• Aucun résultat trouvé

Chapitre II : RESULTATS DE L’ETUDE DE LA VEGETATION

II.3. Comparaison entre la méthode phytosociologique et la méthode numérique

Le tableau 24 ci-dessous donne la comparaison entre la méthode phytosociologique et la méthode numérique sur la base d’un certain nombre de critères.

Tableau 24 : Comparaison entre la méthode phytosociologique et la méthode numérique

Critères de comparaison Méthode phytosociologique Méthode numérique (AFC)

Document de base Typologie du milieu

(Carte des formations)

Typologie du milieu (Carte des formations)

Eléments de base Relevés phytoécologiques Relevés phytoécologiques

Tableaux de synthèse Tableaux phytosociologiques Tableau relevés-espèces

Poids des espèces Abondance-dominance et

sociabilité

Présence ou absence

Résultat Mise en évidence, d’une

manière exhaustive des unités

syntaxonomiques des

différentes catégories

phytosociolgiques

Mise en évidence de certains groupements végétaux.

La catégorisation phytosociologique nécessite la connaissance préalable des groupements végétaux

Importance en phytosociologie

Méthode de base Méthode complémentaire pouvant

concrétiser numériquement certains

résultats de la méthode

CONCLUSION GENERALE ET RECOMMANDATIONS

L’objectif principal de cette thèse est de faire une étude syntaxonomique des formations à chêne-liège et chêne vert et des autres groupements forestiers et préforestiers du Plateau Central. Deux méthodes d’étude de la végétation ont été utilisées :

- L’approche phytosociologique sigmatiste et ;

- La méthode numérique en utilisant l’analyse factorielle des correspondances (AFC). Le document de base indispensable pour la réalisation d’une telle étude est, entre autres, la carte des types de peuplements récente ayant servi à la connaissance de l’importance de l’occupation du sol des différentes formations végétales et du coup, au choix de l’emplacement des relevés effectués.

L’établissement des cartes thématiques d’occupation du sol, en utilisant les prises de vue aériennes, invoque le processus de restitution mécanique, manuelle et enfin électronique dans ces dernières années. Au Maroc, le transfert à vue (manuel) est d’usage depuis l’avènement de la cartographie des peuplements forestiers avec les premiers aménagements des massifs forestiers au début des années cinquante du siècle dernier. Les erreurs dues à la restitution manuelle, ou report à vue, peuvent être importantes et influencent la qualité des produits. Dans notre étude nous avons profité de l’élaboration de la carte des types de peuplements pour évaluer l’erreur due à la restitution à vue, utilisée dans la cartographie thématique. Cela a été possible par comparaison de deux produits de cartes de types de peuplements forestiers ayant subi deux procédés de restitution, à savoir une restitution par report à vue et celle semi- automatique (sur image satellite) des mêmes entités cartographiques identifiées sur photographies aériennes au sein d’un SIBE de 3.890 hectares. La méthodologie adoptée a pris le soin de cerner les risques d’erreurs et ne laisser subsister que celle due à la méthode de restitution.

De l’hypothèse, il est évident que l’étude a visé la comparaison d’une restitution usuelle par référence à une restitution offerte par la technologie actuelle sans perdre de vue le bon sens du photo-interprète.

La comparaison a été opérée, analysée et interprétée en fonction :

- des superficies au sein des formations forestières principales du SIBE,

- des distances de déplacement des centres de gravité de ces entités.

Les résultats montrent que l’analyse combinée de la concordance en superficie et écart des centres de gravités des polygones restituées selon les deux processus, permet de catégoriser la qualité de la restitution à vue par rapport à celle effectuée sur image satellite comme suit :

- En adoptant le sens strict des critères imposés par le département des forêts (HCEFLCD) en matière de cartographie forestière, la restitution à vue est respectée à environ 49% des cas. Il s’agit des polygones ayant une concordance en superficie supérieure à 80% et un décalage linéaire des centres des gravités inférieur à 50 mètres ;

- Un assouplissement en termes de déplacement des centres de gravités qui peut être élargi à 100m, porte le degré de restitution acceptable à presque 73% ;

En conséquence, l’usage des documents orthorectifiés des couvertures aériennes tel que l’image satellite à haute résolution spatiale, réduit considérablement les erreurs qui peuvent découler du report à vue (restitution manuelle) et pourrait être un moyen de cartographie thématique privilégié.

