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Texte intégral

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Rédacteurs : Tinu, Estelle2L, Kaos, Val, Ed2Line Correction : Tinu (un peu)

Mise en page & illustrations : Estelle2L

Merci à Maëlle pour sa participation

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1

Sommaire :

Page 2 : Au FEUUUUUU !!!!

Page 3 : Edito de Kaos

Page 4 : Edito d’Estelle2L

Page 6 : Tribune Halle : Commentaires, copinage et radotage

Page 17 : Quel commentateur êtes-vous ?

Page 19 : No Comment

Page 24 : Interview de Pouet Pouet par la Goule

Page 27 : Piqûre ou pas piqûre ?

Page 29 : Ma zik à moi !

Page 32 : Le coin des petites graines

Page 34 : Interview de Macalys par 2L

(3)

2

Réalisé avec les moyens du bord : On recherche des rédacteurs, des correcteurs et des illustrateurs… d’urgence… !!!!

N ous faisons une fois de plus appel à vot’bon cœur messieurs, dames, enfants, chiens, canaris ou toute autre forme vivante capable de produire quelque chose qu’on puisse publier… en effet, nous manquons cruellement de plumes dans les couloirs du journal, et nous craignons qu’à ce rythme, nous finissions par ne plus pouvoir honorer nos publications futures.

N ous recherchons donc d’urgence des rédacteurs, correcteurs, illustrateurs et autres motivés pour nous pondre (selon les possibilités et le temps de chacun) des petites rubriques… et éventuellement quelqu’un qui aimerait mettre le journal en page (pasque visiblement je suis un peu une buse…) !

A lors, n’hésitez pas à vous faire connaitre… :

http://journalis.forumactif.net/forum.htm

Laissez nous un petit mot, un article de votre composition pour le numéro 6… ce que vous voulez…

M erci d’avance à ceux qui se sentent concernés et qui viendront en masse grossir les rangs clairsemés de notre petit journal.

PS : ce numéro ne comporte aucune correction d’aucun type… ou presque… désolée…

(4)

3

Donc les commentaires, copinages et radotages ?

Première mise en garde : je ne suis pas copain avec les humains, par conséquent cette misanthropie m’évite d’avoir à les commenter positivement. Ensuite, comme je suis un peu jeune pour ça, j’évite de radoter.

Ou alors c’est raGotages ? Donc je dois ragoter sur mes semblables ? Ce qui veut dire que je dois commenter leurs faits et leurs actes, même pour ceux qui sont mes copains ? C’est un peu le serpent du chat qui se mord la queue là non ?

Le mieux c’est que je me taise en fait. Comme ça je ne dirai pas de mal de mes semblables, surtout de ceux qui sentent forts des pieds et des autres qui refoulent du goulot, et je ne dis pas ça parce que j’ai passé une nuit torride avec Isfranco…

Mais non j’ai rien dit, et je me refuse à tous commentaires, comme dirait un

ministre de mes amis.

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4 Je me lève ce matin, et hop, transformation : je me réveille en Commentator… que

je vous explique, comme Martin Matin, dessin animé original s’il en est, je me réveille chaque matin dans la peau d’un autre… aujourd’hui, je suis le

Commentateur Ultime… : Commentator.

Forte de cette occasion unique, je vous offre, en exclusivité mondiale la journée type d’un critique de la vie (ou de ce qu'elle pourrait être...) !

Cette journée à mal commencé, il aurait fallu la revivre une seconde fois pour en apprécier définitivement la saveur, l’ironie, et la psychologie des personnages.

Déjà, si je peux me permettre, faire se lever le personnage principal (qui soit dit en passant n’a aucune crédibilité au niveau des seins et du teint) à huit heures tient du grotesque. Un

chômeur, par définition ça a le temps de pioncer !

Ensuite, la chambre, les murs de la cuisine, les toilettes qui fuient, les chats trop présents et le café au goût praliné, tous les détails du décor sont à chier. On y croit pas.

Personne ne se réveille pour se connecter à Internet et rater ses rendez-vous du jour pour parler avec un pseudo… ou alors ton personnage principal est taré, ce qui ne semble pas

être l’intention du créateur (par le reste on remarque qu’elle est relativement saine et intelligente), et en ce cas, il eut fallu réécrire la journée sous un angle tout à fait différent.

No offense, mais les dialogues (que ce soit avec l’Intérim ou avec son frère, son ex-petit-ami ou ses amis) ne m’ont pas plus convaincus que le reste. Le summum du mauvais goût résidant à mon humble avis dans les échanges entre les deux amoureux. Mièvre au possible,

elle on dirait qu’elle n’attend qu’une chose : qu’on la traite comme de la merde, et lui : s’il existe encore des hommes pareils de nos jours, je me fais nonne !

Les détails : Le Mac Do était froid, la viande pleine de petits trucs blancs qui croquent sous la dent, la salade brunâtre et pourtant le personnage principal mange tout…

Ton perso fume beaucoup trop de joints pour être honnête… comment on peut encore tenir debout, sortir de chez soi et parler à des gens après 3 deux-feuilles ? Là aussi faudrait voir à

vérifier les sources (ou le dealer, c’est pas normal faut avouer !!)…

(6)

5 La voiture au LPG dont le LPG refuse de s’enclencher, et la ventilation qui déconne par contre, là on a un réel pouvoir comique. Une ironie certaine quand on connait la canicule….

Il aurait été intéressant de fouiller plus avant dans le ridicule. Exercice difficile quand il s’agit d’une autobio, je le conçois, mais on y perd…

Le style à présent… il m’inspire une phrase célèbre de personne en particulier qui dit : « à faire de la planche en Méditerranée on ne risque pas de surfer sur la vague… (sic) », mais faut avouer que le SM (qui est un état d’esprit qui se cultive au quotidien) n’est pas ma tasse

de thé.

Je dirais donc que sont dispensables : les contacts avec tous les personnages néfastes (ce qui ne laisse pas beaucoup de place aux dialogues, mais comme ils sont nuls de toute façon

!), les passages « surréalistes » (personne ne pense vraiment les choses comme ça, depuis Picasso, et encore !) comme la bibliothèque qui ne possède aucun livre des auteurs les plus

renommés de la littérature française et le discours de sourds entre le personnage principal et le bureau d'Immatriculation, ou l'intervention de la police qui s'en suit. Faut tout de même

que ça reste crédible aux yeux de tous et là c'est trop singulier pour être vrai... un pas de bolisme pareil ça n'existe pas, ou le personnage devrait être mort depuis longtemps!

La fin, j’aime bien, bien que je n’y retrouve en fait rien de bien original, mais terminer sur le silence, ça fait du bien après l’énergie (et attention ça peut être négatif l’énergie, surtout

pour le rythme pour le coup) et la logorrhée constante…

Bref, et avec mes plus plates excuses à la vie que je respecte malgré tout pour ses qualités créatives, cette journée n’a aucun intérêt. Cela dit, je repasserai en vivre une autre à

l’occasion, histoire de ne pas rester sur une mauvaise impression.

Pour l’ensemble, je me vois contraint et forcé de noter Faible+

Bon, oui, faut avouer que si on appliquait les commentaires à la vie, ça pourrait ressembler à ça. Ça pique un peu… mais c’est toujours mieux qu’un laconique : «

Ça ira mieux demain ! ».

Et ça m’apprend 2 choses : je fume trop, je vais me mettre au Prozac… ! Merci Commentator et reviens bientôt, demain j'ai prévu d'aller au FOREM, ça

promet du plaisir !

Après tout l'important c'est de commenter... et puis sans copinage, hein, faut savoir être objectif et réaliste... bon, on parle de fictions et de personnages, pas d'auteurs

et d'amitié.

