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DÉCLARATIONS GÉNÉRALES (point 5 de l’ordre du jour, suite)

178. M. AL-HAWSHABI (Yémen) fait observer que les pays en développement tels que le sien subissent de plein fouet la crise économique, la crise alimentaire, les

changements climatiques et les maladies transfrontières, autant de fléaux qui posent des problèmes exceptionnels. La sécurité alimentaire du Yémen est également menacée par d'autres facteurs tels que le manque de ressources naturelles et d'eau, la superficie de terres arables limitée et la croissance démographique. Un programme national a été mis en œuvre avec succès pour encourager la production céréalière en fournissant aux paysans des semences améliorées, des machines agricoles et des prêts à taux réduit. À la faveur de l’exécution d'autres programmes analogues dans les domaines de la récupération des eaux pluviales et de l'élevage, le Yémen espère parvenir à la sécurité

alimentaire et réduire l'écart entre consommation et production. En effet, la sécurité alimentaire et la réduction de la pauvreté figurent parmi les priorités stratégiques du plan de réduction de la pauvreté adopté par le Yémen, lequel est axé sur la gestion durable des ressources naturelles, l'accroissement de la

production, l'amélioration des revenus des ruraux et les investissements dans l'agriculture.

179. À l'occasion de la présente session se tiennent des discussions d'une importance vitale sur le thème du renforcement des moyens d'action de ceux qui vivent en zone rurale, de sorte qu'ils puissent se libérer de la pauvreté; c'est l'occasion de se préoccuper du développement agricole, du problème de la faim, de la mise en place d'un climat d'investissement favorable et de l'ouverture de perspectives d'emploi.

Le secteur agricole est très prometteur à tous ces égards, et son essor permettrait également de réduire l'exode rural et, par conséquent, le fardeau qui pèse sur les infrastructures urbaines. Le Yémen est impatient de poursuivre son partenariat fructueux avec le FIDA, dans l'intérêt du développement durable.

180. M. MONTICELLI (Italie) déclare que son pays est prêt à jouer son rôle en

appuyant les efforts engagés par les organisations internationales pour réaliser les objectifs fixés, un défi qui suppose de garder le cap et d’assumer ensemble les responsabilités dans le contexte actuel de crise et de difficultés financières. En 2009, lors du Sommet de L'Aquila, le G-8 a adopté des accords destinés à mettre

en place un partenariat mondial en faveur de l'agriculture et de la sécurité alimentaire, lançant ainsi un processus intense de coordination qui vise à

concrétiser les engagements découlant de ces accords au moyen de politiques et de programmes élaborés de concert avec les pays bénéficiaires. Compte tenu du caractère unique de son mandat en faveur des petits paysans et des femmes, dont le rôle central dans la sécurité alimentaire a été reconnu aux termes de la

Déclaration de l'Aquila, le FIDA a une responsabilité toute particulière, laquelle a d'ailleurs été confirmée à l'occasion de la dernière reconstitution des ressources du Fonds.

181. En raison des contraintes considérables qui pèsent sur les finances publiques, il est indispensable de tirer le meilleur parti des aides proposées et de donner une place de choix aux interventions novatrices reposant sur la coopération entre le secteur public et le secteur privé. L'Italie a appuyé différentes initiatives engagées avec un certain nombre de partenaires et entend continuer à apporter son concours, comme elle le fait depuis longtemps, aux actions internationales visant à garantir la

sécurité alimentaire à long terme. Le volume de ressources dont dispose le FIDA en vertu de la huitième reconstitution le met aujourd'hui en position d'accroître

considérablement son programme de travail, ce qui supposera de réaffirmer la détermination à rationaliser la gestion interne. En conclusion, l’orateur exprime la solidarité du peuple italien et du gouvernement de son pays avec la population haïtienne, un sentiment d'autant plus sincère que l'Italie a elle aussi subi une catastrophe naturelle en 2009.

