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chrones aux variations du syst`eme LVPT dans les vibrations naturelles de la machine ne gˆenait par outre mesure le calcul de la commande optimale, l’algorithme (4.17) va ˆetre appliqu´e `a

des signaux vibratoires mesur´es sur une machine synchrone en rotation.

Application aux signaux r´eels

Il est maintenant n´ecessaire d’´etudier les performances de cette m´ethode de contrˆole

actif pour des signaux r´eels de vibration. Pour cela, on l’applique au signal vibratoire

re-´echantillonn´e analys´e au paragraphe 1.3.4, provenant d’une exp´erimentation mettant en

œuvre la machine synchrone de test d´ecrite au paragraphe 1.2.3. On rappelle que la fr´equence

de rotation de la machine estν

r

= 23,8 Hz, que la fr´equence d’´echantillonnage estν

e

= 24371

Hz et que l’on dispose ´egalement du signal de top-tour r´eel fourni par un capteur angulaire.

Le signal vibratoire correspondant `a la perturbation `a att´enuer et dont le spectre de puissance

est donn´e `a la figure 1.10, est filtr´e `a l’aide d’un filtre passe-bande dont la bande passante

s’´etend de 1 kHz `a 2,5 kHz. La principale composante synchrone situ´ee dans cette gamme

de fr´equence est l’harmonique de rang 2 de la raie d’encoche. C’est donc elle qui doit ˆetre

att´enu´ee en priorit´e par la commande optimale. Le transfert de la figure 4.1 entre les signaux

de commande et les vibrations qu’ils engendrent est, quant `a lui, toujours simul´e. La position

angulaireθ est suppos´ee nulle, le transfert LIT ˆg(ν,0) reste le mˆeme, et le signal de

modu-lation m(n,0) est connu et obtenu en doublant la fr´equence du top-tour. On obtient donc

le mˆeme syst`eme LVPT que pr´ec´edemment, avec un gain complexe matricielle gardant les

mˆemes caract´eristiques. Les courbes d’apprentissage alors obtenues sont pr´esent´ees `a la figure

4.16. Les valeurs du coˆut C et de la puissance du signal d’erreurP

v

convergent bien vers un

minimum situ´e autour de 17 % de leur valeur initiale. Ces bonnes performances n´ecessitent

une commande dont la puissance repr´esente 225 % de celle de la perturbation `a ´eliminer.

4.4. Implantation des solutions et ´etude des performances obtenues

0 20 40 60 80 100 0 50 100 150 200 250

numero de periode systeme LVPT

% de P

v

cout puissance erreur puissance commandes

Fig. 4.16:

Courbes d’apprentissage C (trait plein), P

v

(tirets) etP

icopt

(pointill´es) pour une

perturbation vibratoire r´eelle

La figure 4.17 montre les densit´es spectrales de puissance des signaux de perturbation, de

commande et d’erreur une fois que l’algorithme r´ecursif a converg´e. Comme pr´evu, les

com-1200 1400 1600 1800 2000 2200 −20 −15 −10 −5 0 5 10 15 20 25 30

frequence reelle (Hertz)

decibels

perturbation commande 1

(a) Densit´e spectrale de puissance du signal de com-mande (trait plein) et de perturbation (pointill´es)

1200 1400 1600 1800 2000 2200 −20 −15 −10 −5 0 5 10 15 20 25 30

frequence reelle (Hertz)

decibels

perturbation erreur

(b) Densit´e spectrale de puissance du signal d’er-reur (trait plein) et de perturbation (pointill´es)

Fig. 4.17:

Densit´es spectrales de puissance des signaux de commande et d’erreur pour une

perturbation vibratoire r´eelle

posantes fr´equentielles de la commande se concentrent autour de l’harmonique de rang 2 de

la raie d’encoche afin de l’att´enuer. Finalement, celui-ci est r´eduit d’environ 15 dB dans le

spectre du signal d’erreur. De plus, les raies parasites cr´ees par la commande optimale dans le

signal d’erreur apparaissent bien autour de la composante vis´ee, et la composante fr´equentielle

non synchrone du signal de perturbation situ´ee autour de 1400 Hz n’est pas affect´ee par ce

traitement. Ces r´esultats v´erifient donc ceux obtenus lors des simulations pr´ec´edentes portant

sur des signaux synth´etiques. Ces caract´eristiques sont encore plus visibles dans les figures

