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a1 o

[H 2

est la concentration en électrons hydratés S un instant tQ pris comme origine

est la concentration en ions H

est la constante de vitesse (exprimée en 1.mole"'sec"' ) de la réaction de protonation e- + H + H

aq

Soit T p le temps de demi-vie de la réaction de protonation. Nous avons:

Ln 2 . 0,693

d'où k, - 0.693

Pratiquement, il suffit donc d'irradier une solution d'acide perchlo-rique HCl 0 et de mesurer à partir de la fin d'une impulsion délivrée par le FEBETRON les valeurs T de la transmission. On trace ensuite la droite log (Ln|T|) - f (t) sur laquelle on mesure le temps de demi-vie is.

Sur la figure 14c nous avons fait figurer un exemple de courbe log (Ln|T|) • f (t) ; le tableau XII résume les résultats obtenus à pH = 2,0 et pli - 2,5.

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FIGURE lie

. FEBETRON 707 - MESURE DE LA CONSTANTE DE VITfSSE ks

TABLEAU N" 12

DETERMINATION DE LA CONSTANTE DE VITESSE ks

DE LA REACTION e- + H* * H

Pour une série de mesures effectuées â une valeur donnée et fixe du pH, Its est l'estimation de la moyenne vraie des valeurs ks ; " s " est l'estimation de l'écart type, "n" est le nombre de mesures, et 8 est ui>. coefficient correspondant à la probabilité P pour k5 de sortir des limites de la formule précédente. Ce dernier coefficient est fonction de n - 1.

En fixant P = 5 I nous avons :

A l'examen de ces différents résultats, nous pouvons dire que la valeur de k est connue avec une précision de 4 l pour un niveau de confiance de 95 %.

Remarque : nos calculs ont montré ultérieurement que l'écart ainsi observé dans la valeur de k5 pour différents pH correspond très vraisemblablement a l'influence de la réaction

e" + 0„ •+ 0*

ca q 2 v2

VI.2.2. Acquisition de signaux radiolytiques et étalonnage du shunt capacitif La solution irradiée est une solution d'acide perchlorique HC10U dont nous avons fait varier le pH de 1,5 à 2,5. Le parcours optique du rayon laser hélium-néon traversant la cellule irradiée a toujours été Égal à 2,5 cm.

Nous avons enregistré des signaux d'absorption pour des valeurs du shunt capacitif comprises entre 10 millivolts et ? /olts. Après, dépouillement avec un lecteur semi-automatique, ces signaux ont ensuite été traités à l'aide du program-me DERIVRETOUR en adoptant la formule 11

- ^ - * 2,7 I - ks ( ei q) (H ) . (11)

En effet, ainsi que nous l'avons signalé en IV.3.2. si les impulsions du FEBETRON 707 sont suffisamment brèves pour que l'on puisse voir apparaître l'influence du terme 1,9.10~B . -t—r- sur les mesures instantanées de la concen-tration Ce- 3, celui-ci ne va cependant pas avoir de répercussion très sensible sur la recherche de l'allure exacte du signal. Sur les figures 16a et 16b nous avons donc représenté les résultats relatifs aux dépouillements effectués en portant les différentes valeurs de débit de dose maximal et de la dose totale intégrée correspondante en fonction des valeurs re-levées sur le shunt capacitif.

Ces deux figures montrent que sauf pour les très faibles doses, le shunt capacitif est sensiblement proportionnel à la dose intégrée.

Remarques : a) L'examen des formes d'impulsion données par le pont résistif nous ont permis de constater que les impulsions du FEBETRON 707 ne présentent pas de dissymétrie importante ou systématique.

b) Nous avens effectué une série d'essais en remplaçant dans la chaîne d'acquisition, la photo-diode TIXL 69 par un photoraultiplicateur associé à un monochromateur. Ces essais ont montré que les signaux d'absorption recueillis étaient alors beaucoup moins nets : voir figure 15.

c) Quelques clichés représentant' des signaux d'absorption obtenus auprès du FEBETRON 707 sont présentés figure 15.

