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CHAPITRE V : ANALYSE DES DONNÉES

Domaine 4 : Construction d’une identité professionnelle

Lors notre premier entretien, Alicia ne se perçoit pas encore comme enseignante, en revanche, quand elle se projette dans l’avenir, elle arrive à se l’imaginer. Elle pense ne pas s’imposer dès le début d’année et préfère attendre de voir comment fonctionnent ses collègues.

Lorsque l’on aborde le terme d’identité professionnelle, Alicia pense en avoir une qui s’est développé au cours de sa formation. Par exemple, Alicia estime avoir développé son autorité au cours de sa formation. Elle se définit comme une personne plutôt calme et organisée mais qui peut vite s’énerver quand il le faut. Dès la rentrée, Alicia avoue avoir de la difficulté à s’imposer face à ses élèves. Néanmoins, peu à peu elle a le sentiment de prendre de l’assurance mais avoue ne pas avoir encore totalement confiance en elle. Tout n’est pas encore acquis à ce jour et elle se demande si ça le sera un jour.

En se rapprochant de la fin de l’année, Alicia se sent plus claire et sait comment réagir et fixer ses limites. « Je suis devenue plus sûre de moi professionnellement ». Elle compare ses débuts dans le métier à des escaliers. Selon elle, il y a des hauts et des bas et a le sentiment d’être en constante évolution. « Je suis devenue plus ferme, plus sûre de moi, moins tendue. Je me suis posée ». Son directeur et sa formatrice le lui ont fait remarquer en fin d’année. Alicia estime avoir grandi, professionnellement parlant. Lors de ce cinquième entretien, Alicia dit avoir tiré profit de l’année précédente : « si j’avais eu une classe facile, ça ne m’aurait pas aidé je pense. Avoir une classe difficile m’a obligée à augmenter mon autorité et c’est ce qu’il me fallait (…) ça m’a beaucoup appris, maintenant je suis prête pour toutes les classes».

Concernant son identité personnelle, Alicia trouve que celle-ci ressort en classe. De nature calme, elle remarque qu’elle est trop gentille en classe. Au fil des mois elle a donc appris à se transformer. Elle cache, de ce fait, son identité personnelle pour devenir plus « méchante ».

Lorsque le calme revient en classe, elle avoue pouvoir se laisser aller : « j’arrive à relâcher et être plus gentille, alors qu’avant je l’étais tout le temps ». Toutefois, les difficultés de gestion de classe que rencontre Alicia l’a obligé à se transformer : « dans la vie je ne suis pas

nerveuse, je suis calme, posée. En classe, je suis devenue nerveuse, moins calme, et n’ai plus de patience ». Son changement d’attitude, plutôt négatif, est dû à sa classe.

Lors des différents entretiens, Alicia s’exprime sur les différentes difficultés rencontrées. Elle relève évidement comme obstacle principal la gestion de la discipline. Cet obstacle est lourd à porter et difficile à surmonter. En y repensant, elle avoue même avoir eu de grands moments de remise en question quant à son métier : « à un moment j’étais tout en bas et je me suis dit : si être enseignante c’est ça, je ne veux pas. J’étais très démunie ». Alicia soulève également d’autres obstacles comme la gestion des différences individuelles et motiver les élèves car d’après elle, plus les élèves de sa classe sont motivés, plus ils sont indisciplinés. Elle soulève également un aspect qui n’était pas évident pour elle au départ : elle s’aperçoit que de nouvelles choses viennent s’ajouter à son devoir d’enseignante notamment la responsabilité.

Alicia prend en effet conscience de cet aspect qui ne lui était peut-être pas si évident lorsqu’elle n’était que stagiaire.

