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Une communication d’un nouveau genre ? La revalorisation du scénariste

I. Ce que le web fait à la série

2. Une communication d’un nouveau genre ? La revalorisation du scénariste

En 1995, Dominique Pasquier parlait des scénaristes français·es comme de personnes qui :

« […] n’ont pas non plus de moyen d’avoir un contact direct avec le public comme peuvent le faire d’autres professionnels. Leur métier est solitaire et il ne jouit d’aucune visibilité sociale : pas de bain de foule dans la rue comme les animateurs, pas de badauds autour des tournages comme les réalisateurs, pas de starifications par les médias comme les comédiens. Un scénariste, serait-il le plus illustre de sa profession, est condamné à l’anonymat. » (p. 96)

À l’heure des webséries et des réseaux sociaux numériques, est-ce toujours le cas en France ? La place du scénariste est-elle toujours occultée derrière un·e réalisateur·rice, une société de production ou un distributeur ? Les rôles des producteur·rice·s, scénaristes et réalisateur·rice·s sont en effet définis depuis le début des années 80 (Ziemniak, 2017). Pour répondre à cette question, nous allons ici nous attarder sur un moment important des Engagés, la période de lancement de la websérie, pour voir comment lors de ce lancement, le scénariste peut se faire une place, après avoir étudié la manière dont Studio 4 tente de valoriser ses productions.

2.1. Diffuser : la communication côté France Télévisions

Si pour France Télévisions, il peut être difficile de financer une campagne de communication, à cause du faible financement des Nouvelles Écriture, cela ne signifie pas que les conseiller·ère·s éditoriaux·ales sont sans solution pour faire parler de leurs webséries.

2.1.1. Profiter des communautés de fans

Il existe une certaine ambiguïté dans la mission que se donne Studio 4, de faire connaître de nouveaux talents, avec notamment la validation du choix de Mathieu Potier comme réalisateur. En effet, comme ce dernier l’explique en entretien :

« En fait, la websérie, je la connais depuis 2005. Parce que j’ai vécu dans un appartement où venait souvent Benjamin Besjbaum, qui est le fondateur de Dailymotion. Donc j’ai découvert, vraiment, l’évolution du Net. Donc je suis vraiment un des pionniers du Net [avec la création de la websérie La petite couronne] […] On cartonnait, mais on a fait la connerie de la vendre à MCM. Et donc, on a fait une saison sur MCM, où personne ne regardait. Et quand je suis revenu en 2010, je suis reparti de zéro. »

La télévision était donc aussi dans la ligne de mire de Mathieu Potier lorsqu’il a créé une websérie amateure, mais cette stratégie ne s’est pas révelée payante lors de son passage à MCM. Son public ne l’a pas forcément suivi, d’un écran à l’autre. Si comme l’explique François Jost (2014), la télévision est un but ou un repoussoir, elle reste en tout cas une référence. Pour Mathieu Potier, le passage du web à la télévision a ainsi fortement freiné sa carrière : malgré une plus grande légitimité du média, en dépit du passage d’un statut d’amateur à professionnel, le réalisateur n’a pas pu faire carrière en changeant de média, et son retour à la notoriété a mis plus de temps.

Par ailleurs, pour Henry Jenkins (2006, p.146-147) :

«Digital cinema is a new chapter in the complex history of interactions between amateur filmmakers and the commercial media. These films remain amateur, in the sense that they are made on low budgets, produced and distributed in noncommercial contextes, and generated by nonprofessional filmmakers (albeit often by people who want entry into the professionnel sphere). […] No longer home movie, these films are public movies - public in that, from the start, they are intended for audiences beyond the filmmaker’s immediate circle of friends and acquaintances […]. 34

Ce point est également mis en avant par Mathieu Potier lors de cet entretien :