182. M. ARVELO CAAMAÑO (République dominicaine), évoquant la situation du pays voisin, Haïti, rappelle que celui-ci est aujourd’hui en proie aux répercussions d'une catastrophe naturelle dévastatrice. Le Conseil des gouverneurs doit considérer l'avenir et analyser le rôle que le FIDA devrait jouer dans la reconstruction du pays.

Les situations exceptionnelles appellent des mesures exceptionnelles: le moment serait mal choisi pour contraindre Haïti à rembourser sa dette. En outre, en vertu de son mandat, le FIDA est investi d'une responsabilité toute particulière à l'égard d'Haïti, et son action dans ce pays doit devenir un modèle sur lequel calquer ses interventions partout dans le monde. Haïti a besoin d'aide pour mettre en place des structures nationales reposant sur des capacités humaines et institutionnelles; le pays a besoin que la communauté internationale démontre la vigueur de son engagement et lui accorde des moyens financiers et techniques abondants pour être en mesure d'accroître la production et la productivité et d'améliorer la compétitivité de son agriculture. Dans ces domaines notamment, le FIDA doit fournir une assistance à Haïti, de concert avec les autres organismes internationaux et en fonction des priorités du Gouvernement haïtien.

183. La République dominicaine accueille un million d'Haïtiens. Quelques heures à peine après que le séisme a frappé, le Président a fait une déclaration pour témoigner du soutien du gouvernement et du peuple dominicains à la population haïtienne. Le Ministre de l'agriculture dominicain est aujourd’hui présent à Rome aux côtés de son homologue haïtien, et tous deux travaillent main dans la main pour établir la coordination et élaborer des plans stratégiques. L’orateur ne doute pas que le FIDA va continuer de soutenir Haïti et de jouer un rôle de catalyseur pour permettre à ce pays d’avancer sur la voie du développement durable.

184. M. NDONG SIMA (Gabon) déclare que la coopération active du FIDA avec son pays, en particulier dans le domaine de l'aide aux petits producteurs ruraux, concorde pleinement avec le programme en faveur de la sécurité alimentaire et de la croissance actuellement mis en œuvre dans le contexte de l'objectif global qui consiste à mettre l’économie émergente qu’est le Gabon sur la bonne voie. De fait, une croissance soutenue est gage de réussite pour les programmes de réduction de la pauvreté, car elle permet de réunir les conditions d'une amélioration des revenus et des niveaux de vie. Il est toutefois essentiel de donner la priorité à la sécurité alimentaire de la population rurale en mettant l'accent sur la production d'aliments.

À cet effet, les structures d'appui à la production dans l'agriculture, l'élevage et la

pêche font l'objet d'une attention particulière dans le cadre de la loi de finance récemment adoptée, de même que l'encadrement et le soutien aux producteurs. En outre, les investissements publics en faveur de ce secteur sont en augmentation sensible par rapport aux années précédentes puisqu'ils représentent aujourd'hui 52 millions d'euros, soit 4% du budget total.

185. Le Gabon est impatient de poursuivre sa collaboration avec le FIDA et se félicite plus particulièrement de l’appui que le Fonds va apporter aux efforts que le pays a engagés en vue de renforcer la sécurité alimentaire et de stimuler la production dans les zones rurales.

186. M. ESPINEL (Équateur), s’exprimant au nom de son pays, adresse ses condoléances à Haïti. Le Président de l'Équateur a été l'un des instigateurs de l'adoption d'une résolution aux termes de laquelle l'Union des nations de l'Amérique du Sud (UNASUR) s'est engagée à accorder une aide de 200 millions d'USD en faveur de la reconstruction d'Haïti. Le thème de la présente session est

particulièrement adapté à la situation de la plupart des pays pauvres, y compris l’Équateur, car bien que les petits paysans produisent plus des deux tiers des aliments et que l'agriculture génère la majeure partie des recettes d’exportation, la pauvreté la plus grave se concentre dans les zones rurales.

