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5. Résultats

5.1. Résultat descriptif :

5.1.1. Caractéristiques Sociodémographiques de la population :

Nombre de cas inclus dans l’étude : 1063

Paludisme grave : 09 Paludisme simple :

1054

Consultations TOTAL 2018 : 4851

Cas de paludisme grave confirmés par TDR : 09

Cas de paludisme simple confirmés par TDR : 587

Cas présumé de paludisme 2018 : 3434

Tableau VIII: répartition des cas de paludisme selon l'âge des enfants Tranche

d’âge

Paludisme simple Paludisme grave Total

Effectif Pourcentage Effectif Pourcentage Effectif Pourcentage

0 à 11 mois 64 06,58 01 11,11 6578 6,63

12 à 59 mois 567 58,27 07 77,78 573 58,41

5 à 10 ans 342 35,15 01 11,11 343 34,96

Total 973 100 09 100 981 100

La tranche d’âge de 12-59 mois a été la plus représentée pour les cas de paludisme simple et grave présumé soit respectivement (58,27%) et (77,78%) chez les enfants de moins 10 ans.

L’âge moyen a été de 42,14 mois pour le paludisme simple et 34,89 mois pour le paludisme grave.

Tableau IX: répartition des cas de paludisme selon le sexe des enfants

Sexe Paludisme simple Paludisme grave Total

n % n % N %

Masculin 554 56,94 03 33,33 557 56,78

Féminin 419 43,06 06 66,67 424 43,22

Total 973 100 09 100 981 100

Dans notre échantillon, le sexe masculin (56,78%) a été le plus exposé au paludisme présumé que le sexe féminin (43,22) avec un ratio de 1,31.

B.Caractéristiques sociodémographique des femmes enceintes :

Tableau X:répartition des cas de paludisme selon l'âge des femmes enceintes Tranche

La tranche d’âge de 15 à 24 ans a présenté la plus touchée par le paludisme simple avec 54,88%. L’âge moyen a été de 24,91 ans.

5.2.3. La résidence :

Tableau XI: répartition des cas suspect de paludisme en fonction de la résidence Résidence Paludisme simple

suspect

Paludisme grave suspect

Total

n % n % n %

Aire de

Doussoudiana

727 68,98 05 55,56 731 68,77

En dehors de l’aire

327 31,02 04 44,44 332 31,23

Total 1054 100 09 100 1063 100

Nous avons eu les fréquences les plus élevées de paludisme simple (68,98%) et de paludisme grave suspects (55,56%) chez les patients résidant dans l’aire de Doussoudiana.

Formes cliniques :

Tableau XII: répartition des cas suspect de paludisme selon les formes cliniques

Formes cliniques n %

Paludisme simple suspect 1054 99,15

Paludisme grave suspect 09 0,85

Total 1063 100

Le paludisme simple suspect a représenté 99,15% contre 0,85% pour le paludisme grave suspect.

Tableau XIII: répartition des cas suspects de paludisme selon la qualification du prestataire

La plupart des cas ont été pris en charge par l’interne du CSCom soit avec 47,51%.

Qualité de diagnostic :

Tableau XIV: répartition des cas de paludisme selon la qualité diagnostique Qualité diagnostique n Nombre de TDR positif %

Paludisme simple 1054 587 55,22

Paludisme grave 09 09 100

Total 1063 596 56,07

Parmi les sujets testés par le TDR, 596 avaient un résultat positif soit 56,07% ; dont 55,22%

pour le paludisme simple et 100% pour le paludisme grave.

Tableau XV: répartition des patients selon le comportement du praticien Comportement du

praticien

n %

Prise de température 1063 100

Prise de poids 1063 100

Examen physique 1063 100

Total 1063 100

Tous les patients ont été examinés correctement.

Tableau XVI: répartition des motifs de consultation du paludisme simple présumé

Signes cliniques n %

Fièvre 998 94,69

Frissons 124 11,76

Troubles digestifs 658 62,43

Anorexie 421 39,94

Asthénie 91 08,63

Céphalées 247 23,43

Parmi les motifs de consultation, la fièvre a été le motif le plus retrouvé (94,69%), suivi des troubles digestifs (62,43%) contre (8,63%) d’asthénie le moins retrouvé.

Tableau XVII: répartition des motifs de consultation au cours du paludisme grave

Signes cliniques n %

Fièvre (température ≥38°c) 09 100

Vomit tout 05 55,56

Prostration 08 88,89

Convulsion 07 77,78

Troubles du comportement 08 88,89

Ictère 07 77,78

Détresse respiratoire 06 66,67

Etat de choc 04 44,44

Coma 04 44,44

La fièvre, la prostration et les troubles du comportement ont été les motifs les plus rencontrés parmi les cas paludisme grave avec respectivement (100% ; 88,89% et 88,89%).

