• Aucun résultat trouvé

1. Les Anti-inflammatoires non stéroïdiens

1.2. Les différentes classes d’AINS

1.2.1. Aspirine et dérivés salicylés

Structure chimique : Ces molécules sont toutes basées sur l’acide salicylique. Le principe actif de l’aspirine est l’acide acétylsalicylique

l’organisme. D’autres dérivés de l’acide salicylique ont été synthétisés (diflunisal = DOLOBIS®, éthenzamide = DOLOTEC®…).

Figure 6 : Formules semi développées

Actions pharmacodynamiques

- Action anti-inflammatoire

- Action analgésique : douleur de fai

soit diffuses, soit localisées.

- Effet uricosurique : effe

Sinon à des doses de 1 à 2 g par jour, l’aspirine diminue l’excrétion d’acide urique. Elle peut même, à faible dose, inhiber, par compétition, les effets d’autres

uricosuriques.

- Effet antiagrégant plaquettaire

plaquettaire, bloquant ainsi la production de thromboxane A. L’effet antiagrégant est présent toute la vie de la plaquette

- Action antipyrétique

Pharmacocinétique

La résorption a lieu en majorité dans l’intestin grêle, et en

Le début de l’action survient 30 minutes après la prise orale, et le pic de concentration a lieu environ 2 heures après, pour l’aspirine o

et la forme fixée à l’albumine représente 99%.

va être éliminée dans les urines sous forme d’acide salicylique. Le reste est métabolisé par le foie avant d’être éliminé dans les urines

Effets indésirables, incidents, accidents

- Effets gastriques :

• douleurs, hyperacidité, gastrite érosive

• hémorragie digestive

- Accidents allergiques :

• crise d’asthme à l’aspirine = Syndrome de Fernand Widal

cyclo-oxygénase entraînerait une déviation du métabolisme de l’acide arachidonique, vers la voie de la lipo

leucotriène C, agent

• accidents anaphylactiques Acide salicylique

d’AINS [68, 70]

Aspirine et dérivés salicylés

Ces molécules sont toutes basées sur l’acide salicylique. Le principe actif acétylsalicylique qui donne rapidement de l’acide salicylique dans l’organisme. D’autres dérivés de l’acide salicylique ont été synthétisés (diflunisal = DOLOBIS®, éthenzamide = DOLOTEC®…).

semi développées de l’acide salicylique, l’acide acétylsalicylique

Source : MOULIN, 2002 [68]

Actions pharmacodynamiques :

inflammatoire : présente pour des doses supérieures à 3g

douleur de faible intensité, plutôt superficielles que profondes, soit diffuses, soit localisées.

: effet présent pour des doses très élevées : supérieures à 4g/jour. Sinon à des doses de 1 à 2 g par jour, l’aspirine diminue l’excrétion d’acide urique. Elle peut même, à faible dose, inhiber, par compétition, les effets d’autres

ffet antiagrégant plaquettaire : l’aspirine inhibe irréversiblement la cyclo

plaquettaire, bloquant ainsi la production de thromboxane A. L’effet antiagrégant est présent toute la vie de la plaquette.

La résorption a lieu en majorité dans l’intestin grêle, et en moindre quantité

survient 30 minutes après la prise orale, et le pic de concentration a lieu environ 2 heures après, pour l’aspirine ordinaire. La distribution se fait dans

et la forme fixée à l’albumine représente 99%. Une faible partie (10-30% selon le p

va être éliminée dans les urines sous forme d’acide salicylique. Le reste est métabolisé par le t d’être éliminé dans les urines.

Effets indésirables, incidents, accidents

douleurs, hyperacidité, gastrite érosive. hémorragie digestive.

:

crise d’asthme à l’aspirine = Syndrome de Fernand Widal

oxygénase entraînerait une déviation du métabolisme de l’acide arachidonique, vers la voie de la lipo-oxygénase, d’où la produc

leucotriène C, agent bronchoconstricteur pouvant entraîner de l’asthme. accidents anaphylactiques : œdème de Quincke, choc.

