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Les caractéristiques morphologiques et sociales des terrains d’investigation :

I.Les caractéristiques morphologiques et sociales du quartier Taeib Mhiri 3 à Rades : I.1.Les caractéristiques morphologiques et urbaines :

Dans cette partie, nous analyserons les différents aspects morphologiques et urbains de ce quartier tout en abordant la situation de ce dernier et l’évolution du tissu urbain.

I.1.1.Site et situation :

Le quartier Taeib Mhiri 3 se situe à Rades plage au niveau de la ville de Rades, l’agglomération la plus urbanisée faisant partie du gouvernorat de Ben Arous.

Ce site est doté d’un emplacement stratégique à côté de plusieurs potentialités économiques représentant un élément attrayant pour ce dernier. D’une part, on trouve le port de Rades qui représente le port marchand le plus connu en Tunisie, la zone logistique et la zone industrielle qui incarnent un véritable atout en termes d’emploi pour les populations. D’autre part, le terrain objet de l’étude est accessible par une route régionale et une route locale où des lignes de bus circulent pour lier la zone au centre-ville ou à la banlieue Nord de Tunis. Nous pouvons dès lors dire que le quartier Taeib Mhiri 3 est bien desservi.

Si l’habitat spontané péri-urbain4

s’est développé sur des terrains agricoles situés en périphérie, nous pouvons remarquer que ce site s’installe au cœur de la ville à côté des grandes taches urbaines du Grand-Tunis.

En remontant dans l’historique de ce quartier, il s’est avéré que ce dernier était un grand terrain agricole privé. Le propriétaire, en commercialisant des lots destinés à l’urbanisation, a entrainé un certain changement de la vocation de ces terres.

D’après le plan d’aménagement urbain de la ville de Rades, ce quartier s’inscrit dans une zone d’habitat individuel.

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Ce terme a été mobilisé par Morched Chabbi pour parler de l’habitat informel qui s’est développé en Tunisie à partir des années 1970.

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Source : fond google earth/ élaboration personnelle.

Carte n° 6: Situation du quartier Taeib Mhiri 3 par rapport aux potentialités économiques environnantes

Source : fond google earth/élaboration personnelle

Carte n°7 : Situation du quartier Taeib Mhiri 3 par rapport aux axes structurants et au transport en commun

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Nous pouvons ainsi affirmer que ce quartier est doté de plusieurs opportunités tels que la proximité des zones d’emploi et une bonne accessibilité par un réseau viaire et des lignes de transport en commun

I.1.2.L’évolution du tissu urbain :

Nous analyserons dans cette partie l’évolution du tissu urbain au niveau du quartier Taieb Mhiri 3 à Rades. Ce dernier sous forme quasiment orthogonal a subi plusieurs mutations au fil du temps. Nous nous sommes basés sur une date clé pour réaliser cette analyse ; il s’agit de l’année 2011 où la révolution des Jasmins a eu lieu.

Nous nous intéressons donc à voir la mutation et les évolutions qui ont touché à ce tissu avant 2011 et après.

La carte ci-dessous nous montre donc cette évolution que ce quartier a connue de 2010 jusqu’aujourd’hui.

Source : fond google earth/elaboration personnelle

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A partir de cette carte, nous pouvons voir qu’en 2010 il y avait quelques constructions. Cependant, en 2013, le quartier a connu une grande vague d’urbanisation où plusieurs habitants se sont installés.

A travers nos enquêtes réalisées au niveau de ce terrain, nous avons pu constater que 10 % seulement des personnes enquêtées5 se sont installées dans le quartier avant 2011 tandis que 90 % l’ont habité après cette date.

Date d’installation Nombre Pourcentage

Avant 2011/2011 2 10% Après 2011 90% 2012 6 30% 2013 6 30% 2014 5 25% 2015 1 5%

Tableau n° 5: Répartition des personnes enquêtées selon leur date d’installation dans le quartier

Entre 2012 et 2013, 60 % des enquêtées se sont installées dans ce quartier. Ceci s’explique par le contexte politique que la Tunisie a connu. Cette période a témoigné un laisser aller de l’Etat et une absence du contrôle ce qui a donc favorisé l’étalement des urbanisations informelles. En revanche, nous pouvons constater que cette prolifération s’est ralenti à l’heure actuelle vu le retour du contrôle sur ces entités.

Nous pouvons dire ainsi que ce quartier est marqué par une forte dynamique en termes de l’espace étant donné que l’habitat s’est proliféré d’une manière incontournable sur une période très courte (2 ans).

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I.1.3.Cractéristiques de l’habitat :

Au niveau du quartier Taeib Mhiri 3, nous pouvons distinguer deux typologies d’habitat : habitat individuel groupé et habitat individuel en bande continue.

