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AUTRES COLLOQUES ET SÉMINAIRES

Dans le document Rapport final d’animation du programme DIVA2 (Page 157-182)

7 au 10 Novembre 2011 : 5èmes Journées Françaises de l’Ecologie du Paysage, IALE

France 2011, Aix-en-Provence sur le thème : « Regards et apports de l'écologie du paysage

sur les continuités écologiques », organisé par le Cemagref.

• Présentation du poster « DIVA3 » (cf annexe) • Présentation orale :

Des zones protégées aux continuités écologiques :

une rupture dans les références écologiques des politiques en matière de biodiversité

Jacques Baudry,

Les textes législatifs relatifs à la Trame Verte et Bleue font explicitement référence aux concepts de l’écologie du paysage, fragmentation, connectivité. Ce dernier renvoie à des fonctionnements écologiques, la capacité d’individus ou de propagules d’une espèce à se déplacer dans un paysage. La TVB sera donc rarement identifiée à partir d’observations, mais plutôt à partir de modèles écologiques de connectivité. Ces modèles constitueront des preuves de connectivité. On a là une différence très importante par rapport aux preuves concernant les démarches habituelles dans les politiques de protection de la nature basées sur la présence d’espèces ou d’habitat, indépendamment de toute référence à un processus écologique.

Ce changement doit conduire à de nouvelles relations entre la recherche en écologie et l’action publique. Le premier point concerne ce que nous appellerons « changement de paradigme » par commodité. La protection de la nature reposait jusqu’à présent, au moins de façon implicite, sur une certaine idée d’équilibre naturel « les espèces sont là et doivent y rester ». La fragmentation, la connectivité renvoient aux métapopulations, à une nature en non équilibre, aux habitats vacants qui doivent pouvoir être recolonisés. Cela a, évidemment de lourdes conséquences en termes d’évaluation, de suivi des politiques aussi bien que pour la gestion.

Le second point concerne les « preuves » sur lesquelles les politiques s’appuient. « L’espèce ou l’habitat sont là » est une preuve d’existence. On ne se pose pas la question de savoir pourquoi ils sont là. « Telle structure paysagère constitue un corridor, une continuité écologique » renvoie à des relations de cause à effet entre ces structures et la possibilité pour les espèces de circuler, dans ce qui n’est pas nécessairement un habitat pour elles. Comment les décideurs, les gestionnaires peuvent-ils évaluer les bases théoriques de modèles utilisés pour définir la TVB ? La communauté scientifique va nécessairement proposer une diversité de modèles, à diverses échelles spatiales et temporelles ; comment rendre les choix explicites ?

Voilà les questions que nous proposons d’examiner.

27 avril 2012 : invitation par la province de Guandong, Chine à présenter le programme DIVA à

l’occasion du Forum « Guandong Greenways » à Pékin.

(http://www.itdp.org/documents/20110517_ITDP-ewsletterspring.pdf ) Résumé ci-dessous, ppt sur le CD

Invited lecture, greenways seminar, Guangdong Province, China, April, 2012

The French research program on ecological networks

Jacques Baudry

INRA SAD-Paysage, CS 84215, 35042 Rennes Cedex, France jbaudry@rennes.inra.fr

Coordinator of the DIVA program “ecological networks in rural areas and their interfaces with forest and urban spaces”, sponsored by the ministry of the environment.

This program aims at improving the scientific evidences for the design of ecological networks from national to local scales.

I will present the shift in nature protection legislation from nature reserves to ecological networks in the European Union and French contexts. This shift widens the scope of nature protection from species or habitat protection to include ecosystem services. The development of landscape ecology has played an important role in this change of standpoint.

This has several implications for research and planning. Research must be interdisciplinary since the objectives are 1) to understand how species move across landscapes and 2) how to implement those networks on land with multiple uses. Planning must be at different scales to implement networks that are coherent locally but also across regions and states, at the EU level. Locally and regionally, there must be a continuum between ecological networks in urban, rural and “natural” landscapes.