Acide acétyl-salicylique Diflunisal

Ces molécules sont toutes basées sur l’acide salicylique. Le principe actif qui donne rapidement de l’acide salicylique dans l’organisme. D’autres dérivés de l’acide salicylique ont été synthétisés (diflunisal =

acétylsalicylique et du diflunisal

: présente pour des doses supérieures à 3g /jour.

t superficielles que profondes,

: supérieures à 4g/jour. Sinon à des doses de 1 à 2 g par jour, l’aspirine diminue l’excrétion d’acide urique. Elle peut même, à faible dose, inhiber, par compétition, les effets d’autres médicaments

: l’aspirine inhibe irréversiblement la cyclo-oxygénase plaquettaire, bloquant ainsi la production de thromboxane A. L’effet antiagrégant est

moindre quantité dans l’estomac. survient 30 minutes après la prise orale, et le pic de concentration a lieu rdinaire. La distribution se fait dans tout l’organisme 30% selon le pH urinaire) va être éliminée dans les urines sous forme d’acide salicylique. Le reste est métabolisé par le

crise d’asthme à l’aspirine = Syndrome de Fernand Widal : l’inhibition de la oxygénase entraînerait une déviation du métabolisme de l’acide oxygénase, d’où la production accrue de bronchoconstricteur pouvant entraîner de l’asthme.

- Syndrome de Reye : chez l’enfant de 6 mois à 15 ans

associée à une encéphalopathie convulsive cellulaire aigue.

- Accidents divers : potentialisation des effets dépresseurs des antihistaminiques, des

tranquillisants et des hypnotiques

ou vomissant ; ototoxicité à forte doses (acouphènes, vertiges, hypo acousie) hémorragies par diminution de l’agrégabilité plaquettaire et hypoprothrombinémie stérilité masculine en cas d’utilisation

1.2.2. Pyrazolés : phénylbutazone

En raison d’accidents très graves, notamment sanguins médullaires), observés lors de leur

représentant : phénylbutazone = BUTAZOLIDINE®

Structure chimique :

Figure 7 :

Actions pharmacodynamiques

- Action antipyrétique et analgésique

- Action anti-inflammatoire

- Effet uricosurique : à dose moyenne ou forte, la phénylbutazone inhibe la réabsorption

tubulaire de l’acide urique

- Action de rétention de Na

Pharmacocinétique

La résorption est digestive, rapide et complète.

essentiellement au niveau du foie. A la différence de la plupart des autres AINS dont les métabolisations hépatiques produisent des substances inacti

trois principaux métabolites actifs et toxiques. Une fois métabolisée, l

Effets indésirables, incidents, accidents

- Accidents bénins :

• Troubles digestifs

• Oedèmes, rétention hydrosodée

personnes ayant des problèmes cardiaque

• Réactions cutanées diverses

• Tuméfaction des glandes salivaires

- Accidents graves :

• Accidents anaphylactiques

• Accidents cutanés

: chez l’enfant de 6 mois à 15 ans ; survenue d’un ictère grave, associée à une encéphalopathie convulsive, avec un tableau d’insuffisance hépato

: potentialisation des effets dépresseurs des antihistaminiques, des et des hypnotiques ; hypoglycémie et convulsions chez un enfant à jeun ; ototoxicité à forte doses (acouphènes, vertiges, hypo acousie)

nution de l’agrégabilité plaquettaire et hypoprothrombinémie stérilité masculine en cas d’utilisation prolongée à fortes doses.

: phénylbutazone

ès graves, notamment sanguins (agranulocytoses, aplasie observés lors de leurs emplois, il ne subsiste, en France,

: phénylbutazone = BUTAZOLIDINE®.

: Formule semi développée de la phénylbutazone.

Source : MOULIN, 2002 [68]

pharmacodynamiques :

antipyrétique et analgésique inflammatoire puissante

à dose moyenne ou forte, la phénylbutazone inhibe la réabsorption tubulaire de l’acide urique.

Na+ et d’eau

est digestive, rapide et complète. Le métabolisme de cette molécule a lieu essentiellement au niveau du foie. A la différence de la plupart des autres AINS dont les métabolisations hépatiques produisent des substances inactives, la phénylbutazone engendre trois principaux métabolites actifs et toxiques. Une fois métabolisée, l’élimination est rénale.

Effets indésirables, incidents, accidents (10-45% des patients)

Troubles digestifs : douleurs épigastriques, nausées, vomissements

Oedèmes, rétention hydrosodée : possibles conséquences graves chez des personnes ayant des problèmes cardiaques ou hypertendues.