Tableau XVIII: répartition des cas de paludisme grave et compliqué, référés ou évacués du Cscom vers le Csréf

Evacuation n %

Cas référés 09 100

Cas non référés 00 00

Total 09 100

Tous les cas de paludisme grave (09 cas) ont été référés vers le CSRéf.

Tableau XIX: répartition selon les motifs de référence vers le Csréf

Motif d’évacuation n %

Anémie 05 55,56

Coma 02 22,22

Détresse respiratoire 02 22,22

Total 09 100

L’anémie a été le motif le plus représenté (55,56%) contre (22,22%) de détresse respiratoire.

Tableau XX: répartition des patients atteints de paludisme présumé selon le mode diagnostic Mode de diagnostic Paludisme simple Paludisme grave Total

n % n % n %

Cas positifs au TDR 587 55,69 09 100 596 56,07

Cas présumés 467 44,31 00 00 467 43,93

Total 1054 100 09 100 1063 100

Les cas positifs au TDR ont été le plus diagnostiqués avec 56,07%.

Tableau XXI: répartition des cas de paludisme correctement diagnostiqués en fonction de la qualification professionnelle.

Qualification professionnelle

Paludisme simple Paludisme grave Total

n % n % N %

Le paludisme a été correctement diagnostiqué par l’infirmier, l’interne, le médecin, l’aide-soignant et la matrone avec respectivement avec 64,81% ; 59,21% ; 50,59% ; 35,71% et 27,27% des cas.

QUALITE THERAPEUTIQUE :

Tableau XXII: répartition des cas de paludisme selon le médicament prescrit Qualité du

Le traitement correct a été effectué dans 97,15% des cas de paludisme simple présumé et 100% de cas de paludisme grave soit au total 97,18% des cas traités.

Tableau XXIII: répartition des antipaludiques utilisés dans le traitement du paludisme simple présumé

Nom antipaludique n %

Artéméther-Luméfantrine 969 91,93

Duo-Cotexcin 55 05,22

Quinine cp 10 0,95

Quinine intra rectale 10 0,95

Artesunate suppo 10 0,95

Total 283 100

L’artéméther-luméfantrine 20/120 a été la molécule la plus prescrite avec 91,93% dans le traitement du paludisme simple présumé.

Tableau XXIV: répartition des antipaludiques utilisés dans le traitement du paludisme grave

Antipaludiques n %

Artésunate inj 03 33,33

Quinine perfusion 01 11,11

Artéméther 05 55,56

Total 09 100

L’artéméther a été la molécule la plus utilisée dans le traitement du paludisme grave avec 85,71%.

Tableau XXV: répartition des cas de paludisme présumés correctement traités en fonction de

Le médecin, l’interne ont effectué plus de cas de traitement correct avec respectivement (39,51%) et (46,09%) ; suivi de l’infirmier, de l’aide-soignant et de la matrone avec respectivement (09,69%), (01,03%) et (0,85).

La qualité de prise en charge :

Tableau XXVI: répartition de la qualité de prise en charge selon les directives du PNLP Qualité de

La prise en charge a été correcte dans 56,07% des cas.

Tableau XXVII: répartition des cas de paludisme confirmés correctement pris en charge selon la qualification du prestataire

Qualification professionnelle

Paludisme simple présumé

Paludisme grave présumé

Total

n % n % N %

Médecin 210 50,00 05 55,56 215 50,59

Interne 299 59,56 03 33,33 302 59,80

Infirmier 70 65,42 01 11,11 71 65,74

Aide-soignant 05 35,71 00 00 05 35,71

Matrone 03 27,27 00 00 03 27,27

Total 587 55,69 09 100 596 56,07

Le médecin l’interne et l’aide-soignant ont effectué le plus de prise en charge correcte avec respectivement (50,59% ; 59,80% et 65,74% des cas). Par contre l’aide-soignant et la matrone ont effectué le moins de prise en charge correcte avec respectivement (35,71% et 27,27%).

6. COMMENTAIRES ET DISCUSSION

Caractéristiques de l’échantillon :

Notre étude a porté sur 1063 enfants de moins de 10 ans et femmes enceintes atteints de paludisme simple et grave dans le CSCom de Doussoudiana sur un total de 4851 consultations soit une prévalence de 21,91%. Elle a mis en évidence 99,15% de paludisme simple et 0,85% de paludisme grave.

Ces résultats corroborent avec ceux de Sory A TRAORE qui avait trouvé 74,67% de paludisme simple et 25,33% de paludisme grave en 2009 au CSRéf de Kita.

