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Chapitre III Étude et dimensionnement du système de conditionnement d’air pour le stockage

III.7. Choix des Equipements

En nous inspirant du modèle proposé par le constructeur d’équipement de conditionnement d’air ‘’Trane’’ (annexe 5), les conditions de sélection des équipements sont présentées dans le tableau qui suit :

Tableau III-30 : Conditions de sélection des équipements

PROJECT NAME Conditionnement de l'air de la

semoulerie

END CLIENT Alpha-Bénin S.A.S

LOCATION Sèmé-Kpodji, Bénin

POWER APPLICATION 400/50/3

CH 1

AIR COOLED CHILLER

EVAPORATOR WATER IN 8°C

EVAPORATOR WATER OUT 3°C

AMBIENT TEMP 32°C

EVAPORATOR WATER IN 3°C

EVAPORATOR WATER OUT 8°C

CAPACITY / LEAVING DRY BULB

TEMP 443kW/ 12°C

FAN EXTERNAL STATIC PRESSURE 2264,87Pa

PUMP

WATER FLOW 21,20kg/s

HEAD PRESSURE

III.8. Etude financière III.8.1. Investissements

Centrale de Traitement d’Air et groupe de production d’eau glacée Le tableau ci-après présente le devis fait par le constructeur d’équipement de conditionnement d’air TRANE pour l’acquisition du groupe de production d’eau glacée et de la centrale de traitement d’air. Les montants donnés par le constructeur sont en

dollars US. Une conversion des devises a permis d’avoir ces montants en Franc CFA, le taux de change utilisé est : 1$ US =591,00FCFA.

Tableau III-31 : DEVIS-OFFRE GROUPE ET CTA (source Alpha-Bénin S.A.S)

Item Description Qty Unit

A Production d'eau glacée

1 ens 78000 78000 46098000

I Groupe eau glacée

Fourniture, essaie et mise en service inclus d'un groupe de production d'eau

I Centrales de traitement d'air

Fourniture de centrale de traitement d'air

Type : CTA simple flux ; Puissance : 225 kW 0.03 (𝑊 𝑚. 𝐶⁄ )) possède une conductivité thermique apparente très basse. Il est utilisé en toiture, sous des dalles, en isolation industrielle (Morel & Gnansounou, 2007). Le polyuréthane est en outre très résistant à la compression et adapté en milieu humide ce qui lui confère une grande polyvalence. La durabilité du polyuréthane dépend de l’application et de l’utilisation donnée au produit. Ainsi, on peut s’attendre à une durée de vie de plus de 50 ans pour la construction de produits d’isolation (isolationoptimale, 2019). Le tableau ci-dessous présente les investissements pour la pose de plafond en polyuréthane d’environ 1000 m2.

Tableau III-32 : Devis pose de plafond en polyuréthane

Désignation Unité Quantité Prix

unitaire Prix total Profilé en U en acier inoxydable AISI 304, de 38 mm de hauteur,

avec perforations dans une aile, fourni en barres de 2,5 m de longueur

U 50 11980 599000

Pièce de coin de profilé en U en acier inoxydable AISI 304, de 38

mm de hauteur, avec perforations dans une aile U 4 10785 43140

Pièce de raccord de profilé en U en acier inoxydable AISI 304, de

38 mm de hauteur. U 30 3400 102000

Fixation mécanique composée de rondelle et vis U 75 140 10500

Cartouche de mastic adhésif élastique monocomposant U 10 12055 120550 Panneau imperméabilisant en polyuréthane de 20mm d'épaisseur m² 938 42550 39911900 Ouvrier professionnel II/OP poseur d'isolants rigides ou flexibles. h 20 16685 333700

Coûts directs complémentaires % 5 2056040

MONTANT TOTAL FCFA (𝐼3) 43176830

Réseau de gaines

Les investissements pour le réseau de distribution de l’air sont présentés dans le tableau ci-dessous.

Tableau III-33 : Devis réseau de gaine (CYPEIngenieros, 2019)

Désignation Unité Quantité

Prix Tôle galvanisée de 0,6 mm d'épaisseur, et joints

transversaux avec gaine glissante type baïonnette, pour la formation de conduits autoportants pour la distribution d'air

en ventilation et en climatisation

m² 24 8,37 5480 131520

Ouvrier professionnel II/OP monteur de conduits

métalliques. h 20 21,93 14355 287100

Coûts directs complémentaires % 10 41862

MONTANT TOTAL FCFA (CI 3) 460482

Coût de l’investissement

La somme des investissements pour la centrale de traitement d’air et le groupe de production d’eau glacée, pour le plafond et pour le réseau de gaines constitue le coût de l’investissement.

