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Sur le chemin de la vérité...

Les commentaires, tout le monde les utilise, mais finalement, sait-on vraiment à quoi ils servent ?

Commentaire: explications, remarques au sujet d'un texte; observation, remarque sur un récit, un événement.

Bon, alors, déjà un commentaire sert aux auteurs à se rendre compte de leurs erreurs ou de ce qui est bien dans leur texte, ou, poésie. Il faut toujours dire ce qui va et ce qui ne va pas. Ce qu'on aime et ce qu’on n’aime pas. Ce qui est bien et ce qui ne l'est pas...

Mettre un commentaire pour juste dire qu'on aime le texte ou la poésie qu'on a lu ne sert à rien.

Il faut dire pourquoi on a aimé ce qu'on a trouvé bien, moins bien, ce qu'on pense qu'il faudrait améliorer.

De même que de dire «oh non j'aime pas». Eh les gens ! ça sert a rien non plus.. nous autres commentateurs servons à donner un avis éclairé et pas trop bête sur ce que nous lisons. Si vous n'aimez pas, eh bien il faut dire pourquoi. A la limite si vous ne le sentez pas ne postez pas de commentaire ou alors (vu qu'ici ça marche par note) ne mettez pas de note et dites pourquoi.

Ils ne servent pas non plus à agresser moralement un auteur ou de descendre son texte (ou sa poésie).

33 Il a pour objet l'analyse des procédés mis en œuvre par l'écrivain pour exprimer un avis avec la sensibilité et la culture qui lui appartiennent en propre.

Avant de rédiger un commentaire on peut se poser plusieurs questions:

 Quel est le thème du texte (aventure, fantastique, horreur...) ?

 Quel est le thème de la poésie (chanson, classique,prose...) ?

 Quel est son type (argumentatif, narratif, descriptif…) ?

 Quelle est sa tonalité (comique, tragique, lyrique, pathétique, ironique, épique…)

?

 Quel est son intérêt (historique, philosophique, sociologique…) ?

 Quelles résonances éveille-t-il chez le lecteur (émotion, intérêt, passion, réflexion, interrogation…) ?

En définitive un commentaire sert tout simplement à aider l'auteur à s'améliorer dans son travail. Et, à faire moins de fautes.

34 E : Bonjour Macalys, bienvenue dans ce n°5 de Sous Le Clavier Les Pages, spécial

commentaires, copinage et radotage.

Tout d’abord, comment vas-tu ?

M : Plutôt bien. Je savoure ma future célébrité : moi petit scarabée, interviewée (oui ce mot est très moche, ça commence bien…) par la grandissime Estelle pour un journal de renommée intergalactique ! J’en suis toute retournée !

E : Ensuite, et comme nous avons un lectorat masculin à satisfaire, parle-nous de toi, décris-toi à la façon commentaire Onirien…

M : exceptionnel - : cette jeune femme est certes très sympathique, curieuse, pleine d’énergie, et, ce qui ne gâche rien, renversante de beauté (dommage que vous ne

puissiez pas vérifier sur le Diaponiris, niark !), mais malheureusement indisponible sur le marché des cœurs. Donc pas très intéressante pour le lectorat masculin, désolée (d’où le

"moins" à mon exceptionnel). Mieux vaut se concentrer sur ses textes que sur elle.

E : Nous te connaissons en tant que correctrice, fouine du Web, publicatrice et petite grenouille sautillant sur des nénuphars… qu’aurais-tu envie de nous dire sur toi que nous ignorons ?

M : Le premier qui découvre mon secret gagne ma cagnotte ! E : Quelle est ta plus grande source d’inspiration ?

M : L’imaginaire. Je déteste écrire sur moi ou sur le réel car pour moi, l’écriture n’a aucune vertu psychanalytique, au contraire, elle fixe pour toujours sur le papier ou sur l’écran les mauvaises expériences de la vie (les bonnes aussi, mais ça me semble moins grave). Et puis, même malgré moi, il faut toujours que j’introduise un élément fantastique dans mes récits. L’écriture, c’est un voyage, alors j’essaie de faire en sorte que ce voyage soit le plus dépaysant possible, pour moi d’abord, et pour mes éventuels lecteurs

ensuite.

Pour chaque nouvelle, je me fixe un défi, j’essaie de repousser les limites de mon écriture : exploiter tel thème, tel type de narration, entremêler les temps, les mondes.