Juste des retours instructifs et qui vont servir à rendre les prochains meilleurs (enfin on parle des textes là, parce qu'on sait tous très bien que les jours, eux, se

suivent... et ne se ressemblent pas!)

(7)

6

Tribune-Halle : Commentaires, copinage et radotage, un débat entre Deuxailes et le Kaos…

Ce mois-ci, sans qu’une raison concrète ne s’impose, on s’est retrouvé en panne de tribune… vacances, on oublie tout, même d’écrire les articles pour le journal (si c’est pas honteux, ça ?)… (ici : mine contrite de Tinu, qui n'en mène pas large en responsable de rubrique qui a pas fait son boulot).

Alors pour que nos fidèles lecteurs aient à se mettre des trucs sous les dents (creuses ?), Kaos et votre petit machin ailé se sont retrouvés pour un débat MSN autour d’un sujet d’actualité : Les commentaires et le copinage…

Kézako ? Pourquoi ? Pourquoi pas ?

Où, quand et comment ?

Et pis d’abord pourquoi qu’on peut pas copiner ? Na !

Bon, courage, c’est long et ça part dans tous les sens mais le sujet y est, si si, croyez nous…

Par une nuit sans lune, canicule et cigales en fond sonore, dans le lointain on entend des claviers s’activer autour d’une discussion animée…

Venez, approchez-vous, collez vos petits yeux sur les mots… et voyez à quel point on peut ne pas être d’accord sur les commentaires et le copinage…

Kaos :

Bonsoir Estelle2L. Un commentaire, selon toi, qu'est ce que c'est?

2L :

Bonsoir, oulà tu me lance sur mon sujet fétiche... bon pour moi un commentaire est plusieurs choses.

1- la preuve que tu as lu le texte et c'est important

2- une façon de retourner vers l'auteur avec des arguments pour et contre son texte si faire se peut

3- le reflet d'un ressenti

4- la fin de la boucle emetteur-récepteur-récepteur-emeteur...

enfin je crois

Et toi? tu penses que c'est quoi un commentaire?

Kaos :

Selon moi un commentaire est aavant tout une marque de respect que l'on doit à l'auteur.

D'une part parce bon ou mauvais, le commentaire se doit d'être le reflet d'un ressenti

(8)

7 avant tout

D'autre part, parce que les textes publiés méritent tous qu'on s'y attarde.

2L :

bon alors, on entend souvent parler de copinage... quelle est ton opinion là dessus?

et c koi pour toi le copinage sur oniris ? Kaos :

Copinage? Le terme en lui même est stupide je trouve! Certes, il y a des auteurs que je lis plus volontiers que d'autres

Mais ce n'est pas parce que ce sont des amis ou des connaissances IRL que je vais être indulgent.

Le copinage c'est avoir des gens avec qui l'on s'entend bien, mais au delà de l'aspect littéraire.

Il n'y a donc pas cette notion de prété pour un rendu selon moi.

2L : ok merci Kaos :

Et toi tu copines?

2L :

Ben moi je pense que tout le monde copine, que c'est de la mauvaise foi de prétendre le contraire.

On est une communauté et on fonctionne tous en tant qu'êtres humains par affinités... où qu'elles se situent.

Alors oui, je copine

J'ai sur Oniris des amis, des anciens amoureux, des copines... des parents... (Tinu : des enfants...des petits-enfants... euh, non ?)

Je ne m'arrête juste pas à ça pour noter.

Je pense que sur Oniris on confond copinage et notes par compassion ou par comment on dit ? Complaisance ? (Nd Tinu : con-plaisance ?)

Les notes et commentaires complaisants n'apportent rien Kaos :

Ce qui est à mon avis la pire des choses qui puisse arriver à Oniris 2L :

si on a des amis, qu'on les trouve top ou pas, on leur doit plus que quiconque la vérité sur leur texte

noter bien parce qu'on est potes c'est absurde

c'est comme de préter ta voiture à ton pote qui a pas le permis pasque c ton pote ça lui apprend rien et ça peut lui faire beaucoup de tort

(Estelle, reine de la métaphore) Kaos :

Je te suis dans ta logique, mais il arrive parfois que je sois un peu moins objectif si la personne m'est très chère et que je connais le contexte dans lequel à été écrit le texte.

(9)

8 2L :

ben normalement tu l'es c'est humain

là où l'exercice est difficile c'est justement de dissocier l'amitié et le talent ou quoi que ce soit et le talent

parce que quand l'histoire est bonne elle mérite d'être parfaite

et pas dire qu'il y a des défauts, c'est punir l'auteur d'imperfection, je pense... (nd Tinu : woaw, Ze formule qui percute !)

Kaos :

Mais parfois, il est difficile pour moi d'être objectif, parce qu'on aborde un autre aspect du commentaire: l'émotionnel pur.

2L :

enfin on entre dans la polémique

oui l'émotionnel relationnel ou l'émotionnel de... lecture?

Kaos :

Les deux. Je distingue bien l'un de l'autre si l'auteur mais inconnu IRL Mais plus difficilement s'il ne l'est pas.

2L :

ben perso je pense que le seul hic est que... voilà si j'extrapole un peu ... l'histoire derrière les artistes crée les artistes

l'art selon Van Gogh ou Claudel sont marqués de leur folies et mine de rien, souvent, la vie derrière l'art entre en ligne de compte pour la compréhension de l'œuvre donc effectivement il faut pouvoir dissocier clairement si tu "accroches" émotionnellement parce que tu sais que la Pauv'Camille la pov' était amoureuse folle d'un pygmalion arrogant et sans cœur ou parce qu'elle est une bonne artiste ?

Kaos :

C'est une des complexité du commentaire pour moi: chaque texte que je lis est le fruit d'un ressenti

d'une humanité de quelque chose fait de chair et de sang et je ne m'autorise pas toujours à critiquer à fond

parce que l'humain passe avant l'artiste.

2L :

Hmmm, pas pour moi pas sur oniris

dehors je suis capable de dire à un pote que son texte me plait sur un plan perso et lui coller un moyen argumenté voire cynique puisque je le suis sans avoir peur de les blesser dans la vraie vie

Kaos:

(10)

9 C'est vrai que t méchante!

2L : par contre

mdr je sais, je suis caustique

et par contre donc si j'aime un texte de quelqu'un que j'aime ou que j'apprécie IRL j'ai du mal à commenter, à noter, parce que j'ai peur justement de ne pas être assez objective...

souvent, pour Lari surtout, j'ai revu mes notes à la baisse Kaos :

Effectivement l'honneteté intellectuelle voudrait que l'on soit purement objectif 2L :

parce que l'objectivité est mal perçue quand tu sens du talent réel derrière quelqu'un que tu connais

Kaos :

Ce qui est ton cas avec Lari.

Mais des textes dont on connait le contexte ou dont on le soupçonne me laissent parfois moins objectifs

Je laisse plus parler mes tripes dans ce cas que mon cerveau.

Ce n'est pas rationnel et calculé certes Mais c'est humain?

2L :

oui c'est humain...mais c'est pas tout je pense (je pense hein) (donc je suis) Kaos :

(tu penses toi???) 2L :

(loooool:P) Kaos :

(la blague à 2 balles! lol) 2L :

(non elle était bonne)

bon je disais ce n'est pas tout

je pense qu'il faut lire les textes presque (et on peut pas le faire mais ce serait cool) comme si on ne connaissait pas l'auteur

je pense que l'anonymat doit être si pas réel en tout cas un facteur de lecture...

tu sais dire : bon, je sais que c'est du Machin mais je vais le lire comme si je savais pas que c'était de lui...

(11)

10 Kaos :

Ok mais ça demande une force intellectuelle que je n'ai pas toujours

Cependant je ne l'ai pas non plus quand je "flashe" sur un texte d'un inconnu On en arrive à cette question; qu'est ce qu'un bon commentaire et un mauvais?

