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V.5 Les compétences acquises

moi

... au sein

d’une équipe

pour

accomplir

une tache

• un raisonnement scientifique intuitif

•l'autonomie

• dynamisme

• débrouillardise

• adaptabilité!: capacité à devenir expert dans un nouveau domaine Compétences humaines!:

• sens de l'analyse et de synthèse

• exploitation de données cliniques

• savoir trier les informations pertinentes

• avoir un esprit critique développé pour faire un tri parmi les données fournies

• bousculer des idées reçues

• remettre systématiquement en question les avis d'experts

• défense de ses idées

Compétences humaines scientifiques :

• programmation en java, perl, C

• création de ses propres outils (java)

• aider une équipe à exploiter leur matériel scientifique (microscope) grâce aux compétences techniques acquises sur le tas

• automatiser un processus (création de macros, d'un programme)

• recherche d'information/veille scientifique

• savoir trouver de l'aide «!technique!» Compétences scientifiques et techniques!:

• diplomatie, prise en compte de la susceptibilité des membres de l'équipe

• bonne écoute des autres

• confiance en l'autre travail en équipe

• travailler en parallèle sur plusieurs projets

• la capacité à gérer plusieurs taches en même temps

planifier et organiser le travail •

capacité à gérer seule son temps, tenir un calendrier sur le court et long terme

• prise de décision

• prise en compte des défaillances humaines (ou de ses observations)

• stopper un processus de travail empêchant de tenir les délais

• savoir prendre du recul sur son projet

• être capable de repenser un raisonnement scientifique de A à Z Gestion de projet!:

! à l"oral

• aisance à l'oral

• confiance en soi

! à l"écrit

• Bonne utilisation des outils de communication!: internet, PowerPoint

• capacité à présenter les résultats devant son équipe mais aussi à vulgariser.

• Capacité de rédaction Compétences de communication

et en

parler

V.5.1 Les compétences humaines

La recherche J’ai fait preuve d’autonomie dans mes travaux dans le sens où j’ai planifié et organiser mon travail et que ma directrice de thèse ne m’a pas fixé d’objectif ni de délai autre que le respect de la durée de la thèse. J’ai été dynamique en proposant des solutions aux problèmes que j’ai rencontré, en n’hésitant pas à aborder ceux-ci devant mon groupe, j’ai été force de proposition et mené mon projet. J’ai également été débrouillarde en trouvant des experts (un radiologue pour m’expliquer les IRM et un chercheur spécialisé sur la maladie de Creutzfeldt-Jakob), quand une anatomo-pathologiste m’a refusé des lames, j’ai guetté son départ du labo pour aller demander à une autre experte à plusieurs reprises. J’ai également appris à travailler à distance à cause de mon enseignement à Paris-7 et à gérer la séparation floue entre temps de travail et temps de repos. L’adaptabilité n’est pas à montrer puisque je faisais auparavant de l’astrophysique et du nucléaire et que je suis passée sans trop de difficultés à l’interface physique-médecine. Je me suis adaptée au travail en groupe libre, chacun prenant une partie du travail en fonction de son temps

disponible et de ses capacités. J’ai également des facilités à l’oral du fait que je n’ai pas peur du public. J’ai fait plusieurs conférences internationales et présenté mes résultats aussi bien devant des mathématiciens que des médecins donc je sais adapter mon langage. De plus je n’ai pas besoin de répétition, je sais inventer et improviser. La rédaction réussie de ma thèse est une bonne preuve que je sais rédiger et m’exprimer clairement en français.

L’enseignement L’enseignement que je n’ai pas encore abordé, a été très enrichissant pour moi. Je sais qu’il est impossible d’obliger un étudiant à travailler et que je n’ai pas un physique me permettant d’asseoir mon autorité. Au lieu de les menacer, je me suis contentée de leur montrer que j’avais réussi à faire ce que j’attendais d’eux, que je partais de quasiment rien. Cela les a rendu plus attentifs et ils se sont sentis concernés et aptes à y arriver. J’ai participé à la rédaction de sujet de TP et ai corrigé des examens ce qui m’a appris à évaluer les étudiants. J’ai également eu à gérer le cas d’un étudiant difficile et un cas de triche pendant un examen. J’ai alors su m’imposer .

V.5.2 Les compétences scientifiques

J’ai su analyser et synthétiser les résultats des données expérimentales que nous avons récoltées et exploitées. Je sais analyser le temps pris par une tache et jauger de l’utilité ou non de l’auto- matiser ou de passer du temps à l’optimiser (le rapport gain/coût n’est pas toujours trivial). J’ai développé une macro avec le logiciel ImageJ afin de compter automatiquement les cellules et l’oe- dème pour chaque lame sachant qu’il y en avait environ 200. J’ai su détecter l’intérêt d’apprendre un nouveau langage en mesurant son impact sur mon travail. Le langage Perl est plus efficace pour traiter des fichiers et plus intuitif tandis que le Java permet des calculs plus lourds et se trouve plus rapide. J’apprends vite : je sais maintenant programmer en Java, C et Perl. J’ai créé mes propres outils en Java quand j’en avais besoin et lorsque j’avais des problèmes, j’ai sollicité l’aide technique sur des points précis de mon programme. Je sais faire de la recherche d’information en utilisant différents moteurs de recherche et par là, faire la veille scientifique nécessaire au travail de chercheur.

Mon travail sur les lames de biopsie a été l’occasion de remettre en question l’idée commu- nément admise que les cellules tumorales sont à l’origine du signal IRM. A l’aide de mon esprit d’observation, de ma logique et de mon recul sur le sujet, j’ai proposé une autre version. On en avons parlé avec des radiologues en espérant leur avis mais j’ai été déçue par leur mollesse. J’ai donc défendu âprement mon opinion, j’ai passé beaucoup de temps avec les anatomopathologistes et il a fallu trier les informations pertinentes et utiles des habitudes et et de leur intuition. J’ai banni le qualitatif au profit du quantitatif pour faire de la science dure et non de la médecine. Cette rigueur m’a entrainé à trouver un moyen de quantifier cet oedème, toujours dans l’idée de confronter le modèle théorique aux données expérimentales. J’ai fait preuve de recul sur mon pro- jet et de maturité en trouvant un lien direct entre le gliome et d’autres maladies cérébrales ce qui va conduire naturellement à prouver l’intuition qui m’habite, l’idée que je pense être juste. Cette obstination repose également sur ma confiance en moi.

Sur les données expérimentales, comme nous n’avions qu’un objectif flou, j’ai tenté plusieurs pistes et j’ai du évaluer leurs intérêts pour stopper les idées sans suite. Par exemple j’ai compris que la distance entre cellules qui, au départ semblait un bon moyen de caractériser un tissu tumoral, s’est révélé ne pas l’être puisque l’oedème écarte les cellules. J’ai donc rapidement arrêté ce travail pour chercher d’autres solutions.