187. L'Équateur s’est récemment doté d’une constitution issue de la consultation de la population du pays. Ce texte fait du bien-être de la population un objectif social, qui doit être atteint principalement au moyen de la souveraineté alimentaire, un

concept beaucoup plus large que la sécurité alimentaire qui suppose de garantir l'accès à la nourriture et les moyens économiques qui le sous-tendent, excluant en revanche toute dépendance à l'égard de l'aide alimentaire; cela suppose également l'éradication de la pauvreté et la garantie d'une activité rémunératrice, grâce à l'accès à la terre. Les politiques relatives à la sécurité alimentaire doivent faire en sorte que les agriculteurs des pays pauvres aient accès à la terre et disposent des moyens de l'exploiter de manière productive.

188. L'Équateur est favorable à une nouvelle formule d’attribution de prêts fondée sur le revenu moyen par habitant du pays. Toutefois, il serait plus judicieux de tenir compte du revenu moyen de la population appelée à bénéficier des projets financés plutôt que d'une moyenne nationale. La volonté du FIDA d'adapter ses

financements aux décisions souveraines d'un pays revêt une importance particulière à la lumière des engagements souscrits en 2009 lors du Sommet mondial sur la sécurité alimentaire et du Sommet de L'Aquila.

189. M. FRIEDEN (Suisse), faisant observer que la flambée des prix des aliments a un effet dévastateur sur les populations les plus vulnérables de la planète, se félicite que les décideurs prennent aujourd’hui davantage conscience que les petits paysans ont un rôle à jouer dans le combat pour la sécurité alimentaire. Le FIDA doit continuer à participer de manière décisive aux efforts de coordination engagés à l'échelle internationale pour répondre à la crise mondiale de la sécurité

alimentaire, tout en préservant sa spécificité opérationnelle. Il se félicite que le FIDA ait l'intention d'accroître sa présence sur le terrain dans les pays partenaires.

190. Pour le FIDA, toute augmentation des ressources disponibles pour engagement doit servir à financer des objectifs de développement clairement définis. Deux options doivent être envisagées. Premièrement, le FIDA doit être plus présent dans les pays à revenu intermédiaire, et, par conséquent, y assumer des risques

supplémentaires, mais uniquement à la condition que cet engagement permette de promouvoir des politiques rurales en faveur des petits exploitants, des éleveurs et des paysans sans terre. Deuxièmement, le FIDA doit faire preuve de créativité pour combiner ses ressources avec celles d'autres acteurs qui investissent dans

l'agriculture à travers le monde, en vue de protéger les intérêts des ruraux pauvres et d'améliorer les revenus des petits producteurs; à cet effet, il lui faut

expérimenter et mettre au point de nouveaux modèles d'activité.

191. Sur le plan de la gestion des ressources humaines, il faut trouver un équilibre entre le développement des capacités opérationnelles et le renforcement des fonctions du FIDA, et l'ensemble du personnel du FIDA doit faire l'objet de la même attention.

En ce qui concerne les organes directeurs, l'adoption de nouvelles procédures simplifiées pour l’approbation des projets constitue une première étape importante, mais il faut encore s'employer à renforcer le rôle du Conseil d'administration dans l'élaboration des programmes d'options stratégiques pour les pays. L’orateur souscrit aux recommandations issues de l'examen par les pairs du Bureau de l’évaluation du FIDA et de la fonction d’évaluation au FIDA, qui font état de la nécessité de renforcer l’indépendance de cette fonction tout en améliorant l’efficience des mécanismes institutionnels.

