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Les sociétés d’assurance sont sans cesse confrontées à une multitude de risques. Leur exposition à ces risques dépend des caractéristiques des polices vendues. Aux fins de l’établissement du coût d’un produit d’assurance, l’actuaire connaîtrait les catégories de risque énoncées ci-après et il déterminerait si ces risques sont susceptibles d’affecter la rentabilité du produit. Si l’impact s’avère important, l’actuaire mesurerait et documenterait ces risques.

Voici une liste des risques qui seraient considérés aux fins de l’établissement du coût des polices d’assurance.

Risque Définition Exemples Risque de concurrence Incapacité d’obtenir ou de

conserver un avantage concurrentiel durable sur un ou plusieurs marchés.

Les mesures prises par les concurrents peuvent susciter des mouvements au chapitre de la répartition des ventes, ce qui entraîne des niveaux de bénéfices différents.

Risque législatif Risque que des mesures aux lois fiscales peuvent se traduire par des changements de comportement de la part des titulaires de police, entraînant une variation des niveaux de rentabilité des produits. Le traitement favorable d’un produit aux fins de l’évaluation, des fonds propres ou de l’impôt peut être éliminé. et(ou) une baisse de revenus.

[traduction]2

Des caractéristiques

compliquées, qui ne sont pas bien comprises par les titulaires de polices, peuvent avoir des répercussions négatives sur l’image de la société et engendrer des coûts extracontractuels. Il se peut que l’impact éventuel sur la réputation restreigne

l’ajustement de certaines caractéristiques des polices.

Risque de crédit Risque de défaut et de changement de la qualité du crédit des émetteurs de

Qualité du crédit et niveau de diversification au sein des portefeuilles de placements qui supportent un produit, de même que les cessions en réassurance.

1 Rapport du Groupe de travail sur la solvabilité, AAI, février 2002, page 24. (contenu en version anglaise seulement)

2 Ibid, page 24. (contenu en version anglaise seulement)

3 “A Global Framework for Insurance Solvency Assessment”, Insurer Solvency Assessment Working Party, Association Actuarielle Internationale, 2004, p. 178. (en anglais seulement)

Risque de marché Risque qui découle du niveau

• l’exposition des options aux mouvements du prix des actifs sous-jacents;

• l’exposition à d’autres mouvements imprévus

actions, des taux de change ou des taux d’intérêt; garanties de taux d’intérêt effectives (« in-the-money »).

Risque de liquidité Exposition à une perte en cas d’insuffisance d’actifs liquides, à partir des actifs qui appuient les obligations en vertu des polices, afin de respecter les exigences de seulement à un coût excessif.

[traduction]5

Structures de produit exigeant le recours à des actifs non liquides pour respecter les objectifs de tarification.

4 “A Global Framework for Insurance Solvency Assessment”, Insurer Solvency Assessment Working Party, Association Actuarielle Internationale, 2004, p. 178. (en anglais seulement)

5 Ibid, p. 178. (en anglais seulement)

Risque de souscription Plus précisément, le risque d’assurance découlant de la souscription de contrats d’assurance. Les risques groupés dans cette catégorie sont liés aux risques couverts par la branche d’assurance visant les titulaires de police.

Risque opérationnel Risque de perte résultant de carences ou de défauts et de tarification qui calculent des valeurs de façon

différente; erreurs du système de tarification.

Des renseignements plus détaillés sur la définition, l’évaluation et la quantification des risques figurent dans les sources suivantes :

• “A Global Framework for Insurance Solvency Assessment”, Insurer Solvency Assessment Working Party, Association Actuarielle Internationale, 2004.

Report of IAA’s Working Party on Solvency, Association Actuarielle Internationale, février 2002.

• Society of Actuaries, Risk Management Section

• Society of Actuaries, Risk Management Task Force 4. PROCESSUS D’ÉTABLISSEMENT DES COÛTS 4.1 Introduction

Il est important d’établir un processus officiel de développement de produit. En ayant recours à un processus officiel, l’actuaire peut s’assurer que les principes fondamentaux énoncés à la section 2 sont considéré à chaque exercice. En outre, un bon processus garantit l’efficience de l’effort.

