CHAPITRE 2 - IDENTIFIER LES CONFLITS : ECOSYSTEMES ANTHROPISES
2.3. Des cheminements perceptifs favorables à l’observation des conflits ?
Le cheminement perceptif est « l’équivalent méthodologique du récit d’explorateur ». Que
voit-on quand on arrive dans un lieu ? Par quoi est-on choqué, surpris, intrigué ? Quels sont
les problèmes ‘qui sautent aux yeux’ ? Au contraire qu’est-ce qui semble caché au visiteur ?
Voici un texte que nous avons écrit à la manière d’un journal de bord.
2.3.1. A la découverte de Manguzi : juin 2001
Manguzi s’affirme comme le chef-lieu de cette municipalité, Mbazwana (près de Sodwana)
arrivant derrière en deuxième position. On peut affirmer que Manguzi est un chef-lieu car il y
siège le conseil municipal (qui n’a pas encore de bureaux127). Manguzi est aussi l’annexe
d’Ingwavuma pour l’administration de la magistrature locale (magisterial offices). Un hôpital
de district, de taille importante, constitue un des endroits les plus fréquentés de la ville. Une
grande bibliothèque a été construite près du centre-ville, et il y a deux lycées128 (high school)
qui disposent d’infrastructures correctes. Ils sont réputés pour les bons résultats au bac
(matric)129.
Photo 25 : Le mur peint de façade de la bibliothèque de Manguzi (bâtiment récent)
Manguzi est aussi une ville frontière. Elle constitue le point d’arrivée des migrants
mozambicains130 et un point de passage pour les touristes se rendant à Ponto da Ouro, au
Mozambique, ou à Kosi Bay.
127
En construction en août 2002.
128
Sans compter de nombreuses écoles primaires.
129
D’après le témoignage d’Amos Mthembu, lecturer University of Zululand, originaire de Manguzi.
130
La part des commerces formels est importante. On note un shopping mall, un grand SPAR, des
magasins de vente de gros, des stations services, des bars, des centres de public cell-phone
installés par les opérateurs privés de téléphonie portable pour faire face au manque de cabines
de Telkom, l’opérateur de téléphonie fixe.
Photo 26 : Le Shopping Mall de Manguzi
Une partie de l’activité urbaine, difficile à estimer, est réalisée par le commerce informel. Les
étals de commerçants divers occupent la grande rue centrale ainsi que des rues adjacentes.
L’atmosphère est affairée, bruyante, sympathique. Malheureusement peu de touristes s’arrêtent
à Manguzi, sauf pour prendre de l’essence ou faire leurs courses au SPAR. Le commerce
informel profite peu pour le moment des allées et venues des touristes, qui sont pour la plupart
des Blancs sud-africains, venus en 4X4 avec tout leur équipement et glacières (si ce n’est des
réfrigérateurs ! ) à l’arrière de leurs bakkies.
Photo 27-28-29 : Du commerce formel au commerce informel à Manguzi…
C’est le seul centre significatif entre Jozini / Ingwavuma et Bela Vista au Mozambique. Le
contraste entre l’activité de Manguzi et la pauvreté de certaines zones rurales avoisinantes est à
noter. Historiquement Manguzi est la capitale du Thongaland et a toujours fonctionné comme
centre rural local.
La réserve naturelle, à quelques kilomètres de là, semble être un autre monde, avec sa forte
densité de touristes blancs, de bateaux, de pêcheurs, comme une enclave dans une campagne
totalement africaine. Pourtant, certain noirs continuent de vaquer à leurs activités de pêche
traditionnelle, sans se soucier ni du nouveau statut de Patrimoine Mondial, ni des plaintes de
certains touristes rétrogrades et finalement…jaloux.