Cela s’explique par la similarité géographique des deux localités qui sont des zones rurales où l’accès aux soins de santé est difficile et où la population a recourt au préalable aux traitements traditionnels du paludisme.

Age :

La tranche d’âge de 12 à 59 mois a été la couche la plus touchée par le paludisme simple et le paludisme grave (58,27% et 77,78%) avec un âge moyen de 42,14 mois et 34,84 mois respectivement chez les enfants de moins de 10 ans. Pour le paludisme simple Sory A TRAORE avait trouvé comme tranche d’âge la plus atteinte les enfants de 36 à 60 mois avec 39,64% [47], ce résultat est comparable à la nôtre, néanmoins nous notons dans notre étude que la tranche d’âge la plus atteinte est légèrement plus grande que celle de Sory A TRAORE.

Pour le paludisme grave, la tranche d’âge la plus touchée était de 46,80% chez les enfants de 12 à 35 mois lors d’une étude de la direction nationale de la santé sur le paludisme en 2009 [48] à Kati. Cette valeur est inférieure à la nôtre parceque cette étude est réalisée à Kati qui est une zone plus urbaine que la nôtre.

Pour les femmes enceintes, la tranche d’âge la plus exposée était de 15 à 24 ans avec 54,88%

et l’âge moyen était de 24,91ans. Dans notre étude, nous n’avons pas eu des cas de paludisme grave pour les femmes inclues en état de grossesse.

Sexe :

Nous notons que le sexe masculin est plus exposé au paludisme que le sexe féminin avec un ratio de 1,31 chez les enfants de moins de 10 ans. Notre résultat est comparable à celui de Sory A TRAORE à Kati et celui réalisé au Burkina Faso [49] qui ont eu respectivement un sexe ratio H/F de 1,00 et 1,11 en faveur du sexe masculin.

Ces deux résultats corroborent parceque nos deux zones d’étude se ressemblent tant dans l’endémicité que dans l’attitude des populations dans la prévention du paludisme.

Résidence :

La plupart des patients inclus dans notre étude résidaient dans l’aire de santé de Doussoudiana soit 68,98% pour le paludisme simple et 55,56% pour le paludisme grave.

Cette proportion élevée de paludisme dans cette zone s’expliquerait d’abord par la proximité du centre aux villages constituants notre aire de santé, mais aussi la bonne fréquentation du CSCOM par rapport aux villages hors aires.

6.5. Qualité diagnostic :

Dans notre étude le diagnostic a été correct pour 55,22% des cas de paludisme simple et pour tous les cas de paludisme grave. Notre résultat est supérieur à celui de la direction nationale de la santé en 2006 dans les formations sanitaires de Kati, qui a trouvé 17,31% de diagnostic correcte [48], ceci nous démontre une amélioration du respect des mesures prises par le PNLP par les prestataires de nos jours.

Aussi 50,59% ; 59,21 et 64,81% de diagnostic correct ont été établis par le Médecin et l’interne et l’infirmier du Cscom. Ceci s’explique par le nombre important de rupture de TDR qui influence la qualité du diagnostic par les prestataires pour poser le diagnostic correct car le PNLP recommande que tout cas de paludisme doit être correctement confirmé par la biologie.

Dans notre étude, tous les patients ont bénéficié d’un examen physique suivi d’une prise de la température à l’aide d’un thermomètre et d’une prise de poids à l’aide d’une pèse personne. L’étude de CAMARA M en commune IV du district sanitaire de Bamako en 2006 avait fait une estimation de la température corporelle par le toucher dans 20.6% et 99.1% de prise de poids à l’aide d’une pèse personne [50].

Cette utilisation effective du thermomètre à la prise de la température et la prise du poids par les prestataires du CSCom de Doussoudiana semble s’expliquer par l’importance de la fièvre dans l’orientation diagnostique du paludisme. Aussi la connaissance exacte du poids de l’enfant permet de lui donner une posologie correcte des médicaments vu que les moyens de diagnostic biologiques n’étaient pas toujours disponibles.

La fièvre a été le principal motif de consultation avec 94,69% pour le paludisme simple et pour tous les cas de paludisme grave. Sory A TRAORE a obtenu la fièvre comme principal

motif de consultation avec 54.64% pour le paludisme simple et 76.80% pour le paludisme grave. Dans les deux cas, nous remarquons donc l’importance de la fièvre dans la pathogénie du paludisme.

Parmi les cas de paludisme grave tous les cas ont été référés vers le CSréf de Yanfolila dont 55,56% étaient représentés par l’anémie. Sory A TRAORE a trouvé 07,40% de cas référés dans son étude dont 71,42% étaient représentés par la convulsion. Le taux élevé de cas d’anémié dans notre contexte s’expliquerait par la mauvaise habitude de la population à amener les patients en consultation au stade tardif.