Nature protection policies based upon “nature reserves” segregated from other uses were relatively simple to implement: a species, a habitat are present and must be protected, so a border line (reserve) can be drawn. Policies relying on networks are more complex because the aim is to drive processes and to manage services. Therefore, a variety of techniques in both the ecological and social realms may be used. This diversity is found in the projects that are funded by the program. It includes a diversity of methods to assess the functioning of networks as well as different ways to promote the participation of the public and the wide range of stakeholders.

31 mai 2012 : séminaire INRA/ UNCPIE (http://www.cpie.fr/)

L’Union Nationale des Centres Permanents d’Initiatives pour l’Environnement et l’INRA ont un accord cadre de coopération. Lors du premier séminaire, j’ai été invité à présenter le programme DIVA. La discussion a mis en évidence d’importantes possibilités de coopération avec les CPIE qui sont des structures fortement territorialisées intervenant au niveau des SCOT et PLU dans la mise en place des TVB (ppt sur CD)

Annexes

ANNEXE 2 : UICN et DIVA

Le Comité français de l’UICN, créé en 1992, est le réseau des organismes et des experts de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature en France. Il regroupe au sein d’un partenariat original 2 ministères (écologie et affaires étrangères), 5 établissements publics et 37 organisations non

gouvernementales, constituant ainsi une plate-forme unique d’échanges et d’actions pour répondre aux enjeux de la biodiversité et du développement durable. Ce réseau permet de dresser des états des lieux précis sur la biodiversité, d’élaborer des recommandations concrètes d’amélioration des politiques

publiques et privées, et de mettre en place des programmes d’actions. Notamment grâce à la mise en place de groupe de travail sur des thématiques particulières, il cherche à faire évoluer les politiques et les pratiques existantes vers une meilleure prise en compte de la biodiversité.

Dans une dynamique favorisée par le Grenelle, il est apparu essentiel pour le Comité français de l’UICN de créer une plate-forme de réflexions et d’échanges sur l’agriculture et la biodiversité. Un groupe de travail « Agriculture et biodiversité » a donc été créé en 2008. Ce groupe, présidé par M. Thierry Mougey de la Fédération des Parcs Naturels Régionaux de France, est co-animé avec Florence Clap, chargée de programme sur les politiques de la biodiversité au Comité français de l'UICN.

Ce groupe de travail est un lieu d'échanges sur les questions de biodiversité entre les acteurs du monde agricole (Ministère de l’Agriculture et de la Pêche, établissements publics, syndicats professionnels notamment) et les membres du réseau de l’UICN au niveau français, en particulier des ONG, des représentants du Ministère de l’écologie et d’établissements publics.

Le thème choisi en 2008 par le Groupe de Travail pour les réflexions 2009-2010 porte sur la prise en compte de la biodiversité dans les signes de reconnaissance (indications géographiques, labels,

marques…) en matière de production agricole. L’étude actuellement réalisée a pour objectif de recenser les signes de reconnaissance existants pour ensuite analyser la prise en compte de la biodiversité dans leurs cahiers des charges.

En fonction de l’avancement de l’étude, cette première phase « état des lieux » fera l’objet d’un travail de rédaction commun à diffuser dès la fin de l’année 2009. Des propositions d’améliorations des dispositifs existants pourront être présentées en 2010.

Dans le cadre de cette étude, des questions se posent notamment sur les liens entre pratiques agricoles et maintien de la biodiversité générale. Quels sont les impacts réels des pratiques (fertilisation, chargements, fréquence et dates des traitements…) ? Quelles recommandations proposer aux agriculteurs ? La

valorisation par la différenciation commerciale permet-elle la préservation de la biodiversité ? En attente des résultats du programme de recherche DIVA2, ce séminaire a permis d’identifier de

potentiels experts pouvant nous apporter des éléments de réponse essentiels à une analyse pertinente de la prise en compte de la biodiversité dans les signes de reconnaissance. Enfin, la connaissance de l’actualité de la recherche sur le thème de l’Agriculture et de la Biodiversité permettra d’instaurer une synergie, une complémentarité, entre les études et les recherches en cours et à venir.

Dans le document Rapport final d’animation du programme DIVA2 (Page 157-182)

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