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Les contrats orientés vers l’amusement dans la trajectoire amoureuse ou sexuelle

Dans le document Les chemins du couple (Page 84-115)

Chapitre 2 : Rencontres, décodages et contrats

2 Les contrats orientés vers l’amusement dans la trajectoire amoureuse ou sexuelle

Pour bien comprendre le sens des contrats orientés vers l’amusement, il faut les resituer dans la trajectoire amoureuse ou sexuelle des individus. Certaines séparations mettent à mal l’image de soi. L’absence de désir en fin de relation, l’échec à continuer à attirer une personne sur le long terme peut conduire à douter de soi-même et de ses capacités. La relation légère autorise une forme de lien positif où l’individu se construit comme attractif, plaisant, pour autrui. Le plan-cul régulier peut donc donner une image positive de soi, réassurée à chaque rencontre. « Je suis quelqu’un, on n’a pas l’impression, mais j’ai pas du tout confiance en moi en fait, et deux semaines avant... Une semaine ou deux avant de sortir avec Léo [période où elle était seule, séparée de Mathis avec qui elle était depuis trois ans], j’ai eu une déprime. J’ai appelé des gens, des gens, c’est Doro et ma cousine... en pleurant, en leur disant : « Je me trouve pas belle, je me trouve vraiment moche. » Tu vois, je me regardais dans le miroir, je voyais pas ma tête, je voyais un monstre quoi. Enfin c’était horrible, je me trouvais vraiment grosse, moche, toute déformée, y’a rien que je trouvais bien chez moi. Maintenant

j’arrive à trouver mes jambes bien, et mon dos, attention quoi ! [Sous entendu : C’est un exploit qu’elle aime certaines parties de son corps.] Mais je trouvais vraiment rien de bien chez moi, et j’ai vraiment eu une déprime où je faisais que de pleurer, pleurer, pleurer. J’étais pas bien. Ça a duré une semaine, et là j’ai rencontré Léo et j’en ai même plus reparlé quoi. J’avais complètement oublié, j’y ai repensé quand Léo m’a quittée (Lilia, E1). Eva Illouz (2012) propose la notion de « capital érotique » qui serait au cœur des rencontres sexuelles. Les femmes comme les hommes sont sensibles à l’image érotique ou esthétique et affermissent celle-ci par des rencontres sexuelles plus ou moins suivies. Cette recherche de valorisation n’exclue pas la demande d’une certaine sécurité manifeste dans la relation entre Lilia et Eric ou Léo.

Les séparations conduisent à un second constat fréquent chez les jeunes adultes. Ils ne veulent plus jamais souffrir. Nombre de jeunes adultes ayant connu une histoire amoureuse longue et douloureuse déclarent alors ne pas vouloir s’attacher à quelqu’un, pour éviter d’avoir à souffrir plus tard. Le contrat « plan-cul régulier » peut ainsi constituer une alternative, un contre-modèle aux relations sérieuses, un type de relation « sans douleur », parce qu’il n’y a pas d’attachement et donc pas de déchirement quand il cesse. Il peut relever d’une volonté de conserver le contrôle de ses émotions, ses sentiments, de ne plus souffrir en cas de séparation. Il est un temps considéré comme nécessaire pour pouvoir terminer une histoire éprouvante et pouvoir recommencer une nouvelle histoire.

Lina vit au lycée une première histoire d’amour avec Chris (relation qui sera analysée au chapitre 5). Elle quitte ses parents pour s’installer avec lui en région parisienne où il poursuit ses études. Lorsque la relation se termine après plusieurs épisodes de violences à son encontre, Lina retrouve une vie centrée sur ses copines qu’elle avait un temps délaissées.

Mes copines je les ai rappelées, je leur ai dit que je l’avais quitté, et elles m’ont complètement pardonné, et elles ont compris en fait.

