• Aucun résultat trouvé

par des séries statistiques financières existant en Belgique et par des données com plém entaires ex­

traites des bilans de certaines institutions et de la situation des diverses adm inistrations publiques.

Ce canevas logique constitue les com ptes fin a n ­ ciers de la Belgique.

Principes généraux des com ptes financiers

Au sens large, les com ptes financiers couvrent l'en­

Par ailleurs, les com ptes financiers fournissent des inform ations perm ettant d'apprécier la liquidité des d ifféren ts secteurs, en classant les divers actifs selon leur degré de liquidité ou d 'illiq u id ité . A ce stade, on peut déjà distinguer les deux ingrédients co nstitu tifs des com ptes financiers : une nom en­

clature des secteurs économ iques et une nom en­

clature des instrum ents financiers.

Les secteurs économ iques sont définis com m e des regroupem ents d'unités institutionnelles ayant un com portem ent économ ique homogène. Au niveau d'agrégation le plus large, on peut ainsi retenir les ménages, les entreprises, les adm inistrations pu­

bliques, les interm édiaires financiers et le reste du nécessaires à l'établissem ent des variations brutes des créances et engagem ents dans l'économ ie.

C'est égalem ent pour des raisons statistiques que dans la présente publication, ce chapitre ne re­

prend que des données de flu x et pas de données d'encours. En effe t, il subsiste de gros problèm es de valorisation pour certains encours, en particulier les créances et engagem ents à l'égard de l'é tran ­ (consom m ation, investissem ent) ou de répartition (revenus et transferts) prise en com pte par les nancier des entreprises aux particuliers (dim inution des actifs financiers des entreprises ou augm en­

tation de leur endettem ent ; augm entation des ac­

tifs financiers des particuliers ou dim inu tion de leur

endettem ent). Dans cette mesure, on peut consi­

dérer que les opérations financières dans l'écono­

mie constituent l'autre face des opérations enre­

gistrées dans la sphère réelle. devoir contracter de nouveaux engagem ents pour un m ontant supérieur à leur constitution d 'a ctifs progressivem ent accum ulés par les divers secteurs.

Le tra ite m e n t statistique du secteur des interm é ­ nancières entre secteurs s'opèrent par son inter­

vention, on parle de financem ent interm édié, par opposition au financem ent direct, qui caractérise les transactions financières entre les autres sec­

teurs. La caractéristique principale du secteur f i ­ cas, car certaines ressources financent des actifs réels, tels les im m eubles. En outre, certains actifs financiers peuvent être générés à p artir des reve­

nus que le secteur fin an cie r retire de son activité

d'entreprise. Par conséquent, on considérera que l'a ctivité « réelle » du secteur des interm édiaires financiers (dépenses, revenus) se trouve incluse dans les opérations réelles du secteur des entre­ vue im m édiate des financem ents intersectoriels dans l'économ ie. Leur intérêt est q u'ils présentent

registre pas uniquem ent les financem ents intersec­

toriels, mais égalem ent des financem ents intrasec- toriels, c'est-à-dire les m ouvem ents des créances (engagem ents) d'unités économ iques d'un secteur sur (envers) d'autres unités économ iques du même secteur.

Ce recensem ent dépasse, dès lors, en quelque sor­

te le prem ier o b je ctif des com ptes financiers na­

tionaux, à savoir la description des financem ents intersectoriels : il apporte des indications supplé­

m entaires en dégageant certaines relations fin a n ­ cières entre les unités économ iques d'un même secteur.

Bibliographie

O ffice Statistique des Com m unautés Européennes (Eurostat)

— Système européen des com ptes économ iques intégrés (SEC), 1979

BNB

— Bulletin de la Banque Nationale de Belgique ; janvier 1993, octobre 1993

C O M M E N T A IR E PAR TABLEAU Caractéristiques

Tableau 13-1 Flux de fonds par secteur Unité : m illiards de francs ; les données

originelles sont en m illions.