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Tir 23 Tir 34

0 » _

10 ns/div Photodiode

0 % _

Tir 14

10 n»/div Photomultiplicateur

FIGURE IS

ENREGISTREMENTS EFFECTUES AUPRES DU FEBETROII 707 DRA/SRIRMA - SACLAÏ

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ETALONNAGE DU SHUNT CAPACITIF (FAIBLES DOSES)

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FIGURE 16b

ETALONNAGE DU SHUIIT CAPACITIF (FOUTES DOSES)

débit de dose maximal.

yâïi§£i2Q5-de_G_£Çe'**)

Il nous a paru intéressant d'étudier le rendement G(Ce ) , en fonction du débit de dose maximal lors de l'irradiation d'une solution de sulfate cêrique en milieu sulfurique. Il faut rappeler en effet que S.I. TAIMUTY, L.H. TOWLE et D.L. PETERSON (24) ont en particulier signalé que le rendement G ( C e1 1 1) est indé-pendant du débit de dose jusqu'à 2.10 rads.s et a pour valeur G(Ce ) — 2,5 ; et que J.C. MULLER (28) a observé, â partir d'expérimentations faites au FEBETROI4 707 de la D.R.A./S.R.I.R.Ma i SACLAY, que pour des doses déposées de l'ordre de 1 Mégarad le rendement G(Ce ) était de l'ordre de 1,4. Cette variation a été expliquée en particulier par JC. MULLER, C. FERRADINI et J. PUCHEAULT (29) qui ont montré qu'aux très fortes intensités d'irradiation, à cause du recouvrement des grappes, le rendement d'eau oxygénée G (H, 02) est modifié, et passe de 1,2 à 0,7.

Rappelons à cet effet les réactions essentielles de réduction de C ei v. H + 02 -» H 0 2

C eI V • H - C e1 1 1 • H +

C eI V + H 0 2 - C e1 1 1 + H* + 02

C e1 1 1 + 0 H ->• C eI V + 0 H "

C eI V + H2 02 * C e1 1 1 * H* t H 0 ;

Nous avons irradié une solution contenant au départ un mélange de Ce et de C e1 1! dans H2 S 0^ 0,8 NjCe^1 1 étant obtenu par irradiation préliminaire du Ce1" avec une source Y de o 0C o . Les concentrations initiales étaient les sui-vantes :

( c eI V) = 7,88. 10"4 mole. 1 " ' ( c e1 1 1) » 1,17. 10"" mole. 1 " 1

Nous avons utilisé la même cellule que pour les expérimentations précé-dentes en la plaçant, exactement dans la même position par rapport au générateur.

On a mesuré le débit de dose maximal â partir du shunt capacitif préala-blement étalonné, et la variation de concentration de C eI V par spectrophotométrie â 320 n.ra

( EA - 5560 l.mole"1 cm"1) C25:

Ces différentes expérimentations ont été effectuées en prenant des prë--cautions particulières car la radiolyse du cerium est particulièrement sensible aux

51

impuretés. En outre, pour éviter les phénomènes de photo-réduction à la lumière ambiante.signalisés par NICKSIC et WRIGHT C 2 6 ] , les mesures au spectrophotomêtre ont été faites juste après l'irradiation de la cellule.

Nous avons d'après la formule 1 : ( C e1 1 1) moles, l "1 = 1,04. 1 0 '9 G ( C e1 1 1) D rads

Avec A (Do) . ex ( C e1 1 1) . L

D'où G ( C e1 1 1) ! s A (D° )

' • O4-1 0 eXLc mDr a d s

Le tableau XIII résume les résultats obtenus, et la figure 17a représente la variation de G ( C e1 1 1) en fonction du débit de dose maximal. On voit en particu-lier :

a) - que pour les plus faibles débits de dose le rendement G (Ce ) tend bien vers la valeur 2,5 déjà connue.

b) - que pour les débits de dose les plus forts le rendement G(Ce ) tend vers la valeur 1,4 annoncée par J.C. MULLER ce qui est une preuve a posteriori de ia validité de notre méthode.