Tableau III-34 : Détail sur l’investissement

Investissements

Groupe d’eau glacée 𝐼1 = 46098000 FCFA

Centrales de traitement d'air 𝐼2 = 39108834 FCFA Pose de plafond en polyuréthane 𝐼3 = 43176830FCFA

Réseau de gaine 𝐼4 = 460482FCFA

Nous avons :

𝑪𝒐û𝒕 𝒅𝒆 𝒍’𝒊𝒏𝒗𝒆𝒔𝒕𝒊𝒔𝒔𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 = 𝑰𝟏 + 𝑰𝟐+ 𝑰𝟑+ 𝑰𝟒 = ∑ 𝑰𝒊

𝟒

𝒊=𝟏

𝑪𝒐û𝒕 𝒅𝒆 𝒍’𝒊𝒏𝒗𝒆𝒔𝒕𝒊𝒔𝒔𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 = 𝟏𝟐𝟖𝟖𝟒𝟒𝟏𝟒𝟔𝐅𝐂𝐅𝐀

III.8.2. Bénéfice sur investissement

Pour éviter les pertes systématiques de la semoule de blé, l’usine de production de la société Alpha-Bénin S.A.S. a adopté une politique de surproduction. Cette politique n’est, en effet, pas en adéquation avec la demande en produit fini qu’elle reçoit.

L’excédent de produit fini se retrouve donc dans deux situations :

− 1ère situation : vendu au rabais (perte sur le bénéfice de production) ;

− 2ème situation : broyé et réintroduit dans le circuit de production (perte d’énergie de production et perte financière).

Cependant, malgré la politique de surproduction adoptée, des semoules de blé altérées et dégradées subsistent toujours. Il s’ensuit leur déclassement puis leur destruction. Cela représente également des pertes financières pour Alpha-Bénin S.A.S.

Une fois le système de conditionnement d’air installé, toutes ces pertes (vente au rabais de produit fini, réintroduction du produit fini dans le circuit de production, destruction de la semoule altérée, traitement phytosanitaire.), constitueront le bénéfice sur investissement.

Tableau III-35 : Détail bénéfices sur investissement

Pertes Formules

Produit fini vendu au rabais 𝑃1= 𝑞𝑢𝑎𝑛𝑡𝑖𝑡éproduit_fini_vendu_au_rabais× (𝑃𝑟𝑖𝑥𝑟é𝑒𝑙𝑙𝑒− 𝑃𝑟𝑖𝑥𝑟𝑎𝑏𝑎𝑖𝑠)

Produit fini réintroduit dans le circuit de

production 𝑃2 = 𝑞𝑢𝑎𝑛𝑡𝑖𝑡éréintroduit× 𝐶𝑜𝑢𝑡_unitaire_production Semoules de blé altérées et détruit 𝑃3 = 𝑞𝑢𝑎𝑛𝑡𝑖𝑡éSemoule_détruite× 𝑃𝑟𝑖𝑥_𝑎𝑐ℎ𝑎𝑡

Dépense traitement phytosanitaire 𝑃4 = 𝑞𝑢𝑎𝑛𝑡𝑖𝑡é × 𝑃𝑟𝑖𝑥_𝑢𝑛𝑖𝑡𝑎𝑖𝑟𝑒_𝑟𝑒𝑣𝑖𝑒𝑛𝑡 Nous avons par suite :

𝐁é𝐧é𝐟𝐢𝐜𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐢𝐧𝐯𝐞𝐬𝐭𝐢𝐬𝐬𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 = 𝑷𝟏 + 𝑷𝟐+ 𝑷𝟑+ 𝑷𝟒 = ∑ 𝑷𝒊

𝟒

𝒊=𝟏

Ce bénéfice sur investissement aurait pu être calculé si les responsables à divers niveaux de Alpha-Bénin S.A.S. avaient daigné mettre à notre disposition les informations ‘’confidentielles’’ relatives au flux de production de l’usine.