192. M. JANABI (Iraq) déclare que son pays donne la priorité au renforcement du secteur agricole, car les efforts entrepris pour lutter contre la pauvreté et améliorer le niveau de vie reposent sur l'agriculture. La pauvreté engendrée par trois

décennies de calamités et de tragédies s'est encore aggravée sous l'effet de politiques publiques mal inspirées, de la guerre, de l'embargo économique et de la destruction du secteur agricole. Toutefois, la situation a beaucoup évolué ces dernières années: une législation favorisant les investissements agricoles a été mise en place et le gouvernement a lancé une initiative visant à fournir des crédits aux petits paysans et aux projets agricoles à l’aide de prêts à taux réduit. Les budgets des ministères concernés ont été augmentés de manière à accélérer la mise en œuvre des projets de développement rural.

193. La sécurité et la démocratisation sont deux autres domaines dans lesquels l'Iraq a également accompli des progrès sensibles ces derniers temps. Les relations avec le FIDA sont considérées comme un élément important. Le pays se réjouit de l'aide que le FIDA va apporter à son développement agricole, notamment dans les domaines convenus lors de la visite en Iraq du Directeur de la division

Proche-Orient et Afrique du Nord du FIDA, au cours de laquelle il a été décidé, entre autres, d'inclure l'Iraq dans le système d'allocation fondé sur la performance (SAFP) pour le cycle 2010-2012. L'Iraq est convaincu qu'une solution est en vue en ce qui concerne les engagements pris par le dictateur déchu dans le cadre de son programme de propagande, un vestige du passé dans ses relations avec le Fonds dont l'Iraq souhaite se débarrasser. Le soutien du FIDA contribuera pour beaucoup à la réussite de la stratégie de réduction de la pauvreté élaborée par l'Iraq, qui vise essentiellement les zones rurales. De fait, la poursuite du soutien et de la

coopération bilatérale aidera l'Iraq à faire son retour au Fonds en qualité d'État donateur.

194. Mme MUCAVI (Mozambique) déclare que son gouvernement va jouer le rôle qui est le sien pour assurer la mise en œuvre des engagements souscrits lors des récentes conférences internationales afin de vaincre la faim et la pauvreté, qui sévissent plus particulièrement dans les pays en développement. Pour sa part, le Mozambique a adopté une stratégie de révolution verte associée à des mesures visant à accroître la production et la productivité de l'agriculture et à créer des perspectives d'emploi dans les zones rurales, où vivent quelque 70% de la

population du pays. Le Mozambique a approuvé un plan d'action triennal en faveur de la production alimentaire visant à tirer parti de son immense potentiel agricole pour combler le déficit des principales productions agricoles pour lesquelles il est compétitif. Un budget d'investissement a été ouvert pour financer à travers tout le pays des initiatives locales visant à promouvoir la production alimentaire, à créer des emplois et à proposer un accès aux services financiers.

195. Le FIDA a été un partenaire de choix dans ce processus, qui concerne de nombreux domaines pour lesquels le Fonds dispose d'atouts spécifiques; il a été épaulé dans cette tâche par la participation coordonnée d'autres organismes des Nations Unies;

il s’agissait d'être unis dans l'action pour s'employer à mettre en œuvre de manière efficace les objectifs de développement du pays. Les enseignements tirés des recommandations constructives formulées par le Comité de l'évaluation ne

manqueront pas de se traduire par une amélioration de la coopération avec le FIDA.

Le Mozambique se félicite donc de la perspective de l'atelier-table ronde national et de la visite dans le pays du Comité de l'évaluation prévues pour mai 2010. Le pays, qui a augmenté sa contribution à la huitième reconstitution des ressources du FIDA, espère assister à la montée en puissance des projets en faveur des communautés pauvres des zones rurales.

196. M. LAMPERT COSTA (Brésil) déclare que le Brésil a relevé avec succès les défis de la crise économique grâce à l'adoption d'une stratégie de développement

judicieusement ciblée visant notamment à intégrer à l'économie nationale le secteur de l'agriculture familiale, lequel assure 70% de la production alimentaire du pays.