A la fin de sa première année, Alicia effectue un retour sur son année par rapport à l’image qu’elle se faisait de cette entrée dans le métier. Elle ne pensait en effet pas être confrontée à une classe si difficile et avoue avoir trouvé sa première année plus difficile que ce qu’elle s’était imaginé. En fin d’année Alicia avoue également ne pas s’être rendu compte qu’il fallait se faire une image dans l’école, notamment par rapport aux élèves et à leurs parents. Elle admet en avoir une en tant qu’enseignante à mi-temps pour des cinquièmes années mais l’année prochaine il va falloir la modifier : « j’ai une réputation à tenir (…) maintenant je dois me faire une réputation toute seule et avec les petits ». En plus de cette nouvelle image qu’elle va devoir transmettre, celle d’une enseignante de la division élémentaire, Alicia affirme vouloir être plus ferme avec ses élèves l’année suivante : « je ne vais pas changer quelque chose mais je vais moins laisser passer au début et lâcher après ».

5.4.1.2 Synthèse et discussion des données

L’entrée dans la profession est une étape marquante pour le nouvel enseignant. Alicia est ainsi contente de commencer avec un poste à 50% lui permettant de se sentir moins stressée qu’elle l’aurait été avec un poste à 100%.

Dès le premier entretien après la rentrée scolaire, Alicia se retrouve face à une difficulté pas si inattendue que cela : elle est confrontée à une classe plutôt difficile et n’arrive pas à asseoir son autorité. Elle craignait déjà cela avant la rentrée, sans avoir encore pris connaissance de ses élèves, et se retrouve, en effet, face à ce problème. L’enseignante, n’ayant que 22 ans à ce moment là et sachant qu’elle allait enseigner à des préadolescents, a eu ce sentiment qui s’est malheureusement avéré être réel.

Le sentiment d’Alicia rejoint les propos de Loukes, Wilson et Cowell qui soulignent que « la première préoccupation des enseignants (avant même qu’ils ne commencent à enseigner) consiste à se demander comment ils vont assurer l’ordre en classe, ou maintenir la discipline, ou en général, contrôler leurs élèves ». (in Holborn, Wideen & Andrews, 1993, p.50). Nous pouvons penser que la posture d’incertitude, concernant la gestion de la discipline, avec laquelle Alicia a commencé sa première année, lui a peut-être joué des tours. Son sentiment négatif a peut-être renforcé cet obstacle.

Néanmoins, il est nécessaire de ne pas oublier qu’il s’agit là d’une appréciation personnelle de la part d’Alicia. En effet, une classe dite « difficile » peut ne pas être perçue de la même manière par un autre enseignant. D’ailleurs, il est nécessaire de soulever que la duettiste de la jeune enseignante, n’a pas le même rapport avec ses élèves et n’estime pas avoir de difficultés quant à la gestion de la discipline. Nous pouvons ainsi nous questionner pour savoir si le problème vient d’Alicia ou de ses élèves ? La jeune enseignante avoue ne pas avoir été claire dans ses attentes envers eux et de ne pas avoir été assez autoritaire dès le début d’année.

Ainsi, il s’agirait plus d’un cercle vicieux dans lequel sont entrés les élèves et leur enseignante. Ces difficultés ont pris une place assez importante, ce qui a entraîné plusieurs moments de doutes, de remises en question et de baisses de motivation. Alicia avoue en effet s’être sentie démunie et compare certaine période à des moments de survie ce qui relève d’un sentiment assez fort.

Alicia révèle, lors du troisième entretien, son passage en suivi intensif. Lors de cet entretien, elle remarque déjà une amélioration suite à cette procédure, néanmoins, le fait d’être en suivi intensif l’angoisse. Bien que perçu de manière négative, comme il l’est chez la plupart des enseignantes, ce suivi l’a aidée à s’améliorer et à défier l’obstacle rencontré. Alicia a obtenu un soutien tant du coté se sa formatrice que de son directeur et a réussi à remonter la pente.

