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Bref, il corivient de proceder a vp.<* analyse rainutieuse du aystStne de culture et des facteurs do production essentiels avai\t do decider de mecaniser V agri

culture dans des dcmalnes sp^ciHfluas. Cel.v »st d!autant plus important que 1 achat de tracteurs, ™i ooat pour la plupart des produits d9importations ne necessite des resources cor:sidGraMes >r. <?oviso.R. ' ' " : e) Investisbements

La part 6zr> dep-nses ?.gricoles par rapport au total des investissements dans les divers pays africains est indiquee au tableau III.A,9. Dans certains pays I agriculture n'a beneficie. que de faibles invostissements publics. Cela est particulieremant vrai au Gabon, au Nigeria 3t au Zaire. Par example, au Zaire, les.politiques agricoles ont ^Sneralement ete coaniderees comme des questions

peu importances,■ notarment en ce qui concerns !es investicsemen£ss la fiscalite et la tanfication das denrSes. Tres peu drLnvestisseaents ont ete consacres aux

JJ "Etude du secteur agricole au Soudcn", vol. IT, annsxes 1-4, Rapport

de la Banque mondicle n" 1836a-STJ (ciai 1975), pe 170-177,

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plantations depuis 1'independances et 1'Etat nfa pris aucune mesure importante pour ameliorer les services de transport et de commercialisation, lieme dans le cadre du recent programme d'investissements publics (1981-83), l'Etat a donne priorite au secteur ininier (34,5 pour cent des investissements publics)9 le secteur agricole ne beneficiant que de tres faibles investissements publics directs (3,3 pour cent). Le plus souvent, l'agriculture est confiee au secteur prive et l'Etat nfc vient -pks en aide au secteur prive dans la mesure necessaire pour lever les obstacles qui retardent le developpement de la productivity, en particulier dans les cas ou la production ^gricole est le fait de petites exploitations 8/.

Au Nigeria, une part importante du capital agricole qui fournit dans chaque Etat des excSdents credites aux offices de commercialisation ont ate investis dans des activites non agricoles concentrees dans les zones urbaines du p&ysv de,i sorte que les Investissements consacres a I1 infrastructure des communaute*s rura^es ont ete peu iiaportants 9/. Toutefois, 1?agriculture a ete considerSe recemment comme un I:secteur favorise'; dans le cadre de la politique fiscale,

nonetaire et d?interessemen.t de l'Etat. C'est ainsi qu'en 1978/1979 et en

1979/1980, des incitations supplementaires ont ete offertes aux agriculteurs possedant des exploitations de dimension moyenne ou importante sous forme de concessions fiscales et creditaires., et notamment de concessions d?investis-sement de 10 pour cent sur les depenses en capital pour les installations et 1'equi.pement, et de prets de capitaux pour 1'investissement agricoles assortis

de larges credits bancaires. . ,

8/ Voir le Plan Mobutu ; Prograname de relance economique 1981-1983

(Kinshasa, Commissariat general au plan, 1981, vol. 1, p. 11^19). Dans le cadre de ce plan9 le Gouverneraent a adopte un systeme de conventions de developpement, afin de stinuler la production interieure de matieres premieres agricoles par les entreprises privees. Aux terraet de ces 'conveiiiions de developpcaent': passees avec 1'Etat, les societes productrices ont ete autorisees a relever le prix de detail de leurs produits finaux dans une mesure allant jusqu'a 10 pour cent, contre la promesse d'investir leurs benefices dans des projets congus et gerSs par elles et destines a assurer la production des matieres premieres qu'elles conspmment et a ameliorer 1'environnement economique qui affecte leurs activites

(par exemple, routes, hopitaux, etc.). Ces recettes, denomrriees de fonds de

recouvrement agricole^sont considerees comme etant la propriete de l'Etat et sont deposees S la banque centrales mais elles sont gerees par les entreprises

elles-rmeipes.

9/ Troisieme plan de developpement national; 1975-1980 (Bureau

(Lagos, Bureau central du plan, Mimste"re federal du developpement Sconpmique,

1975). ■ ■

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Tableau III.A.9 Part des depenses agricoles

Pays

par rapport au total des pays africains

Sources : La situation de 1'alimentation et de

Part des

Part de 1'agriculture par rapport aux ; investis- investis et plans de developpement de divers pays.

Au Gabon, la part minuscule de I'investisseznent ^reserve a. ^'agriculture dans le cadre des plans pour 1970-1975 et pour 1976-1980tXl?7 pour cent et un maigre 0,5 pour cent respectivement) inontre que ce secteur est toujours

desh£rit§ dans la planification generale en vue du developpement. En fait, les grands chantiers de construction ferroviaires et miniers offrent de meilleures possibilites d'emplois que les zones rurales. Recemment, l'Etat a releve la part de I1agriculture dans les investissements publics totaux a 10s9 pour cent pour la periode du plan pour 1930-1932 et3 afin de reduire le chomage dans 1*agri culture sans soustraire toute la main-d?oeuvre du secteur agricole, il

s'efforce de realiser des programmes agro-industriels qui combinent lfactivite agricole avec celle des centres agro-industriels connexes et produisent ainsi des revenus plus eleves en employant plus utilement les capacites de travail disponibles.

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En revanche, la part de lfagriculture dans les investissements totaux au Burundi (22,2 pour cent), en Cote d'lvoire (51,0 pour cent)s a lladagascar .(27,7 pour cent)'' au Togo ,(21,0 pour cent) et en Quganda (2O91 pour cent) a

ete tres importante. Au Malawi, une part importante des defenses d7investisseraent

pre*vues dans le cadre du plan de developperaent pour 1981/1982 - 1985/1986 sera

reservee au dSvelopper:ent de 1'agriculture. On envisage egalement d'ameliorer les organismes aussi bien publics que prives qui sont charges de gerer le programme d'investissement.

II convient toutefois de noter que I'accroissement de la. part des inves

tissements consacree a 1'agriculture n'est pas une fin en soi, d'autant plus que i'agriculture se pratique d'une facon tres decentralisee. Une gestion rationnelle du programme d'investissement necessite un personnel adrainistratif

approprie en poste dans les zones rurales si l'on veut que les investissements soient utilises efficacement et sans gaspillage.

f) Contraintes institutionnelles

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