III.8.3. Temps de Retour sur Investissement (TRI)

Le temps de retour sur investissement est d’une importance capitale à tel enseigne que nous ne pouvons pas nous en empêcher de l’aborder. En effet, l’objectif du TRI est de savoir si l’investissement est efficace et rentable. Il montre, d’une part, la pertinence du projet et d’autre part encourage à la réalisation.

Il est donné par la relation :

𝑻𝑹𝑰 = 𝑪𝒐û𝒕 𝒅𝒆 𝒍’𝒊𝒏𝒗𝒆𝒔𝒕𝒊𝒔𝒔𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕

𝑩é𝒏é𝒇𝒊𝒄𝒆 𝒔𝒖𝒓 𝒍’𝒊𝒏𝒗𝒆𝒔𝒕𝒊𝒔𝒔𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 = 𝟒𝒊=𝟏𝑰𝒊

𝟒𝒊=𝟏𝑷𝒊 (III-26) Le bénéfice sur l’investissement n’ayant pas été déterminé, le temps de retour sur investissement n’a pas pu être déterminé.

III.8.4. Conclusion partielle

Le cout de réalisation de l’installation de conditionnement d’air pour la semoulerie de l’usine de production de la société Alpha-Bénin S.A.S s’élève à cent vingt-huit millions huit cents quarante-quatre mille cent quarante-six francs CFA.

La politique de confidentialité adoptée par Alpha-Bénin S.A.S ne nous a pas permis d’évaluer le temps de retour sur investissement, faute de la non disponibilité des informations sur : le prix de vente du produit fini lorsqu’il est vendu au rabais, le cout unitaire de la production, le prix d’achat de la semoule de blé et la quantité de semoule détruite et la nature du traitement phytosanitaire. La rentabilité du projet ne sera pas donc discutée.

Toutefois, nous estimons que ledit projet sera rentable s’il était mis en œuvre, à cause de tous les constats que nous avons faits pendant les six mois effectués dans le cadre de notre stage de fin formation dans l’entreprise.

III.9. Conclusion

Le but de notre travail est de dimensionner l’installation de traitement d’air afin d’assurer de bonnes conditions de conservation pour la semoule de blé dans le local de stockage.

Après une présentation de ce local, nous avons évaluer les charges thermiques et hydriques à neutraliser par le système de conditionnement d’air. Une analyse des différentes sources de chaleur du local nous a ensuite permis de découvrir que l’isolation de la toiture à travers la pose d’un faux plafond pourrait faire réduire ces charges thermiques et hydriques de 6,8%. La charge totale à évacuer s’élève alors à 430kW dont 260kW en chaleur sensible et 170kW en chaleur latente.

Pour maintenir le local dans les conditions désirées (𝑇𝑎𝑖𝑛𝑡 = 24°𝐶 et 𝜀𝑎𝑖𝑛𝑡 = 50%), il faudra y souffler un mélange d’air neuf à un débit massique de 0,26 kg/s et d’air repris du local à un débit massique de 20,50 kg/s. Pour lui permettre d’atteindre les conditions spécifiques de soufflage (𝑇𝐴𝑠 = 12°𝐶 et 𝜔𝐴𝑠 = 0,006970 𝑘𝑔𝑒𝑎𝑢⁄𝑘𝑔𝑎𝑖𝑟), le mélange d’air devra passer au travers d’une batterie froide dans laquelle il échangera un flux de chaleur de 443𝑘𝑊 avec de l’eau glacée y circulant à un débit de 20,21 𝑘𝑔𝑒𝑎𝑢/s.

Le groupe de production d’eau glacée dont dispose l’usine, avec son utilisation actuelle, ne laisse pas une marge suffisante pour couvrir le besoin en puissance frigorifique pour le traitement de l’air. L’installation d’un groupe de production d’eau glacée dédié à la Centrale de Traitement d’Air est donc requis.

IV Chapitre IV Maintenance préventive

.

Introduction

Le manque d’entretien d’une petite installation de climatisation peut entraîner une surconsommation d’énergie de 25 à 30 % par rapport à une installation correctement entretenue ((IBGE), 2013). Dans ce dernier chapitre, nous nous intéressons à la maintenance des équipements du système de traitement d’air.