L’étude phytoécologique du SIBE d’El Harcha, menée dans les groupements forestiers, préforestiers et ripisylves, a révélé la présence de cinq associations végétales dont deux décrites pour la première fois avec trois sous-associations nouvelles. Ces associations et sous associations relèvent des deux classes et des quatre alliances :

- Classe des Quercetea ilicis Braun Blanquet 1947 : avec deux ordres.

 Ordre des Quercetalia ilicis Braun Blanquet 1947 : retenu pour les peuplements dits forestiers, se développant dans une ambiance forestière naturelle et proche du climax se rattachant à l’alliance Oleo sylvestris-Quercion rotundifolio-suberis Barbéro, Quézel et Rivas-Martínez 1981. Une nouvelle association y a été décrite. Il s’agit de l’association Quercetum rotundifolio-suberis ass. nova Chkhichekh, El Aboudi, Aafi, Wahid et Benabid 2015 (Chkhichekh et al., 2015), caractérisée par les espèces suivantes : Quercus

suber, Quercus rotundifolia, Quercus canariensis, Daphne gnidium, Cistus salviifolius et Cistus villosus. Au sein de cette association, un certain nombre de faciès ont été

identifiés :

- Faciès à chêne-liège avec chêne zène

- Faciès à Quercus suber et Chamaerops humilis avec une nouvelle sous-

association Quercetum rotundifolio-suberis chamaeropetosum humilis subass. nova Chkhichekh, El Aboudi, Aafi, Wahid et Benabid 2015 (Chkhichekh et al., 2015).

- Faciès à Quercus suber et Cistus libanotis avec une nouvelle sous-

association Quercetum rotundifolio-suberis cistetosum libanotidis subass. nova Chkhichekh, El Aboudi, Aafi, Wahid et Benabid 2015 (Chkhichekh et al., 2015).

- Faciès à Quercus suber et Genista quadriflora

 Ordre des Pistacio-Rhamnetalia alaterni Rivas-Martínez 1975 : défini pour des groupements préforestiers thermoméditerranéens s’intégrant dans la suballiance Pistacienion atlanticae Barbéro, Quézel et Rivas-Martínez 1981 de l’alliance Asparago- Rhamnion. Pour ces groupements, deux associations ont été identifiées au sein du SIBE. Il s’agit de Coronillo viminalis-Tetraclinetum articulatae Barbéro, Quézel et Rivas- Martínez 1981 et de Lonicero implexae-Tetraclinetum articulatae Fennane 1982. Cette dernière se distingue par rapport à la première par la présence de Quercus rotundifolia espèce mésophile en association avec Tetraclinis articulata et occupe des expositions assez fraîches au niveau de sommets des versants. Cependant, selon des conditions microclimatiques, elle peut apparaître au sein du SIBE même à partir de 450 m et monter jusqu’à environ 1000 m. Ce groupement comporte également les matorrals situés en hauts ou mi-versant (altitudes supérieures à 800 m), composés d’oléastre, de lentisque et quelques arbres disséminés de chêne-liège ou chêne vert, se rattachant à l’alliance des Pistacion atlanticae Rivas-Martínez, Costa et Izco 1986. Ils relèvent de l’association Phillyreo latifoliae-Oleetum sylvestris Barbéro, Quézel et Rivas-Martínez 1981.