« Le réseau court-métrage, c’est surtout film d’auteur, en fait, et moi, je ne faisais pas du film d’auteur, je faisais plus de la comédie. Donc ça ne rentrait pas, je ne rentrais pas dans les cases. Et donc le web permet, en fait, à tout le monde, c’est ça qui est extraordinaire, de faire exister son œuvre, quelle que soit la qualité, quel que soit le public, quel que soit le thème. Alors qu’avant, c’était très compliqué. Donc ça a surtout démocratisé, la créativité et la distribution du court-métrage et de l’objet vidéo, quoi. »

Bien que le langage utilisé soit alors plus proche de celui du cinéma, La petite couronne était alors une websérie, et ce dont parle Jenkins lorsqu’il écrit sur le « film amateur » est tout aussi applicable à la « série amateure », sur Internet : la websérie développée par Mathieu Potier avait été pensée pour un public, dès le début, et a obtenu suffisamment de succès pour être reconnue par la télévision. Il a pu donc passer d’un produit amateur, autofinancé, à un produit rémunérateur et professionnel, mais il a perdu alors ce public. Sa carrière de réalisateur a mis un peu de temps à se relancer, et en 2016, alors contacté par la société de production Ishtar & Autres pour Les Engagés, il a suffisament de contrats télévisuels et ne peut réaliser à temps plein cette websérie. Il partage donc son poste avec Marc Puget, pour qui il s’agit du premier projet important.

Mathieu Potier est devenu célèbre par une plateforme de vidéo en ligne, qui dans ce cas-là n’est pas YouTube, mais Dailymotion. Il est alors un moyen d’attirer plus de spectateur·rice·s pour Studio 4. Même si Soline Schwebel explique qu’à Studio 4, iels ne

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« Le cinéma numérique est un nouveau chapitre dans l’histoire complexe des interactions entre les réalisateurs amateurs et le média commercial. Ces films demeurent amateurs, dans le sens où ils ont été réalisés à petit budget, produits et diffusés dans des réseaux non-commerciaux, et faits par des réalisateurs non-professionnels (même si souvent il s’agit de personnes souhaitant entrer dans la profession). […] Ce ne sont plus des films vus dans l’espace privé du domicile, mais dans un espace public, dans le sens où, dès le début, ils sont pensés pour une audience qui n’est plus seulement celle du cercle amical et des proches des créateurs du film. » (Traduction par Déborah Gay)

pensent pas à la cible de la websérie, elle admet que dans le cas des Engagés, cela a été le cas :

« On s’est posé la question, avec les producteurs et Stanley, on s’est dit, on est peut-être un peu prétentieux, mais on s’est dit, justement : il y a tellement peu de séries LGBT, ou de webséries LGBT, qui sortent, on s’est dit, de fait, la communauté LGBT qui n’a pas beaucoup de projets qui leur sont vraiment destinés, je pense qu’elle est déjà acquise à notre cause et on n’aura aucun problème à la toucher. Donc, peut-être qu’on se trompe, et que ça va passer complètement inaperçu, mais on ose espérer, en tous cas, que toutes les personnes qui ont regardé Féminin/Féminin35, et autres séries, regarderont Les Engagés. Par contre, on s’est dit, ce serait quand même bien que ça touche, du coup, un autre public, que la communauté déjà acquise à notre cause, en fait. […] Donc, on espère qu’on va toucher un public plus large. Par ailleurs, […] un des deux réalisateurs, Mathieu Potier, est également un scénariste de websérie, qui a sa petite communauté, et on espère qu’on va pouvoir en profiter, de ses fans, de ce réalisateur… Non, mais c’est vrai aussi, faut pas se cacher, faut pas se leurrer, c’est aussi un des buts. Bon, ben, voilà, lui, sa communauté de fans, elle n’est pas du tout spécialisée LGBT mais on espère qu’elle va accrocher au projet. »

La communauté de fans réunie autour de Mathieu Potier pourrait donc le suivre pour ce projet et ouvrir le public au-delà d’une audience LGBT, première audience ciblée par le diffuseur.