Le diagnostic biologique a été posé par le TDR dans 56,07% des cas présumés. CAMARA M avait trouvé 78.1% dans son étude [52]. Ce faible taux de diagnostic biologique réalisé par les prestataires s’expliquerai par la rupture fréquente des kits de TDR du centre.

6.6. Qualités thérapeutiques :

Sur le plan thérapeutique, notre étude a mis en évidence 97,18% de traitement correct dont 97,15% pour le paludisme simple et pour tous les cas de paludisme grave. Ce traitement a été correct à 39,51% par le Médecin ; 46,09% par l’interne ; 09,49% par l’aide-soignant ;

01,03% par La matrone et 0,85% par l’infirmier. L’artéméther + luméfantrine a été la

molécule la plus prescrite dans le traitement du paludisme simple soit 91,93% contre 05,22%

pour la dihydroartémisinine (Duo-Cotexcin) comme recommandation du CTA par le PNLP.

L’artéméther a été le médicament le plus utilisé dans le traitement du paludisme grave avec 55,56% suivi de l’artésunate 33,33% et de la perfusion de quinine 11,11%.

6.7. Qualité de la prise en charge :

Dans notre étude la prise en charge a été correcte dans 56,07% des cas contre 23,47% dans celle menée par Sory A TRAORE [47] dans laquelle les anciennes habitudes de traitements syndromiques sans confirmation et l’insuffisance de formation des internes et autres

prestataires sur le protocole national ont été observé.

Nous pouvons dire alors que le nombre de cas présumé de paludisme diagnostiqué

cliniquement est supérieur à celui diagnostiqué biologiquement ce qui constitue un facteur de prise en charge non correcte du paludisme car selon les critères du PNLP la confirmation biologique est obligatoire avant tout traitement même si la clinique a été bien conduite.

7. CONCLUSION

Notre étude a porté sur 1063 enfants de 0 à 10 ans et femmes enceintes atteints de paludisme présumé simple et grave.

Au terme de l’étude nous avons eu les résultats suivants :

Le paludisme a été correctement diagnostiqué dans la plupart des cas de paludisme simple et grave mais cela pourrait être amélioré par l’arrêt de la rupture du stock de TDR.

Sur le plan thérapeutique, nous pouvons retenir les agents présents se sont beaucoup battus pour que les normes recommandées par le PNLP soient respectées et réaliser donc des traitements de qualités des cas de paludisme.

Quant à la prise en charge globale, elle était de bonne qualité malgré les conditions difficiles du lieu d’étude, les manques incessants de kit de diagnostic. Nous pouvons retenir que le travail d’équipe et la compétence des agents de santé du centre ont donné de bons résultats.

Dans l’ensemble, la prise en charge était assurée par le médecin, l’infirmier ou l’interne et en cas d’absence de ceux-ci, la relève était assurée par l’aide-soignant et la matrone.

Au total la prise en charge du paludisme grave et simple a été conduite d’une qualité assez bonne et pourrait être amélioré par la présence suffisante de kit de diagnostic.

8. RECOMMANDATIONS

Au PNLP :

Approvisionner régulièrement les CSCom de stocks suffisants de tests diagnostic biologique du paludisme (TDR et la goutte épaisse) ;

La formation ou la mise à niveau du personnel sur la prise en charge correcte du paludisme ;

Doter les CSCom en intrants pour la prévention du paludisme (MILD, SP) ; Former des agents de niveau médecin pour les envoyer dans les CSCom.

Aux autorités sanitaires locales :

Eduquer et sensibiliser la population sur la prévention du paludisme ;

Respecter le protocole de prise en charge du paludisme selon les directives du PNLP.

Aux populations :

 Eviter l’automédication et consulter au centre de santé dès l’apparition des premiers signes du paludisme ;

 Respecter les mesures préventives contre le paludisme (Dormir sous moustiquaire imprégnée d’insecticide toutes les nuits et en toutes saisons, prise en charge précoce et correcte de la SP par les femmes enceintes, Recours à la CPS pour les enfants de moins de cinq ans).

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38- Pierre Aubry, Bernard A. Gaûzière, Paludisme actualités 2018. Centre René Labusquière, Institut de Médecine Tropicale, Université de Bordeaux, 33076 Bordeaux (France).

02/12/2018. 8p.

39- Sory A TRAORE. Evaluation de la qualité de prise en charge du paludisme chez les

39- Sory A TRAORE. Evaluation de la qualité de prise en charge du paludisme chez les