2L : oh

ben pour moi Bon commentaire : ensemble de :

1 analyse du fond (crédibilité, imagination, cohérence...)

2 analyse de la forme (longueur du texte, rythme, style employé...) 3 analyse du ressenti (ce que le texte a provoqué en moi)

4 les choses qui clochent 5 les choses que j'ai aimé lire

6 la note est pour moi importante dans le sens où ça classe ton analyse selon une échelle qui t'es propre et qui va parler à l'auteur en fonction de tes critères ...

Bref, tout ça pour le bon com

ensuite le mauvais com est un com qui n'apprend rien, un com qui ne contient qu'un ressenti brut ne m'apprend rien... sauf s'il est ponctué d'une remarque sur la façon dont le ressenti a été provoqué

un com qui ne souligne que la forme est sympa... mais ça manque de trippes je pense qu'un bon com doit être complet, respectueux de l'auteur

et du texte. Un mauvais tout le contraire Kaos :

Je te rejoindrai sur à peu prêt tout mais pas sur la crédibilité.

En effet quand tu commentes pas mal de poèsies, tu n'attends pas forcémment de la crédibilité!

2L :

ben la crédibilité est facteur de plein de trucs en poésie c'est aussi important je pense Kaos:

La poèsie est par essence peu crédible puisque faisant appel au coeur...

2L :

hmmmmm

non je suis pas d'accord Kaos:

(comme d'hab! lol)

(12)

11 2L :

je pense que la poésie est justement crédible parce qu'elle fait appel à l'universalité des sentiments

une bonne poésie est une poésie qui peut toucher tout le monde et la seule façon de toucher c'est d'apporter une crédibilité aux mots écrire j'aime le désert surtout si j'y mange des desserts

c'est de la poésie de merde

mais c'en est et ça parle à personne au dessus de 7 ans, et encore Kaos:

Non moi je trouve ça drôle!

2L:

hon hon

c pas le but après tu dois avoir faim Kaos:

C'est juste une question d'état d"esprit je pense tu es d'humeur gaie

tu accepteras plus volontiers certaines légèretés 2L :

ouais mais la merde reste de la merde, même avec un chapo Kaos:

C'est là où il faudrait définir une chose indéfinissable:

c koi la merde!

Parce que je pars du principe que sur un site d'auteurs amateurs 2L :

ben je pense qu'en poésie c'est facile à définir y a des règles

plein et des points de comparaison Kaos :

il n'y a rien de merdique à la base.

2L :

si franchement

y a des trucs juste merdiques faut pas dire que non

j'ai collé des très faibles+

pas beaucoup mais y en a eu

y a des trucs qui sont résolument mauvais, apoétiques et sans aucun sens

(13)

12 un comble pour de la poésie

Kaos:

Ok je te suis, mais dans ce cas je m'abstiens pour ma part

2L :

mépourkoi?

Kaos:

Je n'ai pas la prétention de tout savoir donc je me retire et je me tais.

2L : merdeuh

c justement là qu'il faut parler faut dire aux gens que c pas bon Kaos :

Dire c pas bon j'y arrive facilement avec les nouvelles parce que justement elles doivent avoir une logique

mais assez peu avec les poèmes

Certainement parce que je fonctionne pas mal au coup de coeur.

Je suis un gentil en fait!

2L :

oui je comprends

et tu crois que "ta mission" sur oniris c'est d'être gentil?

Kaos:

Non je ne veux pas être le Saint Bernard de l'écriture!

Je noterai tout le temps exceptionnel dans ce cas!

Mais j'ai un fond gentil naturel, qui me rend un peu plus tolérant avec les erreurs.

Je suis peut être moins dur que d'autre par nature.

2L :

hum mais en même temps, t'es prof... tu devrais vouloir... aider les autres à progresser,surtout ceux qui on du mal…

Kaos:

Cependant il est indispensable de rester objectif sur oNIRIS!

J'aide déjà assez irl pour pas le faire en plus sur le net! lol Et je suis un prof indulgent (mais pas laxiste!)

(14)

13 2L :

oui je comprends

j'ai envie qu'on soit tous profs sur oniris tu vois que tout le monde aide vraiment les auteurs qui normalement sont en demande

Kaos:

C un peu utopiste non?

2L : oui Kaos:

Il y a sur Oniris comme dans la vraie vie des bons élèves, des branleurs, des fouteurs de merde....

Berf, difficile de professer il me semble Car la classe n'est pas en fasse de nous!

Et en plus est adulte!

2L :

oui et parfois assez perméable à la critique je sais

Kaos:

Oui....lol

Donc pour ma part il mùe parait difficile d'être objectif à 100%

Et pédaguogue dans le même pourcentage.

2L : hum oui surement

ça dépend un peu des personnalités aussi Kaos:

C'est à dire?

2L:

ben disons qu'on est pas tous équipés pareil y a les lecteurs qui lisent à fond

ceux qui lisent en diagonale

ceux qui sont capables de retranscrire ce qu'ils ont ressenti ou vu en lisant les autres qui peuvent pas

ceux qui aiment pas faire des vilains coms ceux qui notent qu'en dessous de moyen - on peut pas uniformiser le commentaire

(15)

14 c'est utopique

mais on peut demander une forme de cohérence dans la façon de le livrer

je crois

en faisant comprendre aux lecteurs ET aux auteurs que ce qu'on donne on reçoit

et que si on veut progresser faut aider les autres aussi pasque c facile après

tu viens

tu postes ton texte

moi je passe, Widj, Lari, Pat, Ninj, Daph, on largue un commentaire de 20 pages, super argumenté

et puis en échange on reçoit des : Woaw trop forte ton histoire c'est de la bombe bébé hummm

je suis pas sure que je cherche ce genre de choses Kaos:

Moi non plus!

L'aspect multiple des caractères me plait 2L :

donc l'important est dans l'uniformité de ce qu'attend l'auteur Kaos:

c'est ce ki rend Oniris humain.

Mais le commentaire style NTM, me laisse de marbre!

Je vois oui et je te rejoins!

2L:

bon pasqu'on est tous des AUTEURS...

bon et en tant que tels

en s'exposant au public on se reconnait comme maniant un minimum la langue française en tout cas assez pour prétendre en faire un art même si c'est une passion ou un hobby bon alors dans ce cas

on peut appliquer aux textes des autres ce qu'on applique aux siens je veux dire

vérification des points cités plus haut et en parler

bon on est pas obligé de tout décortiquer

mais je pense qu'on rend service à tout le monde en étant clair et ...

euh même méchant quoi Kaos:

Clair oui....

(16)

15 2L :

moi j'ai pas peur de le dire quand je viens de lire une daube Kaos:

Méchant peut être pas: critique, 2L :

oui

bon après chacun sa diplomatie, j'en ai pas perso (nd Tinu : noooon... vous vous en seriez doutés vous ?)

Kaos:

Chacun sa personnalité !

C'est ce qui fait la force du commentaire!

2L : oui bon

ok, tant qu'on est d’accord là-dessus, mais je pense quand même que c'est important de noter et d'expliquer

et bien

c'est ce qui fait oniris

de toute façon : Mode modo ON

on va kicker tous les commentaires qui seront pas argumentés, c'est notre mission...

Mode modo Off Kaos:

Et je suis entièrement d'accord.

La force du site c'est l'absence de complaisance si on veut le tuer

On note de façon mielleuse et basta Un parmi d'autres!