Cette recherche de personnalités ayant déjà un public sur les réseaux sociaux numériques n’est d’ailleurs pas seulement la prérogative de Studio 4. En effet, c’est une question qui va être posée lors de la première réunion de casting, où étaient présents l’un des réalisateurs, Marc Puget, le producteur Hadrien Fiori et le directeur de casting, Christophe Grand. Christophe Grand avait préparé en amont des dossiers avec photos A4 couleurs des comédiens qu’il souhaitait présenter à la production. J’ai assisté à la sélection sur photos du personnage de Thibaut. Et à la fin de la sélection, Christophe Grand présente ce qu’il appelle un « outsider » :

« C’est un mec très important comme icône gay. Tous les gays de France le connaissent. Ce serait très bien en termes de communication dans la communauté gay. […] Si les deux personnages principaux sont incarnés par des acteurs gays, ça permet d’être plus suivi sur les réseaux sociaux, c’est un énorme atout. Il existe une communauté capable de coller à la websérie. »36

Le talent de comédien fait certes partie de la sélection, mais cette composante de présence sur les réseaux sociaux numériques est d’autant plus importante qu’il y aura peu de promotion possible de la websérie, par manque d’argent. Christophe Grand, lui même ouvertement gay37,

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Websérie canadienne mettant en scène des personnages lesbiens, achetée et diffusée par Studio 4.

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Carnet de terrain, entrée du 18 novembre 2016.

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Je lui ai demandé lors d’un entretien ultérieur enregistré si on pouvait donner son orientation sexuelle ou non. Il a donné son accord.

garde en ligne de mire ce public LGBT qu’il ne faut pas prendre automatiquement pour acquis.

2.1.2. Jouer sur les fonctionnalités de YouTube

Utiliser des personnalités déjà connues sur YouTube et les réseaux sociaux numériques est donc un des moyens de communiquer sur la websérie sans s’investir financièrement. Mais une autre façon pour Studio 4 de faire connaître Les Engagés est d’utiliser une des fonctionnalités de YouTube : l’incorporation d’un lien en fin de vidéo, directement dans celle-ci, vers une autre vidéo sur YouTube. Lors de la diffusion, Studio 4 va alors tenter de faire connaître cette websérie en mettant des liens avec une websérie à thématique voisine, qu’elle diffuse en même temps : The Man-Woman Case. Ce dessin animé pour adultes traite d’une affaire criminelle australienne des années 20 dont le principal protagoniste est un homme trans. Diffusé en parallèle des Engagés, un lien est incorporé en fin d’épisode : « Découvrez aussi…», avec une image de la série. Les vidéos de la websérie Les Engagés renvoient à la websérie de The Man-Woman Case et les vidéos de The Man-Woman Case renvoient aux Engagés. Nous sommes là dans une logique de liens. Comme l’a démontré Clément Combes (2014, p. 184) :

« Nombre de séries sont ainsi dénichées à la suite de papillonnages sur le web qui visent la personne, au gré de ses inclinations du moment et en réaction à l’architecture des sites visités, aller de page en page, de lien hypertexte en lien hypertexte, et de proche en proche, cheminer d’un sujet à l’autre. […] L’élaboration de dispositifs d’encadrement et d’orientation de la trajectoire de l’internaute représente même, à travers la problématique de la recommandation, un enjeu (marchand) essentiel des contenus en ligne. »

Cette fonctionnalité sur YouTube, où il suffit de cliquer sur un lien dans l’écran de vidéo une fois arrivé·e en fin d’épisode, permet donc à Studio 4 d’encadrer un peu cette trajectoire de l’internaute. Soline Schwebel a d’ailleurs remarqué que de nombreux·ses spectateur·rice·s passaient d’une websérie à l’autre et s’est félicitée de cette réussite. Cette logique d’encadrement de l’internaute est rendue possible par une des fonctionnalités de Youtube, fonctionnalités que met à profit Studio 4.