Remarque :

Les barres d'erreur portées sur la courbe 17 a sont relatives à la préci-sion même des différentes mesures effectuées par spectrophotométrie ainsi qu'a la précision des courbes d'étalonnage donnant le débit de dose maximal en fonction des valeurs du shunt capacitif.

3_

Nous avons également recherché les éventuelles variations de G (Fe(CN), ) en fonction du débit de dose maximal déposé dans une solution de ferrocyanure de potassium â 10~1 mole. 1"1. Nous avons :

1,04. 1 0 "9 G ( Fe ( C N )3"

Le tableau XIV résume les résultats, obtenus, et figure 17 b nous avons porté avec les barres d'erreur correspondantes la variation observée de

G Fe (CN) " en fonction du débit de dose maximal.

' 6 '

On voit que ce rendemant qui tend vers la valeur 5,5 pour les faibles doses tend vers la valeur 3,7 pour les fortes doses.

52

TABLEAU XIII

-V a l e u r du D é b i t de dose & (D p ) shunt

c a p a c i t i f

maximal

Dose i n t é g r é e ( k r a d )

Pour 1 = 1 cm e t après d i l u t i o n

G ( C e1 1 1)

( V o l t ) Crad. s "1) par 10

0 , 0 8 1 , 6 . 1 01 2 1 2 , 9 0 , 0 1 8 2 , 4 8 0 , 1 5 2 , 8 . 1 01 2 2 2 , 7 0 , 0 3 1 2 , 4 4 0 , 2 4 3 , 5 . 1 01 2 2 8 , 4 0 , 0 3 7 2 , 2 4 0 , 2 4 3 , 5 . 1 01 2 2 8 , 4 0 , 0 3 6 2 , 2 2

0 , 6 1 1 , 0 . 1 01 3 81 0 , 0 9 3 1,98

0 , 7 0 1 , 2 . 1 01 3 97 0 , 0 9 9 1,76

1,08 1 , 7 . 1 01 3 138 0 , 1 4 2 1,78

1,09 1 , 8 . 1 0 *3 146 0 , 1 5 0 1,78

1,25 2 , 0 . 1 01 3 162 0 , 1 7 0 1,82

1 , 5 0 2 , 4 . 1 01 3 194 0 , 1 8 5 1,65

1,76 2 . 7 5 . 1 01 3 223 0 , 1 8 8 1,46

2 , 1 6 3 , 3 . 1 01 3 267 0,265 1,72

2 , 5 4 3 , 9 . 1 01 3 316 0 , 2 9 6 1,62

Variations de G (Ce ) en fonotion du débit de dose maximal.

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TABLEAU XIV

-Variations de G \ Fe (CN) 1 en fonction du débit de dose

maximal

Valeur du Débit de dose Dose intégrée A (D o)

/ < \

shunt maximal

(k rad) pour 1 = 1 » G Fe (CN) •>"

capacitif ( r a d . s- 1) \ 6 /

(Volt)