IV.1. Considérations générales

Selon la norme FD X60-000 de l’AFNOR, la maintenance est « l’ensemble de toutes les actions techniques, administratives et de management durant le cycle de vie d’un bien, destinées à le maintenir ou à le rétablir dans un état dans lequel il peut accomplir une fonction requise » (AFNOR, 2002a). Les différents types de maintenance peuvent être résumés par le diagramme suivant (sur base de la norme EN 13306 : 2001 - terminologie de la maintenance) :

selon un échéancier établi destinée à permettre à l’équipement

d’accomplir provisoirement tout ou partie de la fonction requise.

Basée sur la surveillance du Réparation durable

fonctionnement

requise

Maintenance effectuée en vue de réduire Maintenance exécutée après détection d’une la probabilité de défaillance ou dégradation panne et destinée à remettre un bien dans un du fonctionnement d'un bien état dans lequel il peut accomplir une fonction

maintenance préventive maintenance corrective

maintenance systématique maintenance palliative

maintenance conditionnelle maintenance curative

IV.2. Découpage fonctionnel

Pour pouvoir suivre les performances techniques de l’équipement, nous le repartirons en groupes fonctionnels. La répartition d’un équipement en groupe fonctionnel repose sur un principe de regroupement de modules qui assurent un fonctionnement requis de cet équipement. Ainsi, chaque groupe fonctionnel pouvant être découpé à son tour en module.

Dans le découpage fonctionnel du système de traitement d’air, nous distinguons entre quatre groupes fonctionnels : la centrale de traitement d’air ; le réseau aéraulique ; le groupe de production d’eau glacée ; la distribution de l’eau glacée.

Ce découpage permettra par la suite de :

− Suivre l’évolution des performances technique de chaque groupe fonctionnel ainsi que de chaque module ;

− Localiser les groupes fonctionnels critiques pour l’exploitation ;

− Proposer de solutions d’amélioration par groupe fonctionnel.

Figure IV.1 : Découpage fonctionnel du système de traitement d’air

système de

d’eau glacée distribution de l’eau

glacée

gaines de ventilation

unités terminales de diffusion

IV.3. Déroulement de la procédure de la maintenance

Figure IV.2 : Procédure de la maintenance préventive

IV.3.1. Planification des interventions préventives

Le Bureau des Méthodes, en collaboration avec les agents de maintenance, établit le planning de maintenance préventive et les gammes opératoires des modules de chaque groupe fonctionnel qui sont soumis à cette maintenance. Les gammes sont rédigées suivant les recommandations du constructeur du module. Par la suite, ces gammes peuvent être améliorées suites aux différentes pannes intervenues sur le matériel.

Chaque gamme est prévue pour une périodicité déterminée en fonction de la fréquence d’utilisation de l’équipement et des conséquences d’un dysfonctionnement sur l’exploitation.

IV.3.2. Réalisation des opérations programmées

Une gamme opératoire comporte la désignation de l’équipement, la date de l’intervention, les principales actions à entreprendre pour mener à bien l’opération ainsi que les conditions dans lesquelles celles-ci doivent être effectuées (exemple : installation

en mode de fonctionnement normal), le nom de l’intervenant. Chaque intervention réalisée doit être consignée sur le planning de maintenance préventive.

En cas de détection d’une anomalie, l’agent de maintenance doit la signaler sur la gamme opératoire correspondante. Une intervention de maintenance corrective doit être prévue pour remédier à la panne constatée.

IV.3.3. Réalisation la de maintenance corrective

Une intervention de maintenance corrective commence dès la détection de la panne.

Elle passe par l’ouverture d’un Ordre de Travail et l’enregistrement de cette panne dans un fichier historique et ne se termine qu’après avoir tiré des conclusions pour éviter la réapparition de cette panne dans l’avenir.

Dans le cas de la gestion de la maintenance corrective du matériel, on pourrait pencher sur l’organigramme de la figure IV.3.

IV.3.4. Surveillance et mesure

Afin de contrôler le bon fonctionnement des modules, des tests et des opérations de vérification se doivent d’être effectués. Les résultats seront ensuite analysés et comparés avec les prescriptions du fabricant, les valeurs guides disponibles, les valeurs et observations précédentes, ainsi que les consignes du système de régulation. En fonction de ces résultats, les actions correctives adéquates seront enfin mises en œuvre en vue d’assurer un fonctionnement performant du système de traitement d’air et garantir les conditions intérieures.