Réactions cutanées diverses.

Tuméfaction des glandes salivaires.

anaphylactiques : choc, œdème de Quincke, bronchospasme Accidents cutanés.

; survenue d’un ictère grave, , avec un tableau d’insuffisance hépato-

: potentialisation des effets dépresseurs des antihistaminiques, des ; hypoglycémie et convulsions chez un enfant à jeun ; ototoxicité à forte doses (acouphènes, vertiges, hypo acousie) ; nution de l’agrégabilité plaquettaire et hypoprothrombinémie :

agranulocytoses, aplasies France, plus qu’un seul

à dose moyenne ou forte, la phénylbutazone inhibe la réabsorption

Le métabolisme de cette molécule a lieu essentiellement au niveau du foie. A la différence de la plupart des autres AINS dont les ves, la phénylbutazone engendre ’élimination est rénale.

vomissements.

conséquences graves chez des .

• Accidents gastriques

• Accidents sanguins

plaquettaire) ; neutropénie adénopathie.

• Poussée hypertensive, décompensation cardiaque

1.2.3. Dérivés acéto-indolique

Structure chimique : Il s’agit d’un dérivé acéto indolique.

file de ce groupe. Le sulindac auquel nous nous intéresserons par la suite fait de ce groupe. Figure 8 : Formule Actions pharmacodynamiques - Action anti-inflammatoire acéto-indoliques peuvent prolongées.

- Action analgésique et antipyrétique

Pharmacocinétique

La résorption digestive est correcte. L’élimination se fait pour 20% sous forme non m dans les urines. Le reste est éliminé sous forme de métabol

hépatique. La demi-vie est d’environ 3 heures.

Effets indésirables, incidents, accidents

- Troubles neuropsychiques et neurosensoriels

• troubles de la vigilance

• troubles du sommeil

• aggravation d’un état psychiatrique d’un Parkinson

- Troubles oculaires :

• anomalies rétiniennes

• hémorragies du vitré,

- Accidents sanguins : dus aux troubles de l’agrégation plaquettaire

- Accidents allergiques divers

- Accidents digestifs (ulcérations gastro

- Accidents rénaux et hépatiques rares

Indométacine

Accidents gastriques : perforation, hémorragies digestives. Accidents sanguins : troubles de l’hémostase (inhibition

; neutropénie ; agranulocytose ; anémie aplastique

Poussée hypertensive, décompensation cardiaque.

indoliques et apparentés

Il s’agit d’un dérivé acéto indolique. L’indométacine file de ce groupe. Le sulindac auquel nous nous intéresserons par la suite fait

: Formules semi développées de l’indométacine et du sulindac

Source : MOULIN, 2002 [68]

Actions pharmacodynamiques :

inflammatoire : moins forte que celle des pyrazolés, mais les dérivés

s peuvent, à moindre risque, être prescrits pendant des périodes

et antipyrétique : équivalente à celle de l’aspirine.

digestive est correcte. L’élimination se fait pour 20% sous forme non m dans les urines. Le reste est éliminé sous forme de métabolites inactifs après métabolism

vie est d’environ 3 heures.

Effets indésirables, incidents, accidents (35 à 50% des patients traités)

roubles neuropsychiques et neurosensoriels :

troubles de la vigilance. troubles du sommeil.

aggravation d’un état psychiatrique (hallucinations, délire), d’une épilepsie, d’un Parkinson.

anomalies rétiniennes : atteinte de la macula. hémorragies du vitré, dépôts cornéens.

: dus aux troubles de l’agrégation plaquettaire.

divers (réactions cutanées…).

(ulcérations gastro-intestinales, hémorragies digestives…)

ccidents rénaux et hépatiques rares

Sulindac

inhibition de l’agrégation anémie aplastique ; lympo-

constitue le chef de file de ce groupe. Le sulindac auquel nous nous intéresserons par la suite fait également partie

ulindac

azolés, mais les dérivés , à moindre risque, être prescrits pendant des périodes

équivalente à celle de l’aspirine.

digestive est correcte. L’élimination se fait pour 20% sous forme non modifiée ites inactifs après métabolisme

(hallucinations, délire), d’une épilepsie,

1.2.4. Dérivés de l’acide propionique (et de l’acide butyrique)

Cette classe d’anti-inflammatoires mais sa tolérance est meilleure.