Tout ce que j’écris est toujours très construit en amont ; je ne peux rien rédiger tant que je n’ai pas élaboré un plan précis de mon récit. Parfois, je fais des recherches assez poussées pour étoffer mes idées. Ainsi pour une de mes dernières nouvelles de science-fiction, je me suis renseignée sur certaines applications de la physique quantique et les mécanismes cérébraux de la mémoire (!).

35 E : D’où te vient ton pseudo ?

M : Bonne question. J’avais 16 ans quand je l’ai choisi, j’étais jeune, insouciante… et je ne me souviens plus du tout quel délire psychédélique a motivé mon choix ! Mais je devais être inspirée ce jour-là, car je trouve que ce pseudo me correspond (ne me demande pas en quoi^^).

E : Sinon, quelles sont tes influences littéraires ?

M : Mes deux auteurs préférés sont Guy de Maupassant et Haruki Murakami. L’œuvre du premier a quelque chose d’universel que je ne retrouve nulle part ailleurs. Qu’il parle de paysans normands, de bourgeois parisiens, de fantastique, on s’y retrouve forcément. Le second est juste envoûtant. Il nous dévoile l’esprit de ses personnages avec une force troublante. Et puis ses récits sont teintés de fantastique et de magie, ce qui ne peut évidemment pas me déplaire. Et puis sinon, il y a les livres qui m’ont bouleversée et que je relis souvent, en particulier les sagas Hypérion et Endymion de Dan Simmons qui mêle Space Opera et références littéraires et philosophiques. J’adorerais écrire avec ce

mélange de souffle épique, de culture et de profondeur réflexive. Mais bon, j’en suis encore loin (soupir).

E : Toi qui es auteure, poétesse, pourrais-tu improviser quelques rimes sur moi ? Ou pour moi ? lol

M : (sur un air connu) Estelle, ma belle, There are words that go together well, my Estelle… (verre qui se brise)

Ah non, oups, ce n’est pas de moi ! En fait, « poétesse », pour me définir, ça ne convient pas tellement. La poésie c’est un jeu : plus il y a de contraintes et plus je m’amuse.

Impossible de rester sérieuse quand j’écris de la poésie, il faut toujours qu’à un moment ou un autre, j’introduise un élément d’autodérision. Et quand on n’est pas sérieux, on ne fait pas vraiment de la poésie, j’imagine ?

E : En musique, tu aimes planer sur quoi ?

M : Oula… Vaste question. Alors déjà, je n’écoute jamais de musique quand j’écris, ça me déconcentre. Ou alors de la musique classique sans paroles. Et puis sinon, pour la vie de tous les jours ( !), j’ai un petit faible pour le rock alternatif bien sombre (Nirvana), le punk rock (Off Spring, Green Day, Fall Out Boys) et la j-pop. Mais j’écoute de tout, en fait.

E : Quel est ton opinion sur les commentaires (loin de toute polémique)… ? Que commentes-tu ? Pourquoi ? Et quels commentaires attends-tu sur tes propres textes ? M : Mon avis sur les commentaires qui sont faits sur Oniris : beaucoup sont complaisants et la plupart ne permettent pas de s’améliorer, par manque de précision et d’implication de leurs auteurs. Oniris n’est pas une vitrine, chers amis ! On n’est pas là pour s’extasier sur tout, on est là pour s’entraider et s’améliorer. Et ça passe par un commentaire

36 constructif (c’est-à-dire par un commentaire qui pointe précisément les qualités et les défauts d’un texte pour que l’auteur puisse le retravailler). Ah, on avait dit pas de polémique ? Oups…

Pour ma part, je ne commente plus grand-chose en ce moment (Tiens ça me fait penser que j’ai une liste en attente). Je me sens découragée. J’essaie de rédiger des

commentaires détaillés, mais très peu débouchent sur un échange constructif avec l’auteur. Et puis, quand je vois que derrière mon pavé argumenté, d’autres postent trois lignes qui encensent l’auteur et le contentent bien plus, ça me coupe l’envie. Mais quand je commente, c’est en général un texte dont l’idée, ou le style m’a plu, bref un texte qui a du potentiel. Ca m’est arrivée de commenter des textes que je n’aimais pas du tout, aussi, mais je n’aime pas trop ça, j’ai peur d’être trop cassante.