Donc tu les voyais plus pendant le temps où tu étais avec Chris ? Plus du tout…

Là je suppose que…

Maintenant c’est hors de question que je ne voie plus mes copines ! Mais j’ai peur de refaire la même erreur, j’ai peur de retrouver une relation malsaine, j’ai peur… Ouais, ça me fait vraiment peur (Lina, E1)

La peur d’entrer dans une nouvelle relation « malsaine » pousse Lina à vivre une succession de relations courtes, limitées à la sexualité, et à recentrer sa vie personnelle sur ses copines. Caroline est également sur la même dynamique après sa rupture avec Fabrice.

Certains jeunes adultes (les filles notamment) rejettent la logique de l’amusement sexuel comme on l’a vu dans le premier chapitre et ne s’engagent pas dans des relations de « plan-cul ». Mais ils peuvent rester dans une logique de l’amusement sans sexualité génitale. Le

« sexe-loisir » (Kaufmann, 2011) n’est pas une attitude généralisée. Mais il reste cependant un modèle dans les esprits.

Certains jeunes peu ouverts à cette logique du sexe-loisir peuvent cependant l’essayer à titre d’expérience. Tiphaine (que l’on découvrira dans les prochains chapitres) a terminé une grande histoire d’amour avec Bruno entre dans une phase d’amusement. Pour elle, pas question de reprendre une nouvelle histoire sérieuse : « Je suis un peu dans la même situation qu’il y a deux ans, c’est-à-dire que les relations que je peux avoir, je les prends pas au sérieux. C’est vrai que cette histoire avec Bruno m’a marquée et reste dans mon esprit. Je suis carrément plus blasée de la vie, je suis carrément plus prévenue aussi, à savoir qu’une relation sérieuse, c’est pas ce que je veux » (Tiphaine, E3). Les histoires qu’elle vit sont de courte durée, sans sentiment. Tiphaine tente l’expérience d’une relation « plan-cul » : « Après le Nouvel An, je voulais plus voir Bruno et j’étais en bad. Perte de confiance totale. C’est vrai que c’était pas facile parce que je me sentais super seule (…). [Lors d’une soirée] j’avais bu, donc forcément ça allait, ça casse le romantisme et donc j’ai commencé à parler avec un mec, de voyages… on a parlé de trucs trop bien, ça aurait pu marcher je pense. (…) Je suis partie dans le délire plan-cul, parce que j’avais pas le temps à cause de mes concours. Mais bon il s’est avéré que quand on se voyait j’avais trop de mal à être à l’aise avec lui. Il me fallait du temps avant d’être à l’aise, et finalement niveau sexuel c’était pas si bien que ça. Et en plus de toute façon il commençait vraiment à me traiter comme un plan-cul, alors que bon OK, l’idée venait de moi, mais j’avais pas présenté ça comme ça, et bref j’ai pas supporté, et je l’ai squizzé » (Tiphaine, E3). Etre traitée comme un plan-cul est associé ici à un traitement sans égard, sans attention aux nécessités du partenaire pour que la relation sexuelle soit satisfaisante. Tiphaine après sa rupture avec Bruno a besoin de temps pour se sentir à l’aise sexuellement avec un nouveau partenaire. Celui-ci semble sans égard pour ses difficultés. Il n’essaie pas de recréer cette « zone de sécurité » dont Tiphaine a besoin. Les plans-cul réguliers ou les amitiés améliorées semblent mieux à même d’apporter ce respect de la personne qui est attendu aussi dans la sexualité par les femmes. Si certaines jeunes femmes se sont ouvertes à une sexualité libérée et assument comme Tiphaine des contrats sans engagement, elles ne veulent pas être traitée sans égard, ou comme des bouts de chair. Elles veulent être respectées dans l’échange sexuel qui a lieu (Kaufmann, 2011).