0,029

1 1

5,9. 10'' 4,8 0,023 4,65

0,03; 6,8. 1 01 1 5,5 0,027 4,83

0,034 7,0. 1 01 1 5,7 0,025 4,20

0,055 1,1. 1 01 2 8,9 0,042 4,40

0,070 1,4. 1 01 2 11,3 0,054 4,50

0,128 2,6. 1 01 2 21 0,086 3,94

0,138 3,0. 1 01 2 24 0,095 3,81

0,226 4,6. 1 01 2 37 0,140 3,64

0,235 4,8. 1 01 2 39 0,167 4,12

0,248 5,2. 1 01 2 42 0,152 3,48

0,432 7,7. 1 01 2 63 0,260 4,03

0,464 8,3. 1 01 2 6' 0,254 3,64

0,524 9,1. 1 01 2 74 0,328 4,26

0,553 9,6. 1 01 2 78 0,305 3,76

0,564 9,9. 1 01 2 80 0,306 3,68

0,609 1,0. 1 01 3 81 0,322 3,64

0,993 1,6. 1 0i 3 130 0,450 3,31

1,49 2,4. 1 01 3 195 0,740 3,71

1,59 2,5. 1 01 3 200 0,770 3,63

1,94 3,0. 1 01 3 240 0,890 3,48

2,24 3,5. 1 01 3 285 1,020 3,45

Variations de G (Ce ) en fonction du débit de doee maximal

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FIGURE 17 b

-Variation de G \ Fe (CN) ^" ) en fonction du débit de doge maximal.

VI.3. Expérimentations sur THALIE.

VI.3.1. Implantation du dispositif expérimental et matériel utilisé.

L'implantation du dispositif expérimental auprès du générateur THALIE est identique dans son ensemble à celle effectuée auprès d'EUPHROSYNE ou du FEBETRON 707.

La configuration particulière des lieux nous a simplement contraints â réa-liser un chemin optique total de 60 mètres avec plusieurs miroirs plans disposés entre le laser et la cage de Faraday, et à utiliser un laser Héliura-Néon plus puis-sant (5mW).

Deux types de cellules .ont été expérimentés - :

a) - Des cellules cylindriques simples de 2 cm de diamètre, remplies avec une so-lution d'acide perchlorique ou une soso-lution de ferrocyanure.

b) - Des cellules cylindriques doubles et coaxiales (figure 18) remplies intérieu-rement avec une solution d'acide perchlorique et extérieuintérieu-rement avec une solution de ferrocyanure. Ces cellules ont l'avantage de permettre une répartition symétri-que du dosimètre chimisymétri-quepar rapport à la solution de HC1 0^.

A titre indicatif, nous avons disposé pour chaque tir deux dosimëtres thermoluminescents sur les cellules irradiées.

olution HC1 0 .

rayon l a s e r

d o s i m ë t r e s t h e r m o l u m i n e s c e n t s FIGURE 18

Cellules cylindriques doublée utilisées sur Thalie

-Dans le tableau XV nous donnons les résultats de 10 tirs effectués avec des doses croissantes. Il faut noter que nous avons fait varier le parcours optique dans la cellule irradiée afin de rester dans les meilleures conditions de transmis-sion.

VI.3.3. Remargues.

Les résultats présentés font apparaître une légère augmentation de la durée du signal à rai-hauteur en fonction du débit de dose maximal.

- il y a bonne concordance entre les doses intégrées obtenues après dé-pouillement et traitement des signaux d'absorption et les doses intégrées obtenues à partir des dosimêtres chimiques ; les meilleurs résultats sont relatifs à l'uti-lisation d'une cellule double coaxiale.

- les calculs ont été effectués en prenant g (er ) - 2»7 tout au long des impulsions étudiées et kj = 1,55. 1 01 0 1. mole"1 sec "1.

- Figure 19 nous avons fait figurer quelques clichés de signaux d'absorp-tion obtenus avec THALIE et figure 21 (en annexe) un exemple de courbes obtenues avec le programme DERIVRETOUR.

Tir 61 Tir 63

100%

50 ns/div

50 ns/div 50 ns/div

Figure 19 - Enregistrements effectuée auprès du Générateur THALIE CEA - SECS - VALDUC.

57

TABLEAU XV

Résultats de 10 tirs effectués sur 1BAL1E

-s°-pH de la solu- •Parcours optique Durée du s i - Débit de dose Dose intégrée Dose intégrée Dose

* Utilisation d'une cellule coaxiale double.

