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les caractéristiques de la violence :

tentatives de suicide :

ESPT / PCLS

2. les caractéristiques de la violence :

Pour les différents types de violence, nous trouvons que la majorité des femmes questionnées ont été victimes non pas d’un seul type de violence mais d’une association de différentes sortes de violence, soit physico-psychologique, soit physico-psychique et sexuelle à la fois, leur effectif correspond à la moitié de notre population enquêtée.

Dans une large étude faite par l’OMS, il a été mentionné l’association fréquente de la violence physique avec la violence sexuelle[10] , d’autre part une étude auprès des femmes Palestiniennes vivant dans les camps des refugiés en Jordanie dévoile que 78% d’entre elles avaient subi une ou plusieurs formes de violence de la part de leurs conjoints et près de la moitié ont subi 2 ou 3 types de violence conjugale [12].

Une étude réalisées en Espagne entre 2000 et 2002 au sujet de l’impact de la violence physique, psychologique et sexuelle et la santé mentale des femmes victimes de violence conjugale, a montré que toutes les femmes qui avaient subi des violences physiques, ont été en même temps victimes de la violence psychologique et c’est ce qui montre l’association permanente de ces deux types de violence[52] .

Néanmoins qu’en Suède, la forme de violence la plus répandue n’est que le contrôle exercé par le conjoint, et le taux des femmes qui ont été victimes des trois formes de violence n’est que de 2,5% seulement[75] .

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A AL-Ahsa, une ville située à l’Est de l’Arabie Saoudite, 4,5% des femmes déclarent avoir subi trois formes de violence par leurs conjoints ,

¾

d’entre elles ont été violentées sexuellement et la moitié d’entre elles se sentaient obligées de céder à leurs conjoints par peur [11].

Dans notre enquête, toutes les femmes sont victimes de la violence psychologique, c’est données rejoignent les résultats de l’enquête nationale de prévalence de la violence à l’égard des femmes au Maroc et qui soulignent que la violence psychologique est la forme de violence la plus répandue au Maroc[16].

Concernant la date du premier acte de violence déclaré, notre étude a trouvé qu’il survient dès la première année de mariage, que ces victimes n’ont pas tardé à dévoiler leurs calvaires à leurs mères, ce qui représente 40,57% des personnes qui ont dévoilé l’incident violent. Une autre étude a mentionné que le tiers des femmes violentées contactent soit un membre de la famille soit un/e ami/e à ce sujet [11], et que peu de femmes ont recours aux services policiers[76].

En ce qui concerne la fréquence de l’acte de violence, notre enquête objective 37,14% des femmes subissent de la violence d’une façon quotidienne par leurs partenaires. Aussi est-il à retenir que les actes de violence les plus traumatisants sont l’expulsion du foyer conjugal ainsi que la violence physique.

Concernant le recours aux services de santé, nous avons retrouvé que presque que (48,6%) des femmes victimes de violence conjugale ont eu un passage aux urgences à cause de la violence subie par leurs conjoints. Dans l’étude menée à AL-Ahsa, il a été constaté aussi que les femmes victimes de violence ont plus un recours plus fréquent aux services d’urgence, de pharmacie et soins spécialisés plus que les femmes non victimes de violence [11].

104 3 . L’impact psychiatrique :

Les évaluations psychiatrique ont trouvé que : 67,14% des femmes sont dépressives, l’estime de soi était faible chez 51,43% et très faible chez 38,57%, 58,57% sont diagnostiquées avec un ESPT.

Nos résultats concordent avec plusieurs études antérieures indiquant que la violence conjugale a un effet négatif sur la santé mentale des femmes, en augmentant l’incidence de la dépression et l’ESPT, les idées suicidaires, et la faible estime de soi [29], [36], [41], [49], [54], [55], [59]–[61].

Une étude analysant l'impact de la sévérité de la violence conjugale, le soutien social, l'estime de soi, les symptômes dépressifs et anxieux ainsi que de l'abus d'alcool chez un échantillon de femmes portugaises, victimes et non victimes de la violence conjugale (N = 209), objective que les femmes victimes de violence conjugale ont déclaré plus de dépression et une estime de soi plus faible que les femmes ne signalant pas de tels abus [73].