- Classe des Nerio oleandri-Tamaricetea africanae Braun Blanquet et Bolos 1958 : Il s’agit d’une classe de végétation thermoméditerranéenne constituée de formations arbustives ripicoles. Au niveau du SIBE d’El Harcha, dans le lit majeur de l’oued Tabhrart, un groupement ripisylve s’individualise. Il peut être rattaché à l’alliance du Rubo ulmifoli- Nerion oleandri Bolos 1985. Nous lui attribuons le nom de Nerio oleondri-Tamaricetum gallicae ass. nova Chkhichekh, El Aboudi, Aafi, Wahid et Benabid 2015, caractérisée par

Nerium oleander, Tamarix gallica, Vitex agnus-castus, Phragmites australis et Fraxinus angustifolia. L’abondance du Myrtus communis peut être expliquée par les conditions

hydriques et édaphiques offertes au niveau du lit majeur de l’oued et constitue ainsi une nouvelle sous-association. Nous lui attribuons le nom de Nerio oleondri-Tamaricetum gallicae myrtetosum communis subass. nova Chkhichekh, El Aboudi, Aafi, Wahid et

L’étude nous a permis également d’identifier 180 espèces végétales auxquelles nous avons additionné celles citées dans certaines études antérieurement réalisées dans la zone. Les espèces relevant de ces études sont suivies par la référence de l’auteur. L’ensemble des espèces sont hiérarchisées selon la classification phylogénétique (voir annexes 2).

L’analyse numérique de la végétation permet de mettre en évidence des groupes écologiques reflétant les différents types de milieu.

Les descripteurs écologiques responsables de la diversité et de la répartition des groupements végétaux sont l’altitude, le sol et l’exposition. La pente, en général forte au sein de la zone d’étude, ainsi que la nature de la roche mère n’ont qu’un effet secondaire.

L’AFC a permis de mettre en évidence huit unités homogènes dépendant de quatre associations végétales :

- L’unité correspondant aux ripisylves de l’association Nerio oleondri-Tamaricetum gallicae ass. nova Chkhichekh, El Aboudi, Aafi, Wahid et Benabid 2015.

- Les unités correspondant respectivement à la sous-association Quercetum rotundifolio- suberis cistetosum libanotidis subass. nova Chkhichekh, El Aboudi, Aafi, Wahid et Benabid 2015 (Chkhichekh et al., 2015), faciès à Cistus salviifolius et Cistus villosus, faciès à Arbutus unedo, faciès à Quercus canariensis, faciès à Genista

quadriflora dépendant tous de l’association Quercetum rotundifolio-suberis ass. nova

Chkhichekh, El Aboudi, Aafi, Wahid et Benabid 2015 (Chkhichekh et al., 2015).

- L’unité correspondant à l’association Coronillo viminalis-Tetraclinetum articulatae Barbéro et al. 1981.

- L’unité correspondant à l’association Lonicero implexae-Tetraclinetum articulatae Fennane 1982.

Cependant, l’inconvénient de la méthode réside dans la nécessité de l’établissement préalable de tableaux phytosociologiques pour permettre la détermination des groupements une fois individualisés sur les graphiques. Egalement, beaucoup d’espèces caractéristiques ou différentielles ayant de faibles contributions relatives seraient éliminées de l’analyse. En conséquence, des associations ou sous-associations végétales ne seraient pas mises en évidence par l’analyse.

En cartographie thématique, lorsqu’on utilise les PVA pour la stratification typologique, il est recommandé d’utiliser des documents orthorectifiés tels que l’image satellite à haute résolution spatiale, pour la restitution des résultats. Cela réduit considérablement les erreurs qui peuvent découler du report à vue (restitution manuelle).

La présente étude a révélé la présence, au sein du Plateau Central, d’une richesse en groupements végétaux jusqu’à présent méconnu. Il est recommandé aux chercheurs d’entamer des études similaires dans l’ensemble du Plateau Central pour mettre en évidence la diversité biologique dont il jouit ; comme il est recommandé de faire des études d’habitats, existants ou potentiels, des différents animaux, notamment les oiseaux, mammifères, reptiles, amphibiens et autres, afin de bien connaitre les potentialités du SIBE et de ses environs, et permettre ainsi une conception d’un aménagement durable de l’espace.