Un plan-cul régulier peut permettre à l’individu de regagner une certaine estime de lui-même, de sa valeur érotique, de son envie de plaire après des expériences amoureuses qui peuvent l’avoir blessé. Il peut être aussi le choix plus durable d’un mode de vie sans engagement pour que les blessures anciennes ne se rouvrent pas. Le détachement entre sexualité et amour est ici positif car il permet à l’individu de se sentir valorisé sans obligation de faire couple. Mais il suppose cependant un respect mutuel et une attention à l’autre, ce qu’une relation légère suivie permet de mieux apporter qu’une relation d’un soir.

3 L’organisation de la vie personnelle et le rôle des amis

L’organisation de la vie privée avec ce type de relation est fortement clivée : d’un côté les amis, la famille, le monde officiel, de l’autre la relation d’amitié améliorée ou de plan-cul qui reste plus ou moins cachée, en tout cas indépendante du monde officiel. Ce sont les amis qui sont les référents centraux pour l’individu, les « plans-cul réguliers » étant officiellement destinés à ne pas durer. Les deux mondes sont relativement cloisonnés, mais des informations peuvent cependant circuler. Hormis Dorothée, sa cousine, qui était présente lors des vacances où Lilia a rencontré Léo, les copines proches de Lilia ne le connaissent pas. Et inversement, elle connaît les copains qui étaient avec Léo lors des vacances, mais ne les fréquente jamais car ils ne se voient toujours que tous les deux. Lilia sort de son côté avec ses amis et Léo avec les siens. Elle passe la période de Noël, avec ses copines et ses parents, pendant que Léo skie avec ses amis. L’essentiel de la semaine pour Lilia est donc occupé par ses amis, par sa famille (elle vit toujours chez ses parents) et par son travail dans une agence bancaire. L’expérience d’amitié améliorée n’est qu’annexe dans la vie quotidienne, même si Lilia espère que la situation évoluera. Mais elle est tiraillée : elle ne veut pas se montrer trop dépendante de Léo et essaie alors de montrer les bons côtés de sa relation. « En fait moi je me suis rendu compte qu’on était bien comme ça. Donc limite, là, si il me disait : « Ouais j’aimerais bien qu’on se remette ensemble officiellement », je lui dirais : « Non ». Enfin je pense. Là je dis ça comme ça, tu vois, mais là dans ma tête je pense que j’ai pas envie. Je pense que j’ai envie qu’on reste comme ça. On est bien, tu sais, j’me sens moins obligée de l’appeler tout le temps. Je me sens moins obligée de lui demander : « T’étais où ce soir ? Y’avait des meufs ? ». Comme j’aurais pu être quand on était en couple. C’était : « T’étais où ? Y’avait qui ? T’as discuté avec qui ? ». Des trucs de chieuse quoi, alors que là je me sens moins obligée de lui demander tout ça. Donc je me sens bien, on se voit, on a envie de se voir, on est bien quoi » (Lilia, E2). L’amitié améliorée doit produire en principe une grande indépendance émotionnelle. L’obligation d’exclusivité sexuelle génère finalement des doutes plus qu’elle ne rassure. Lilia valorise donc une organisation de sa vie privée sans torture, sans poids excessif du partenaire sur son quotidien. Avec cette déclaration, elle se valorise à ses yeux comme à ceux de l’enquêtrice en se montrant indépendante sentimentalement de Léo. Mais au moment où il lui fera la proposition de reformer un couple, elle n’hésitera pas à lui dire oui.

Le soutien des proches

Les relations de « plan-cul suivis » sont parfois commentées aux amis. Le dévoilement est d’autant plus facile que le partenaire est déjà connu par les copines. La relation doit restée officiellement cachée mais Lilia commente son histoire avec Léo avec ses copines les plus proches. Celles-ci la coachent dans ses tentatives de renouer avec Léo après la première séparation, ou la protègent en prévenant Lilia des dangers ou des risques d’un contrat

« d’amitié améliorée ». Les remarques adressées à Lilia révèlent les normes de son entourage amical. Etre en « plan-cul » est jugé négativement par les copines. Ce n’est pas la sexualité libérée qui est rejetée : tant que les deux partenaires sont sur la même longueur d’onde, une sexualité libérée ne pose pas de problème. La difficulté principale de ce type de relation c’est l’absence d’égalité. Ce qui est condamnable, c’est d’être traité comme un « plan-cul » alors qu’on considère et traite le partenaire comme une personne. Ce qui est donc refusé par l’entourage, c’est d’accepter une relation inégale, c’est de se faire abuser par le partenaire, d’être, comme Lilia l’exprime elle-même, « prise pour une conne ».