VI.4. Expérimentations sur FEBETRON 70S

Elles ont eu pour but de tester la méthode sur ce type de générateur (voir photos en annexe) nouvellement i n s t a l l é au laboratoire de Chimie-Physique de l'Université René DESCARTES.

V I . 4 . 1 . - IfflB!ëDϧîi25_du_disDositif_exDérimental_et_matfriel u t i l i s é . Nous avons u t i l i s é l e même m a t é r i e l e t l a mime c h a î n e d ' a c q u i s i t i o n de

TABLEAU XVI

-• Résultats des expérimentations sur FEBETRON 708

S' Qualité de Durée du signal Débit de lose Dose intégrée

du tir 1 ' enregistrement à mi-hauteur maximum après traitement

ns rad.s mathémat ique d u

-a) Un bruit de fond électrique assez intense a malheureusement perturbé les expérimentations effectuées sur le FEBETRON 708 en nuisant 3 la qualité des en-registrements. Ce bruit de fond nous a en particulier interdit d'utiliser l'analy-seur automatique de signaux déjà décrit (Chapitre IV), qui paraissait particulière-ment bien adapté à ce type de mesures ultra-rapides. '

b) Ainsi que nous l'avons vu enIV.3.2. la brièveté des impulsions du FEBETRON 708 nous a imposé de tenir compte de la décroissance des électrons hydra-tés dans les grappes pour déterminer l'allure exacte du débit de dose. Nous avons donc effectué les calculs correspondants en utilisant tout au long des signaux trai-tés la formule complète n°12 :

-Ï3 = 2,7 I + 1,9 Pour cela, nous avons travaillé par itérations successives 3 partir de la

2,7. Les valeurs exactes du débit de dose ont été alors valeur constante g Ce- )

aq'

obtenues par convergence du système précédent à partir de 4 itérations

59

-Tir 22

10 ns

Tir 23 Tir 26

Figure SO - Enregistrements effectuée auprès du FEBETRON 708 Laboratoire de Chimie - Physique

Université René Descartes.

CONCLUSION.

Nous avons d'abord théoriquement montré que l'observation directe des variations d'intensité lumineuse d'un rayon laser Helium-Neon traversant une so-lution acide irradiée devait permettre de connaître les valeurs instantanées du débit de dose délivré par un générateur puisé.

Nous avons vu également qu'il était alors nécessaire de respecter les conditions suivantes :

- Utiliser une solution de pH suffisamment acide pour que la réaction de protonation devienne prépondérante par rapport à toutes les autres réactions de l'électron solvate.

- Disposer d'une chaîne d'acquisition de données ayant un temps de répon-se global inférieur a la nanorépon-seconde et d'un lecteur de signaux très précis (14).

- Bien connaître les valeurs des paramètres entrant dans l'équation géné-rale du débit de dose ; â savoir :

8 ( e ;q) , ex , L, k5 , H+ .

En examinant en détail ces derniers paramètres, nous avons fait apparaî-tre les difficultés suivantes :

1°/ - Le rendement g(eâ„)ne peu* Pa s être considéré comme constant lorsque les im-pulsions étudiées sont très brèves (inférieures â 10 nsec) et il est alors néces-saire de tenir compte de la décroissance des électrons hydratés dans les grappes pour pouvoir connaître le débit de dose tout au long des impulsions ; cette con-trainte qui nous a été imposée en particulier dans l'étude du FEBETRON 708 néces-site le traitement complet de la formule 12 présentée Chapitre IV :

t Ce" )

aq 2,7 I + 1,91 I - 10° e , u

- ' J

* I I e10 T d T t- k, (e~ ) (ET)

d t 5 ' « t

Il est clair que l'étude approfondie d'impulsions encore plus brèves né-cessiterait d'utiliser également la même formule qui serait bien entendu susceptible d'apporter alors des renseignements intéressants sur la caractérisation des hété-rogénéités primaires dans les solutions irradiées.