ACRONYMES :

AFC : Analyse Factorielle des Correspondances

ANCFCC : Agence Nationale de la Conservation Foncière, du Cadastre et de la

Cartographie ;

DPA : Direction Provinciale d’Agriculture ;

HCEFLCD : Haut Commissariat aux Eaux et Forêts et à la Lutte Contre la Désertification IFN : Inventaire Forestier National

MCEF : Ministère Chargé des Eaux et Forêts ;

PVA : Prise de Vue Aérienne ;

BIBLIOGRAPHIE

AAFI A., 1995 : Contribution à l’étude phytoécologique et à la cartographie des groupements végétaux du Parc National de Talassemtane. Mémo. De 3ème cycle, ENFI, Salé. 162p. + annexes.

AAFI A., 2007 : Etude de la diversité floristique de l'écosystème de chêne-liège de la forêt de la Mamora. Thèse doctorat es sciences agronomiques. IAV Hassan II, Rabat, Maroc. AAFI A., BENABID A., BENRAHMOUNE Z., JDI E., FAIQI M. & MORSLI A., 2002 :

Les groupements végétaux du milieu dunaire de Mehdia: Etat actuel et propositions de restauration. Ann. Rech. For. Maroc, T(33) : pp. 12-20.

ADMINISTRATION FORESTIERE DU MAROC, 1996 : Plan National des Aires protégées. ACHHAL A, BARBERO M, BENABID A., MHIRIT O., PEYRE C., QUÉZEL P. & RIVAS- MARTÍNEZ S., 1980 : A propos de la valeur bioclimatique et dynamique de quelques essences forestières au Maroc. Ecol. Medit. (Marseille) 5 : pp. 211-249. BARBERO M. & LOISEL R., 1980 : le chêne vert en région méditerranéenne. R.F.F.,

XXXII. 6, pp. 531-543.

BARBERO M., QUÉZEL P. & RIVAZ- MARTÍNEZ S., 1981 : Contribution à l’étude des groupements forestiers et préforestiers du Maroc. Phytocoenologia, 9, 3, pp. 311-338. BEAUDET G., 1969 : Le Plateau Central marocain et ses bordures : Etude

géomorphologique. Thèse Lettres, Paris, 478p.

BEKDOUCHE F., 2010 : Evolution après feux de l’écosystème subéraie de la Kabylie (Nord Algérien). Thèse de Doctorat d’Etat en sciences Agronomiques. Université Mouloud Mammeri, Tizi-Ouzou, Algérie. 137p + annexes.

BENABID A. & FENNANE M., 1994 : Connaissance sur la végétation du Maroc : Phytogéographie, phytosociologie et séries de végétation. Lazaroa 14 : pp. 21-97. BENABID A., 2000 : Flore et écosystèmes du Maroc. Evaluation et préservation de la

biodiversité. Editions Ibis Press, Paris. 360p.

BENABID A., 1982 : Etude Phytoécologique, biogéographique et dynamique des associations et séries sylvatiques du Rif occidental (Maroc). Thèse Univ. Droit ; Econ., Sc., Aix Marseille III.

BENABID A., 1982a : Bref aperçu sur la zonation altitudinale de la végétation du Maroc. Ecol. Medit. (Marseille) 8(1-2) : pp. 301-315.

BENSETTITI F. & LACOSTE A., 1999 : Les ripisylves du nord de l'Algérie : essai de synthèse synsystématique à l'échelle de la Méditerranée occidentale. Ecol. Medit. 25, pp. 13-39.

BOUXIN G., 2004 : Analyse statistique des données de végétation. Les techniques d'ordination. Disponible sur Internet à l'adresse suivante :

http://users.skynet.be/Bouxin.Guy/ASDV/ASDV.htm. 44p.

BRAUN BLANQUET J., 1952 : Les Groupements végétaux de la France méditerranéenne. Imprimerie de Macabet frères, Vaison-la-Romaine.