Présentons d’abord l’univers relationnel de Lilia : il y a ses parents et plus particulièrement sa mère avec qui elle échange beaucoup sur sa vie personnelle et qui a été très malheureuse de sa rupture avec Mathis avec qui Lilia sortait depuis trois ans. Elle a mal accepté la nouvelle relation avec Léo puis la rupture rapide. Elle n’est pas au courant du contrat d’amitié améliorée. Lilia lui en parle le moins possible car elle estime que sa mère a du mal à comprendre qu’elle ait remplacé Mathis si vite par un autre. Il y a également la cousine de Lilia du même âge, Carole, qui vit une rupture très difficile avec son propre petit ami. Carole prévient Lilia des risques de la nouvelle relation avec Léo qui lui serait défavorable : « Donc elle me dit : « Je suis trop contente pour toi ». Mais au début elle était… Quand je lui ai dit : « Je revois Léo », elle me fait : « De toute façon il va te prendre pour son plan-cul, y’a que ça qui l’intéresse, j’ai l’impression que toi aussi t’es avec lui que pour le cul », machin et tout. Donc voilà… Je sais pas si elle est très contente pour moi en fait. Ouais… Elle me le dit. Parce que la dernière fois j’lui ai dit : « Ouais c’est pas sympa ce que tu me dis ». Je fais : « Tu vois que je suis heureuse, tu pourrais être heureuse pour moi ». Et elle me dit : « Ouais, j’sais pas, j’suis trop contente pour toi mais j’espère qu’il est pas en train de se foutre de ta gueule ». » (Lilia, E2). Ne pas être trompée par un garçon, ne pas être soi-même complice de cette mascarade et assumer un discours conjugal alors qu’on ne partage rien que du sexe, tels sont les écueils sur lesquels insiste Carole, au risque de paraître peu engageante sur le renouveau de la relation.

Alissa, collègue de Lilia est la confidente à qui elle raconte toute l’histoire avec Léo. Plus âgée, elle joue un rôle de coach pour Lilia : « C’est ma petite confidente du travail. Dès qu’on arrive le matin elle me raconte tout son week-end et j’lui raconte tout mon week-end. On s’raconte nos trucs. Pour Léo elle connaît toute l’histoire. Elle est un peu plus vieille, elle a 26 ans. Elle a vécu une longue relation avec son ex pendant sept ans et là maintenant elle est avec un mec depuis un an et demi. Ils ont emménagé, ils vont avoir un bébé, machin et tout. Donc tu sais, elle a vachement d’expérience. Donc genre quand je lui parlais de Léo, elle a trop su m’aider en fait. Tout ce qu’elle m’a dit : « Ouais Léo il doit réagir comme ça, comme ça… » et tout, bah en fait, ça s’est avéré que c’était vrai. Quand je parle avec Léo il me dit tout ce qu’elle m’a dit en fait. Elle a de l’expérience donc on peut… C’est marrant de discuter avec elle quoi, on dirait une vieille. Chaque fois qu’on discute, elle me fait la morale, elle me