4.18 et 4.19, montrant respectivement les allures temporelles et les spectres de puissance des

composantes synchrones et non synchrones des signaux de perturbation et d’erreur en sortie

du passe-bande et apr`es la convergence de l’algorithme. Ces deux figures montrent

claire-CHAPITRE 4. D´etermination et mise en œuvre des solutions

3.46 3.47 3.48 3.49 3.5 3.51 3.52 −1.5 −1 −0.5 0 0.5 1 1.5 2 2.5 temps (secondes) amplitude lineaire erreur perturbation variation systeme

(a) Composantes synchrones

3.46 3.47 3.48 3.49 3.5 3.51 3.52 −1.5 −1 −0.5 0 0.5 1 1.5 2 2.5 temps (secondes) amplitude lineaire erreur perturbation variation systeme

(b) Composantes non synchrones

Fig. 4.18:

Allures temporelles des composantes synchrones et non synchrones des signaux

d’erreur (traits pleins) et de perturbation (pointill´es) filtr´es pour une perturbation

vibratoire r´eelle

1200 1400 1600 1800 2000 2200 −20 −15 −10 −5 0 5 10 15 20 25 30

frequence reelle (Hertz)

decibels

erreur perturbation

(a) Composantes synchrones

1200 1400 1600 1800 2000 2200 −20 −15 −10 −5 0 5 10 15 20 25 30

frequence reelle (Hertz)

decibels

erreur perturbation

(b) Composantes non synchrones

Fig. 4.19:

Densit´es spectrales de puissance des composantes synchrones et non synchrones

des signaux d’erreur (traits pleins) et de perturbation (pointill´es) filtr´es pour une

perturbation vibratoire r´eelle

ment que la commande optimale agit presque exclusivement sur les composantes synchrones

du signal de perturbation. En effet, les composantes non synchrones (4.18(b) et 4.19(b)) ne

sont pratiquement pas modifi´ees, alors que les composantes synchrones (4.18(a) et 4.19(a)),

principalement constitu´ees par l’harmonique de la raie d’encoche, ont ´et´e fortement att´enu´ees.

Finalement, une fois que l’algorithme r´ecursif a fait converger le signal de commande vers sa

forme optimale, la puissance des vibrations totales du stator enθ = 0 est r´eduite `a environ

17 % de sa valeur initiale. Ceci d´emontre l’efficacit´e d’une telle m´ethode de contrˆole actif

pour les signaux vibratoires g´en´er´es par la machine synchrone de test, dans le cas o`u un seul

acc´el´erom`etre est utilis´e.

4.4. Implantation des solutions et ´etude des performances obtenues

`

A des fins de comparaison, la figure 4.20 montre les r´esultats obtenus en appliquant au mˆeme

signal vibratoire la m´ethode de compensation d´evelopp´ee dans [Far95] et [Jar95] et d´ecrite

au paragraphe 2.3. La raie spectrale correspondant `a l’harmonique 2 de la raie d’encoche est

1200 1400 1600 1800 2000 2200 −20 −15 −10 −5 0 5 10 15 20 25 30

frequence reelle (Hertz)

decibels

erreur perturbation

Fig. 4.20:

Densit´e spectrale de puissance du signal d’erreur (trait plein) et de perturbation

(pointill´es)

att´enu´ee de 10 dB, et une composante parasite de forte amplitude est cr´e´ee comme pr´evu

en 1666 + 4×23.8 = 1761,2 Hz. La puissance du signal d’erreur repr´esente, apr`es

conver-gence, environ 40 % de celle de la perturbation `a ´eliminer. On voit donc que par rapport

`

a la m´ethode pr´ec´edente, les performances obtenues sont moins bonnes, mˆeme si le spectre

vibratoire est modifi´e sur une plage fr´equentielle plus restreinte.

Il faut maintenant ´etudier la possibilit´e de minimiser les vibrations mesur´ees par plusieurs