BRAUN BLANQUET J., 1947 : Les groupements végétaux supérieurs de la France. In : J. BRAUN BLANQUET, EMBERGER L. & MOLINIER T. (eds). Instructions pour l’établissement de la carte des groupements végétaux. C.N.R.S., Montpellier.

BRAUN BLANQUET J. & DE BOLOS O., 1958 : Les groupements végétaux du bassin moyen de l'Ebre et leur dynamisme. Anales Estac. Exp. Aula Dei, 5 : pp. 1-266.

BRUNO Rh., 1965 : Expériences de Photo-interprétation et Cartographie à des fins forestières. Unasylva ; N° 77 ; Vol 19 (2).

CHKHICHEKH A., EL ABOUDI A., AAFI A., WAHID N. & BENABID A., 2015 : A contribution to the knowledge of the Moroccan forest ecosystems: Association of

Quercetum rotundifolio-suberis ass. nova in the Central Plateau of Morocco. Plant

Sociology, Vol. 52, No 2, December 2015, pp. 57-68.

CHKHICHEKH A., EL ABOUDI A., AAFI A., DHMAN L. & LEFHAILI A., 2014 : Contribution à l’évaluation de l’erreur générée par le report à vue, sur un fond topographique, des strates d’interprétations des photographies aériennes. Revue

Télédétection, volume 11, N°3, pp. 385-400.

CHKHICHEKH A., 1993 : Cartographie des types de peuplements de la forêt de Bouhachem dans un but d’aménagement. Mémoire de 3ème cycle, ENFI, Salé ; 107p.

COHEN J., 1960 : A coefficient of agreement for nominal scales., Educational and Psychological Measurement ; Vol II, N°1, pp. 37-46.

DPA (Direction Provinciale d’Agriculture) de Khémisset, 1992 : Etude pédologique au 1/50.000, réalisée dans la région d’Oulmès.

EL ABOUDI A., 2000 : Télédétection et cartographie de la végétation en zone aride « Application à la terminaison occidentale de l’Anti-Atlas marocain » Thèse de Doctorat d’Etat es Sciences Biologiques. Université Mohammed V, Faculté des Sciences, Rabat-Agdal.

EMBERGER L., 1938 : Aperçu général sur la végétation du Maroc. Commentaire de la carte phytogéographique du Maroc 1 :1 500 000. Edition Hans Huber, Berne.

EZZAHIRI M., 1989 : Application de l’analyse numérique à l’étude phytoécologique et sylvicole de la cédraie du Moyen Atlas Tabulaire : L’exemple de la cédraie de Sidi M’Guild. Thèse de doctorat es-sciences agronomiques, I.A.V. Hassan II. Rabat, 163p. FAO, 2013 : Etat des forêts méditerranéennes 2013. ISBN 978-92-5-207984-2 (version

imprimée).

FENNANE M., 1988 : Phytosociologie des tétraclinaies marocaines – Bull. Inst. Sci. (Rabat) 12 : pp. 99-148.

FENNANE M. & IBN TATOU M., 1998 : Catalogue des plantes vasculaires rares, menacées ou endémiques du Maroc ; Bocconea 8- 1998. 243p.

FOUNDI M., 1998 : Cartographie et évaluation de la dégradation des subéraies du Rif central (Cas de la subéraie de Jbel Asri). Mémoire de 3ème cycle, ENFI, Salé ; 121p.

GAGNON H., 1974 : La photographie aérienne. Montréal, Edition Holt Rinehart and. Winston. 288p.

GUINOCHET M., 1947 : Phytosociologie et sylviculture. Soc. For. Franche-Comté et prov.

est : pp. 149-158.

HCEFLCD, 2001 : Haut Commissariat aux Eaux et Forêts et Lutte Contre la Désertification ; Procès verbal d’aménagement de la forêt d’Ait Ichou ouest.

HCEFLCD, 2013 : Haut Commissariat aux Eaux et Forêts et Lutte Contre la Désertification ; Etat des Ressources Génétiques Forestières. 38p.