2.3.2. St Lucia : février 2001
Venant de l’extérieur, n’étant jamais venu à St Lucia Village, vous pénétrez dans une petite
enclave urbanisée après avoir traversé plusieurs dizaines de kilomètres de forêts et de bush, en
ne regardant d’ailleurs que les nids de poules successifs de la route d’accès. Pourtant la
dernière partie de la forêt n’en est plus une. C’est un vaste mitage rural d’habitat dispersé,
habité par des Noirs (qui détruisent la belle forêt disent certains Blancs), dont certains vendent
des objets artisanaux au bord de la route. A St Lucia, votre premier réflexe est de trouver
l’office du tourisme, de demander une carte ou un plan pour vous orienter et savoir un peu
quelles sont les choses si intéressantes à faire à St Lucia pour qu’on en fasse ainsi tout un plat.
Très vite vous ne savez pas où vous arrêter. Dans la grande rue principale, où chaque opérateur
touristique a pignon sur rue, plus de dix commerces ont une pancarte d’information se
réclamant Office du Tourisme...Vous décidez de jouer le jeu et vous vous arrêtez dès qu’il
vous semble possible de vous garer. C’est en pénétrant derrière cette première devanture que
vous vous apercevez de la supercherie : beaucoup de prospectus vous attendent, tous vantant
des entreprises privées, plus mirobolantes les unes que les autres et vous aurez bien du mal à
dénicher la brochure officielle, faisant office de plan, et qu’en plus on vous fera payer...Devant
la tête peu engageante de votre interlocuteur131, vous décidez d’aller voir ailleurs en vous
disant qu’il y aura bien une personne sympathique pour vous aider. Effectivement plus loin se
trouve un magasin avec une petite pancarte verte frappée du sigle officiel I, comme
information. L’intérieur est modeste et vous y êtes bien accueilli. Allons bon, vous voilà
rassuré. Vous leurs faites part de votre remarque, sur la difficulté de choisir l’endroit propice
pour être informé de manière désintéressée, et ils vous répondent que St Lucia c’est chacun
pour soi etc. Muni de votre plan vous parcourez le “ village ” qui ressemble plutôt à un de ces
nombreux quartiers résidentiels blancs que l’on trouve dans toutes les villes d’Afrique du Sud.
Tout est propre, bien léché, les Noirs sont à “ leur place ” à travailler dans les jardins, certains
sont rassemblés dans une échoppe officielle et vendent des crafts, les autres sont les employés
des KZNW en uniforme et épaulettes. Comme le montre la photo ci-dessous, si vous êtes
Noire, et que vous vendez des fruits, surtout ne vous avisez pas de rentrer dans certains
bâtiments...Pourtant n’est-ce pas un plaisir de manger au bord de la piscine une mangue
fraîchement cueillie... ?
Photo 30 : L’entrée d’un hôtel à St Lucia
131
Encore moins engageante si jamais vous aviez l’idée saugrenue de voyager avec un ami noir, cf. récit
d’impressions de Lydia Liberge, IFAS -Recherche
Dans la rue principale s’affairent des bakkies, tous remplis de Blancs qui achètent leur bière et
leurs hameçons pour la journée. Ah oui, St Lucia est un des rare endroits en Afrique du Sud où
l’on peut acheter appâts et cannes à pêche 24h/24. Et si on ne veut pas pêcher, que peut-on
faire ? Ah oui : regarder les pêcheurs et ramasser leurs canettes de bière qui traînent sur la
plage (presque... ils vous le reprocheraient). Ici et là, certains touristes étrangers se promènent,
des jeunes Backpackers – très ‘cool’ - pour la plupart. Une fois les deux hippopotames et le
crocodile observés depuis le pont d’un “ promène couillons132 ” sur le fleuve, vous commencez
à vous ennuyer sérieusement. Il n’y a pas de filets anti-requins sur la plage et d’ailleurs la pluie
a ramené toutes les alluvions marron dans l’océan, ainsi que des crocodiles133. Vous vous dites
alors que l’intérêt du lieu doit résider dans la visite du grand parc de St Lucia. Vous payez à
l’entrée du parc. C’est assez cher. Puis l’aventure commence, vous entrez dans ce fameux
GSLWP. La première attraction réside dans ces magnifiques forêts de pins tous identiques,
dont certains viennent d’être coupés et laissent de magnifiques souches au ras du sol...