Le processus comprendrait les éléments suivants :

• la recherche;

• l’examen et la validation;

6 “A Global Framework for Insurance Solvency Assessment”, Insurer Solvency Assessment Working Party, Association Actuarielle Internationale, 2004, p. 179. (en anglais seulement)

7 Ibid, p. 179. (en anglais seulement)

• la mise en œuvre;

• les rapports et la gestion courante.

Le processus énoncé ci-après comprend les éléments susmentionnés.

4.2 Mise en place d’un processus de développement de produit et d’établissement des coûts

Le processus de développement de produit et d’établissement des coûts peut être appliqué aux nouveaux produits et lors d’un re-tarification. Le processus comprend les étapes suivantes :

La découverte

Le traitement des concepts de produit par une équipe interfonctionnelle.

L’examen initial des idées et la décision d’engager des ressources pour une étude plus poussée.

L’établissement de la portée

L’étude de faisabilité préliminaire en vue d’évaluer les exigences techniques, administratives, financières et réglementaires.

L’étude de marché et l’analyse de la concurrence.

L’analyse de rentabilité et sa mise au point

Peaufinage de l’idée à la base du produit et élaboration de l’analyse de rentabilité, assortis d’un premier jet de la tarification, des coûts et des prévisions de vente.

Conversion de la définition de produit en un concept réel de produit, de processus et d’autres mesures de soutien connexes. L’équipe de projet prépare la version finale du plan de tarification, d’ajustements des systèmes, de commercialisation et de lancement.

Les essais et la validation

La documentation et l’approbation Le lancement

L’exécution de mise en marché d’un produit complet et gérable.

L’après-lancement

Le suivi, les rapports et l’évaluation du produit et de son rendement, aux fins d’améliorations futures.

La durée ou l’application de chacune des étapes susmentionnées dépendrait de la taille et de la portée du projet envisagé.

4.3 Découverte Structure initiale

La structure initiale du produit comprendrait une liste des caractéristiques, options et garanties possibles. De même, les besoins du marché visé et les créneaux de vente seraient considérés.

Établissement des objectifs de rentabilité et du budget d’immobilisations du produit La direction établirait les objectifs de rentabilité et le budget d’immobilisations pour le produit envisagé. Ces éléments peuvent être rajustés à mesure que sont ajoutés des renseignements sur le marché ou les caractéristiques de risque du produit.

À titre d’exemple, citons une société qui souhaite pénétrer un nouveau marché. La direction peut établir un objectif de rendement de 15 %, mais constater par la suite qu’elle ne peut participer que si elle accepte un objectif de 10 %. Il incombe évidemment à la direction de la société de déterminer les buts pertinents.

Par ailleurs, des objectifs de bénéfices peuvent être établis pour l’ensemble de la société ou pour un secteur d’activité. Dans le cas où l’on tient compte qu’une aide d’interfinancement par produit ou branche d’activité est envisagée, le système de répartition et la part du marché seraient considérés.

Le budget d’immobilisations peut dépendre de plusieurs facteurs, notamment :

• les perspectives de vente;

• la volonté de la direction de soutenir un certain produit;

• l’incertitude relative aux hypothèses sous-jacentes;

• la taille de la société.

4.4 Établissement de la portée Étude de faisabilité

Après la structure initiale et l’identification des hypothèses et des coûts à un niveau élevé, il conviendrait d’évaluer la faisabilité du produit.

Cet exercice comprendrait une estimation des éléments suivants :

• les ventes;

• les frais d’établissement;

• les dépenses courantes;

• les fonds propres requis;

• les bénéfices prévus;

• les besoins de réassurance et la disponibilité de la réassurance.

Détermination de tous les coûts et hypothèses possibles

À l’étape de la conception initiale d’un produit, tous les coûts et hypothèses se rapportant aux caractéristiques, aux options et aux garanties du produit seraient déterminés pour qu’une évaluation convenable soit effectuée à une date ultérieure. Parmi les exemples d’options ou de garanties, mentionnons les options de transformation offertes par des polices temporaire ou des garanties de taux de prime ou d’intérêt.

À cette étape du développement de produit, les coûts et hypothèses déterminés ne seraient pas éliminés ou réputés négligeables sans l’exécution d’un processus d’analyse de chaque hypothèse ou coût.