HCEFLCD, 2015 : Haut Commissariat aux Eaux et Forêts et Lutte Contre la Désertification ; Site officiel sur le réseau internet (http://www.eauxetforets.gov.ma/), consulté le 09- 09-2015.

LETREUCH-BELAROUCI N., 1991 : Les reboisements en Algérie et leurs perspectives d’avenir. O.P.U., Tome 1, Alger. 294p.

LEVEQUE Ch. & MOUNOLOU J.C., 2008 : Biodiversité : Dynamique biologique et conservation ; 2ème édition ; UniversSciences ; DUNOD. 274p.

MANCILLA-LEYTON J.M., PINO R., MEJIAS R. & MARTI´N VICENTE A., 2013 : Shrub vegetation consumption by goats in the south western Iberian Peninsula.

Livestock Science 153: pp. 108-115.

MCEF (Ministère Chargé des Eaux et Forêts), 2001 : Procès Verbal d’aménagement de la

forêt d’Ait Ichou Ouest.

MCEF (Ministère Chargé des Eaux et Forêts), 2002 : Procès Verbal d’aménagement de la

forêt d’El Harcha. Vol. 1.

MEDDOUR R., 2010 : Bioclimatologie, Phytogéographie et Phytosociologie en Algérie. Exemple des groupements forestiers et préforestiers de la Kabylie Djurdjuréenne. Thèse doctorat d’Etat en sciences agronomiques (option : foresterie). Fac. des Sci. Bio. et Sci. Agro. Université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou. Algérie. 397p + annexes. M’HIRIT O., 1982 : Étude écologique et forestière des cédraies du Rif Marocain. Essai sur

une approche multidimensionnelle de la phytoécologie et de productivité du cèdre (Cedrus atlantica Manneti.). Thèse de doctorat es-science. Univ. Marseille III. 436p + annexes.

M’HIRIT O., 1999 : La forêt Marocaine : Enjeux et perspective d’une gestion durable. Ministère Chargé des Eaux et Forêts, Rabat, Maroc.

MRNF, 2009 : Normes de Cartographie éco-forestière, 3ème inventaire forestier (Ministère des Ressources Naturelles et de la Faune ; Forêt Québec ; Direction des Inventaires Forestiers).

MYERS N., MITTLEMEIER R.A, MITTLEMEIER C.G., DA FONSECA G.A.B. & KENT J., 2000 : Biodiversity hotspots for conservation priorities. Nature, 403: pp. 853-858. NEFAOUI M., 1996 : Dendroécologie, productivité et dynamique de la croissance radiale du

pin maritime naturel du Maroc (Pinus pinaster Soland. subsp. Hamiltoni (Ten) H. Del villar var. maghrebiana H. Del villar). Tome 2. Thèse Doctorat en sciences, spécialité : Ecologie, 157p.

OZENDA P., 1975 : Sur les étages de végétation dans les montagnes du bassin méditerranéen. Doc. Cartographie Ecologique. 16 : pp. 1-32.

PAIN-ORCET M., LO SEEN D., FAUVET N., TREBUCHON J. & DIPAPONDJI B., 1998 : Les cartes, la télédétection et les S.I.G., des outils pour la gestion et l’aménagement des forêts tropicales et d’Afrique Centrale. Série FORAFRI, document 12.

PROVENCHER & DUBOIS, 2007 : - Précis de télédétection: Méthodes de photo- interprétation et d'interprétation ; Technology & Engineering - 468p.

QUÉZEL P., 1976 : Les forêts du pourtour méditerranéen : écologie, conservation et aménagement – UNESCO, Note techn. Du MAB 2 : pp. 9-33.

QUÉZEL P. & SANTA S. , 1962-1963 : Nouvelle flore de l’Algérie et des régions désertiques méridionales. 2 vol. CNRS (eds) Paris. 1170p.

QUÉZEL P. & BARBERO M., 1986 : Aperçu syntaxinomique sur la connaissance actuelle de la classe des Quercetea ilicis au Maroc – Ecologia Mediterranea, Tome XII (Fascicule 3-4).

