBS avec l’extrait de C. ambrosioïdes. Les différentes mortalités notées au cours de cette expérimentation ne sont pas en fonction des concentrations des deux extraits de plantes ce qui voudra dire qu’il n’existe pas un effet dose dépendant dans ce test.

A 12 heures, la concentration moyenne (64mg/ml) a entrainé un taux de mortalité de 83,33%

avec S. mombin et de 66,66% avec C. ambrosioïdes alors que le Lévamisole a déjà tué tous les vers mis en contact avant 12 heures d’exposition.

5.2. Discussion

5.2.1. De l’enquête parasitologique

Les autopsies helminthologiques effectuées montrent que le parasitisme dû aux helminthes en général et aux nématodes en particulier constitue un réel problème dans l’élevage traditionnel

Kherlifath AMIDOU & Gédéon D. HOUETAN UAC/EPAC/PSA/ 2018 39 taux de 50% obtenus dans le Sud-Bénin par Kotchoffa (2018), de 58,59% obtenu par Adjagbo (2006) et de 58% obtenu par Salifou et al. (2003) chez les pintades domestiques dans le Nord- Est du Bénin. De même au Nigéria, Fatihu et al. (1991) ont observé un taux d’infestation élevé de 95% chez la volaille traditionnelle.

Le mode de prélèvement des viscères adopté c’est-à-dire dans un centre d’abattage ne nous laissait pas la latitude de faire les prélèvements en fonction de l’âge, du sexe, et même de l’état de santé des poulets.

Cinq différentes espèces de nématodes ont été recensées dans cette étude. Il s’agit de Syngamus trachea, Ascaridia galli, Gongylonema ingluvicola, Acuaria spiralis et de Heterakis brevispiculum. Ces résultats sont superposables à ceux d’Amoussou (2007) dans l’Ouémé et le Plateau. Le genre Gongylonema observé constitue un plus à cette étude par rapport à celle de Kotchoffa (2018). Les cestodes Raillietina ont été également observés. Cette diversité des espèces identifiées pourrait être due au mode d’élevage avec divagation des oiseaux dont les viscères ont été prélevés et qui sont souvent sans suivi technique et sanitaire. Nous pouvons également ajouter que, les habitudes alimentaires des animaux locaux les prédisposent à l’ingestion de quantités importantes d’hôtes intermédiaires de parasites.

Bien que les espèces identifiées sont diverses et en nombre important, les analyses coprologiques réalisées à la suite des autopsies helminthologiques ne reflètent pas la population parasitaire dans le tube digestif. En effet, le taux de 29,5% de positivité enregistrée pour les analyses coprologiques contre un taux d’infestation global en nématodes de 46% est la preuve que les résultats coprologiques ne sont pas toujours mathématiquement le reflet de la population parasitaire dans le tube digestif étant donné qu’il peut y avoir le phénomène d’inhibition de ponte de parasites. Les œufs d’Ascaridia, d’Heterakis, de Syngamus, de Capillaria, de Gongylonema, d’Acuaria et de Raillietina ont été observés. Toutefois, certaines préparations microscopiques nous ont permis de noter la présence d’ookystes de coccidies.

Ceci prouve le phénomène de polyparasitisme chez les animaux. Néanmoins, la présence d’œufs de Capillaria à l’analyse coproscopique parait étonnante du fait que, ce parasite n’a pas été observé à travers les enquêtes parasitologiques. Cela pourrait se justifier par l’inattention lors des observations à l’autopsie du moment où ces parasites sont très fins. Cette inattention peut alors justifier en partie le taux d’infestation globale faible en nématodes enregistré par rapport aux taux antérieurs.

5.2.2. De l’effet antiparasitaire in vitro de l’extrait aqueux de feuilles de S. mombin et de C.

ambrosioïdes sur Ascaridia galli

Les extraits aqueux de la poudre de feuilles de S. mombin et de C. ambrosioïdes ont montré à travers cette étude des effets nématodicides ce qui se traduit par les plus forts taux de mortalités notés avec les extraits végétaux testés. 50 à 100% pour l’extrait de S. mombin et de 16,66 à 66,66% avec C. ambrosioïdes après 12 heures d’exposition.

Ces mortalités de vers obtenues avec ces extraits de plantes pourraient être liées à leur composition chimique. En effet, l’étude phytochimique de la poudre des feuilles de S. mombin a révélé la présence des alcaloïdes, des tanins, des flavonoïdes et des composés réducteurs et celle de C. ambrosioïdes, la présence des alcaloïdes, des tanins, des flavonoïdes et des Saponosides. Cette présence d’alcaloïdes, de tanins, de flavonoïdes dans la poudre de feuilles de S. mombin et en plus de saponosides dans C. ambrosioïdes, présage bien des probables propriétés anthelminthiques. D’ailleurs, les propriétés de ces composés ont été largement décrites dans la littérature surtout sur les nématodes gastro intestinaux des petits ruminants (Athanasiadou et al., 2001 ; Deepak et al., 2002 ; Ademola et al., 2005 ; Hoste et al., 2006 ; Brunet et al., 2007 ; Chagas et al., 2008 ; Houngnimassoun et al., 2017).

L’action plus rapide et plus forte enregistrée avec l’extrait aqueux de feuilles de S. mombin par rapport à C. ambrosioïdes pourrait être due d’une part à une variation dans les proportions des différents groupes chimiques constituant chacun de ces extraits et d’autre part, par le fait que, c’est un ensemble de composés chimiques variés qui pourraient ne pas avoir tous des propriétés antiparasitaires. L’usage de ces plantes dans des recettes antiparasitaires au Bénin a été évoqué à travers les enquêtes ethnobotaniques réalisées par Ogni et al. (2014) et Attindéhou et al.

(2012).

La réaction un peu tardive obtenue avec les différentes concentrations de l’extrait aqueux sur Ascaridia galli comparativement aux strongles gastro-intestinaux des petits ruminants pourrait être due d’une part, par la physiologie du ver, sa taille, sa cuticule plus épaisse.

Toutefois, il est à noter que l’efficacité notée devra être confirmée par d’autres tests (autres stades de développement des parasites, tests in vivo sur les poulets, essais toxicologiques), avec possibilité de détecter les principes actifs responsables par spectrophotométrie.

Kherlifath AMIDOU & Gédéon D. HOUETAN UAC/EPAC/PSA/ 2018 41 CONCLUSION ET PERSPECTIVES

En définitive, cette étude a permis de noter la diversification parasitaire helminthique à laquelle font face les poulets élevés en mode traditionnel. Au total, cinq espèces de nématodes ont été identifiées en plus des cestodes Raillietina qui sont en nombre élevé. Il s’agit de Ascaridia galli, Heterakis brevispiculum, Syngamus trachea, Acuaria spiralis et Gongylonema ingluvicola. Cette diversité notée justifie le caractère traditionnel sans suivi sanitaire de ce mode d’élevage. Il est à noter que les extraits aqueux des feuilles de S. mombin et de C.

ambrosioïdes ont un effet nématodicide sur Ascaridia galli. Toutefois, les expérimentations doivent être poursuivies par d’autres tests (autres stades de développement des parasites, tests in vivo sur les poulets, essais toxicologiques), avec possibilité de détecter les principes actifs responsables par spectrophotométrie. Il faudra également tester ces extraits de plantes sur le reste des parasites constituant le spectre parasitaire helminthique de la volaille. En ce qui concerne la maitrise des pathologies aviaires, il faudra mettre en place des programmes prophylactiques appropriés pouvant contribuer à l’augmentation de la productivité des poulets et par conséquent permettre à améliorer les conditions de vie des populations paysannes.

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