Analyse des besoins de la clientèle

Il conviendrait d’envisager la possibilité d’effectuer une analyse des besoins de la clientèle. En effectuant une recherche à ce chapitre, l’actuaire serait en mesure de :

• déterminer les attributs qui importent à votre clientèle et à celle de vos concurrents;

• déterminer de quelle façon les clients définissent ces attributs;

• quantifier la compétitivité de votre société et celle de vos concurrents;

• identifier les concurrents qui présentent des propositions de plus grande valeur et ce que vous pouvez faire à cet égard;

• déterminer les intervenants du marché qui devraient gagner ou perdre une part du marché;

• fournir une mesure de référence, basée sur des faits, pour la prise de décisions, pour améliorer votre position concurrentielle et faire le suivi des progrès.

4.5 Analyse de rentabilité et mise au point Examen des hypothèses et du marché

Pour chaque avantage ou option du plan proposé, des hypothèses clés seraient préparées.

Les valeurs prévues et les plages plausibles seraient documentées.

Au cours de l’élaboration de ces hypothèses, le comportement des titulaires de police serait considéré et il conviendrait de considérer la capacité d’antisélection des titulaires à l’émission de la police et au cours des années suivantes.

Dans le cadre de l’analyse des diverses hypothèses, l’actuaire déterminerait dans quelle mesure l’hypothèse influera sur le rendement financier du produit. Dans le cas des hypothèses qui présentent une plus grande influence, il conviendrait habituellement de rehausser le niveau de recherche et de raffinement. Pour les hypothèses négligeables, des approximations peuvent suffire.

Les caractéristiques et la facilité d’ajustement des produits des concurrents seraient examinées. De même, il conviendrait de tenir compte de la réaction des concurrents à de nouveaux produits et de modifier en conséquence les hypothèses de vente ou la réaction des titulaires de police.

Hypothèses possibles à tenir en compte

Les hypothèses de tarification à utiliser dépendent évidemment des caractéristiques, des garanties et des options offertes par le produit. Selon ces caractéristiques, quelques-unes ou toutes les hypothèses pourraient être utilisées, ce qui ne signifie pas que cette liste est exhaustive. Pour plus de précisions, consulter la section Hypothèses.

• Mortalité

- Amélioration de l’espérance de vie - Déchéances antisélectives

• Morbidité

- Incidence - Durée

- Détérioration

- Lien avec la conjuncture économique

• Longévité

• Déchéances

• Persistance des primes

• Taux de transformation des temporaires

• Coût de transformation

• Coût des options d’assurabilité garantie

• Taux d’utilisation des options

• Prévisions du taux de rendement d’intérêt

• Prévisions du taux de rendement du marché boursier

• Rendement de l’investissement d’actifs qui adossent - le passif

- les valeurs du fonds - les fonds propres

• Coût des taux d’intérêt garantis

• Frais

- de rémunération - d’émission de contrat - de maintien

- sujet à inflation

• Taux de réassurance

• Répartition des ventes

• Niveaux de financement de l’assurance-vie universelle

• Taxes et impôts

• Coûts du capital

• Hypothèses d’évaluation Sources d’information

Pour établir vos hypothèses, l’actuaire obtiendrait des données et des renseignements qui lui permettront d’élaborer ces hypothèses. Dans certains cas, lorsqu’un produit est vendu

depuis un bon nombre d’années, il peut obtenir directement les données sur les ventes et les résultats à partir du marché ou au sein de la société. Parmi les autres sources d’information possibles, mentionnons :

• Données et hypothèses basées sur l’expérience - Institut canadien des actuaires

- Society of Actuaries

- American Academy of Actuaries - Casualty Actuarial Society

- Autres sociétés internationales d’actuariat

- Données du recensement (par exemple, Statistique Canada, US Census Bureau, Régime de pensions du Canada (RPC), assurance vieillesse, survivants et invalidité)

- Life Insurance Marketing and Research Association (LIMRA) - Revues médicales

- Organismes de recherche et de soutien sur les maladies (par exemple, Santé Canada, Société canadienne du cancer, Société d’assurance-dépôts du Canada, Surveillance, Epidemiology and End Results (SEER) aux États-Unis)

• Hypothèses économiques - Banques

- Administrations publiques - Revues économiques

• Renseignements sur les produits - Dépliants de commercialisation - Sites Web de sociétés

- Revues spécialisées

- Sites Web sur de comparaison de produits (exemple : Compulife).

