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COMMUNICATION GÉNÉRALE 2 I'13 Présentation ou atelier

Dans le document Québec 23 AU 26 1987 À (Page 76-81)

TITRE: Nouveau guide des modalités d'intervention en milieu forestier AUTEUR: Gilles Lupien

L'an dernier, le MER réalisait un Guide des modalités d'intervention en milieu forestier en collaboration avec d'autres ministères.

1. Cadre général

Ce guide s'avère intéressant au sens où le MER reconnaît la va-leur faunique du territoire forestier et qu'il prescrit certaines normes d'exploitation aux abords de sites fauniques particuliers.

Cependant, des modifications importantes ont été apportées aux lisi'ières boisées devant être conservées en bordure des lacs et des cours d'eau. Malgré la protection supplémentaire des petits cours d'eau permanents qui sont d'ailleurs rares, et des rives des lacs supérieures à 8 km2, la majorité des cours d'eau et des lacs

n'obiten-•v

rient plus qu'une protection de 20 mètres assortie d'une obligation de récolter 30% des tiges de 10 cm et plus par

sière de 60 m.'

rapport à l'ancienne

li-Cette norme est nettement en-deçà des recommandations de Vandal et Huot dans leur étude sur le milieu riverain sec.

Le milieu riverain sec étant essentiel au maintien de l'abondance et de la diversité de plusieurs espèces d'oiseaux, la largeur de la bande actuelle est-elle suffisante pour assurer la protection de la faune avienne associée à ce milieu?

Est-ce que la DGF prévoit effectuer un suivi des répercussions de ces nouvelles normes d'exploitation forestières sur la faune associée à ce milieu (ex.: suivi des populations de canards nicheurs avant et après coupe)?

2. Particularités

En page 31 du guide, on mentionne des sites identifiés dans le cadre de l'inventaire des terres du Canada comme offrant des caracté-ristiques structurales importantes pour la sauvagine; à quoi réfère-t-on exactement?

Dans le cas de la sauvagine (p. 31) et des lieux de concentration des oiseaux aquatiques (p. 45), on demande de conserver la bande de 20 m intact alors que dans les autres cas, on considère qu'"il est toute-fois nécessaire d'intervenir dans cette lisière afin de minimiser les risques de chablis et d'assurer le rajeunissement de celle-ci...".

Quel est-le but de cette modification?

3. Implication des directions régionales Sauvagine (p. 31)

Devra-t-on confirmer le potentiel des sites identifiés dans le cadre de 1'inventaire des terres du Canada?

Lieu de concentration des oiseaux aquatiques (p. 45)

Dans les modalités d'intervention, on omet la norme de 1,5 oiseau par hectare, est-ce un oubli?

Doit-on délimiter ces sites sur le terrain?

Héronnière (p. 50)

Le MLP est responsable de la délimitation des limites de protec-tion de 200 et 500 m sur le terrain (4 400 m à marquer). Quelle se-rait la méthode à employer?

HERONNIERE

DÉLIMITATION DU PÉRIMÈTRE DE PROTECTION

6 7 . 5 ° ^ ^

* f

22.5°/

\

\

3 3 7 . 5 ° \ ^

ffetériel : boussole topofil

ruban marqueur

112.5°

^ ^ ^ ^ Jo-,

0° sur 250 m

h ^ a Héronniêre

292.5°

^ X 157.5°

V

r

^ 2 4 7 . 5 °

202.5°

Source: SAEF 02

COMMUNICATION GÉNÉRALE

2- 14 Présentation ou atelier

TITRE: Intoxication de la Sauvagine par le plomb en Abitibi-Tëmiscamingue.

AUTEUR: Guy Verreault et Gaston Trëpanier

L'intoxication par le plomb de chasse a fait l'objet d'une étude pour la région de Rouyn-Noranda. Les données présentées sont le résultat d'un échantillonnage de ca-nards récoltés par la chasse sportive à l'automne 1985 et 1986.

L'échantillon total se compose de 338 individus répartis entre 15 espèces. On re-marque une nette prépondérance des canards plongeurs pour 92% du nombre total. Les caractéristiques de migration, la période et la méthode d'échantillonnage favori-saient très peu les canards barbotteurs.

On retrouve des projectiles de plomb dans 31% de l'échantillon total. Ce taux varie grandement selon les six espèces touchées. Les espèces touchées sont: le Petit Morillon avec 58%; le Grand Morillon avec 56%; la Macreuse à ailes blanches avec 18%;

le canard Malard avec 9%; le Garrot commun avec 6% et le Morillon à collier avec 3%.

Le nombre moyen de projectiles ingérés par les canards intoxiqués est élevé pour quatre espèces: le Petit Morillon avec 17; le Garrot commun avec 16; le Grand Morillon avec 10 et la Macreuse â ailes blanches avec 7 plombs.

Ces taux d'intoxication sont parmi les plus élevés en Amérique du Nord et la cause prin-cipale en est inconnue. Les répercussions sur les populations transitant dans la

région semblent importantes pour la survie de ces oiseaux, ce qui fut confirmé par des analyses pathologiques.

Cette brève étude a permis d'identifier le Petit et le Grand Morillon comme étant deux espèces plus sensibles $ ce contaminant.

Etant donné que le taux de survie et la distance parcourue par jour diminuent 5 mesure que le nombre de plombs ingérés augmente, des séquelles importantes sur ces popultations sont présenties suite aux résultats observés.

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-COMMUNICATION GÉNÉRALE

2«15 Présentation ou atelier

TITRE: Manuel de gestion de l'avifaune AUTEUR: Michel Lepage

Environ le tiers du manuel de gestion de l'avifaune est présentement complété. Il fut distribué en 1986 aux Services de l'aménagement et de l'exploitation de la faune. Les sections complétées furent révisées en 1987 et des exemplaires du manuel furent distribué à chacun des bureaux du Service de la conservation de la faune. Des ajouts vous par-viendront sous peu. Entre autres, il sera enrichi de normes sur la méthodologie d'éva-luation du potentiel des terres humides pour la sauvagine et sur l'inventaire de la sauvagine. La majorité des sections manquantes des documents devraient vous parvenir en 1988.

Les points de discussion sont les suivants:

1- Quelle utilisation faites-vous présentement du manuel de gestion de l'avifaune?

2- Quelle serait la fréquence et le moment que vous privilegeriez pour les mises à jour?

3- Y a-t-il des techniciens ou biologistes qui aimeraient être étroitement associés à la préparation de certaines sections du plan soit parce qu'ils ont déjà une bonne expertise sur les sujets traités ou en raison d'intérêts professionnels pour ces sujets?

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Dans le document Québec 23 AU 26 1987 À (Page 76-81)