Figure IV.3 : Procédure de la maintenance corrective du matériel IV.3.5. Reporting de maintenance

Le reporting de la maintenance est sujet à la tenue d’un carnet de bord dans lequel est mentionné les rapports d’entretien, de mesure et d’intervention sur le système de climatisation. L’objectif étant d’avoir une vision globale de l’installation ainsi que des actions de réparation et de maintenance effectuées.

IV.4. Quelques actions de maintenances

Le tableau qui suit décrit quelques actions à effectuer dans le cadre de la maintenance de l’équipement.

Groupe

Fonctionnels Modules Principales actions Périodicité

Centrale de Relever la mesure de perte de pression à

travers celui-ci (à lire sur le manomètre) le nettoyer ou le remplacer si nécessaire

Batterie froide

Contrôler l’état d’usure, de la batterie,

rechercher des fuites ou éventuels dommages,

observer la corrosion Environ

tous les trois mois Nettoyer la partie extérieure de la batterie en

tenant compte des matériaux présents et des prescriptions du fabricant

Nettoyer le bac de récupération des

condensats en tenant compte des matériaux présents

Contrôler l’état des fixations, des accessoires de protection, manchette ou autre type de raccordement

aéraulique, ainsi que le niveau de corrosion, la propreté, l’absence de dégât

2 à 6 semaines Contrôler le bruit des roulements et la

présence de vibrations et/ou d’échauffement Contrôler l’alignement «

moteur/accouplement » et le jeu, Comparer aux tolérances données par le

fabricant.

Lubrifier (graissage paliers, niveau d’huile en présence d’un réducteur …) suivant les prescriptions du

fabricant

Contrôler l’état d’usure, l’alignement et la tension de(s) la courroie(s) de transmission

Réseau de ventilation

Unités terminales de diffusion

Nettoyer les bouches de pulsion et

d’extraction en tenant compte des matériaux

présents

Vérifier leur fonctionnement et la répartition du débit d’air, Réglage, réparation ou

remplacement si nécessaire

Conduits d’air, gaines de ventilation

Contrôle de l’état des parois extérieures des gaines et des plenums : Recherche de fuites;

Vérification de l’état de l’isolation; Contrôle des fixations, du niveau de corrosion, Procéder à une inspection de tronçons

représentatifs de l’état de propreté et du niveau de corrosion

des parois intérieures des gaines et des plénums de l’ensemble du réseau de

ventilation, Vérifier de l’absence d’eau aux

points bas

Groupe de production d’eau glacée

Inspection visuelle des conduites, vannes, soupapes de sécurité et raccords : présence d’huile, de

givre ou de condensation, état de l’isolation, niveau de corrosion et état des fixations Contrôler le niveau d’huile suivant les

prescriptions du fabricant, remplacement systématique de l’huile en fonction du nombre d’heures de fonctionnement

maximal recommandé par le fabricant ou

après analyse de la qualité de l’huile Contrôler les fixations, les protections, les

blocs antivibratoires, l’échauffement, les

vibrations et le bruit.

Distribution de l’eau glacée

Contrôler l’état des conduites et de tous les équipements du circuit : corrosion, fuite,

isolation

Contrôler la pression du circuit ; Analyser la qualité de l’eau de chaque circuit

IV.5. Conclusion

L’atteinte des objectifs de conditionnement d’air passe par la disponibilité et le bon fonctionnement des équipements dans le temps. Les actions de maintenance préventive sont donc d’une importance capitale. Elles permettent, par des opérations de contrôle et à travers une surveillance régulière et programmée, de suivre l’évolution de l’installation et le cas échéant de prévoir d’éventuelles réparations. Pour accélérer les interventions, nous recommandons à Alpha-Bénin S.A.S., de disposer en stock des différentes pièces de rechange.

Conclusion générale et perspectives

La présente étude qui s’inscrit dans le cadre de l’amélioration continue du management de la qualité dans le processus de fabrication des pâtes alimentaires à la société Alpha-Bénin S.A.S. est une solution pour pallier au problèmes de mauvaises conditions de stockage des denrées alimentaires. Ces problèmes récurrents sont bien liés à l’action combinée des variations de température et d’humidité relative dans le local de stockage.