QUÉZEL P. & RIVAS- MARTÍNEZ S., 1992 : Contribution à l'étude des groupements forestiers et pré-forestiers du Maroc Oriental. - Studia Bot. l0: pp. 57-90.

QUÉZEL P. & MEDAIL F., 2003 : Valeur phytoécologique et biologique des ripisylves méditerranéennes. Forêt méditerranéenne, XXIV, 3, pp. 231-248.

RIVAS- MARTÍNEZ S., 1975 : La vegetacion de la clase Quercetea ilicis en Espana et Portugal. Anal. Inst. Bot. Cavanilles, 31 (2), pp. 205-259.

RIVAS- MARTÍNEZ S., COSTA M., CASTROVIEJO S. & VALDES F., 1980 : Vegetación de Doñana (Huelva, España). – Lazaroa 2 : pp. 5-189.

RIVAS- MARTÍNEZ S., COSTA M. & IZCO J., 1986 : Sintaxonomia de la clase Quercetea

ilicis en el Mediterraneo occidental. Not. Fitosoc., 19 (2), pp. 71-98.

SABIR, M., 1993 : Impact du pâturage sur l’état de surface et les propriétés hydrologiques du sol dans un milieu pastoral aride : Aaarid (Haute Moulouya). Thèse de Doctorat es Sciences Agronomiques, Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II, Rabat, Maroc. SAUVAGE CH., 1961 : Recherches géobotaniques sur les subéraies marocaines. Trav. Inst.

SILVA J.S. & CATRY F., 2006 : Forest fires in cork oak (Quercus suber L.) stands in Portugal. Int. J. Environ. Studies, 63: pp. 235-257.

STEPHEN H. S., 1948 : La photographie aérienne. Unasylva - Vol. 2, No. 4 - Les ressources Forestières Mondiales.

TERRAS M., LABANI A., BENABDELI K. & ADDA-HANIFI N., 2008 : Dynamique phytoécologique du Thuya de Bérbérie face à l’incendie. Forêt méditerranéenne t. XXIX, n°1 : pp. 33-40.

THOMPSON J.D., LAVERGNE S., AFFRE L., GAUDEUL M. & DEBSCHE M., 2005 : Ecological differentiation of Mediterranean endemic plants. Taxon, 54 : pp. 967-976. VEDRENNE G., 1982 : L’analyse multivariable et la mise en évidence d’indicateurs

biologiques. Application à l’étage méditerranéen de provenance calcaire. Thèse doctorat 3ème cycle, Fac. Sci. et Tech. Saint Jérôme, Marseille.

VENAR C., DELAITRE E., CALLOT Y., OUESSAR M. & OUERCHEFANI D., 2010 : Exploitation d’images satellitales à très haute résolution spatiale fournies par Google Earth©. Exemple d’application à l’étude de l’ensablement d’oliveraie en Tunisie. Revue Télédétection, 2010, vol. 9, n°1, pp. 59-71.

VISSER H., 2004 : The MAP COMPARISON KIT methods, software and applications RIVM report 550002005/2004.

WAHID N., G-MARTÍNEZ S.C., El HADRAMI I. & BOULLI A., 2004 : “Genetic structure and variability of natural populations of maritime pine (Pinus pinaster Aiton) in Morocco.” Silvae Genetica 53(3): pp. 93-99.

WAHID N., 2012 : Conservation et valorisation des ressources génétiques : Résultats scientifiques pour la conservation et la valorisation des ressources génétiques du Pin maritime au Maroc. Éditions Universitaires Européennes.

WEBER H.E., MORAVEC J. & THEURILLAT J.-P., 2000 : International Code of Phytosociological Nomenclature. 3rd edition. Journal of Vegetation Science (1) pp. 739-768.

ZIRI R., 1994 : Contribution à l’étude de la végétation (particulièrement la Tétraclinaie) de la région de Taine (Taza nord-ouest, Maroc). Mémoire pour l’obtention du diplôme d’étude approfondie en écologie végétale. IAV Hassan II, Rabat, Maroc - Univ. De