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Constat de l’existence du monde comme volonté et de la Volonté Après une étude sur l’idée générale et la logique philosophique chez

Schopenhauer, nous croyons avoir, sur le plan global, compris la philosophie de Schopenhauer, symbolisée en effet par le monde comme volonté, disons par la Volonté.

Par là, il nous est devenu clair que l’essence de cette philosophie est absolument basée sur le constat de l’existence du monde comme volonté et de la Volonté et qu’il nous faut donc encore étudier ce constat de Schopenhauer pour faire en sorte que notre compréhension soit bonne et valable. C’est ainsi que nous pourrions attendre un bon résultat de l’analyse dans la partie suivante concernant la sortie des souffrances de la vie humaine. Et nous arriverons finalement à voir le fondement ferme de la philosophie de Schopenhauer, ce qui nous amènera à justifier finalement notre recherche actuelle.

Dans l'œuvre « Le monde comme volonté et comme représentation », le monde comme volonté et la Volonté s'expliquent principalement dans la deuxième partie « Le monde comme volonté : premier point de vue ; l'objectivation de la volonté » et la quatrième partie « Le monde comme volonté : second point de vue ; arrivant à se connaître elle-même, la volonté de vivre s'affirme, puis se nie ».

Le monde comme volonté s’y explique comme le monde avant l'Objectivation finale, autrement dit avant l'Individuation.

C’est justement la Volonté qui se situe au point centripète de ce monde en tant que force toute puissante. Elle le crée et le gère, en se plaçant elle-même au sein de ce monde. Comme cela, elle est là en tant que telle, tout librement et tout indépendamment, ceci sans source et par hasard. D’où l’impossibilité de vérifier son existence ; la Volonté en tant que créateur du monde suprême et absolu, existe-t-elle pourtant ?

Nous avons dit dans la partie précédente qu'il fallait comprendre le monde comme volonté par la connaissance immédiate, mais non par le concept abstrait raisonné, car ce n'est pas un objet d'explication, ni de raisonnement, mais de perception ou de pénétration.

Si nous le précisons, cela veut dire que le monde comme volonté est au delà de notre monde réel, celui de la représentation, l'autre monde dans lequel le principe de raison suffisante, y compris la loi de causalité, ne fonctionne plus. Il est donc impossible de le comprendre et de l'expliquer d'une telle

façon, à savoir par le concept abstrait raisonné, valable dans ce monde comme représentation. Mais, on peut le comprendre d’une autre façon, à savoir par la connaissance immédiate qui ne vient pas forcément du monde comme représentation.

Cependant, il est toujours impossible de l’expliquer d'une façon ou d’une autre. C'est parce que l'explication implique d'utiliser des concepts abstraits et raisonnés, qui font partie du monde comme représentation.

Alors, on peut comprendre le monde comme volonté et la Volonté, mais jamais l’expliquer.

Après cette précision, nous voyons tout de suite une difficulté à discuter la vérité du grand constat de Schopenhauer. Parce qu'il est bien évident que l'on ne peut discuter, ni vérifier ce que l'on ne peut exprimer, ni expliquer.

Cependant, Schopenhauer explique et précise en particulier dans les chapitres 18, 19, 20, 21 comment le monde comme volonté est perçu et comment il entre dans la conscience humaine, ce qui nous amène en effet à argumenter sur la vérité de son constat.

L'homme est un sujet connaissant. Mais, il est aussi à la fois un composant de ce monde en tant qu’individu et sa racine dans ce monde est son corps physique. Il est bien évident qu'il n'est pas « une tête d'ange ailée, sans corps »32. C'est justement par là que l'on trouve une possibilité de saisir l'existence du monde comme volonté et celle de la Volonté. Le mouvement de son corps et ses actions donnent ainsi à l'entendement de l'homme une place intuitive du monde comme volonté au delà de notre monde comme représentation.