2L :

ben le souci à mes yeux

c'est qu'on donne l'illusion à quelqu'un qui a des progrès à faire, et souvent des gros qu'il écrit comme un Dieu

ou comme Tchollos ce qui est impossible sauf pour Tchollos et en plus

on fait passer les bons textes pour des textes de qualité médiocre Kaos:

(j'aime ton objectivité! lol)

(17)

16 2L :

en surnotant des daubes

(mdr je suis objective, Tchollos, il écrit comme un demi dieu) Kaos:

D'où l'intérêt peut être de réévaluer la catégorie apprentissage.

Parce qu'elle est très intéressante de ce point de vue: pad de notes.

Donc on peut dire à l'auteur simplement ce qui va ou ne va pas.

Ceci dit et en passant 2L :

oui mais la plupart du temps les coms sont pas super productifs en apprentissage Kaos :

je déteste les gens qui mettent des notes en aPPRENtissage!

2L:

Mode modo ON on les modère ceux là Mode modo OFF Kaos:

Parce que l'Apprentissage est trop synonyme de débutant. Ce que je trouve dommage!

2L : pareil Kaos:

(t'es pas objective vrpette! pas plus que moi! lol) 2L :

(oh si je le suis mais quand je le suis pas je note pas gnagnagna) Kaos:

(oui ça se tient... hahah je veux dire pas mal ouai)

Bon apparemment, le serveur de Kaos est en vacances aussi, comme le Wifi d’Estelle2L…

bon ben je suppose qu’on en restera sur : l’important est de commenter, mais pas n’importe comment… !!

Voilà ce que donne l’effet vacances sur un sujet sérieux… on aurait pu faire la grève, mais on préfère vous le servir tiède…

(18)

17 Consciencieux, émotionnel, incorruptible, gentil ?

Répondez aux questions, notez bien les lettres se référant à vos réponses.

Pour savoir quel commentateur vous êtes, reportez-vous au forum Onirien appelé : Quel commentateur êtes-vous ?

1- Tante Nicole vous a offert une de ses aquarelles. Pour l’accrocher, vous :

E – prenez toutes les précautions possible : vous ne vous remettriez pas de l’avoir abîmé I – choisissez la meilleure place : au fond du placard, ou dans l’escalier de la cave ? C – préparez tout les outils : niveau à bulle, marteau, clou de trois tailles différentes G – décrochez le Degas que vous avez au dessus de la cheminée

2- Après une nuit d’amour un peu ratée, vous dites : G – Jamais je n’ai vécu quelque chose d’aussi fort E – Rien

C – j’ai bien aimé quand tu m’as léché le genoux. Mais les caresses sur les mollets, non, c’est pas terrible

I – Ce n’est pas pour être méchant, mais je m’attendais à mieux

3- Après une nuit d’amour torride, vous dites : I – C’était vraiment super. Tu m’aide à refaire le lit ?

C – j’ai bien aimé quand tu m’as léché le genoux. Mais les caresses sur les mollets, non, c’est pas terrible

E – Oh, c’était tellement intense…

G – Jamais je n’ai vécu quelque chose d’aussi fort 4- Votre menu idéal, c’est

C – un tiers de protéines, deux tiers de glucides complexes, une cuillère à soupe de matière grasse et un café avec une praline

E – des crêpes à la fleur d’oranger, exactement comme faisait votre grand-mère quand vous étiez petit, et une praline

I – quelque chose de simple et bon, comme une entrecôte-frites, avec une praline G- on s’en fiche, tant que c’est préparé avec le cœur, non ? Et une praline.

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18 5- En ce moment vous lisez :

E – Autant en emporte le vent, pour la cinquième fois

C – le traité de prosodie de Sorgel, histoire de mieux appréhender la poésie I – un polar

G – La condition humaine, de Malraux. Vous avez un peu de mal, mais comme on vous l’a offert…

6- Votre travail, c’est plutôt (s’il n’est pas dans la liste, allez au plus prés) G – assistante sociale

C- comptable.

I – avocat pénaliste

E – pour l’instant c’est vendeuse. Mais vous pensez ouvrir une boutique d’objet d’art

7- Votre couleur préférée : C- le bleu

E – le rose I – le marron

G – le vert… mais le jaune c’est bien aussi 8- En musique, vous êtes plutôt :

C - Classique avant tout, au moins ça c'est de la musique, de l'art, du vrai.

G - Moi ? J'aime tout, ça m'est égal... vous dites ? Du Heavy Metal ? Euh... oui, pourquoi pas ?

E - Chansons d'amour, elles me font toujours pleurer !

I - Je n'écoute jamais de musique, ça me distrait dans mes réflexions.

9- Au restaurant, vous êtes un peu déçu par le menu, et le service laisse à désirer. Quand la patronne vient vous demander vos impressions, vous répondez :

G - Vous payez, laissez un pourboire et vous exclamez « c'était délicieux » E - Je suis terriblement déçu, jamais plus je ne remettrai les pieds dans votre établissement ! Je vais en parler à mon ami Jean-Pierre Coffe.

I - Madame, n'essayez pas de m'amadouer avec votre sourire, j'ai déjà formé le numéro du Gault et Millau pour leur tout le mal que je pense de votre établissement. Vous verrez, vous m'en remercierez un jour.

C- La viande était vraiment trop cuite, les haricots vers rendaient de l'eau, les pommes de terre étaient un peu terreuses, le vin légèrement acide, les couverts pas très propres. Je voudrais aussi vous signaler que cette nappe a été reprisée en deux endroits, et que, pour l'ambiance, vous devriez baisser un peu la musique. Enfin, vous ne devriez pas forcer ainsi sur l'airco, c'est désagréable quand on mange. Ah oui, signalez aussi à votre serveuse qu'elle devrait utiliser du déodorant...

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19 10- Votre fils s'est mis au violon depuis peu. Vos oreilles souffrent, mais il tient bon.

C - Pourquoi je te regarde ? Parce que je pense que tu devrais mieux placer tes doigts, et redresser ton archet. Je vais t'acheter le manuel du parfait violoniste, je suis sûre que ça t'aidera.

I - Pourquoi je grimace ? Tu veux vraiment que je te dise ce que j'en pense ? Si tu essayais la pétanque, mon fils ?

E - Pourquoi je pleure ? Mais parce que je suis ému(e) de te voir si concentré, si déterminé devant l'adversité, je suis si fier(e) de toi !

G - Pourquoi je pleure ? Mais parce que c'est si beau mon chéri. Continue, ne t'arrête surtout pas !

11- On vous propose une promotion au travail :

E - Vous fondez en larmes et remerciez dix fois, la main sur le coeur.

C - Vous vous rendez illico à la bibliothèque et empruntez tout ce qui concerne votre nouveau job, et vous annulez toutes vos prochaines sorties entre amis pour prévoir des heures sup'.

G - Vous remerciez gentiment et proposez de vous occuper du dossier « trucmuche » qui semble irriter votre patron.

I - Vous lui répondez « merci, mais ne comptez quand même pas sur moi pour faire le quatrième au bridge à la pause de midi, je continue à détester ce jeu »

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20 Ou comment une phrase de Gainsbourg s’avère fausse !

A l’heure actuelle, il est de bon ton de ne pas commenter trop précisément une multitude de choses, parfois il est même mal seyant de donner son avis.

Et pourtant ! Le commentaire au quotidien s’avère plus que nécessaire, je dirai qu’il est salvateur.

Mais, il y a l’art de commenter et surtout, il manquait, je crois, un

Guide du savoir commenter.

Je me décide donc à remédier à ce manque.

Que commenter et comment ?

Doit-on commenter les journaux télévisés ? Très certainement. En effet, quoi de plus jubilatoire que de donner son avis sur tout ? La guerre au Soudan ? Mais voyons c’est bien connu ces gens là ne sont pas civilisés, d’ailleurs la colonisation devrait être remise à l’ordre du jour des débats parlementaires francos-belges.