Dès le quatrième entretien, en fin d’année scolaire, elle précise d’ailleurs que son suivi a été

relevé. Nous nous retrouvons devant une toute autre enseignante qui se voit cette fois-ci, enchantée de sa classe. Cependant, lors de cet entretien, Alicia sait aussi que l’année prochaine elle ne suivra pas ses élèves et passera en division élémentaire. Ce changement d’attitude pourrait être dû au fait que, premièrement, son suivi, source d’angoisse, ait été relevé, mais également que l’enseignante arrive au bout de sa première année et sait qu’elle quittera ses élèves. Nous pouvons nous demander si son état général ne provient pas d’un soulagement de fin d’année. Alicia relève en effet qu’à ce moment précis elle se sent mieux et ne regrette en aucun cas l’année dernière, si ce n’est de ne pas avoir été assez ferme, mais estime avoir énormément appris et qu’il s’agissait d’un passage obligatoire pour la faire évoluer professionnellement. En revanche, elle précise que s’il elle n’avait pas observé de changement tant dans son attitude que dans celle des élèves, elle aurait eu des regrets. Il est intéressant de relever enfin que dès sa deuxième année d’enseignement, Alicia se sent beaucoup plus à l’aise quant à la gestion de la discipline et parle d’ »autorité naturelle ».

Les difficultés que rencontre Alicia au niveau de la gestion de la classe agissent beaucoup sur son évolution identitaire. Comme nous venons de le voir, son suivi intensifié la perturbe, bien qu’il s’agisse là d’une aide personnalisée pour l’aider à s’en sortir. Néanmoins, la jeune enseignante perçoit cela comme une difficulté qui vient s’ajouter à son parcours. Concernant l’organisation du travail, Alicia ne ressentait aucune gêne dans la préparation et l’organisation de son temps d’enseignement. Cependant, le contexte de la classe n’étant pas favorable à recevoir cet enseignement, Alicia ressent alors une gêne à ce niveau-là et a l’impression qu’elle n’arrivera pas au bout de son programme. Au final, le problème initial dû à la gestion de classe agit sur son état général. Elle avoue ne pas avoir envie de rester une minute de plus à 16 heures et ne ressent pas l’envie de s’investir davantage pour cette classe.

Au cours des différents entretiens, Alicia compare sa première année à des montagnes russes ou à des escaliers. Dans les deux cas, il y a des hauts et des bas ce qui défini bien la première année d’Alicia. D’après Baillauquès et Breuse (1993), les jeunes enseignants se focalisent sur l’aspect disciplinaire et peuvent le vivre mal lorsqu’ils se retrouvent face à des élèves

« rebelles » qui osent s’opposer à leur autorité. L’enseignant confronté à cet obstacle le vit difficilement et risque de se remettre en question mais aussi de se questionner quant à son choix professionnel. C’est le cas d’Alicia qui dit s’être sentie très démunie, au point de penser à arrêter ce métier si rien ne changeait. Comme le disent les chercheurs, lors de la première

obstacles peuvent tous être surmontables lorsqu’on y travaille et, heureusement, Alicia a réussi à s’en sortir, notamment grâce à un soutien de la part de son directeur, de sa formatrice et des ses collègues.

Les propos d’Alicia rejoignent ceux de Veenman (1984) qui souligne que les difficultés rencontrées par les enseignants débutants touchent en premier lieu la discipline ; les enseignants novices ne savent pas l’installer et la maintenir. Alicia a pourtant relevé au début des entretiens une évolution au cours de sa formation par rapport à l’autorité. Il s’agit donc d’un aspect qui avait déjà été travaillé mais qui n’était peut-être pas encore maîtrisé pour ce début d’année. Par ailleurs, les difficultés rencontrées dans ses relations avec ses élèves dépassent le côté disciplinaire et vont plus loin. Alicia relève le fait de ne pas avoir réussi à placer les limites avec eux. En effet, étant nouvelle et qui plus est, jeune, ses élèves se sont permis davantage en l’a questionnant sur sa vie privée. D’après Holborn, Wideen et Andrews (1993), l’une des difficultés majeures dans la gestion de classe est que le nouvel enseignant veut « à la fois gagner l’amitié et le respect des élèves en classe. En vue de développer des liens d’amitiés, l’étudiant-maître évitera peut-être d’être ferme. Les élèves perdront alors le sens du respect et la classe deviendra très difficile à contrôler » (p.50-51). Sans en avoir conscience, c’est peut-être le piège dans lequel est tombé Alicia.