En fait, il s'agit de « l'identité du corps et de la volonté »33, appelée « la vérité philosophique par excellence »34, comme évoqué auparavant. Par là, l'homme peut arriver à constater l'existence du monde comme volonté et de la Volonté, en identifiant son corps à sa volonté.

Cependant, une telle identité n'est toujours pas à prouver, car elle ne rentre pas entièrement dans le principe de raison suffisante. Elle concerne « le rapport qui existe entre une représentation intuitive et la Volonté qui est loin d'être une représentation, en diffère absolument»35.

32 : Ibid., p. 140

33 : Ibid., p. 143

34 : Ibid., p. 144

35 : Ibid., p. 144

Ainsi, c'est seulement par la connaissance immédiate que nous arrivons à une compréhension de l’identité entre le corps et la volonté, mais jamais par d'autres connaissances médiates comme les concepts abstraits raisonnés.

Par conséquent, nous pourrions dire que prouver le constat de l'existence du monde comme volonté et de la Volonté n'est que renforcer une telle connaissance immédiate.

Cela étant, on peut, dans un premier temps, constater le fait que « tout mouvement violent et exagéré de la volonté, c'est-à-dire toute affection, secoue immédiatement le corps et tout l'organisme intérieur, en troublant le cours de ses fonction vitales, et que inversement, toute impression exercée sur le corps affecte immédiatement la volonté et qu'à ce point de vue, elle s'appelle plaisir ou douleur, et à un degré moindre, sensation agréable et désagréable»36

En effet, l'homme, sujet connaissant, aussi une existence dans ce monde de représentation, arrive à constater la Volonté à son insu grâce à son corps, de la façon de la Volonté, ce qui peut signifier le mot Volonté.

Ainsi, elle se manifeste « comme représentation aussi bien par ses actions que par leur substratum permanent, le corps ; l'on se rend compte que cette volonté ne rentre pourtant pas complètement dans ce mode de connaissance où objet et sujet se trouvent en présence l'un de l'autre, mais qu'elle s'offre à nous de telle façon que le sujet se distingue mal de l'objet, sans toutefois être connu dans son ensemble, mais seulement dans ses actes isolés.»37 Ce genre de constatation chez Schopenhauer quant à l'identité du corps et de la volonté peut s'interpréter plus clairement par son autre approche concernant l'apparition et la formation des degrés de l'Objectivation, évoquées dans la partie précédente. Nous savons que les premières Idées, les degrés de l'objectivation les plus basiques sont les forces générales de la nature. Elles existent sans source comme manifestation immédiate de la Volonté. Il se peut donc que les forces générales de la nature en premières Idées, ne fassent pas partie du monde comme représentation, mais de celui de la volonté. C’est justement pour cela qu’une telle force de la nature ne trouve pas sa source dans notre monde réel comme représentation, et reste sans source au delà du principe de raison suffisante.

36 : Ibid., p. 142, 149

37 : Ibid., p. 152

Puis, l'apparition d'autres Idées plus hautes s’explique par des natures essentielles de la Volonté, dans un premier temps celle d'identité, puis celle de Volonté affamée.

De plus, avec de telles natures, la « régularité » et la « finalité » s'ajoutent pour la réalisation d'autres Idées plus hautes, ce qui amènerait enfin à l'Idée de l'homme comme l’Idée la plus haute, ainsi qu’on l’a vu dans la partie précédente.

Ainsi, on arrive à la conclusion que le corps de l'homme est fait des Idées plus basses, partant des forces générales de la nature, et par conséquent qu'il est fait des volontés, tout en sachant que des Idées partent à leur tour des volontés et de la Volonté.

D'où « l'identité du corps et de la volonté », qui amènerait la possibilité pour l'homme de saisir et de constater l'existence du monde comme volonté et la Volonté.

Pourtant, une telle conclusion argumentée nécessite évidemment une explication plus précise et convaincante.

