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La solution de collaboration académique paraît idéale et reste très flexible en cas de fluctuations du nombre de labellisés. C’est une des meilleures solutions en rapport de coût- prestations et elle laisse une grande liberté territoriale à l’association pour chercher de nouvelles entreprises à labelliser. Le scénario de gestion en partenariat avec une Commune est intéressant par les ressources financières qu’elles peuvent émettre et elle permet à l’association d’externaliser le contrôle. Cependant, ce scénario sera limité au territoire d’une Commune en cas de succès. Pour viser d’autres entreprises situées hors du territoire communal, il faudra chaque fois créer de nouveaux partenariats avec d’autres régions. Si une Commune est ouverte à la collaboration, ce scénario est davantage intéressant pour l’association SuisseGreen et émet des ressources financières plus importantes en fin d’année. En cas de signe positif et concret de collaboration communale, SuisseGreen devrait opter pour la variante communale. Sinon la variante de collaboration académique reste relativement sûre financièrement et elle laissera un grand potentiel de certification régional à SuisseGreen qui n’aura pas de limite de territoire due à une coopération exclusive d’entreprises situées sur le territoire des futures communes partenaires. En cas de multiplication des communes partenaires, les finances hors commune auront tendance à diminuer et il faudra penser à demander des sommes plus élevées aux communes ou trouver de nouvelles pistes de financement.

D’un point de vue communication, les aspects traités dans ce dossier ont été élaborés en vue de promouvoir et faire connaître le label dans la région proche du siège de l’association SuisseGreen. Grâce à la variété des vecteurs de communication utilisés et son rapport qualité-prix intéressant, ce plan de communication devrait être apte à promouvoir et informer correctement et efficacement au sujet du label.

La méthode de certification à l’action paraît idéale pour les TPE, ces dernières étant d’une grande variété et se ressemblant peu entre elles, il est difficile de généraliser des normes de certification pour ce public d’entreprises. Le fait de certifier en constatant des actions émises par les entrepreneurs permet l’avantage de récupérer ces actions sous forme de fiches afin d’alimenter la plate-forme de communication, pièce maitresse de ce projet de label et crée ainsi de grandes synergies ; cette solution paraît idéale.

Conclusion

Ce travail a été réalisé dans le but de fournir un projet élaboré et concret de certification spécifiques aux petites entreprises. De par une recherche sur le monde des labels en général, des informations importantes ont été acquise pour mieux comprendre l’univers des labels, notamment des labels de certification en développement durable des entreprises et analyser des cas de labels qui ont remporté de bon succès sur le terrain tout en regardant leurs points forts et faibles.

L’avis des entrepreneurs est d’une haute importance étant donné qu’ils sont les premiers concernés par ce label. Le fait de les interroger par le biais d’un sondage online a permis d’avoir de nombreux et variés avis qui ont pu faire ressortir les réels besoins et attentes de ce public cible afin d’élaborer un label qui est adapté à leurs ressources spécifiques. L’étude qualitative a permis de comprendre certains points clé autour du fonctionnement et la perception des labels en donnant plus d’ouverture aux intervenants des interviews et ainsi récolter des avis et remarques qui comportent de la précision.

L’analyse des divers résultats a aidé à concevoir un projet qui se voulait réaliste, simple et peu coûteux dès le départ mais en restant un projet de nature sérieuse. Une certification trop simpliste peut rapidement être mal perçue par le public et les entrepreneurs et ainsi être vouée à l’échec.

Cette exercice de style visant à créer un projet de label qui se veut d’être innovant n’était pas une tâche facile, beaucoup de temps de recherches ont été nécessaire pour mieux comprendre le monde des labels. Une importante énergie a dû être fournie pour les interviews qui ont été réalisés et les études statistiques. Les personnes interviewées étant toutes actives dans le monde professionnel, leur temps mis à disposition n’était pas illimité et il a fallu aller directement vers l’essentiel. Les études statistiques ont aussi été fastidieuses, contacter plusieurs centaines d’entreprises et clients et faire en sorte que le taux de retour permette d’élaborer des tendances précises n’a pas été une mince affaire.

Le fait d’avoir trouvé la solution à prendre en compte des actions émises par l’entreprise en faveur du développement durable permet une flexibilité adaptée à la grande variété d’entreprises existantes dans le tissu économique suisse et ces actions seront ensuite utilisées à bon escient dans la cadre de la plate-forme de communication, tout en la proposant un tarif compétitif.

Bien heureusement, le monde des labels est passionnant et ce projet passe l’étape de la mise en pratique; il sera sans doute un petit rouage dans le mécanisme de diffusion du développement durable au sein de l’économie mais qui comporte toute son importance. Tous les efforts entrepris en vue de devenir plus durable par (pour) les entreprises vont être partagés, discuté et inspirer d’autre entrepreneurs, créer de nouvelles relations commerciales et au final il s’en dégagera de nombreux signes positifs et stimulants pour l’économie en général.

L’important est de faire bouger les choses, la vitesse à laquelle on procède représente une composante importante. Cependant, même si une économie 100 % durable ne représente encore qu’une douce illusion, petit à petit les choses avancent d’où leur importance, toujours avancer mais ne jamais reculer. Si des kWh sont économisées ici et là au sein des futures entreprises labellisés, complétés par des progrès sociaux instaurés en faveur des salariés, des mesures améliorant à long terme la performance et la longévité de nos petites entreprise nationales, alors ce projet aura vraiment été une réussite grâce à un avancement concret. Malgré tout, il restera une infime partie de la solution globale. N’oublions pas l’adage qui dit que « les petites rivières font les grands fleuves, les lacs mers et océans ».