Photo 31 : Les forêts de plantation du GSLWP
Vous continuez votre route vers le Cap Vidal. Arrivé au Cap Vidal, vous vous demandez où est
le cap. Si, effectivement il y a un vague pointement rocheux. Vous peinez à atteindre la plage à
pied car les 4X4 circulent et vous devez faire attention à ne pas vous faire écraser (ils roulent
vite pour ne pas s’ensabler...?) et puis il vous faut trouver une petite place pour vous installer
en faisant attention de ne pas vous baigner où il y a des cannes à pêche...Au bout d’une heure à
chercher les fameux jolis poissons dans une eau trouble, vous décidez de repartir et d’aller voir
un petit endroit plus au sud, Mission Rocks.
132
Seule cette expression marseillaise décrit précisément ce type de bateaux promenade, comparables à ceux
sillonnant les Calanques de Marseille.
133
Photo 32 : La plage du Cap Vidal avant l’interdiction des 4x4
Photo 33 : La côte rocheuse, au niveau de Mission Rocks
Là vous ne serez pas déçus. La côte est tellement rocheuse que les voitures n’ont pas accès à la
mer. Et donc vous pouvez terminer votre journée en profitant de l’odeur de l’iode et du bruit du
ressac. A noter, il y a aussi un très joli point de vue sur tout le lac de St Lucia juste avant
Mission Rocks. Heureusement que vous aviez eu l’occasion de découvrir la côte du GSLWP au
nord de Cape Vidal il y a quelques années, et que réellement il y existe de petits paradis...mais
inaccessibles sans 4X4.
2.3.3. Richards Bay : Février 1998
Le quartier de Meerensee.
Photo 34 : La gated community d’Arendsnes (Meerensee)
Ce quartier donne l'image d'une ville ultra résidentielle faite de deux types de logements, des
maisons individuelles avec jardins, et des lotissements surprotégés. Cette deuxième forme
paraît se révéler plus efficace pour la sécurité étant donné le nombre très important de vols et
d'agressions commis. Le quartier est essentiellement blanc et paraît très aisé. Par rapport au
CBD, Meerensee dispose d'un centre-ville secondaire où se concentrent un supermarché, la
poste, la police et la mairie de Richards Bay (déplacée au CBD le 20/02/1998). Les boulevards
sont larges et l'ensemble est très vert, harmonieusement mis en valeur par la végétation. On ne
voit pas le pôle industriel et on devine derrière la dune la présence de la mer. "Meerensee"
signifie entre la mer et le lac. Là, il s'agit du lac Mzingazi . Près de ce lac est justement
conservée une Green Belt ou une zone de Subtropical forest préservée, qui est composée de
nombreuses espèces. Ceci dit, la faune paraît absente. Beaucoup de sous-bois sont souillés par
des détritus. Les sentiers ne sont pas fléchés et on se perd vite n'ayant aucun point de repère
sous les arbres. La plupart des maisons ont des piscines. Meerensee est très étalée et nécessite
une longue traversée à pied. La voiture reste nécessaire pour l'accès au CBD.
Le centre-ville.
Photo 35 : L’intérieur du Boardwalk
Photo 36 : L’informel noir sur le chemin du Bay Plaza
Pour se rendre au centre-ville on aperçoit le pôle industriel, ses fumées et ses odeurs qui
obligent d’utiliser l’option ‘recyclage interne’ de la climatisation des voitures…Cet espace
central (CBD) est doté d'un très grand nombre de services mais il faut pouvoir les trouver et
parfois les lieux ont plusieurs appellations sur lesquelles les avis divergent. Ainsi le "Bay
Center" se nomme le "Checkers Center" mais il est établi pour la plupart des gens au "Bay
Plaza". Mais ces problèmes nous ont permis d'observer un gradient Blanc Noir au sein de cet
espace. Ainsi Boardwalk et les zones situées à l'est sont nettement blanches et correspondent à
des services d'assez haute qualité. Ceci dit de plus en plus de Noirs (50 % à vue) les
fréquentent. Puis une fois la rue traversée (cheminement vers l'ouest) on pénètre dans le
Checkers Center qui, lui, est plus ancien et déjà plus coloré. Les Noirs représentent 70%. Puis
encore plus à l'ouest on arrive près de marchands de rue, très "noirs" et on débouche sur le
"Bay Plaza", une zone d'achat africaine avec en fond la gare des minibus. Ce monde mouvant
et affairé contraste avec l’ambiance aseptisée du mall. Mais les boutiques sont plus populaires,
moins sur occidentalisées, plus à l'image de l'Afrique noire.