De même, Soline Schwebel explique que Studio 4 préfère diffuser via YouTube plutôt que grâce à Facebook pour des raisons purement pratiques. Les vidéos Studio 4 doivent en effet être géolocalisées, elles ne sont visibles que sur le territoire français, pour que les producteur·rice·s puissent par la suite vendre les droits à l’étranger, sauf si la société de

production accepte explicitement et préalablement de donner au diffuseur les « droits mondes ». Sur YouTube, cette géolocalisation est intuitive : « il suffit juste de cocher des cases comme France, Polynésie française… », complète Soline Schwebel. Sur Facebook, cette géolocalisation est beaucoup plus chronophage et difficile, d’où la préférence pour Studio 4 du player YouTube38. Le choix de la plateforme de diffusion par le diffuseur est donc aussi lié à des fonctionnalités et des modalités pratiques : il favorise la plateforme la plus intuitive et facile d’utilisation.

Pourtant, la seule personne en contrat à durée déterminée de l’équipe de Studio 4 n’est autre que le responsable de la mise en ligne des vidéos et de la gestion des réseaux sociaux numériques. Cela est assez surprenant, sachant qu’il s’agit du responsable du rapport direct avec l’audience et de la mise en ligne de la websérie. Comme l’explique Soline Schwebel :

« Il y a une personne, malheureusement elle change souvent, c’est, comment dire, un poste un peu précaire (rire gêné), mais c’est quelqu’un qui est vraiment fondamental, et qui s’occupe de mettre en ligne toutes les vidéos de Studio 4 et d’IRL [unité chargé de la diffusion de webséries documentaires], d’animer les sites de Studio 4 et d’IRL, et d’animer les réseaux sociaux Studio 4 et IRL. »

Concernant les réseaux sociaux numériques, nous pouvons supposer que le fait qu’il n’existe personne de pérenne sur un poste aussi important a aussi un impact sur la communication autour de la diffusion des webséries. C’est d’ailleurs une des plaintes du réalisateur Mathieu Potier lors d’une réunion de post-production des Engagés, le 13 avril 2017. En présence du second réalisateur, Marc Puget, et du directeur de la photographie, il se met à les critiquer vertement, décriant la « communication inexistante » du diffuseur. Mathieu Potier explique que c’est la raison pour laquelle il ne souhaitait pas au début réaliser de projet avec Studio 4 : il savait qu’iels étaient « mauvais en communication. Leurs vidéos ne font pas deux vues ! » et qu’ « ils existent depuis cinq ans et n’ont une page Facebook que depuis l’an dernier ! »39. Faire de la websérie sans communiquer sur Internet reste un élément très négatif pour les réalisateurs.

Cette quasi-absence de communication sur Les Engagés par le diffuseur, donc Studio 4, va ouvrir un espace d’expression potentiel au scénariste, Stanley Keravec.

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Carnet de terrain, entrée du 12 septembre 2017.

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2.2. Les réseaux sociaux numériques comme outils promotionnels

La communication autour de la création de la websérie a lieu dans un contexte spécifique qui va avoir pour conséquence une prise en main de cette communication par le scénariste, aidé en partie par son profil singulier, et par les réseaux sociaux numériques.

2.2.1. La prise en main de la communication par le scénariste

Les financements sont donc assez faibles pour les webséries. Studio 4 a pour volonté de lancer une nouvelle production par mois et ne peut pas investir en communication. Studio 4, comme Soline Schwebel l’a expliqué plus haut, s’adresse à une audience qui regarde déjà ce genre de fiction, et cette audience est connue par le diffuseur : il s’agit des 15-30 ans. Iels ne souhaitent pas aller les démarcher, mais uniquement mettre un contenu à leur disposition. Dans le cadre des Engagés, ni la société de production, ni le diffuseur ne souhaitent investir dans la communication de la websérie, par manque de moyens financiers. Le scénariste des Engagés va prendre en charge la communication sur les réseaux sociaux numériques lors de la saison 1.