Concernant l’organisation de son travail, Alicia s’est tout de suite bien organisée ce qui, dans sa situation, était nécessaire puisqu’il est important de savoir où l’on va lorsque l’on se trouve dans une classe plutôt difficile. Pour ce qui est du partage du travail au sein de son duo, Alicia et sa jeune collègue ont voulu commencer à leur façon mais se sont très vite aperçue, selon les conseils de leurs collègues, qu’il ne s’agissait pas là de la bonne méthode. Les conseils d’enseignants chevronnés ont été d’une grande aide. Ces derniers ayant plus d’expérience ont pu leur faire part de leur méthode de travail et de celle qui fonctionnait le mieux. Alicia ressentait toutefois le besoin, en ce début d’année, d’échanger au maximum avec sa duettiste afin d’avoir un suivi, un regard sur sa pratique.

Pour rester dans le champ relationnel, Alicia ne soulève aucune particularité dans ses autres relations. Tout se passe bien tant avec son directeur que ses collègues. Concernant les parents d’élèves tout va pour le mieux. Elle s’est en effet trouvée dans une situation délicate avec une maman d’élève. En revanche, Alicia a été rassurée dès le moment où elle a su que le problème ne venait pas de son côté. Les échanges qu’elle a eus avec son directeur et ses collègues à ce

sujet l’ont aidée. En revanche, l’année suivante Alicia a le sentiment de se retrouver trop souvent face aux parents d’élèves et n’a pas été habituée à cela lors de sa première année.

Bien qu’elle n’ait pas de soucis avec les parents de ses élèves, elle se sent tout de même oppressée par leur présence quotidienne. Peut-être qu’Alicia a le sentiment d’être trop surveillée. Le regard des parents peut la déstabiliser.

Pour finir, il est intéressant de relever qu’Alicia se soucie de l’image qu’elle transmet à ses collègues, aux parents ou bien même aux élèves. Avant même d’avoir commencé sa première année, Alicia relève le fait d’être soulagée de commencer à deux et, de ce fait, de ne pas être perçue comme la nouvelle enseignante. En fin d’année, elle estime s’être fait une place mais va devoir s’en faire une nouvelle dans la division élémentaire. Alicia est cette fois-ci enseignante pour des premières primaires, elle côtoie, quotidiennement, des élèves, des parents et des collègues différents de l’année précédente. Le changement de contexte dans lequel se retrouve Alicia peut alors augmenter le facteur stress.

5.4.2 ELODIE

L’analyse qui suit se réfère à l’annexe D4. Elle se déroule en deux temps : la présentation des données par domaine et une réflexion synthétique. A nouveau, les données récoltées lors des cinq entretiens sont traitées ensemble afin d’éviter une présentation chronologique répétitive.

5.4.2.1 Présentation des données

Domaine 1 : Etat général de la personne

Dès la première rencontre, Elodie fait part de sa motivation à entamer cette première année, elle parle de joie, d’euphorie mais également de peur, d’appréhension voir même d’angoisse.

Elle revient sur le jour de rencontre avec ses futurs élèves et dit ne pas avoir réussi à se rendre compte de ce qui lui arrivait : « Je planais à 400mille mètres parce qu’en douze jours tout à basculé. Il fallait que je réalise que oui j’ai un poste, ma licence, plus d’examens, je suis enseignante, et là c’est ma classe ».