Fréquence : annuelle ; la fréquence originelle est trim estrielle. intersectorielles, au niveau d'agrégation le plus large. réserve des ajustem ents statistiques perm ettant d 'é q u ilib re r ledit tableau, à la form ation totale d 'a c­ engagem ents des pouvoirs publics, recensée éga­

lem ent dans ce même tableau 11-6. Enfin, la ru­

brique « ensemble des créances sur les entreprises et particuliers » est égale au total du tableau 16-1.

D'autres correspondances sont bien entendu éga­

lem ent possibles avec des rubriques plus détaillées des tableaux de ces d ifféren ts chapitres.

Par ailleurs, on peut préciser que, com m e dans ces autres chapitres, les sociétés d'assurances, les organism es de placem ent collectif, les sociétés à portefeuille et les autres interm édiaires sont consi­

dérées com m e « transparents » : on ne recense inclut les secteurs et sous-secteurs suivants :

Particuliers e t sociétés

Cette catégorie regroupe en fa it deux secteurs fo rts d ifféren ts, mais q u 'il n'est m alheureusem ent pas possible de distinguer pour la période considérée.

Selon la d é fin itio n du SEC, le secteur des sociétés com prend les entreprises dont la fo nctio n p rin ci­

pale consiste à produire des biens et des services marchands non financiers, et disposant d'une per­

sonnalité juridiq ue propre.

En vertu de cette d éfin itio n, les établissem ents à caractère fin an cie r devraient th éo riq ue m e n t être exclus de ce secteur et être considérés com m e des interm édiaires financiers. Cette dernière solu­

tion n'a pas pu être appliquée dans un certain constituant des réserves techniques d'assuran­

ces, et dont les ressources principales sont constituées par des prim es contractuelles. Dans la mesure où ils peuvent être recensés, les fonds de pension extralégaux, dont les ressour­

ces principales proviennent des contributions volontaires des ménages sont com pris dans ce secteur ;

— les organism es de placem ent collectif. Ceux-ci collectent des fonds auprès du public en vue d'assurer une gestion collective des capitaux, ce qui perm et une m eilleure répartition des ris­

pale activité l'o ctro i de crédits, la location-finan­

cem ent, l'affacturage, ainsi que les sociétés de bourse.

Par ailleurs, il convient de noter que les organismes publics d 'e xploita tio n sont com pris dans ce secteur et non dans le secteur des adm inistrations p ub li­

ques, le critère économ ique de producteur de biens et services m archands s'appliquant quelle que soit la qualité du d étenteur du capital des entreprises.

Le secteur des particuliers com prend les ménages, les entreprises individuelles ne disposant pas d'une personnalité juridiq ue propre (les indépendants), ainsi que les organism es sans but lucratif.

A d m in istra tio ns publiques

Le secteur des adm inistrations publiques com prend toutes les unités institutio nn elles qui, à titre de fo nctio n principale, produisent des services non marchands destinés à la collectivité et/ou e ffe c ­ tu e n t des opérations de redistribution du revenu et des richesses des collectivités auxquelles elles se rapportent et dont les ressources principales proviennent de versem ents obligatoires effectués par les unités appartenant à d'autres secteurs et reçus directem en t ou indirectem ent. On trouvera à l'in tro d u ctio n du chapitre 11, une description plus détaillée de ce secteur.

Reste du m onde

La distinction entre les résidents et les étrangers est en principe établie sur la base de la résidence principale de l'a ge nt économ ique. Dans le cas de personnes morales, le siège social est pris en considération.

Interm édiaires financiers

Le secteur des interm édiaires financiers com prend exclusivem ent :

— le Fonds monétaire, l'O ffice des Chèques Pos­

taux, le Fonds des Rentes et l'In s titu t de Rées­

com pte et de Garantie. Ces institutions sont des organismes publics assumant des missions spécifiques et qui entretiennent des rapports é troits avec la banque centrale : le prem ier ém et de la monnaie fiduciaire, à l'instar de la Banque Nationale de B e lgiq ue ; le deuxième joue conjointem ent avec la Banque Nationale de Belgique un rôle de caissier de l'Etat, les deux derniers sont des organismes de régula­

tion, respectivem ent du marché secondaire des obligations de l'Etat spécialem ent destinées aux particuliers, et du marché secondaire des effets de com m erce ;