Atténuation des risques

Il peut être difficile de déterminer un coût pour tous les risques liés à un produit ou à son processus de vente. Dans certains cas, l’actuaire peut être en mesure de déterminer un coût, mais sa variabilité peut être très grande et non diversifiable. Par conséquent, il conviendrait de tenir compte des stratégies d’atténuation des risques suivantes :

Transfert à un tiers Avantages :

• éliminer ou minimiser les risques;

• transformer les flux monétaires volatils en flux monétaires stables;

• possibilité de réduction des besoins en capital;

• possibilité d’accès à une expertise.

Inconvénients :

• le transfert de risque se transforme en risque de contrepartie;

• limitation possible des bénéfices.

Exemples :

• programmes de couverture pour les garanties de fonds distincts;

• réassurance.

Limitation de l’exposition grâce au volume de ventes Avantages :

• réduction de l’ampleur du risque à un niveau acceptable;

• permet à la société d’acquérir de l’expérience et d’obtenir des données pour analyser le risque.

Inconvénients :

• répercussion sur l’équipe de vente;

• peut être difficile de gérer les volumes de vente d’une manière opportune.

Exemples :

• limitation du montant des polices qui peuvent être vendues dans le cadre d’un régime particulier.

Modification des caractéristiques des polices Avantages :

• modification du profil de risque, de sorte que la queue de la distribution du risque soit éliminée ou réduite;

• élimination ou réduction du comportement antisélectif des titulaires de police.

Inconvénient :

• perte éventuelle d’un avantage concurrentiel.

Exemples :

• limites d’âge imposées lors des transformations de temporaires par rapport à la fin de la période couverte;

• limitation du taux d’intérêt garanti à une certaine période ou son application à un plafond en dollars.

4.6 Essais et validation Risque de modélisation

Il conviendrait de tenir compte du modèle utilisé pour déterminer les coûts prévus du produit. Même s’il peut être difficile, voire trop coûteux, de tester chaque taux de prime ou chaque pattern de primes, l’actuaire tiendrait compte de l’importance relative des éléments qui ne sont pas modélisés.

Parmi les éléments qui peuvent sembler négligeables, mais qui influent de façon importante sur les résultats, mentionnons :

• les risques aggravés;

• les risques des âges plus avancés;

• les risques des âges plus jeunes;

• les risques sur deux têtes;

• le niveau de financement des régimes d’assurance-vie universelle;

• les options d’assurabilité garantie.

Il faudrait mettre en place un processus en vertu duquel la direction peut se rassurer que les cellules non modélisées sont correctement évaluées. Ce processus peut prendre la forme d’une combinaison de tests internes, de commentaires des producteurs et des concurrents, et d’examens des résultats des polices vendues.

Analyse de sensibilité

Par l’analyse de sensibilité, l’actuaire tente de déterminer les répercussions découlant de trois types de risques :

• l’erreur d’estimation de la moyenne;

• les variations statistiques autour de la moyenne;

• les changements fondamentaux de contexte8.

Les analyses de sensibilité peuvent être exécutées à l’aide de diverses méthodes :

• des essais portant sur des événements ou des scénarios précis (déterministes);

• des modèles stochastiques.

8 L’erreur d’estimation de la moyenne s’entend d’une situation où l’actuaire estime que l’expérience s’établira à un certain niveau d’après les preuves disponibles; mais en fait, les résultats réels futurs prévus sont différents. Ce changement peut s’expliquer de plusieurs façons, notamment parce que les études d’expérience sont fondées sur des cohortes parfois différentes de la vôtre ou simplement parce que les études d’expérience ne vous donnent qu’une estimation des résultats sous-jacents.

Une fluctuation statistique autour de la moyenne s’entend de la situation où l’émergence réelle de l’expérience est volatile et varie autour de la moyenne d’une période à l’autre. Les fluctuations de valeurs du marché boursier en sont un exemple, mais pour de petits blocs de polices, l’émergence réelle pourrait être intéressante.