Les stratégies nationales de ce type sont indispensables à l'éradication de la faim et de la pauvreté, et elles doivent intégrer les petits paysans au processus de

production en facilitant leur accès au crédit, à l’assurance et aux autres

mécanismes qui leur permettront de gagner en stabilité et en sécurité et d’accroître leurs revenus. Le Brésil se tient prêt à permettre à d'autres pays de prendre

connaissance de son expérience fructueuse dans ce domaine et de s’en inspirer, comme c'est déjà le cas dans le cadre du Marché commun du Sud (MERCOSUR).

197. Le FIDA pourrait contribuer à faciliter l'éradication de la pauvreté en favorisant la diffusion de ce type de bonnes pratiques et en encourageant les innovations, les transferts de savoir-faire et le renforcement des capacités. À cet égard, le renforcement de la présence sur le terrain est primordial. Les relations du FIDA avec les pays à revenu intermédiaire, qui ne sont pas en contradiction avec le cœur de son mandat, ne doivent pas se limiter à l'aspect financier, compte tenu de leur importance au regard de la coopération Sud-Sud et des transferts de

connaissances. Le Brésil appelle de ses vœux la normalisation des relations entre le FIDA et Cuba. En ce qui concerne la gouvernance, le FIDA doit se conformer aux règles appliquées par les principales IFI, et il est nécessaire qu'il renforce sa politique en matière de ressources humaines afin de développer la souplesse, la diversité géographique et l'efficience de sa structure d'administration et de gestion.

198. Évoquant la tragédie qui frappe Haïti, l’orateur exhorte à la solidarité internationale et demande instamment que le FIDA mette ses compétences au service

d'interventions visant à rétablir la sécurité alimentaire, tout en respectant la souveraineté d'Haïti. Le Brésil accueillera une réunion des Ministres de l'agriculture du Brésil et des pays africains en mai 2010, et il a l'intention de coopérer avec les pays africains sur le thème des politiques publiques de nature à encourager l'agriculture familiale dans l'intérêt de la réduction de la pauvreté.

199. M. MBEWE (Zambie) déclare que le défi que doivent relever de nombreux pays consiste à traduire les résultats des récentes réunions au sommet en interventions concrètes destinées à assurer le bien-être de leur population. Le regain d'intérêt à l’égard du développement agricole et du changement climatique devrait inciter les agriculteurs des pays en développement à tirer parti de la hausse des prix des produits agricoles pour accroître la production et la productivité, ce qui permettra dès lors de renforcer la sécurité alimentaire et d’accroître les revenus.

200. Les efforts louables entrepris par le FIDA pour s'attaquer aux problèmes structurels liés à la pauvreté dans les zones rurales sont d'autant plus bienvenus qu'ils visent expressément les femmes, qui sont fortement tributaires de l'agriculture pour assurer leur subsistance – d’autant qu’il est établi que leur émancipation économique est l'une des clés du développement agricole. Les interventions

spécifiques au pays que le FIDA met en œuvre ont aussi pour objet d’élargir l'accès aux services financiers, aux marchés et à la technologie et favorisent l'utilisation durable des ressources naturelles; le Fonds doit continuer de se préoccuper de questions telles que le changement climatique, le reboisement ou l'utilisation de semences résistantes à la sécheresse. Les autres domaines à ne pas négliger sont notamment la recherche agricole axée sur les besoins des pauvres et les

investissements dans les infrastructures. Outre l'accroissement des investissements

dans l'agriculture afin de favoriser la sécurité alimentaire et la création de revenus, il faut améliorer les politiques sectorielles et encourager les réformes

institutionnelles, de manière à stimuler l'accélération de l'expansion du secteur agricole. En Afrique, on s'accorde de plus en plus à penser que les investissements devraient également porter sur l'agroalimentaire, une attention particulière étant portée à la valorisation des produits, et qu'il faudrait faire appel au secteur privé national et international pour les financer. En guise de conclusion, M. Mbewe

exprime sa gratitude au FIDA pour l'aide qu'il apporte à la Zambie, qui annonce une

exprime sa gratitude au FIDA pour l'aide qu'il apporte à la Zambie, qui annonce une