L’étude s’oriente vers le dimensionnement d’un système de conditionnement d’air capable de faire régner dans le local de stockage des semoules de blé une atmosphère de 24°𝐶 et 50% d’humidité relative. Le système est composé d’une centrale de traitement d’air dans laquelle de l’air neuf, pris aux conditions atmosphériques et à un débit de 0,26 kgair/s, est mélangé avec de l’air repris du local à un débit massique de 20,5 kgair/s. Ce mélange, afin d’atteindre les conditions spécifiques de soufflage (𝑇𝐴𝑠 = 12°𝐶 et 𝜔𝐴𝑠 = 0,006970 𝑘𝑔𝑒𝑎𝑢⁄𝑘𝑔𝑎𝑖𝑟), est refroidi et déshumidifié à l’aide d’une batterie froide à eau glacée dont la température de surface est 5,5°C et dans laquelle l’air mélangé échangera un flux de chaleur de 443𝑘𝑊 avec de l’eau glacée y circulant à un débit de 20,21 𝑘𝑔𝑒𝑎𝑢/s.

L’air traité est alors introduit dans le local via un réseau de gaine. La perte de charge statique du circuit le plus résistant du réseau vaut 2264,87𝑃𝑎. A cette perte de charge s’ajouteront celles des équipements de la centrale de traitement d’air (batterie froide et filtre), afin de connaitre la perte de charge totale à vaincre par le ventilateur.

La production de l’eau glacée sera assurée par le groupe de production d’eau glacée modèle RTAF 130 de puissance frigorifique 450𝑘𝑊. Ce groupe sera fourni par le constructeur d’équipement de conditionnement d’air Trane.

Le cout de réalisation de l’installation de conditionnement d’air pour la semoulerie de l’usine de production de la société Alpha-Bénin S.A.S s’élève à cent vingt-huit millions huit cents quarante-quatre mille cent quarante-six francs CFA. Du fait de la non disponibilité de certaines informations au sein même de la société dont entre

autre : le cout unitaire de la production, le prix d’achat de la semoule de blé, la nature du traitement phytosanitaire..., nous n’avons pas évaluer le bénéfice sur investissement et le temps de retour sur investissement. La rentabilité du projet n’est donc pas discutée.

Les perspectives à court ou à moyen terme s’inscrivent dans la régulation des différents débits d’air et d’eau en circulation dans le système de traitement en fonction de la quantité de la semoule effectivement présente dans le local en vue d’une réduction du cout d’exploitation du système. A long terme, il s’agira de pouvoir récupérer les calories retirées sur l’air afin de les utiliser pour d’autres fins (chauffage d’eau, eau chaude sanitaire).

Enfin, en vue d’une utilisation efficace du système de traitement d’air, les recommandations suivantes sont faites :

− Respecter le tonnage de semoule de blé de dimensionnement du système de traitement d’air ; un tonnage supérieur ne permettra pas d’atteindre les objectifs de bonne conservations souhaitées alors qu’un tonnage inférieur engendrera un gaspillage d’énergie ;

− Veiller à l’étanchéité du local de stockage, afin d’y éviter les infiltrations d’air ;

− Calorifuger les circuits d’acheminement de l’air traité dans le local ;

− Respecter la classe des unités terminales de diffusion (𝛥𝑇𝑠 = 12°𝐶) ; .

V Références bibliographiques

(CIT), A. D. P. C. I. D. T., 1979. la conservation des denrées alimentaires cultivées en climat chaud et humide. Yaoundé, ASSOCIATION DES UNIVERSITÉS PARTIELLEMENT OU ENTIÈREMENT DE LANGUE FRANÇAISE.

(IBGE), I. B. p. l. G. d. l., 2013. Programme minimal d’entretien des systèmes de

climatisation. Bruxelles: Institut Bruxellois pour la Gestion de l'Environnement (IBGE).

Aguirre-Ldredd, R., Rddriguez-Hernandez, A. & Velazquez, G., 2017. Modelling the effect of temperature on the water sorption isotherms of chitosan films. Food Science and Technology, pp. 112-118.

Anonyme, 2011. les surfaces mondiales de ble pourraient gagner 4 cic. [En ligne]

Available at: http://www.lafranceagricole.fr/actualite-agricole/recoltes-2011-lessurfaces-mondiales-de-ble-pourraient-gagner-4-cic-35386.html.

[Accès le 20 Aout 2018].

APFELBAUM, M., ROMON, M. & DUBUS, M., 2009. Diététique et nutrition. 7TH éd.

APFELBAUM, M., ROMON, M. & DUBUS, M., 2009. Diététique et nutrition. 7TH éd.

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