En effet, il est toujours vrai que l'identité des deux mondes n’est pas à prouver. Il nous faut donc davantage d’arguments afin d'arriver au bon constat de l'existence du monde comme volonté et de la Volonté.

Pour cela, nous pourrions encore préciser les forces générales de la nature.

Autrement dit, nous allons préciser la question de savoir s'il est vrai ou faux que les forces générales de la nature sont sans source.

Par là, même si nous ne pouvons pas le prouver, nous pouvons supposer qu’il y a un autre monde au delà de notre monde réel comme représentation, ou non, qui correspondrait au monde comme volonté.

Car le fait que les forces générales de la nature sont avec ou sans source signifie en fait l'existence ou non de l'autre monde que notre monde réel comme représentation, étant donné que toute chose dans le monde comme représentation a sa raison d'être et sa source dans le principe de raison suffisante, disons sous la loi de causalité. Ainsi, les forces générales sans source supposeraient qu'elles appartiennent à l'autre monde que celui de la représentation et qu'elles peuvent être donc considérées comme un maillon de chaîne du monde comme volonté.

De telles forces générales de la nature s'expliquent bien principalement dans le chapitre 17.

Schopenhauer y évoque les Sciences naturelles et leurs subdivisions pour consolider la thèse que les forces de la nature sont sans source.

Il divise principalement les Sciences naturelles en deux, la morphologie et l'étiologie.

La morphologie concerne en particulier la botanique et la zoologie. Et l'étiologie se compose principalement de la mécanique, de la physique, de la chimie, et de la physiologie.

Cependant, toutes ces subdivisions des Sciences naturelles nous montrent

« un nombre infini de formes, infiniment variées, mais toutes caractérisées par un air de famille incontestable, et l'ordre régulier suivant lequel les phénomènes se produisent dans le temps et dans l'espace, ceci pour tous les cas possibles. »38

Pourtant, pour toute ce qui fait partie des Sciences naturelles, il est impossible pour nous de formuler la moindre conclusion sur l'essence intime de n'importe laquelle de ces formes et ces phénomènes, nommés force naturelle39. Tous ce que les Sciences naturelles peuvent démontrer, ne sont en effet que la loi naturelle qui précise et détermine seulement telles conditions et telle production d'un phénomène en tel endroit et à tel moment déterminés.

Comme cela, la pierre, la plante et l'animal peuvent s'expliquer pourquoi ils sont là à tel moment avec telles forces naturelles, avec telles natures et avec tels comportements, dus aux causes et aux influences extérieures.

Mais, il n’est toujours pas possible d'expliquer leur essence comme la source d’être. Ainsi, la force qui produit la croissance de la plante et le mouvement de l'animal comme force naturelle, reste toujours inexplicable et mystérieuse, donc sans source.

Ainsi, il se peut donc que les forces naturelles soient sans source.

D’où la possibilité de l’existence du monde comme volonté et de la Volonté, autre que notre monde réel comme représentation.

De plus, nous pouvons aussi travailler la conclusion.

Nous savons déjà que les forces naturelles sans source sont en réalité le point de départ pour la réalisation des Idées plus hautes jusqu'à l'Idée de l'homme, enfin pour celle de notre monde. On en conclut alors que notre monde comme représentation a aussi pour origine un monde sans source.

38 : Ibid., p. 137

39 : Ibid., p. 137, 138

Cela nous amène en effet à une autre supposition. Nous pourrions donc penser que le monde sans source, celui de la volonté, est justement notre monde comme représentation. Par là, on tombe tout de suite dans le dilemme suivant : notre monde réel est le monde comme représentation et à la fois le monde comme volonté.

Ce genre de dilemme nécessiterait de retourner au début de notre grand constat.

Ce grand constat du début, comme on le voit dans la figure 2 de la page 29, est que le monde est séparé en deux mondes différents, celui de la volonté et celui de la représentation.

Ainsi, notre monde réel comme représentation est le résultat des étapes du processus de l'Objectivation et de l'Individuation de la Volonté.