dit : « Mais attends, t’es trop conne, pourquoi t’as réagi comme ça avec Léo, il fallait pas! », machin. Rires. » (Lilia, E2). Le contenu des discussions entre les deux copines est fortement imprégné des aventures de Lilia. Alissa connaît Léo de vue car il était déjà venu chercher Lilia à l’agence. Au moment du second entretien, Lilia et Léo renouent en tant qu’« amis améliorés » après une première séparation. Alissa et Dorothée (une autre de ses plus proches amies) conseillent à Lilia de ne pas trop montrer qu’elle est accrochée à Léo. Elles cherchent une nouvelle fois à préserver Lilia d’une relation trop inégale et en même temps à ne pas faire peur à Léo au moment où il renoue avec elle. « Elle me donne des conseils, elle me dit comment réagir : « Ne lui parle pas d’une relation officielle tout de suite, ne l’appelle pas pour « ci », attends qu’il t’appelle ». Des trucs normal quoi, comme une amie peut dire à sa pote quoi. Ouais, ça m’aide. Je suis quelqu’un qui a besoin d’être encadré tu vois. Si y’avait pas par exemple Alissa, Doro pour me dire : « Non l’appelle pas, arrête tes conneries », machin, moi j’serais tout le temps en train de l’appeler. Même quand j’attendais la réponse pour sa lettre, y’a deux semaines, j’avais trop envie de l’appeler. Et Doro elle m’a dit : « Oh l’appelle pas, c’est pas bien », machin et tout. Et du coup il m’a appelée le lendemain donc tant mieux » (Lilia, E2). Doro, Alissa se déclarent contentes du retournement de situation mais mettent en garde contre un état de fait qui durerait. Pour elles, ce type de relation ne vaut que comme prélude à une remise en couple plus durable, c’est-à-dire plus conforme à un idéal conjugal : « De continuer, mais comme tout le monde me dit, pas éternellement quoi. Faut pas que ça dure. Pas plusieurs mois comme ça quoi. Après ça pourra plus durer, après faut se faire une raison quoi » (Lilia, E2). La relation conjugale reste, dans les discussions, l’horizon normatif central et ce type de contrat n’a qu’une dimension transitoire. La position des copines est ici importante : Dorothée, Alissa ou Carole sont dans une phase biographique où elles souhaitent s’ancrer dans une relation conjugale stable. C’est ce modèle qu’elles défendent pour Lilia, condamnant à terme son expérience avec Léo si celle-ci devait se prolonger.

Les réseaux amicaux ne partagent cependant pas les mêmes attentes car les amis sont parfois dans la même dynamique que la personne en « plan-cul ». Les copines peuvent partager et soutenir également ces valeurs liées à la fête et au plaisir dans les relations intimes. Les discussions entre Lina, et ses deux copines Bonnie et Mathilde, portent régulièrement sur les copains qu’elles ont eus et qu’elles s’échangent entre elles. Pour les copines de Lina, il y a peu de restrictions à cette circulation des garçons.

[on parle des garçons] De façon très vulgaire, en plus on est… On se retrouve toujours dans des situations très malsaines… Donc Mathilde est sortie avec Théo, y’a plusieurs années. Moi je me suis retrouvée à avoir failli coucher avec Théo, sachant que Mathilde est une de mes amies très proches. Mais Théo a été interdit de coucher avec moi par un pote à lui parce que j’avais déjà couché avec ce pote-là (rire) !

D’accord, donc dans tous les cas il y avait le véto d’un côté et toi, c’était ta copine donc véto de l’autre ?

Bah Mathilde elle s’en foutait, elle me disait : « Oui vas-y» ! (rire) Elle me disait : « Oui vas-y, ça fait longtemps qu’il a pas tiré sa crampe » ! (rire) (Lina, E1)

Le fait de croiser loyauté amicale et relations sexuelles avec des ex n’est pas forcément bien vu par Lina.

Bonnie elle, son plan-cul il est sorti avec Mathilde avant… Donc ouais, c’est toujours hyper malsain, c’est toujours hyper compliqué (rire)…

D’accord. Donc du coup vous avez les mêmes cercles de fréquentations…

Ouais quasiment. Mais là avec Mathilde on va chercher un peu de viande ailleurs parce que ça commençait à sentir la consanguinité dans ce truc-là ! (Lina, E1)

Lina possède aussi un monde personnel clivé à sa manière : il y a les garçons avec qui on

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