2°/ - La constante de vitesse ks de la réaction de protonation e~ + H + H n'est pas connue dans la gamme des concentrations H+ utilisées. Nous avons donc effectué une série d'expériences préliminaires avec le FEBETRON 707 de la D.R.A./S.R.I.R.M.a â SACLAY qui ont permis de mesurer avec une précision de 4t cette constante de vitesse.

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Les premiers essais réalisés auprès du générateur EUPHROSYNE CS.E.C.R. -VALDUC) nous ayant fait constater que la méthode proposée semblait bonne, nous avons cherché à confirmer nos prévisions et à améliorer la qualité de nos résultats en utilisant des générateurs plus performants.

En particulier :

a) - Un étalonnage du shunt capacitif du FEBETRON 707 effectué a partir de l'analyse des signaux d'absorption obtenus et traités par'notre méthode nous a permis de met-tre évidence, et conformément aux prévisions, une variation intéressante de G(CelII) qui passe de 2,5 pour les faibles débits de dose â 1,5 pour les hauts débits de dose (3.10'3 rad. s "1)

-b) - Les expérimentations effectuées avec le générateur THALIE CS.E.C.R. - VALDUC) et le FEBETRON 708 implanté au Laboratoire de Chimie Physique de l'Université René Descartes â PARIS nous ont permis d'étudier avec succès des impulsions dont les durées moyennes â mi-hauteur passent de.80 nanosecondes sur THALIE a 4 nano-secondes sur le FEBETRON 708.

Nous souhaitons que dans l'avenir l'application éventuelle de la méthode proposée dans cette thèse puisse, grâce â une technicité plus performante, favori-ser les progrès des connaissances fondamentales de lt biologie et de la médecine.

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Manuscrit reçu le SB mars IB??.

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65

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Figure 22 - Application au programme DERIVHETOBE au t i r n°20 effeatué ctïfift îe FEBRETON 708 flabowitoira de Chimie-Physique,

Université René Degoartea).

1

3

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Figure 24 - FEBETRON 708 - Laboratoire de Chwrie-Fhyeique Université René Deeoartes.

Université Kent DESCARTES.

DERIVRETOUR PROGRAMME PRINCIPAL

A C l - C U T T ï l K ) ) 2 JI(K)«ÛI(K-l)*P.3*(OS(K)tD^(<-i))»(TT3(K)-TT3ti<-l)) DESV 530

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1 PSJNT 102/TT3(<),T2{O*TPK!,û'<(<><DI(lO.«ACl 33 1* K = 1 J 5 0 P

PROGRAMME PRINCIPAL . SUITE .

13 CALL ùCàJRB<HIXE.HIG-«!;C. 1 . 3 ) DE3V 9 1 0 CALL G C a j K ^ ( T T J » T £ « N / l ) 0E3V 9 2 0 CALL T r J A : E ( T T 3 / T O i N , J )

CALL TRACE(TT3,D3N.N.kl) CALL T R A C E ( T T 3 . D l . V . . J Ï

CALL T'16-ÎAF TRAC 0 3 0 iOO F 3 3 M A T U 5 . F 5 . 2 ) DERV 9 7 0 101 f 3 R M A T ( £ E l l > * ) 3E3V 9 3 0 i C 2 r à 3 M A T ( ù ( 2 X , E l l . » ) ) OE^V 9 9 0 103 F S R K A T U - l l . ' T I R rE3ETR3N N9 ' , I X . U . 4 X . 'PH » ' , 1 X . T 5 . 2 » / / . lx« ' D9NNEE3E3V1000

I S ' . / ) 3E3V1001 10» F M M A T I H W ' r t E S U ' T A T S ' . / / . 1 X » 'DE3RE P6LYN8ME . ' . 1 2 . * x . ' N - ' . I H J / / ) SE^VIOIO