Et nous savons que le monde sans source est un caractère principal du monde comme volonté. Donc, le fait que notre monde comme représentation est d’origine sans source, nous fait supposer que le monde comme représentation appartient au monde comme volonté.

Ainsi, nous arrivons à nous demander pourquoi les deux mondes différents ont un caractère principal semblable et quelle est réellement la vraie différence entre les deux mondes.

La réponse peut en effet se trouver, en reconnaissant l'erreur qu’a fait l’homme en séparant le monde en deux parties.

Comme l’illustre cette figure 2, nous sommes arrivés à la conclusion pour la logique philosophique chez Schopenhauer que le monde comme volonté et celui de la représentation font partie de la Volonté avec un point commun, l'homme entre deux mondes.

Une telle conclusion nous montre en effet que la Volonté en tant que telle se fait voir en deux mondes. C’est ainsi que ces deux mondes différents faisaient en réalité partie de la même Volonté, autrement dit d'un seul monde avec deux faces différentes.

De ce fait, il est vrai qu’il est inutile de prouver l'existence du monde comme volonté. Parce que l'existence de notre monde réel comme représentation signifie suffisamment celle du monde de la volonté en tant qu’une autre face de la Volonté.

Ensuite, l'existence du monde comme volonté pourrait nous faire supposer celle de la Volonté, étant donné que l'ensemble des volontés dans le monde comme volonté, en tant que « Force d'unité », n’est autre que la Volonté.

Mais la capacité d’intelligence de l’homme, parce qu’insuffisante, l’empêche souvent de faire percer ce genre de vérité, mais plutôt l’encourage à la confusion. Ainsi, l'homme arrive à une stupidité intelligente, en essayant de prouver l'existence de l'autre monde comme volonté, qui est justement le même monde que notre monde réel comme représentation.

De plus, inversement parlant, notre existence nous ferait suffisamment supposer l’existence du monde comme représentation et celui de la volonté, enfin celle de la Volonté. Parce que nous ne pouvons pas exister tout seul sans aucun rapport, comme nous faisons à la fois partie du monde comme représentation, de celui de la volonté, et enfin de la Volonté.

En fin de compte, tout cela peut se résumer comme ceci : Nous existons.

Ainsi, le monde existe. Le monde comme représentation et celui de la volonté existent, comme la Volonté l'est. Toutes les interprétations différentes et compliquées se résument en une seule vérité : nous sommes une unité et le monde est un, mais c'est l'homme qui fait la différence.

Finalement, il nous reste cependant avec évidence à ajouter et à préciser comment l'homme peut sentir ou connaître l'existence du monde comme volonté et de la Volonté. Nous pourrions en tirer certainement une bonne preuve, en particulier un bon témoignage d’une telle existence qui est théoriquement invérifiable.

Comme vu au début, grâce à l'identité du corps et de la volonté, le monde comme volonté se montre de telle façon que le sujet se distingue mal de l'objet, et il n'est pas connu dans son ensemble, mais seulement dans ses actes isolés. Selon Schopenhauer, chacun sait cela à la fois directement, concrètement et intuitivement.

C'est ce qui se passe pour la plupart des gens normaux.

Pourtant, une importante minorité d’humains, avec une capacité d'intelligence élevée, peut percevoir le monde comme volonté, mais indirectement en se servant de leur réflexion abstraite raisonnée. Pour eux,

« ce n'est pas seulement dans des phénomènes semblables aux leurs, chez les hommes et les animaux, qu'ils retrouveront cette même volonté comme essence intime ; mais un peu plus de réflexion les amènera à reconnaître que les divers phénomènes ont une seule et même essence, qui leur est

intimement, immédiatement et mieux que toute autre connue, celle-là enfin qui, dans sa manifestation la plus apparente, porte le nom de volonté »40. Ainsi réussissent-ils à accorder leur raisonnement au monde comme volonté, celui des Idées (de Platon). Ils parviennent de cette manière à avoir une connaissance indirecte, mais concrète des Idées de Platon grâce à leur intelligence élevée.