Commentaire conseillé : « Une bonne guerre c’est ça qu’il leur faudrait ! »

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Doit-on commenter ses performances sexuelles ? Et comment ! Quoi de plus agréable que de se dire que nous avons parfaitement réussi la brouette togolaise durant l’acte, que notre déhanché est digne des meilleurs danseurs de salsa. De plus, le regard enamouré de votre compagne soulignera la validité de vos commentaires.

Commentaire conseillé : « J’étais bon là, hein ? ».

Doit-on commenter les commentaires des commentateurs sportifs ? Oui. Et ce pour tous les sports. En effet, en quoi David Douillet double médaillé olympique, serait il plus à même que vous de commenter un combat de judo ? Vous avez votre ceinture jaune que diantre, alors commentez les commentaires. Le commentateur dit que…Il a tort, comme l'arbitre d'ailleurs.

Il n’a rien compris au sport, et il n’y connaît rien de toutes façons. Vous, vous savez.

Commentaire conseillé : « N’importe quoi ! De toute façon c’est l’OMSG le meilleur club de

curling sur gazon du monde ! »

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22

Doit-on commenter les pouffs en short ? Oui mais avec nuance. Si la pouffs en short a aussi des bottes blanches, ce peut être une majorette, il n’est pas nécessaire de commenter. Mais si elle se trimballe avec un IPod Nano rose fushia, trois copétasses (copines-pétasses) elles mêmes Ipodés rose fushia, si elle rit fort et bêtement, et que son mec fait 20 cm de moins que vous, un commentaire sur sa dégaine sera le bienvenu. Privilégiez les commentaires acerbes, sarcastiques et veules, elle ne les comprendra pas de toute façon.

Commentaire conseillé : « Pas étonnant qu’il y en ai qui se fassent violer ! »

Doit-on commenter la qualité du plat dans grand un restaurant ? Certes, il est de bon ton de ne pas critiquer, ou simplement donner un avis désobligeant, sur un met dans un restaurant chic ; mais il est salutaire de le dire. Pour cela, il faut le faire à voix haute, en apostrophant les autres clients, les serveurs, le chef, et surtout en étant le plus péremptoire possible. Quel intérêt sinon de dépenser une petite fortune pour manger des mets étranges et même pas pénétrants ?

Commentaire conseillé : « Je connais des cochons qui ne mangeraient même pas ça ! »

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Doit-on commenter sur Oniris ? Non, surtout pas ! Pourquoi ? Imaginez vous, jeune auteur, recevant une salve de commentaires flatteurs et de Très Bien +. Que va-t’il se passer ? Votre égo va gonfler, vous allez croire que vous avez un peu de talent, et au moindre Moyen+, vous allez tempêter, râler, ne pas admettre…Bref, le commentaire sur Oniris est nocif à l’égo de l’auteur.

Cependant vous pouvez commenter, mais avec une ligne de conduite bien précise : vos évaluations doivent être faîtes de la façon la plus négative possible. Jamais au grand jamais, vous n’admettrez qu’un texte est bon.

Commentaire conseillé : « L’auteur semble se bercer d’illusions quant à son avenir dans le monde de l’écriture. Qu’il cesse ! »

Merci de m’avoir lu, la prochaine fois nous nous intéresserons à l’art subtil du copinage, ou comment être ami avec la personne que l’on déteste le plus au monde afin d’en retirer de multiples faveurs.

Kaos

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24 E : Bonjour Fred, Tout d’abord, comment vas-tu ?

F : Bien. La santé tient toujours, et c’est là l’essentiel.

E : Ensuite, et comme nous avons un lectorat féminin à satisfaire, parle-nous de toi, décris-toi à la façon commentaire Onirien…

F : Je suis indescriptible, et c’est bien mieux ainsi. Je ne veux pas provoquer des malaises mortels parmi les membres. De toute façon, vous aurez l’occasion de voir bientôt ma photo sur le diaponiris, si ce n’est déjà fait. Disons que je me situe entre George Clownesque et Brave Pitre, avec un soupçon de Christophe Lambert dans le regard.

E : Nous te connaissons en tant que poète (Pouet Pouet à écharpe mais surtout en hiver, pour les plus intimes… pardon), qu’aurais-tu envie de nous dire sur toi que nous ignorons

?

F : Je ne porte jamais de lavallière. Ni de redingote. Encore moins des chemises amidonnées à manches bouillonnantes.

E : Quelle est ta plus grande source d’inspiration ?

F : La nature sûrement. La nature est un réservoir de métaphores infini. La femme aussi, quand elle est à la fois comestible et supportable, chose rarissime.

E : D’où te vient ton pseudo ? (c’est idiot, tu peux aussi expliquer ton surnom si tu préfères…)

F : Je n’ai pas de pseudo. J’ai bien pensé un jour à me faire appeler Maximilien Auguste Pauchart de Bauverimd, mais c’était un chouia aristocrasseux, alors j’ai laissé choir.

E : Sinon, quelles sont tes influences littéraires ?

F : Le romantisme moderne (Baudelaire, Lautréamont, Byron, Nerval, Rimbaud, Verlaine etc.…), mais je suis assez éclectique en ce qui concerne mes goûts. Cela va de Villon à Bonnefoy, en passant par Racine. En fait, j’aime tous les genres. Seul le talent importe et transporte. Mais je reste persuadé que les Fleurs du Mal est un livre indépassable. Et les

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25 poètes ont eu (et ont encore) bien du mérite à vouloir écrire après Charly.

Je lis beaucoup de philo aussi et des ouvrages de science (astronomie, climat, etc.).

Certaines de mes images sont d’ailleurs inspirées de mes lectures sur ces sujets.

E : Toi qui es poète, pourrais-tu improviser quelques rimes sur moi ? Ou pour moi ? lol (pas forcément un sonnet… quoique, marotique alors, avec des rimes fortes !)

F : Comme j’ai déjà réalisé des sonnets sur toi, je préfère éviter cette question. Et puis, je ne veux pas rendre encore plus jalouses les onriennes folles de moi !

E : En musique, tu aimes planer sur quoi ?

F : Musique classique essentiellement. J’écoute du rock aussi hein, mais le plus grand rockeur reste Beethoven à mes yeux. J’adore surtout la musique baroque (Canon de Pachelbel, Bach, Haendel, etc.). Pour le rock, il y a Springsteen, Dylan, et bien d’autres encore…

E : Quel est ton opinion sur les commentaires (loin de toute polémique)… ? Que commentes-tu ? Pourquoi ? Et quels commentaires attends-tu sur tes propres textes ? F : Les commentaires sont ce qu’ils sont. La sensibilité des gens ne se discutent pas. Mais j’avoue avoir une aversion pour les commentaires ironiques ou qui sentent le fiel. Pour le reste, je ne commente que ce que je connais. La poésie donc. Personnellement, j’attends des commentaires assez peu de chose. Mais de temps en temps, certains voient ou devinent des clés ; d’autres me révèlent des erreurs ou des incohérences, ce qui me permet d’apporter des modifications salutaires. C’est déjà bien ; ne pas en demander de trop.

E : Si je te dis copinage ?

F : Je ne vois pas de quoi vous parlez, madame, et, de surcroît, nous n’avons pas tenu les cochons ensemble ! Gardez ces réflexions déplacées pour d’autres, je vous prie.

E : Quelle question aurais-tu aimé que je te pose ? Et peux-tu y répondre ? F : Oui il y en une. Pourquoi cette question ?

E : Personnellement je te vois un peu comme un théoricien, un pro de la métrique, un as de la bibliographie de Charly… donc, as-tu déjà visité une fabrique de chocolat ? Et surtout, tu aimes le chocolat ?

F : Oui j’aime le chocolat. Mais je ne suis pas un drogué de la tablette pralinée. Mais c’est un puissant euphorisant. Pour un schizophrène à tendance maniaco-dépressive, c’est un élément à ne pas négliger.