Photo 37 : Pelican Island, le premier espace récréatif de la ville
De la lagune au front de mer
Un canal artificiel oblige au détour et rallonge la communication. Ainsi entre le Yacht-club et
la plage de Richards Bay la distance à vol d'oiseau est de 2000 mètres mais il faut en parcourir
3500 pour la relier. La zone traversée est au départ naturelle, faite de forêt subtropicale aux
espèces odorantes et peuplée de singes et d'oiseaux. En fait le canal qui pourrait être pris pour
un simple étang est un déversoir d'eaux usées dont la composition reste à établir. Quelques
zones ont été aménagées au bord de l'eau pour les touristes et pique-niqueurs. Des Noires
vendent des glaces et des boissons à l'aide de petits chariots roulants en se faisant remarquer
par une clochette. De nombreux ruisseaux douteux se jettent dans "la rade" (avancée et contact
maritime de la lagune) et les détritus contrastent avec la propreté presque abusive de certains
espaces publics comme l’hôtel de ville de marbre et de velours...
Photo 38 : La plage de Two Miles, au nord de Meerensee
Photo 39 : La plage d’Alkanstrand et la conduite de dragage portuaire
Puis apparaît la plage. Elle est délimitée à sa droite par une digue d'éléments bétonnés et à sa
gauche par la conduite de dragage portuaire transférant les eaux polluées de l’entrée du port
vers la plage publique des baigneurs. Deux choses sont frappantes : le nombre très important
de cargos en mer près de la côte (on se rappelle Umhlanga Rocks près de Durban) et une forte
densité de surfeurs sur le rivage, qui doit être de loin la première activité sportive et vacancière
de Richards Bay. La plupart des surfeurs sont des teen-ager sud-africain s. L'extrémité droite
de la plage (SW) est plus ou moins réservée aux nageurs qui sont "ethniquement" assez mixtes.
En revanche le surf est une activité "blanche". Des soldats de l'armée patrouillent à cheval sur
la plage pour assurer la sécurité. Des filets anti-requins protègent la plage. La plupart des gens
n'ont pas d'affaires sur la plage et le matériel est entreposé dans les voitures ou dans la "maison
des surfeurs", sorte de centre nautique. L'Océan Indien permet une baignade et une pratique du
surf toute l'année avec des vagues assurées. Attention, la baignade est dangereuse et doit être
pratiquée comme sur le littoral des Landes en France. Vers le NW la plage s'étend, immense,
au loin et la dune atteint parfois des hauteurs supérieures à 80 mètres. La végétalisation des
dunes est un élément déterminant de la beauté des plages. Au-delà de la zone protégée la plage
est essentiellement un lieu de promenade à pied, à cheval ou en 4X4. Les Sud-africains ont (en
2002, n’avaient plus…) l'autorisation de rouler sur la zone quotidienne d'estran libérée à marée
basse pour que la marée montante efface les traces des roues.