Cette euphorie ne bouge pas puisque dès notre deuxième rencontre, bien qu’Elodie se sente très fatiguée elle dit être toujours aussi heureuse et motivée. Elle compare son état à des piles

retour sur son travail, comme à l’époque des stages : « je me sens trop seule par rapport aux stages, c’est stressant de ne pas savoir ce qu’on vaut ». Elle soulève également deux aspects dans lesquels elle ne se sent pas en confiance. Le premier concerne la gestion des différents niveaux d’apprentissages des élèves. Le domaine des évaluations l’inquiète également. Le deuxième concerne son intégration dans l’équipe enseignante. Elle n’arrive pas à savoir si elle est intégrée ou non.

Dès notre troisième entretien, Elodie avoue avoir été très fatiguée durant la période qui précédait les vacances de Noël. Les vacances lui ont fait le plus grand bien, elle en sentait le besoin. Elle a pu se reposer pour entamer comme il se doit la rentrée. En plus de cette fatigue, qu’elle n’associe pas à un manque d’organisation mais plus à un état général, vient s’ajouter une difficulté importante et pesante. Elodie a eu de grands moments de doutes suite aux remarques de sa directrice. Cette dernière lui aurait dit des choses qui l’auraient fait douter de ses capacités « elle a traité ma leçon de massacre non-professionnel ». De plus, certains parents d’élèves lui ont fait des réflexions suite aux remarques notées dans les carnets d’élèves. Elodie s’est beaucoup remise en question :

Je me demande si j’ai les épaules assez larges pour supporter tout ça. J’ai eu des moments de doutes : est-ce que je suis vraiment faite pour ça ? Est-ce que je suis capable qu’on vomisse dessus ?

Durant plusieurs jours, Elodie craignait de venir à l’école : « j’avais mal au ventre quand je venais à l’école, j’avais peur de la croiser, qu’elle entre dans ma classe pour observer ». Son travail devient plus une angoisse qu’une envie. Cependant, Elodie a pu reprendre confiance en elle grâce au soutien de ses collègues et de sa formatrice. En discutant avec ses collègues de leur directrice, Elodie a pu voir qu’elle n’était pas la seule à avoir des soucis avec elle. Les commentaires de ses collègues l’ont aidée à relativiser.

En fin d’année, Elodie se sent fatiguée et se réjouit de prendre des vacances. Elle se sent bien puisqu’elle sait qu’elle va suivre sa classe l’année prochaine. En revanche, le fait de prendre un poste à temps complet l’inquiète au niveau de la fatigue. Cependant, lors de notre rencontre au début de sa deuxième année, elle estime se sentir beaucoup moins fatiguée que l’année dernière. Par ailleurs, sa directrice a dû quitter son poste notamment suite à certaine plainte de la part des enseignants de l’école. Une nouvelle directrice a repris le poste. Elodie a pris davantage confiance en elle : « tout le monde me dit que j’ai les capacités pour enseigner donc j’y crois ».

Domaine 2 : Organisation, gestion

L’objectif premier d’Elodie en début d’année est d’asseoir la discipline. Elle n’a en fait aucun de problème au niveau dans ce domaine. Cet aspect est également relevé par sa formatrice.

Toutefois, n’ayant pourtant aucune difficulté dans ce domaine, cela reste une crainte et prend tout de même une place importante dans sa vie : « j’ai toujours peur que ça parte dans tous les sens, j’en fais même des cauchemars où ça crie dans tous les sens. Mais ça ne se produit jamais, mais se sont des cauchemars récurrents ».

Elodie s’est très vite organisée en début d’année afin de ne pas prendre de retard et être soudainement submergée par du travail en retard : « je ne me suis jamais sentie débordée (…) je n’ai jamais pris de retard, j’ai toujours anticipé, dès le départ ». Dès le début d’année, elle trouve un rythme de travail, tant dans son travail avec sa duettiste que pour le sien. Elle utilise

Elodie s’est très vite organisée en début d’année afin de ne pas prendre de retard et être soudainement submergée par du travail en retard : « je ne me suis jamais sentie débordée (…) je n’ai jamais pris de retard, j’ai toujours anticipé, dès le départ ». Dès le début d’année, elle trouve un rythme de travail, tant dans son travail avec sa duettiste que pour le sien. Elle utilise