E : Un mot, une phrase pour me parler de toi ?

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26 F : Solitude. Mon mot préféré.

E : Et question humour, t’es quel genre ? Qu’est-ce qui te fait poiler ?

F : L’humour anglais. J’aime aussi beaucoup Chaplin. Le Dictateur est le plus grand film de tous les temps et de tous les univers, c’est une évidence. Et puis les Temps Modernes, superbe… En France, il y a deux noms : Raymond Devos et Desproges : deux artistes de génie ; deux écrivains hors pair. À l’inverse, l’humour potache m’ennuie ; quant aux rires enregistrés des swaps opéras, ils ont la saveur d’un camembert pourri.

E : Y a-t-il des sujets qu’il ne faut pas aborder avec toi ? F : Aucun sujet tabou. C’est l’angle d’attaque qui compte.

E : Que penses-tu de la chute du cours du terril dans les campagnes Carolorégiennes, et crois-tu que ça peut nuire à l’écosystème des animaux nocturnes qui rampent en

rongeant des Belcanto’s devant chez Robert… ? Et si oui, comment peut-on gérer ça ? (non mais attention, Robert, c’est les meilleures frites de Charleroi… 100 ans

d’expérience et il est encore vivant… ou pas…)

F : Moi je dis qu’il faut une bonne guerre thermonucléaire pour relancer l’économie. Cela résoudra le problème des terrils, des frites de Robert et du surpoids des femmes de plus de cinquante ans.

E : Où te vois-tu en 2458 ?

F : À la place de Dieu ! Quelle question !

E : Et pour finir, enfin, je te laisse conclure. Merci d’avoir joué le jeu. Le mot de la fin est comme qui dirait pour toi. Lâche-toi !

Me lâcher ? Non, je sais me tenir, moi ! Je ne m’appelle pas Bébert !

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27 Partout des joues roses fraiches et rebondies, dans les magazines, à la télé, elles ont

toutes trente ans maxi, c'est sûr !.

Moi j'en ai quarante, et quoi que l'âge en lui même ne me pose plus de réel problème, il y a quelques petites alertes qui, de jour en jour, m'ont fait me poser la question suivante :

devrais-je faire une petite cure de "picouses" anti-rides ? -

Voilà, j'ironisais il n'y a encore pas si longtemps sur la futilité de toutes ces méthodes miracles, ainsi que, le saint patron de la médecine esthétique me pardonne !, sur le pathétisme de cette quête de la jeunesse éternelle, et me voilà prête à franchir le pas ! Mais c'est vrai, tout à changer !, puisque je n'ai plus trente ans !. Enfin, même si dans la tête j'en ai à peine vingt-neuf, tous les signes, les fameux signes, s'obstinent à me mettre

de grands coups de coudes dans les cotes, à chaque fois que je feins d'oublier mon âge réel.

Lors du dernier concert de rock auquel j'ai assisté par exemple, j'étais agglutinée dans la fosse à dix mètres du groupe que j'adorais, hurlant et gesticulant comme tout le monde, quand un homme trentenaire et tout à fait charmant, voulu traverser la salle dans l'autre

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28 sens. Je l'entendis clairement dire à la jeune femme se trouvant à ma gauche "excuse moi" en lui tenant les épaules pour franchir deux mètres, j'attendais donc, qu'il frôle mes

épaules et qu'il me tutoie comme si on avait déjà écumer tous les concerts de rock de la région ensemble, mais à ma grande surprise, c'est lui qui me mit le premier coup de coude dans les cotes en me disant "pardon madame". J'étais atterrée, le souffle coupé après cette attaque en traitre, mais comme je suis un peu têtue quand même, je choisie

de ne pas me laisser mettre à terre aussi facilement.

Le lendemain donc, après m'être glissée dans un jean taille trente huit, et maquillée ni trop, ni trop peu, mais juste comme il le faut pour être belle, je courrais chez le coiffeur

demandant la dernière coupe top tendance.

Deux heures plus tard, je décidais de faire toutes mes petites courses du moment pour tester mon "impact séduction". Direction la boulangerie. Dans la queue je remarque un type, blouson en cuir, jean, trente cinq ans maximum. Je m'approche gagnant une place sur la petite dame dont j'envie au passage la seule préoccupation imminente, choisir un choux à la crème ou une religieuse, et je me lance souriante et aussi fraiche que mon âge

rampant me le permet "excusez-moi, vous auriez-l'heure s'il-vous-plait ?" l'homme se retourne, me regarde droit dans les rides et me dit "oui bien sûr... Il sourit, il est gentil,

agréable, je commence à m'accrocher au petit nuage qui passe à ma portée lorsqu'il ajoute "il est onze heure madame !", le petit nuage glisse de mes mains moi, mon jean trente huit, mon maquillage et ma coupe tendance, nous prenons la gamelle du siècle !! Il

plaisante avec la vraie jeune vendeuse qui minaude ostensiblement, et lui glisse discrètement une carte de visite en même temps qu'il paye son pain, elle me pique mon

nuage sous le nez !, je m'installe dans la fange !

Au supermarché, j'achète des trucs et des machins, comme une automate, croisant le regard fasciné et plein de désir d'un sexagénaire, en sortant ma décision est prise, il faut

faire quelque chose !!

Val

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Ma zik à moi !

Bon il semblerait que ce journal souffre d’un gros défaut : il n’y a pas de chroniques musicales. Alors, Kaos, bon prince, va y remédier à chaque parution.

Certes, les disques chroniqué ici ne sont pas forcément du goût de tous, mais j’ai envie de vous faire partager mes coups de cœur anciens ou récents, les albums que je juge fondamentaux, les nouveautés que je découvre. Tout cela à travers 4 albums.

Bien sur dans les prochains numéros, je pourrais chroniquer des albums de votre choix, voir céder ma place (après tout je ne suis pas LE Philippe Manœuvre du journal ! (et pour les petits rigolos, non je ne ressemble pas à LIO !)

Donc dans cette édition : les Dub Pistols, La Jarry, Christophe et IAM

DUB PISTOLS : “Rum and Coke »

Autant le dire de suite: c’est mauvais, très mauvais. Les Dub Pistols sur leurs précédents

albums avaient construit un univers bien à eux, entre funk, dub et rock et rap. Une sorte

d’OVNI en somme. Le groupe londonien, qui va bientôt fêter ses 15 ans d’existence, vient de

se fendre de l’album le plus insipide de leur discographie. On oscille entre des morceaux aux

relents de R’n’B mal digérés et une soupe post-reggae indigente. C’est tragique !

Certes, il y a bien deux morceaux où renaissent les Dub Pistols de « Running From The

Thoughts », : un avec Grégory Isaacs, et une ode à la Ganja (sobrement intitulée « Ganja » !)

mais le reste ressemble à un mauvais rêve.

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Rhum et coke ont-ils eu raison de leur talent ?

LA JARRY : « Liverpool »

Attention daube ultime ! A la première écoute j’ai eu ‘impression d’un croisement entre la guitare des Wampas et les textes des BBrunes…A pleurer, et même pas de rire. Bon, passons sur cette première écoute.

Les LA JARRY, dont c’est le premier album, assurent (mal) le minimum syndical. Les constructions rythmiques, relativement punk rock, empruntent à tous les groupes existants, pour faire une sorte de mélasse pseudo punk complètement insipide. Quant aux paroles…

Un petit extrait : « Je rêve d’un enfer sans démons/Je rêve d’une guerre sans explosion… », même mon petit frère de 10 ans écrit mieux !