2.3.4. Port Shepstone : Novembre 2001
Le front de mer
Le front de mer à Port Shepstone est isolé de la route principale par une rangée d’anciennes
dunes sur lesquelles sont construites des maisons. Il faut donc prendre une petite route pour
circuler au bord de la mer. Toute personne traversant Port Shepstone pour se rendre vers le sud
(Margate, Port Edward), l’ouest (Kokstad) ou le nord (Durban) évite donc le front de mer,
d’autant plus que depuis 3 ans une autoroute payante traverse la ville vers l’intérieur. Il faut
donc une raison bien particulière pour aller voir ce front de mer. La première vision, que l’on a,
avant d’arriver sur le bord de mer, est un joli panorama de la côte et de l’estuaire d’Umzimkulu
River agrémenté d’un phare (monument historique selon l’office du tourisme).
Photo 40 : L’embouchure de l’Umzimkulu à Port Shepstone
Photo 41 : Le phare de Port Shepstone sur le front de mer
Toutefois non loin de ce phare se trouvent les bassins de décantation des eaux usées de la ville.
A l’opposé de cette vision idyllique se trouve la friche ferroviaire de Port Shepstone et
l’ancienne gare utilisée seulement comme entrepôt.
Photo 42 : Les bassins de décantation sur le front de mer
Photo 43 : La gare de Port Shepstone sur le front de mer
Cette gare et ces rails occupent quasiment toute la superficie entre la rangée de dunes et
l’océan. Puis l’on débouche sur le front de mer proprement dit dont le site proprement dit est
plutôt attirant.
Photo 44 : La plage de Port Shepstone
L’on a l’impression que les installations balnéaires ont été abandonnées. Tout l’aspect du front
de mer est décrépi. Les habitants “ bien-pensants ” de la ville vous diront aussi que c’est le lieu
le moins sûr, et que d’ailleurs seulement des Noirs s’y rendent… Les quelques résidences qui
se trouvent non loin de là, entre le rail et la route témoignent d’un passé révolu où le front de
mer devait être attractif. Puis l’on arrive dans une zone un peu plus moderne, où un hôtel a été
construit (Kapenta Bay) ainsi que des résidences de collectifs. Cet hôtel gagnerait en
renommée s’il était relié à un front de mer rénové et revivifié.
La dernière partie du front de mer consiste en un restaurant, qui semble attirer des clients. Il
jouxte la gare du Banana Express. Ce train, fonctionnant sur des rails étroits, est la grande
attraction de Port Shepstone. C’est une ligne qui rejoint Harding dans l’intérieur des terres. Elle
amène les touristes dans la « nature avoisinante » après un parcours très pittoresque en train à
vapeur. Non loin de cette gare se trouvent les locaux de l’office du tourisme qui sont aussi les
locaux du musée local qui tente de présenter 150 ans d’histoire en 50m², selon la technique du
fourre-tout propre aux petits musées de province sud-africains.
L’estuaire de L’Umzimkulu
Cet estuaire est bloqué par une barrière de sable en saison sèche. Une brèche s’ouvre en saison
de pluies lors des crues du fleuve. C’est alors que l’océan passe du bleu au marron, un facteur
encore à mettre au discrédit du front de mer ! Cette situation sédimentaire n’est toutefois pas la
plus courante dans l’année. Un golf se trouve en rive gauche du fleuve134 ce qui contribue
plutôt à l’esthétique paysagère. En rive droite, en revanche, se trouve la gare de triage pour la
134
mine de chaux, là où une partie de la production est chargée dans des camions, car ce mode de
transport est plus rapide et moins coûteux que le rail.
Photo 45 : La gare de la chaux près de l’estuaire de l’Umzimkulu
L’esthétique, dans ce cas-là, n’est plus de la partie…Le pont routier et ferroviaire traverse la
rivière. Quelques arbres arrivent pourtant à mettre un peu le site en valeur.
Photo 46 : L’estuaire de l’Umzimkulu, vu de Port Shepstone
L’estuaire de l’Umzimkulu ne pose pas que des problèmes d’esthétique mais aussi de qualité
de l’eau. Il semblerait que régulièrement, les taux de matières fécales dépassent les proportions
autorisées135. D’autre part la quantité de sédiments pose aussi un problème à la fois
d’esthétique et de turbidité marine.
135