Un changement fondamental de contexte a trait à des situations où le monde a changé. Par exemple, l’évolution de la technologie médicale ou peut-être l’interprétation des définitions comprises dans les contrats pourrait influer sensiblement sur les résultats futurs.

La méthode d’essai retenue dépend des particularités de la situation. Par exemple, si l’actuaire procède à des essais de variations de la moyenne en raison d’une erreur d’estimation ou de changements fondamentaux, des scénarios déterministes sont habituellement suffisants. Dans le cas de fluctuations statistiques, le choix de l’approche stochastique ou déterministe dépend de l’importance relative de l’hypothèse.

Les scénarios testés seraient significatifs pour le produit et le profil de risque; ils ne constitueraient pas des exercices « bidon ». Il conviendrait d’ajouter aux analyses de sensibilité une certaine mesure de la probabilité d’occurrence du scénario.

Les hypothèses plus volatiles ou qui reposent sur moins d’expérience seraient analysées plus en profondeur. Par exemple, une société peut posséder un bloc de polices très imposant pour lesquelles les résultats de mortalité sont stables et prévisibles d’une année à l’autre; en revanche, elle peut disposer, au mieux, de résultats très limités ou inexistants concernant le comportement des titulaires de police lorsque des garanties d’intérêt deviennent effective.

La queue de la distribution serait analysée, tout particulièrement pour les risques non diversifiables, tel le risque de taux d’intérêt. Pour plus de précisions, consulter la section portant sur la modélisation stochastique.

Enfin, il conviendrait de tenir compte de l’antisélection possible des titulaires de police, des bénéficiaires et des agents qui auront tendance à agir pour leur propre bénéfice, au détriment de la société. À titre d’exemple de test de comportement des titulaires de police et des agents, mentionnons l’impact d’une déchéance de 100 % des polices temporaires de 10 ans à la 11e année. L’agent et le titulaire de police ont tout à gagner à souscrire une nouvelle police à ce moment, et la direction comprendrait l’impact financier s’y rattachant.

4.7 Documentation et approbation Documentation

La documentation a pour but de permettre à un autre actuaire de tarification de reproduire les résultats et de disposer de suffisamment d’information pour être en mesure de critiquer de façon professionnelle les hypothèses proposées. En outre, la documentation fournirait assez d’information pour permettre à la direction de bien comprendre les risques et la rétribution de ceux-ci, et d’approuver le produit.

On ne prévoit pas que l’actuaire élaborera un seul document volumineux qui comprendra tous les renseignements suivants. Il est probable que plusieurs documents seront convenables pour répondre aux différents buts et besoins de l’auditoire.

Les documents types comprendraient :

• L’information de base – La documentation renfermerait des renseignements de base sur les motifs du développement du produit et sur son but.

• Description du produit – La documentation comprendrait tous les éléments de la description du produit et comprendrait les éléments suivants :

- les caractéristiques;

- la durée de protection;

- la période de versement des primes;

- les caractéristiques, garanties et options spéciales;

- la rémunération et les bonis;

- les dépliants de mise en marché;

- la documentation de système;

- les traités de réassurance.

• Hypothèses – Toutes les hypothèses seraient documentées et identifieraient les éléments utilisés pour la tarification du produit et leur mode d’élaboration. S’il n’est pas pratique ou s’il est impossible de produire une analyse quantitative, une analyse qualitative serait incluse.

• Analyse du résultat de l’établissement des coûts – Il conviendrait également de préparer un document renfermant une interprétation et une analyse des résultats.

Les résultats de l’établissement des coûts peuvent énoncer l’impact des éléments suivants :

- les projections financières;

- le revenu net de l’année en cours;

- le drain sur les fonds propres;

- le taux de rendement interne;

- la marge sur prime;

- la valeur intrinsèque; et - les marges sur l’actif.

Outre les résultats susmentionnés fondés sur les hypothèses de meilleure estimation, la sensibilité serait documentée et analysée, et on pourrait en dégager les principaux risques

Outre les résultats susmentionnés fondés sur les hypothèses de meilleure estimation, la sensibilité serait documentée et analysée, et on pourrait en dégager les principaux risques

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