(Cher papa Noël)Sur mes textes, j’attends des commentaires constructifs et précis (voir plus haut), et surtout, ce serait chouette que lorsque je demande des précisions au commentateur, il soit disponible pour me répondre. J’ouvre toujours un forum pour expliquer le pourquoi du comment de mon texte, et pour répondre aux commentaires, mais j’obtiens peu de réponses. Ah et aussi, je voudrais que ceux qui lisent mes textes ne les lisent pas en diagonale (heureusement, ce souhait ne concerne qu’une minorité de lecteurs). Et par-dessus tout, j’aimerais gagner au loto.

E : Si je te dis copinage ?

M : AAAAAARRRRRGGGGGHHHHH

*Attrape son pc et le jette par la fenêtre*

Hum ! Le copinage, j’imagine que ça plait aux auteurs qui le pratiquent. Je leur souhaite bien du courage pour améliorer leur style, car à mon humble avis, ce n’est pas en quémandant des évaluations complaisantes qu’ils pourront progresser. Mais ils ne cherchent peut-être que de la reconnaissance.

En même temps, une forme déguisée de copinage est inévitable sur Oniris, car dans la communauté, les gens finissent par se connaître et sympathiser. C’est humain. Mais on n’aide pas un auteur en encensant systématiquement ses textes.

E : Quelle question aurais-tu aimé que je te pose ? Et peux-tu y répondre ? M : Quels projets as-tu pour les Ailleurs, chère moi ?

Dès que le grand maître Philippe aura terminé le transfert des liens de l’ancien module au nouveau, je vais tout réorganiser et rajouter une catégorie de sites de conseils à l’écriture, ainsi que des liens vers des logiciels utiles aux auteurs (je n’en dis pas plus pour préserver un peu de suspense). Tout cela dans l’esprit de l’œuvre déjà réalisée par mon mentor, le grand (et regretté) Oxoyoz.

E : Personnellement je te vois un peu comme une pro des mots, comme une petite fée du verbe… alors, comment ça va dans le royaume des fées et des grenouilles, fait beau ? Z’ont retrouvé Pégase ?

M : Tu parles ! Depuis que Pégase s’est tiré avec Blanche-Neige, laissant derrière lui la Dernière Licorne enceinte, c’est le bazar au pays des fées. Bon, heureusement, ça ne me

37 concerne pas directement, donc je reste sagement dans ma mare, à me dorer au soleil sur un nénuphar^^

E : Un mot, une phrase pour me parler de toi ? M : macalystique !

E : Et question humour, t’es quel genre ? Qu’est-ce qui te fait poiler ?

M : Dans l’ordre : le pince-sans-rire et l’humour noir, l’intello, mais aussi le débile. Je suis plutôt bon public, niveau humour. Mais je n’aime pas qu’on en rajoute des tartines ou qu’on pratique l’humour avec maladresse. Pour être drôle, il faut du style.

E : Y a-t-il des sujets qu’il ne faut pas aborder avec toi ?

M : Je suis très curieuse et j’adore papoter, donc a priori, pas de tabous. Tous ceux qui passent à Paris, c’est quand vous voulez pour se refaire le monde autour d’une tasse de thé pour moi, de ce que vous voulez pour vous.

E : Que penses-tu des retombées de Tchernobyl ? Et penses-tu que ça puisse avoir une quelconque influence sur le retour à la vie de gens qui seraient morts, et qui du coup deviendraient des zombies affamés de matière grise courrant partout en criant : Cerveauuuuuu ?

M : Tchernobyl a été un coup dur pour nous tous, et les morts en particulier… J’espère qu’on réussira à contenir l’attaque zombie (mais vu le nombre impressionnant de

créatures en voie de zombification que je croise dans les rues de Paris, j’en doute). Moi, ce que j’attends surtout c’est la prochaine génération humaine : quelle mutations

surprenantes nous réserve l’avenir ? L’homme du futur sera-t-il doté de super-pouvoirs ? Ou verra-t-il son cerveau disparaitre à jamais de sa boite crânienne, vu qu’il a prouvé au fil des millénaires qu’il ne pouvait en exploiter qu’une infime partie ? La dernière

éventualité règlerait la question des zombies : plus de cerveaux, plus de zombies ! Finalement, l’incident de Tchernobyl contient sa propre solution.

E : Où te vois-tu en 2458 ?

M : Au Nirvana, à couler des jours tranquilles et infinis avec mon amoureux !

E : Et pour finir, enfin, je te laisse conclure. Merci d’avoir joué le jeu. Le mot de la fin est comme qui dirait pour toi. Lâche-toi !

M : La suite dans le prochain épisode…

(Mais non, je blague, pas de panique ! L’interview est vraiment finie, ouf !)

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