Structure chimique :

Figure 9 : Formules semi

Remarque : seuls les énantiomères S sont actifs pour ces deux molécules.

Effets indésirables, incidents, accidents

- Accidents digestifs

- Accidents rénaux, hépatiques et cutanés exceptionnels

1.2.5. Dérivés de l’acide anthranilique ou fénamates

Classe d’AINS peu différente des précédentes, digestifs.

Structure chimique :

Figure

1.2.6. Oxicams

Des accidents sévères (notamment toxique), ont entraîné le retrait de de ténoxicam et le méloxicam sont quant

Ibuprofène Enantiomères R (en

haut), S (en bas)

Dérivés de l’acide propionique (et de l’acide butyrique)

inflammatoires est d’efficacité probablement moindre que les précédentes, mais sa tolérance est meilleure.

: Formules semi développées des énantiomères de l’ibuprofène et du

Source : MOULIN, 2002 [68]

: seuls les énantiomères S sont actifs pour ces deux molécules.

Effets indésirables, incidents, accidents

ccidents rénaux, hépatiques et cutanés exceptionnels

Dérivés de l’acide anthranilique ou fénamates

Classe d’AINS peu différente des précédentes, mais amenant plus d’effets indésirab

Figure 10 : Formule semi développée du diclofénac

Source : MOULIN, 2002 [68]

notamment cutanés : syndrome de Lyell = nécrolyse épidermique ont entraîné le retrait de deux spécialités, dont l’isoxicam.

ténoxicam et le méloxicam sont quant à eux toujours disponibles.

Kétoprofène Enantiomères R (en

haut), S (en bas) Enantiomères R (en

haut), S (en bas)

est d’efficacité probablement moindre que les précédentes,

buprofène et du kétoprofène

mais amenant plus d’effets indésirables

: syndrome de Lyell = nécrolyse épidermique . Le piroxicam, le Kétoprofène

Enantiomères R (en haut), S (en bas)

Structure chimique :

Figure 11 : Formules semi développées

Piroxicam, ténoxicam :

AINS aux propriétés voisines de celles des propioniques

Méloxicam :

Il possède les mêmes propriétés que les dérivés précédents. Toutefois, il présente une action inhibitrice préférentielle pour cox

1.2.7. Nimésulide

Le nimésulide est un dérivé sulfonamidé, faiblement inhibiteur de la synthèse des prostaglandines et inhibiteur de la fonction leucocytaire

Figure

1.2.8. Coxib

Ce sont les AINS inhibant sélectivement l’obtention des effets antalgique

Le risque de complications cardiovasculaires

cérébral, décès) a fait que certains coxibs ont perdus leur autorisation de mise sur le marché. Les molécules encore présentes

(ARCOXIA® ; TUROX®) et Piroxicam

semi développées du piroxicam, du ténoxicam et du méloxicam

Source : MOULIN, 2002 [68]

AINS aux propriétés voisines de celles des propioniques et de tolérance analogue.

Il possède les mêmes propriétés que les dérivés précédents. Toutefois, il présente une action pour cox-2.

Le nimésulide est un dérivé sulfonamidé, faiblement inhibiteur de la synthèse des andines et inhibiteur de la fonction leucocytaire.

Figure 12 : Formule semi développée du nimésulide

Source : MOULIN, 2002 [68]

inhibant sélectivement la cyclo-oxygénase 2 aux doses in des effets antalgiques, anti-inflammatoires et antipyrétiques.

cations cardiovasculaires (infarctus du myocarde, accident vasculaire ) a fait que certains coxibs ont perdus leur autorisation de mise sur le marché. lécules encore présentes sont : le célécoxib (CELEBREX® ; SOLEXA®), l’étoricoxib

le parécoxib (DYNASTAT®) [71]. Ténoxicam

ténoxicam et du méloxicam

et de tolérance analogue.

Il possède les mêmes propriétés que les dérivés précédents. Toutefois, il présente une action

Le nimésulide est un dérivé sulfonamidé, faiblement inhibiteur de la synthèse des

oxygénase 2 aux doses indiquées pour

(infarctus du myocarde, accident vasculaire ) a fait que certains coxibs ont perdus leur autorisation de mise sur le marché. ; SOLEXA®), l’étoricoxib

Figure