Et le reste à l’avenant. A mon avis, ils vont avoir du succès chez les midinettes parce qu’ils ont un joli look de bad boys. Ca va mouiller dans les chambres roses bonbons, sous les posters, mais au prochain groupe du même style, ils vont connaître la sécheresse…

CHRISTOPHE : « Aimer ce que nous sommes. »

J’en vois deux ou trois entrain de ricaner ! Kaos, le mec qui déjeune avec les Sex Pistols et dine avec les Bérus écoute Christophe ! Bin oui…

Certes, le bonhomme se trimballe une réputation de chanteur pour minettes avec des tubes comme Aline ou Les mots bleus.

Sauf que…

Sauf qu’il a su évoluer, et en bien s’il vous plait.

« Aimer ce que nous sommes » est un petit bijou de travail tant musical que d’écriture (pour

se convaincre écouter : « Magda », « Odore di Femina »). Il prend son temps entre deux

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albums le bougre, se fait attendre, ne vivant que la nuit qu’il dépeint magnifiquement. Et vous sort une perle de temps en temps, mais sans bruit, sans passages TV incessants, avec, simplement, la classe d’un des derniers dandys de la chanson française.

IAM « L’école du Micro d’Argent »

A l’heure où la mode est au rap bling bling, aux débats imbéciles sur la participation d’un rappeur même pas connu aux Francofolies de La Rochelle, il est peut être bon de rappeler que le rap ce n’est pas que Mercedes et chaînes en or qui brillent !

« L’école du Micro d’Argent » est, pour moi, la référence ultime dans ce type de musique et d’écriture.

Ecrire les maux et les mots de notre société IAM l’a fait de fort belle manière sur cet album.

« Né sous la même étoile », « Petit Frère », « Demain c’est loin », voilà trois morceaux imparables, où Akhenaton (le chanteur parolier) montre qu’il manie aussi bien la plume que le micro.

Des instants de vies, des tranches de réel, des critiques constructives, tout est là…Le reste n’est que littérature.

J’avais envie de parler de Bashung, mais bon, qu’on lui foute la paix !

Kaos

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Nous accueillons ce mois-ci une nouvelle recrue… Ed2line.

Elle commence en nous proposant un article. Bienvenue la puce…

Sur le chemin de la vérité...

Les commentaires, tout le monde les utilise, mais finalement, sait-on vraiment à quoi ils servent ?

Commentaire: explications, remarques au sujet d'un texte; observation, remarque sur un récit, un événement.

Bon, alors, déjà un commentaire sert aux auteurs à se rendre compte de leurs erreurs ou de ce qui est bien dans leur texte, ou, poésie. Il faut toujours dire ce qui va et ce qui ne va pas. Ce qu'on aime et ce qu’on n’aime pas. Ce qui est bien et ce qui ne l'est pas...

Mettre un commentaire pour juste dire qu'on aime le texte ou la poésie qu'on a lu ne sert à rien.

Il faut dire pourquoi on a aimé ce qu'on a trouvé bien, moins bien, ce qu'on pense qu'il faudrait améliorer.

De même que de dire «oh non j'aime pas». Eh les gens ! ça sert a rien non plus.. nous autres commentateurs servons à donner un avis éclairé et pas trop bête sur ce que nous lisons. Si vous n'aimez pas, eh bien il faut dire pourquoi. A la limite si vous ne le sentez pas ne postez pas de commentaire ou alors (vu qu'ici ça marche par note) ne mettez pas de note et dites pourquoi.

Ils ne servent pas non plus à agresser moralement un auteur ou de descendre son texte (ou sa poésie).

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33 Il a pour objet l'analyse des procédés mis en œuvre par l'écrivain pour exprimer un avis avec la sensibilité et la culture qui lui appartiennent en propre.

Avant de rédiger un commentaire on peut se poser plusieurs questions:

 Quel est le thème du texte (aventure, fantastique, horreur...) ?

 Quel est le thème de la poésie (chanson, classique,prose...) ?

 Quel est son type (argumentatif, narratif, descriptif…) ?

 Quelle est sa tonalité (comique, tragique, lyrique, pathétique, ironique, épique…)

?

 Quel est son intérêt (historique, philosophique, sociologique…) ?

 Quelles résonances éveille-t-il chez le lecteur (émotion, intérêt, passion, réflexion, interrogation…) ?

En définitive un commentaire sert tout simplement à aider l'auteur à s'améliorer dans son travail. Et, à faire moins de fautes.

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34 E : Bonjour Macalys, bienvenue dans ce n°5 de Sous Le Clavier Les Pages, spécial

commentaires, copinage et radotage.

Tout d’abord, comment vas-tu ?

M : Plutôt bien. Je savoure ma future célébrité : moi petit scarabée, interviewée (oui ce mot est très moche, ça commence bien…) par la grandissime Estelle pour un journal de renommée intergalactique ! J’en suis toute retournée !

E : Ensuite, et comme nous avons un lectorat masculin à satisfaire, parle-nous de toi, décris-toi à la façon commentaire Onirien…

M : exceptionnel - : cette jeune femme est certes très sympathique, curieuse, pleine d’énergie, et, ce qui ne gâche rien, renversante de beauté (dommage que vous ne

puissiez pas vérifier sur le Diaponiris, niark !), mais malheureusement indisponible sur le marché des cœurs. Donc pas très intéressante pour le lectorat masculin, désolée (d’où le

"moins" à mon exceptionnel). Mieux vaut se concentrer sur ses textes que sur elle.

E : Nous te connaissons en tant que correctrice, fouine du Web, publicatrice et petite grenouille sautillant sur des nénuphars… qu’aurais-tu envie de nous dire sur toi que nous ignorons ?

M : Le premier qui découvre mon secret gagne ma cagnotte ! E : Quelle est ta plus grande source d’inspiration ?

M : L’imaginaire. Je déteste écrire sur moi ou sur le réel car pour moi, l’écriture n’a aucune vertu psychanalytique, au contraire, elle fixe pour toujours sur le papier ou sur l’écran les mauvaises expériences de la vie (les bonnes aussi, mais ça me semble moins grave). Et puis, même malgré moi, il faut toujours que j’introduise un élément fantastique dans mes récits. L’écriture, c’est un voyage, alors j’essaie de faire en sorte que ce voyage soit le plus dépaysant possible, pour moi d’abord, et pour mes éventuels lecteurs

ensuite.

Pour chaque nouvelle, je me fixe un défi, j’essaie de repousser les limites de mon écriture : exploiter tel thème, tel type de narration, entremêler les temps, les mondes.

Tout ce que j’écris est toujours très construit en amont ; je ne peux rien rédiger tant que je n’ai pas élaboré un plan précis de mon récit. Parfois, je fais des recherches assez poussées pour étoffer mes idées. Ainsi pour une de mes dernières nouvelles de science- fiction, je me suis renseignée sur certaines applications de la physique quantique et les mécanismes cérébraux de la mémoire (!).

(36)

35 E : D’où te vient ton pseudo ?

M : Bonne question. J’avais 16 ans quand je l’ai choisi, j’étais jeune, insouciante… et je ne me souviens plus du tout quel délire psychédélique a motivé mon choix ! Mais je devais être inspirée ce jour-là, car je trouve que ce pseudo me correspond (ne me demande pas en quoi^^).

E : Sinon, quelles sont tes influences littéraires ?

M : Mes deux auteurs préférés sont Guy de Maupassant et Haruki Murakami. L’œuvre du premier a quelque chose d’universel que je ne retrouve nulle part ailleurs. Qu’il parle de paysans normands, de bourgeois parisiens, de fantastique, on s’y retrouve forcément. Le second est juste envoûtant. Il nous dévoile l’esprit de ses personnages avec une force troublante. Et puis ses récits sont teintés de fantastique et de magie, ce qui ne peut évidemment pas me déplaire. Et puis sinon, il y a les livres qui m’ont bouleversée et que je relis souvent, en particulier les sagas Hypérion et Endymion de Dan Simmons qui mêle Space Opera et références littéraires et philosophiques. J’adorerais écrire avec ce

mélange de souffle épique, de culture et de profondeur réflexive. Mais bon, j’en suis encore loin (soupir).

