Comparaison des paramètres morphologiques par types de coureurs algériens et étrangers

La valeur moyenne de poids des rouleurs algériens, est similaire aux résultats de Foley et al. (1989) sur un groupe de poursuiteurs. Ce résultat confirme ce qui a été rapporté par Foely et al. (1989) qui confirme que les cyclistes routiers possèdent un physique similaire avec les poursuiteurs. D’un autre coté, les rouleurs étrangers ont enregistré des valeurs moyennes de poids similaires aux résultats des études, de Foley et al. (1989) sur un groupe de spécialistes dans la vitesse et de Pussieldi et al. (2010) sur des spécialistes en BMX. Ainsi, le poids des sprinters algériens est similaire à celui des cyclistes spécialistes en contre la montre étudiés par Lucia et al. (2000).

La similitude de la taille moyenne des rouleurs algériens avec celle des étrangers montre que les algériens et les étrangers possèdent des valeurs moyennes identiques aux résultats de Foley et al. 1989, trouvés à travers une étude sur des cyclistes routiers.

Aussi, la similitude de la taille moyenne des grimpeurs algériens et étrangers, confirme le résultat trouvé par Lucia et al. (2000) sur des cyclistes routiers grimpeurs. Aussi, la similitude statistique de la taille de nos coureurs avec celle des étrangers indique encore une fois qu’au niveau de ce paramètre (la taille), nos athlètes sont aux normes internationales et ne présentent pas de déficit.

Le pourcentage moyen de la masse grasse des grimpeurs algériens soutient les résultats de Pussieldi et al. (2010). Ainsi, le pourcentage de la masse grasse des sprinters algériens est similaire aux résultats de Muñoz Muñoz et al. (1986). Dans un même ordre d’idées, le

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pourcentage moyen de la masse grasse des grimpeurs étrangers est similaire aux résultats de plusieurs auteurs (Fletcher, 1987 ; Lucia et al., 2000 ; Hug et al., 2003 ; León et al., 2014) sur des Pistards, et Peinado et al., 2011 sur des routiers de type rouleurs). Au reste, Le pourcentage de la masse grasse des rouleurs étrangers est similaire aux résultats de Pussieldi et al. (2010), sur des spécialistes en BMX.

Le pourcentage de la masse musculaire des rouleurs et des grimpeurs algériens est identique aux résultats de Martinez et al. (1993), chez sur des cyclistes routiers.

Finalement, le pourcentage de la masse osseuse des grimpeurs algériens corrobore les résultats de Cabanes (1987) et Muñoz Muñoz et al. (1986). Cependant, nos résultats ne sont pas en accord avec ceux rapportés par l’étude la plus récente (León et al., 2014) à notre connaissance. Le pourcentage de la masse musculaire des étrangers est supérieur à celui enregistré par les grimpeurs algériens. Cependant, ces pourcentages restent des pourcentages faibles, comparés au pourcentage rapporté par León et al. (2014), sur des cyclistes routiers colombiens, sachant que les colombiens ont toujours été de très bon grimpeurs. De même, le vainqueur du tour d’Algérie 2013 (Victor de la Parte, SP Tableware ), avait un pourcentage de masse musculaire supérieure à 53 %, un pourcentage digne d’un coureur de haut niveau qui est devenu d’ailleurs par la suite un coureur professionnel au sein du Movistar team. En revanche, le meilleur grimpeur algérien dans ce tour, son pourcentage de masse musculaire n’a pas dépassé les 50%. C’est un écart qui pourrait faire la différence dans les étapes de montagne et de contre la montre.

En ce qui concerne la somatotypie, les coureurs algériens de différents types sont plus endomorphes que les coureurs étrangers. L’écart est significatif entre les sprinters algériens et étrangers. Ce résultat reflète l’état physique faible des sprinters algériens par rapport à leurs homologues étrangers.

En premier lieu, les résultats des grimpeurs algériens sont proches des résultats de l’étude de Stepnicka (1986). Ainsi, les résultats des grimpeurs étrangers, des rouleurs algériens et des sprinters algériens sont similaires aux résultats de White et al. (1982) et de León et al. (2014), et proches des résultats de Foley et al. (1989), de McLean et Parker (1989) sur des cyclistes routiers, de Cabanes (1987), et de Pussieldi et al. (2010) sur des vététistes et des routiers.

Par ailleurs, les résultats des rouleurs étrangers sont similaires aux résultats de Muñoz Muñoz et al. (1986), de Martinez et al. (1993) sur des cyclistes routiers, et de León et al. (2014) sur des pistards. D’autre part, les résultats des sprinters étrangers sont proches des résultats de Martinez et al. (1993) sur des cyclistes routiers.

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Les rouleurs et les sprinters étrangers ont un indice de mésomorphie plus grand que celui de leurs homologues algériens. La comparaison dénote que l’écart entre les algériens et les étrangers et non significatif pour les cyclistes de différents types. Les résultats des grimpeurs algériens sont proches des résultats de Foley et al. (1989) sur des spécialistes en contre la montre, et de Kouassi et Handshuh (1990) et Padilla et al. (2004) sur des routiers.

Les résultats des rouleurs algériens et étrangers sont similaires aux résultats de Pussieldi et al. (2010) sur des vététistes. Les résultats des sprinters algériens sont en conformités avec les résultats de Singh et Sidhu (1982), McLean et Parker (1989), et Pussieldi et al. (2010) sur des routiers, et sont proches des résultats de Degaray et al. (1974), Foley et al. (1989), et Martinez et al. (1993) sur des routiers. Les résultats des sprinters étrangers sont similaires aux résultats de Degaray et al. (1974), Foley et al. (1989), McLean et Parker (1989), et de León et al. (2014) sur des pistards de l’épreuve de vitesse.

L’ectomorphie est l’expression de la maigreur, de la longilignité et de la dominance du composant osseux. Les grimpeurs algériens et étrangers ont enregistré des valeurs similaires aux résultats de Cabanes (1987), et proches de celles de Foley et al. (1989) rapportés sur des cyclistes routiers. D’autre part, les résultats des sprinters algériens et étrangers sont similaires à ceux rapportés dans la littérature (Degaray et al., 1974 ; White et al., 1982 ; Stepnicka, 1986 ; Kouassi et Handschuh, 1990 ; Padilla et al., 2004 ; Pussieldi et al., 2010).

Les résultats des rouleurs algériens sont aussi en accord avec les données des études de Foley et al. (1989) sur des poursuiteurs, et proches de McLean et Parker (1989) sur des cyclistes routiers. Les résultats des rouleurs étrangers similaires à ceux collectés par (Degaray et al., 1974 ; White et al., 1982 ; Pussieldi et al., 2010 et León et al., 2014) dans leurs études sur des cyclistes routiers.

Les résultats descriptifs et analytiques des diamètres par type de coureurs algériens et étrangers ont révélé une seule différence entre les sprinters pour le diamètre transversal du thorax. Sachant que le diamètre transversal du thorax varie en fonction de la taille, il croît régulièrement avec celle-ci (Cartritsis, 1949). Cette différence pourrait être due à la différence de taille entre les sprinters algériens et étrangers.

En comparant les longueurs des grimpeurs algériens et étrangers, il en ressort des différences significatives pour la longueur de la cuisse en faveur des algériens et pour la longueur de la jambe en faveur des étrangers. Ce résultat pourrait être expliqué par le fait que les grimpeurs étrangers possèdent une longueur de buste plus grande que celle des algériens (Cartritsis, 1949).

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III.3. Corrélations entre les paramètres morphologiques et les différents classements aux