Une autre étude réalisée par l’université de Tennessee aux États-Unis sur la prévalence des troubles mentaux dans un échantillon communautaire de femmes victimes de violence conjugale, a montré que 57,4% de l’ensemble de l’échantillon répondait aux critères de l’ESPT alors que 56, 4% répondaient aux critères de la dépression [45], ces résultats concordent avec ceux de notre enquête. Il faut encore mentionner que les individus présentant un ESPT développent le plus souvent une dépression associée [36].

Plusieurs études ont montré qu’il y a une association étroite entre la violence conjugale et l’apparition des idées suicidaires [50]–[54]. L’augmentation du nombre de formes de violences subies par les femmes conduit de façon récurrente à la prédominance du taux des idées suicidaires [57]. Ce constat se confirme dans notre enquête, avec 20% des femmes victimes de violence conjugale qui ont eu des idées suicidaires et dont 5,7% parmi elles ont passé à l’acte suicidaire.

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D’autres études confirment le même résultat et soulignent de leurs part que les femmes vivant dans des relations violentes physiquement ont des taux de dépression élevé et une estime de soi plus faible que celles n’ayant pas de partenaire violent [60], [61], [73], [77].

Plusieurs études se sont intéressées aux formes de violence subie par les femmes victimes de violence conjugale, et elles ont procédé à la comparaison entre les différentes formes de violence pour déduire l’impact de chaque forme de violence sur la santé mentale des victimes d’une part, ou l’impact de l’association de ces formes de violence sur cette dernière d’autre part.

Une étude à l’Alabama au Etats Unies Amérique, et qui a concerné 203 femmes cherchant refuge au centre des femmes victimes de violence a porté lumière sur les conséquences de la violence subi physique et sexuelle, et uniquement la violence physique. Les auteurs de cette étude ont déduit que les femmes victimes des deux formes de violence présentent une grande susceptibilité à faire des tentatives de suicide lorsqu’on les compare à celles victimes de violence physique seulement. Ces femmes victimes des deux formes de violence portent des maladies sexuellement transmissibles et que la violence devenait plus grave lorsqu’elles demandaient à leurs conjoints d’utiliser des préservatifs [78].

Dans une autre étude à propos des symptômes dépressifs auprès les femmes victimes de violence conjugale, et qui a concerné 96 femmes avec un faible revenu et habitant dans une région urbaine, a trouvé que les femmes victimes de violences physiques ou sexuelles sévères ont un score de dépression plus élevé [74].

En comparent les femmes victimes de violence psychologique seulement avec celles victimes de violence physique et psychologique en même temps, les études a montré qu’il n’y a pas de différence significative entre elles au sujet des symptômes de la dépression et de l’ESPT. Cependant, il a été constaté que les femmes victimes de violence sexuelle présentent des états de dépression avancés et des incidences de tentatives de suicide plus élevées que celles qui n’ont pas subi ce type de violence [52]. Une autre étude a démontré que la violence psychologique était la seule forme de violence conjugale liée à la présence de dépression [45], ce résultat rejoint deux

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autres études mentionnant que les effets de la violence psychologique peuvent être plus préjudiciables que ceux de la violence physique ou sexuelle [43], [44].

Une étude évaluant l’ESPT, la dépression et l’anxiété chez les femmes Palestiniennes violentées à Gaza a montré que la violence psychologique envers ces femmes a été positivement corrélée à la dépression et l’ESPT [64]. Ces mêmes résultats coïncident avec celles de l’étude Suédoise menée auprès des femmes exposées au contrôle de leurs conjoints sans avoir été victimes de violence physique ou sexuelle, avec augmentation des symptômes dépressifs [75].

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Limites et perspectives

Les limites de l’étude :

Notre travail ne manque pas de limites et parmi elle, nous citons :

 La petite taille de l’échantillon qui a été recrutée, ainsi que le recrutement au niveau d’une seule association de femmes victimes de violence conjugale. Par la suite, notre population n’est pas représentative des femmes violentées au Maroc.

 L’échelle de l’estime de soi de Rosenberg et l’inventaire de BECK a une traduction en arabe classique et pour qu’elle soit utilisée pour les femmes objet de notre étude et comprise par elles, nous étions devant l’obligation de la traduire au dialecte arabe pour celles qui ne déchiffrent pas l’arabe classique.

 L’échelle utilisée pour le diagnostic de l’ESPT (le PCLS) n’existe qu’en langue française, une traduction en langue arabe classique a été conçue pour notre étude. c’est une

traduction non validée.