105 F53MAT<eX. 1 3 . E X . E l i . * l 3 E Ï V 1 0 2 0 106 F&3MATI7X. ' T T ' . l l X . ' T ' . 1 2 X . ' 3 E R V . 9 X . ' D R ' . 11X. O ] ' / / ) D E * V l 0 2 1

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10» F«RMAT< H l . 'ECARTS QJADRATIOjES I, //) 109 FSRMAT l l h l . ' I T E ^ A T I S N N5 ' , 2 : < . 1 3 , / / >

110 F53MAT ( 7 X » ' T T ' . l O X . ' Û N > , 1 2 X . ' F ( T ) ' , 9 X . • T N ' . 1 I X . ' D R ' . 1 0 X . ' D R N < . 1 1 X 1 / ' 3 1 ' , / )

i l l - 8 3 M A T 1 7 ( 2 X . E 1 1 . * > )

t \ 3 3E=m030

&J3K0UTINE A K C A R ( C J N J N P / F A » P 3 > AMCA 010

SOUS PROGRAMME AMCAR _ SUITE

AI I/J)»A(I,j)-a»*(</j) AMCA 630

= (I>«6U)-R»0<K) AMCA 700

su3RtiliTlNE stEF(),,Y<NjNN) STEF 010 DIMENSION Sl(S00uB(bO0)/X(50O)/Y(5OO>/Xl(5Oû)»Yl(5O0) STEF 020 I-<N,\.JT.50WG6 T8 6. STEF 030 ae TB 7 STEF OtD 6 PRINT 100 STEF OSO GB Te à STEF ObO 7 CALL INSPLKX/Y/Sl/B/SBMiN) STEF 070 ANN'Hh STEF 080 iOO FBRMAT11H1,'ATTENTION NN NE =EUT ETRE SIPERIEUR A 500/L IMTE3PBLATSTEF 220 1ISN NE PEUT PAS ET3E REALISEE') STEF 230 8 RETURN STEF 2<t0

SOUS PROGRAMME TRACE 1 . SJsKSUTINE TI!ACE(PA/=i>jN,IJ) 2 . U I I t N S I e N P A ( H » = B U >

J. CALL D M A ^ U E ( U y u « < 0 w 2 i 3 0 û « / 2 5 D 0 O 4 . CALL STPACiECU/1)

b i CALL C 3 U ^ b G t P A / P S » N / l / 0 £ ) j l )

6 . RETURN

7 . ENJ

TRAC 020 TRAC 050 TRAC 060 TRAC 07C TRAC 030 TRAC 100

SOUS PROGRAMME DNORMA

1 . S J 8 K e u T I \ E DNeSMA(AM3YAjXMAX,N<X) OENB O l d 2 . OIMtllSJBN X ( N ) 0EN9 0 2 ? 3. DS 1 K'ltH OEMS 030

«i 1 X(K).'(X(K)..XHAX>i-A*ieYA ÛEM8 0*0 b. RETORS; OE^a 050 6i END OENB 06D

par

le CBA, Service de Documentation, Saclay Décembre 1977

DEPOT LEGAL 4ème trimestre 1977

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La diffusion, a titre d'échange, des rapports et bibliographies du Commissariat à l'Energie Atomique est assurée par le Service de- Documentation, CEN-Saclay, B.P. n" 2,

91 190 • Gif-sur-Yvette (France).

Ces rapports et bibliographies sont également en vente à l'unité auprès de la Documentation Française, 31, quai Voltaire, 75007 - PAR/S.

Reports and bibliographies of the Commissariat à l'Energie Atomique are available, on an exchange basis, from the Service de Documentation, CEN-Saclay, B.P. n° 2,

91 190 - Gif-sur-Yvette (France).

Individual reports and bibliographies are sold by the Documentation Française, 31, quai Voltaire, 75007-PARIS.

*

le Service de Documentation Centre d'Etudes Nucléaires de Saclay Botte Postale n" 2

91190 • Gif-air-YVETTE (France)

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