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2017 School Lab, 21 rue de Cléry, 75003 Paris

Visiteuse • Je me rends au School Lab dans le cadre d’une

formation à l’entrepreneuriat du CFA. Une visite et une rencontre avec des étudiants porteurs de projet y était initialement prévue. Nous nous rendons compte avec quelques autres étudiants suivant la formation que nous

 Les espaces de coworking peuvent s’apparenter à de véritable espaces d’innovation et d’expérimentatio n  Le test-and-learn est au cœur de la

nous sommes trompés d’horaire, la visite ayant eu lieu la veille. Nous sommes tout de même pris en charge par David Lankri, stagiaire animateur de l’espace. • Il nous guide à travers les 3

étages du lieux où se mêlent étudiants entrepreneurs, startups, PME et grands groupes excubés pour un projet donné, tel que La Poste. Tous les âges semblent représentés.

• Le lieu est coloré, moderne et densément occupé par de nombreuses personnes qui discutent, échangent et créent ensemble. Ils semblent relativement indifférents à notre présence.

Je suis frappée par la récurrence des post-its dans tout l’espace, utilisés par les équipes pour brainstormer. Cela est particulièrement frappant à l’étage occupé par La Poste.

A la fin de notre parcours, nous attendons un peu dans le hall de l’espace, qui fait office d’espace de restauration. Une startup préparant des kits pour faire son pain soi-même

expérimente leur nouvelle recette et fait cuire des petits pains dans leur four. Ils le font ensuite goûter à des personnes qu’ils connaissent et qui font une pause sur une table de restauration. La plaisanterie et la familiarité est à l’honneur entre ces personnes essentiellement jeunes, d’une vingtaine d’années, en fin d’études.

Toutefois, ils n’en proposent pas aux visiteurs que nous sommes, nous donnant l’impression d’être comme extérieurs à l’espace.

démarche des porteurs de projet et l’espace leur offre toutes les ressources pour le mettre en pratique  Les marqueurs de l’innovation et de l’entrepreneuriat sont omniprésents dans l’espace (post-it)  Il peut exister une forme d’entre-soi dans ces espaces, vis à vis des personnes extérieures au projet ou du cercle de sociabilités premier  Le soin de l’accueil des visiteurs du lieu fait également partie de sa communication, visant à le présenter comme un lieu ouvert et d’ouverture à l’autre

6. Séance de travail à l’AntiCafé avec un groupe d’étudiants

16 juin 2017 L’AntiCafé Beaubourg, 79 rue Quincampoi x 75004 Paris Travailleus e

• Avant une soutenance collective dans le centre de Paris, je retrouve un groupe de travail composé

d’étudiants du CELSA à l’AntiCafé afin de repasser une dernière fois notre présentation.

• Nous choisissons ce lieu qui a l’avantage de se situer proche de notre lieu de soutenance et à mi-chemin entre nos différents domiciles.

• Nous savons par ailleurs que nous y trouverons un cadre propice au travail de répétition que nous devons faire, l’espace offrant de nombreuses ressources pour la réunion de groupes. Nous nous installons dans de confortables canapés et pouf en cercle pour un dernier échange avant la présentation de notre projet.

• Autour de nous, d’autres groupes sont présents, installés à notre instar dans des canapés ou sur de grandes tables. Certains projettent même leur présentation / travail en rétroprojection pour faciliter leur travail collectif. • Des personnes seules sont

également présentes, elles semblent de passage dans l’espace : certaines ne prennent qu’un café avec leur téléphone dans un fauteuil. D’autre sont installés à une table avec leur ordinateur portable et casque.

• En plus d’offrir un cadre de travail agréable, nous profitons de boisson et nourriture à volonté, en libre- service ou sur commande auprès des hôtesses du lieu. Nous pouvons ainsi nous restaurer en travaillant.  Dimension servicielle de l’espace : travailler dans un espace en tant que consommateur de cet espace  Flexibilité de usage, variété physique des espaces s’adaptant en fonction des besoins de l’utilisateur  Dans la décoration et l’agencement, mise en exergue du confort de l’utilisateur

7. Séance de travail dans un espace de corpoworking

28 juin 2017 Conseil & Recherche, 16 passage Travailleus e

• Apprentie dans une agence de communication, je me rends chez Conseil et Recherche dont je connais bien le dirigeant. Celui-ci ouvre régulièrement son espace

 Travailler en corpoworking suscite naturellement des échanges

Dagorno 75020 Paris

de travail à des travailleurs indépendants ou télétravailleurs. Je travaille ce jour-là à distance de l’agence de communication qui m’emploie.

• Je choisis de travailler en corpoworking afin d’être dans un cadre de travail tout en étant à distance de mon lieu de travail habituel. Conseil et Recherche a la particularité de se situer proche de mon domicile, ce qui réduit alors mon temps de transport. • Au cours de l’après-midi, je suis

régulièrement amenée à échanger avec les travailleurs de Conseil et Recherche, tant sur leurs projets que les miens. Nous nous demandons régulièrement aide et avis extérieur sur ces derniers, et ce, bien que nos cœurs de métier soient différents.

• Travailler dans cet environnement ma paraît stimulant, car il change de mon cadre habituel de travail. Je le constate dans le rendu de mes missions ce jour-là.

avec d’autres travailleurs  Ces échanges concernent essentiellement le travail, les ponts pouvant exister entre des cœurs de métier différents, mais peuvent également être plus informels, familiers  Pratiquer le coworking permet une prise de recul sur son travail quotidien : en sortant des cadres spatiaux et sociaux de son entreprise, c’est une posture différente que l’on adopte alors.

Résumé

Ce travail de recherche a pour ambition d’étudier les espaces de coworking – espaces de