Stanley Keravec, avant d’être scénariste, a été pendant plusieurs années critique amateur de séries télévisée. Comme il l’explique en entretien (a) :

« Ça n’a jamais été ma profession principale, en termes de revenus. Mais en termes de temps, souvent, ça l’a été. Et du coup, j’ai publié mes premiers articles dans Génération Séries, pas beaucoup, mais deux, trois, j’avais genre 19 ans. Et en 2007, j’ai créé un site, un webzine sur l’actualité des fictions européennes, dont j’ai assuré la rédaction en chef jusqu’en 2012. »

Sa présence assidue sur Internet dans les forums et sur les sites de critique de séries lui a permis de communiquer à l’époque avec d’autres critiques amateur·rice·s ou professionnel·le·s, comme Bernard Cauda40. Stanley Keravec est non seulement scénariste, mais aussi ancien journaliste spécialisé série, et utilisateur actif d’Internet. Il s’inscrit dans le portrait de l’amateur·rice étudié·e par Patrice Flichy(2010, p.11) :

« [L’amateur] est rarement seul, car il s’inscrit le plus souvent dans des collectifs qui lui permettent d’obtenir avis, conseils et expertises, de confronter des jugements, de débattre et, parfois, de trouver un public. Internet lui donne l’occasion de s’inscrire dans ces communautés virtuelles qui permettent de partager les mêmes goûts et, au-delà, des expériences voisines. Sur Internet, l’amateur peut non seulement acquérir des compétences, mais aussi les mettre en œuvre sous différentes formes. »

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Stanley Keravec, grâce à ces « communautés virtuelles », connaît les codes de la relation presse et certain·e·s de ces critiques sont d’ancien·ne·s collègues. Il sait comment communiquer avec les médias, ayant parfois travaillé pour certains d’entre eux, et échanger sur Internet. Il a un réseau, créé lors de sa pratique de la critique des séries télévisées, réseau qu’il peut solliciter pour communiquer sur sa propre websérie. Bernard Cauda, fait d’ailleurs le déplacement lors du dernier jour de tournage des Engagés, pour rédiger une pleine page dans le magazine VSD, intitulée « Les Engagés. Homos en série. ». Le sous-titre de cet article est : « La première série gay signée France Télévisions ». Sur le tournage, Bernard Cauda explique avoir vendu ce reportage à VSD, en parlant avant tout de l’aspect LGBT et du fait que le diffuseur est France Télévisions, omettant volontairement de dire que Les Engagés est une série diffusée sur Internet41. Le fait qu’il s’agisse d’une websérie est totalement effacé dans ce dispositif : une websérie aurait moins de valeur qu’une série et parler de la « première série gay » permet d’inscrire Les Engagés dans une histoire des séries françaises. C’est un moment qui est vu comme important, c’est une « première », d’autant plus que cette histoire des séries françaises est longue, plus longue en tous cas que celle des webséries qui n’a que sept ans. Le langage ici est important, car il permet non seulement d’insister sur l’importance du sujet et de la production, mais aussi d’attirer une audience appréciant les séries télévisées et qui ne connaîtrait pas les webséries.

Bernard Cauda n’est pas le seul à agir ainsi. Dans le dossier de presse des Engagés42, les producteur·rice·s expliquent qu’il s’agit de la « Première série en France sur le milieu Lesbien Gay Bi Trans ». Cela permet de défendre le fait qu’il s’agit de la première fiction sérielle audiovisuelle financée par une chaîne de télévision à traiter de la communauté LGBT. Le préfixe « web- » est effacé du dispositif, révélant alors une certaine hiérarchie culturelle à laquelle croient les acteur·rice·s de la production : une série serait supérieure à une websérie, en termes d’attrait et donc de communication.

2.2.2. Du réseau personnel au réseau web

S’il s’agit en ce cas précis de réseaux personnels, Stanley Keravecgère aussi les pages