— les établissem ents de crédit. Leur activité consiste à recevoir du public des dépôts ou d'autres fonds rem boursables et à octroyer des crédits pour leur com pte propre. Ce secteur est lui-m êm e subdivisé en trois sous-secteurs : les banques, les banques d'épargne, y com pris les entreprises régies par le chapitre 1er de la loi du 10 juin 1964, et les établissem ents de crédit du secteur public, dont la catégorie se compose exclusivem ent de la Caisse Générale d'Epargne et de Retraite-Banque, du Crédit Communal de Belgique, de la Société Nationale de Crédit à l'Industrie, de l'O ffic e Central de Crédit Hypo­

thécaire, de la Caisse Nationale de Crédit Pro­

fessionnel, de l'In s titu t National de Crédit A g ri­

cole, et des associations de crédit et caisses de dépôts et de crédit agréées par ces deux dernières institutions.

Tableau 13-2 M ouvem ents des créances et des engagem ents

Unité : m illiards de francs ; les données originelles sont en m illions.

Fréquence annuelle ; la fréquence originelle est trim estrielle.

Source : BNB.

Contenu :

Outre une ventilation sectorielle com plète, ce ta ­ bleau présente une répartition détaillée des m ou­

vem ents annuels par instrum ents financiers.

M ode de calcul :

Ce tableau constitue une version étendue du ta ­ bleau 13-1. La différence dans le total des flu x in­

tersectoriels entre ces deux tableaux provient de la non-consolidation des opérations entre les inter­

m édiaires financiers (tels que définis au tableau consolidation des opérations entre ces trois der­

niers secteurs.

Les com ptes financiers des adm inistrations p ub li­

ques sont établis à partir de données ém anant de diverses institutions publiques mises en rapport avec d'autres données collectées par la Banque. bancaire et financière pour isoler respectivem ent les opérations des sociétés d'assurances et des organism es de placem ent collectif.

Certaines opérations financières peuvent être re­

censées au moyen de plusieurs sources d 'in fo rm a ­ tion, puisque chaque créance d'un secteur corres­

pond théo riq ue m e n t à un engagem ent d'un autre secteur. Evidem m ent, l'existence de différentes sources est à la base d'écarts statistiques m u lti­

ples.

A l'in té rie u r du secteur des particuliers et des so­

ciétés, faute d 'in fo rm a tio n s sur l'ensem ble des créances et engagem ents intrasectoriels, telles que les créances résultant d'opérations sur biens et ser­ qui concerne les obligations.

Caractéristiques : com m ercialisées par les interm édiaires financiers belges au m ême titre que les parts des organism es

pour les sociétés publiques de logem ent et les réserves techniques d'assurances, divers et ajuste­

ments. transférables sans aucune restriction par chèque, virem ent ou to u t autre m oyen de paiem ent analo­

gue.

La rubrique « autres dépôts » recense l'ensem ble des autres dépôts placés auprès des interm édiaires financiers nationaux et étrangers, sans distinction du term e : dépôts d'épargne libres ou réglem entés, d'escom pte et d'acceptation, les prêts personnels et les crédits à te m p éra m e nt ; les seconds com ­ prennent les crédits d 'investissem ent, les crédits- bails et les crédits hypothécaires.

La rubrique « crédits com m erciaux » n'enregistre assimilés les certificats im m obiliers, les certificats de participation, les parts émises par les organis­ en cours, les réserves-prim es, les réserves-sinistres que les sociétés d'assurances constituent pour faire face aux indem nisations futu re s ainsi que les ré­

serves pour participation des assurés aux bénéfi­

ces. form ation nette d 'a ctifs financiers des particuliers et des sociétés, et, en contrepartie, com m e une constitution d'engagem ents, respectivem ent, pour les interm édiaires financiers et le reste du monde.

ques différentes dans l'enregistrem ent des opéra­

tions. Ces ajustem ents p erm ettent d 'é q u ilib re r les créances avec les engagem ents.