Les perspectives de l’étude :

 Les études similaires doivent s’intéresser également aux profils des conjoints.  L’évaluation de l’anxiété chez les femmes victimes de violence conjugale.  Faire d’autres études similaires et procéder à la comparaison des résultats.  L’évaluation de l’impact de la violence conjugale sur les enfants du couple.

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XI. Conclusion :

La violence conjugale à l’égard des femmes qui est fréquente, mais peu étudiée dans le contexte marocain, soulève plusieurs questions et débats autour de la législation surtout avec la récente adoption de la loi 103-13 contre la violence à l’égard des femmes. Mais il reste à souligner le manque constaté en matière de sensibilisation, prévention et prise en charge des femmes victimes de violences conjugales.

Notre travail a révélé que les femmes victimes de violences conjugales peuvent subir les trois formes de violences, on constate que ces femmes ont de lourdes marques psychiatriques, avec des taux élevés de dépression, perte d’estime de soi, un état de stress posttraumatique, malgré ça elles ne sont pas prises en charge par des structures de santé mentale.

Enfin, des collaborations entre les structures de santé mentale et les structures d’orientation législative permettront une prise en charge précoce des femmes victimes de violences conjugales. Ainsi nous espérons que ce travail constituera une contribution pour une meilleure compréhension de l’impact psychiatrique de la violence conjugale et que d’autres travaux s’intéresseront, dans le

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Résume :

Titre : La Violence Conjugale à l’égard des Femmes Marocaines et son Impact Psychiatrique. Auteur : Douraidi Nada.

Mots-clés : la violence conjugale, impact psychiatrique, estime de soi, ESPT, dépression

Introduction : La violence conjugale est très fréquente mais sous estimée au Maroc. Elle a pourtant un impact psychiatrique bien documenté.

Les objectifs de notre étude sont de décrire le profil sociodémographique et psychopathologique des femmes victimes de la violence conjugale, d’effectuer une évaluation de l’estime de soi, de la dépression, de l’état de stress post traumatique ESPT et de la suicidalité des femmes enquêtées. Matériels et Méthodes : une étude transversale a été menée au siège de l’Unité d’Action Féminine à Rabat, pendant une période de 8 mois. Ont été inclues, les femmes victimes de violence conjugale, toujours mariées et âgées entre 18 et 60 ans. Les évaluations cliniques ont compris : l’échelle de Rosenberg, l’inventaire de Beck et le PCLS. L’analyse statistique a été réalisée avec le logiciel SPSS.

Résultats : 70 femmes ont été recrutées. Elles ont toutes subi des violences psychologiques et 50% d’entre elles ont subi les 3 formes de violence, soit physique, psychologique et sexuelle. 67,14% des femmes sont dépressives, L’estime de soi est faible chez 51,43%, et très faible chez 38,57%. Quant à l’ESPT, il a été retrouvé chez 58,57% des femmes.

Une corrélation décroissante entre l’estime de soi et la dépression a été notée, ainsi que l’absence de relation significative entre le type de violence et l’impact psychiatrique.

Conclusion : L’impact psychiatrique est retrouvé chez notre population, qu’elle que soit la forme de la violence conjugale subie.

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Abstract :

Title: Domestic violence against Moroccan women and it’s psychiatric impact. Author: Douraidi Nada.

Keywords: domestic violence, psychiatric impact, self-esteem, PTSD, depression.

Introduction: Domestic violence is very common but underestimated in Morocco. However psychiatric impact is well documented.

The objectives of our study are to make a socio-demographic and psychopathological description of women victims of spousal violence. Then perform an assessment of the self-esteem, depression, post-traumatic stress disorder, PTSD, and suicidality of the women surveyed.

Materials and Methods: A cross-sectional study was conducted at the headquarters of a Moroccan NGO “the Women's Action Unit” in Rabat for 8 months. Women, who are victims of spousal violence, still married and between the ages of 18 and 60, were included. Clinical assessments included: Rosenberg Scale, Beck Depression Inventory and PCLS. Statistical analysis was performed with SPSS software.

Results: 70 women were included. They all suffered psychological violence and 50% of them suffered all 3 forms of violence, physical, psychological and sexual. 67.14% of our sample are depressed. The self-esteem is low in 51.43%, and very low in 38.57%. As for PTSD, it was found in 58.57% of women.

A decreasing correlation between self-esteem and depression was noted, as was the lack of a significant relationship between the type of violence and the psychiatric impact.

Conclusion: The psychiatric impact is found in our population, regardless of the form of domestic violence suffered.

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