De plus, à côté de tels théoriciens du monde comme volonté, il y a des gens qui le pratiquent : avec ou sans la compréhension d'une telle connaissance théorique, il existe un très petit nombre d’hommes qui entre réellement dans le monde comme volonté. Ils deviennent ainsi, par eux-mêmes, à la fois la preuve et le témoin de l'existence de la Volonté et de son monde. Il s'agit des artistes, et des hommes saints qui se libèrent du monde. Ces hommes se sont élevés au-dessus du monde et sont parvenus à la plus haute conscience de la volonté elle-même, autrement dit au monde de la méditation esthétique et de la négation du vouloir-vivre.

Dans de telles pratiques, la pure connaissance de l’homme joue un rôle clef.

L'homme est le seul être vivant du monde qui a la capacité intellective de transformer sa connaissance en une pure connaissance, miroir de la Volonté. L'homme peut parvenir momentanément à une telle connaissance.

C'est le cas des artistes ; ils arrivent au monde de la méditation esthétique dans lequel ils perçoivent les Idées de Platon comme degrés de l'Objectivation.

L’homme peut aussi y parvenir de façon permanente ; c'est le cas des saints qui se libèrent du monde et arrivent dans le monde du Nirvâna. Leur connaissance ne dépend plus de leur corps, mais devient une pure connaissance, totalement indépendante et libre du corps de telle sorte qu'elle réagit en négation à la volonté du corps, en faisant partie du monde comme volonté. Ainsi, les saints, avec leur pure connaissance, entrent-ils effectivement dans le monde comme volonté.

Pour les artistes, la première condition indispensable pour parvenir à cette connaissance est d'entrer dans la contemplation pure.

La connaissance humaine a principalement pour but de jouer un rôle en tant que partie du corps, afin de faire fonctionner l’ensemble du corps humain.

Pourtant, si la capacité cognitive humaine devient aussi développée que celle du génie, la connaissance humaine se sépare du corps et ne joue plus

40 : Ibid., p. 152

son rôle originel en tant que partie du corps. Elle entre dans la contemplation pure. Elle devient ainsi indépendante et libre à l'instar d'une pure connaissance. C'est à partir de cette dernière que les artistes perçoivent les Idées, que la Volonté et le monde comme volonté apparaissent, et que l'art et l’œuvre de génie commencent. Ainsi, « l'art reproduit-il les Idées éternelles qu'il a conçues par le moyen de la contemplation pure, c'est-à-dire ce qui est essentiel et permanent dans tous les phénomènes du monde ; d'ailleurs, selon la matière qu'il emploie pour cette reproduction, il prend le nom d’art plastique, de poésie ou de musique ; son origine unique est la connaissance des Idées ; son but unique, la communication de cette connaissance »41. De cette manière les artistes constatent et identifient l'existence du monde comme volonté et de la Volonté, car leurs œuvres

son rôle originel en tant que partie du corps. Elle entre dans la contemplation pure. Elle devient ainsi indépendante et libre à l'instar d'une pure connaissance. C'est à partir de cette dernière que les artistes perçoivent les Idées, que la Volonté et le monde comme volonté apparaissent, et que l'art et l’œuvre de génie commencent. Ainsi, « l'art reproduit-il les Idées éternelles qu'il a conçues par le moyen de la contemplation pure, c'est-à-dire ce qui est essentiel et permanent dans tous les phénomènes du monde ; d'ailleurs, selon la matière qu'il emploie pour cette reproduction, il prend le nom d’art plastique, de poésie ou de musique ; son origine unique est la connaissance des Idées ; son but unique, la communication de cette connaissance »41. De cette manière les artistes constatent et identifient l'existence du monde comme volonté et de la Volonté, car leurs œuvres