E : Toi qui es auteure, poétesse, pourrais-tu improviser quelques rimes sur moi ? Ou pour moi ? lol

M : (sur un air connu) Estelle, ma belle, There are words that go together well, my Estelle… (verre qui se brise)

Ah non, oups, ce n’est pas de moi ! En fait, « poétesse », pour me définir, ça ne convient pas tellement. La poésie c’est un jeu : plus il y a de contraintes et plus je m’amuse.

Impossible de rester sérieuse quand j’écris de la poésie, il faut toujours qu’à un moment ou un autre, j’introduise un élément d’autodérision. Et quand on n’est pas sérieux, on ne fait pas vraiment de la poésie, j’imagine ?

E : En musique, tu aimes planer sur quoi ?

M : Oula… Vaste question. Alors déjà, je n’écoute jamais de musique quand j’écris, ça me déconcentre. Ou alors de la musique classique sans paroles. Et puis sinon, pour la vie de tous les jours ( !), j’ai un petit faible pour le rock alternatif bien sombre (Nirvana), le punk rock (Off Spring, Green Day, Fall Out Boys) et la j-pop. Mais j’écoute de tout, en fait.

E : Quel est ton opinion sur les commentaires (loin de toute polémique)… ? Que commentes-tu ? Pourquoi ? Et quels commentaires attends-tu sur tes propres textes ? M : Mon avis sur les commentaires qui sont faits sur Oniris : beaucoup sont complaisants et la plupart ne permettent pas de s’améliorer, par manque de précision et d’implication de leurs auteurs. Oniris n’est pas une vitrine, chers amis ! On n’est pas là pour s’extasier sur tout, on est là pour s’entraider et s’améliorer. Et ça passe par un commentaire

(37)

36 constructif (c’est-à-dire par un commentaire qui pointe précisément les qualités et les défauts d’un texte pour que l’auteur puisse le retravailler). Ah, on avait dit pas de polémique ? Oups…

Pour ma part, je ne commente plus grand-chose en ce moment (Tiens ça me fait penser que j’ai une liste en attente). Je me sens découragée. J’essaie de rédiger des

commentaires détaillés, mais très peu débouchent sur un échange constructif avec l’auteur. Et puis, quand je vois que derrière mon pavé argumenté, d’autres postent trois lignes qui encensent l’auteur et le contentent bien plus, ça me coupe l’envie. Mais quand je commente, c’est en général un texte dont l’idée, ou le style m’a plu, bref un texte qui a du potentiel. Ca m’est arrivée de commenter des textes que je n’aimais pas du tout, aussi, mais je n’aime pas trop ça, j’ai peur d’être trop cassante.

(Cher papa Noël)Sur mes textes, j’attends des commentaires constructifs et précis (voir plus haut), et surtout, ce serait chouette que lorsque je demande des précisions au commentateur, il soit disponible pour me répondre. J’ouvre toujours un forum pour expliquer le pourquoi du comment de mon texte, et pour répondre aux commentaires, mais j’obtiens peu de réponses. Ah et aussi, je voudrais que ceux qui lisent mes textes ne les lisent pas en diagonale (heureusement, ce souhait ne concerne qu’une minorité de lecteurs). Et par-dessus tout, j’aimerais gagner au loto.

E : Si je te dis copinage ?

M : AAAAAARRRRRGGGGGHHHHH

*Attrape son pc et le jette par la fenêtre*

Hum ! Le copinage, j’imagine que ça plait aux auteurs qui le pratiquent. Je leur souhaite bien du courage pour améliorer leur style, car à mon humble avis, ce n’est pas en quémandant des évaluations complaisantes qu’ils pourront progresser. Mais ils ne cherchent peut-être que de la reconnaissance.

En même temps, une forme déguisée de copinage est inévitable sur Oniris, car dans la communauté, les gens finissent par se connaître et sympathiser. C’est humain. Mais on n’aide pas un auteur en encensant systématiquement ses textes.

E : Quelle question aurais-tu aimé que je te pose ? Et peux-tu y répondre ? M : Quels projets as-tu pour les Ailleurs, chère moi ?

Dès que le grand maître Philippe aura terminé le transfert des liens de l’ancien module au nouveau, je vais tout réorganiser et rajouter une catégorie de sites de conseils à l’écriture, ainsi que des liens vers des logiciels utiles aux auteurs (je n’en dis pas plus pour préserver un peu de suspense). Tout cela dans l’esprit de l’œuvre déjà réalisée par mon mentor, le grand (et regretté) Oxoyoz.

E : Personnellement je te vois un peu comme une pro des mots, comme une petite fée du verbe… alors, comment ça va dans le royaume des fées et des grenouilles, fait beau ? Z’ont retrouvé Pégase ?

M : Tu parles ! Depuis que Pégase s’est tiré avec Blanche-Neige, laissant derrière lui la Dernière Licorne enceinte, c’est le bazar au pays des fées. Bon, heureusement, ça ne me

(38)

37 concerne pas directement, donc je reste sagement dans ma mare, à me dorer au soleil sur un nénuphar^^

E : Un mot, une phrase pour me parler de toi ? M : macalystique !

E : Et question humour, t’es quel genre ? Qu’est-ce qui te fait poiler ?

M : Dans l’ordre : le pince-sans-rire et l’humour noir, l’intello, mais aussi le débile. Je suis plutôt bon public, niveau humour. Mais je n’aime pas qu’on en rajoute des tartines ou qu’on pratique l’humour avec maladresse. Pour être drôle, il faut du style.

E : Y a-t-il des sujets qu’il ne faut pas aborder avec toi ?

M : Je suis très curieuse et j’adore papoter, donc a priori, pas de tabous. Tous ceux qui passent à Paris, c’est quand vous voulez pour se refaire le monde autour d’une tasse de thé pour moi, de ce que vous voulez pour vous.

E : Que penses-tu des retombées de Tchernobyl ? Et penses-tu que ça puisse avoir une quelconque influence sur le retour à la vie de gens qui seraient morts, et qui du coup deviendraient des zombies affamés de matière grise courrant partout en criant : Cerveauuuuuu ?

M : Tchernobyl a été un coup dur pour nous tous, et les morts en particulier… J’espère qu’on réussira à contenir l’attaque zombie (mais vu le nombre impressionnant de

créatures en voie de zombification que je croise dans les rues de Paris, j’en doute). Moi, ce que j’attends surtout c’est la prochaine génération humaine : quelle mutations

surprenantes nous réserve l’avenir ? L’homme du futur sera-t-il doté de super-pouvoirs ? Ou verra-t-il son cerveau disparaitre à jamais de sa boite crânienne, vu qu’il a prouvé au fil des millénaires qu’il ne pouvait en exploiter qu’une infime partie ? La dernière

éventualité règlerait la question des zombies : plus de cerveaux, plus de zombies ! Finalement, l’incident de Tchernobyl contient sa propre solution.

E : Où te vois-tu en 2458 ?

M : Au Nirvana, à couler des jours tranquilles et infinis avec mon amoureux !

E : Et pour finir, enfin, je te laisse conclure. Merci d’avoir joué le jeu. Le mot de la fin est comme qui dirait pour toi. Lâche-toi !

M : La suite dans le prochain épisode…

(Mais non, je blague, pas de panique ! L’interview est vraiment finie, ouf !)

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demanda le prophète pour la troisième fois –Si, ô envoyé de Dieu, répondirent vivement les compagnons. Le prophète, ayant tout à fait retenu leur attention, leur répondit enfin