Nous remarquons d’autre part que l’habitat individuel groupé est la typologie qui prédomine au niveau de ce terrain d’étude. En effet, les maisons sont très collées et groupées. Nous trouvons parfois des patios entre plusieurs maisons pour assurer l’aération. On note l’absence de clôture au niveau des parcelles.

Le quartier se caractérise par des bâtis de hauteurs réduites comprise entre le RDC et le R+2 sur des petites parcelles. Les logements construits dans ce quartier sont des maisons traditionnelles composées de 3 à 4 pièces sur des parcelles marquées par une faible densité. L’extension donc se fait à l’horizontale où les bâtiments sont mitoyens. Nous notons l’absence d’un cachet architectural spécifique qui peut caractériser ces maisons. Ces dernières sont hétérogènes avec différents styles de façades.

Source : clichés personnels

Photo n° 1 : Caractéristiques de l’habitat au quatier Taeib Mhiri 3

En ce qui concerne le branchement des maisons aux différents réseaux, nous avons pu constater que la majorité des logements sont raccordés aux réseaux d’eau et d’électricité. Il s’agit d’une opération qui a été financé par la municipalité de Rades, la région et les habitants

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pour que les concessionnaires publiques interviennent dans l’installation de ces deux réseaux6. En revanche, nous avons pu repérer quelques maisons qui ne sont pas encore alimentées en électricité. Ces habitants s’organisent avec leurs voisins pour avoir accès au réseau électrique. Cependant, tous les logements qui existent au niveau de ce quartier ne sont pas raccordés aux réseaux d’assainissement. Les habitants réalisent donc des fausses sceptiques. L’absence de l’assainissement au sein de ce terrain objet de l’étude représente un dysfonctionnement majeur qui ressortait dans tous les discours des habitants.

I.1.4.Réseau viaire :

Le quartier Taieb Mhiri 3 n’est pas doté de voies revêtues. Les pistes existantes entre les maisons servent donc de voiries pour la circulation des habitants et des voitures. L’artère principale de ce quartier est la rue qui se trouve au milieu du terrain formant une continuité avec la voie du lotissement formel limitrophe. Toutefois, bien qu’il s’agisse d’un axe principal, les trottoirs et les réseaux d’évacuation d’eaux pluviales sont absents ce qui bloque la circulation piétonne. D’autre part, nous pouvons mentionner que cette voie est très étroite (5 mètres) ce qui gêne le passage des voitures. L’état vétuste de la voirie représente un élément désagréable pour les habitants du quartier qui se trouvent complètement bloqués et isolés lors des périodes de pluie.

A partir de la carte, nous pouvons avancer que le réseau viaire s’organise sous une forme presque orthogonale. On note la présence de pistes très étroites sans trottoirs. En outre, nous trouvons plusieurs impasses qui servent de patios entre les maisons.

Bien que les trottoirs soient absents, nous trouvons un réseau d’éclairage public qui a été mis en place par la municipalité de Rades. La somme de ces travaux d’alimentation en éclairage public a été cotisée par les habitants de ce quartier.

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I.1.5.Equipements et espaces verts :

Nous notons l’absence des équipements socio-collectifs au niveau de ce quartier objet de l’étude. D’autre part, nous constatons un déficit majeur au niveau des services. En effet, les seuls commerces qui s’installent au niveau de ce quartier ont été projetés par les habitants. Ces derniers existent au niveau des propriétés privées des populations. Le seul équipement qui existe est l’association qui a été créé par un habitant et qui joue un rôle très important dans le développement du quartier.

En second lieu, nous remarquons une absence totale des espaces verts. Il s’agit du minéral qui prédomine au niveau de ce quartier. Le végétal existant est présent sous forme de quelques plantations faites par les habitants devant leurs maisons.

Cette absence d’équipements socio-collectifs et d’espace vert représente un véritable obstacle devant le développement urbain et social de ce quartier. D’autre part, la déficience en termes d’espaces publics représente un élément qui bloque la convivialité et la communication entre les différents habitants.

I.2.Les caractéristiques sociales du quartier :

Le quartier Taieb Mhiri 3 à Rades est hétérogène en termes social. Les habitants du quartier ont des trajectoires de vie différentes. Si les gourbivilles des années 1960 représentaient des entités urbaines homogènes, ce terrain objet de l’étude est très hétérogène. Les habitants ne proviennent pas de la même région. Nous pouvons dire que cet élément pourrait être une des raisons qui expliquent le manque d’attachement au quartier. Sin on prend l’exemple du quartier Ettadhamen situé au niveau du gouvernorat de l’Ariana dans le Grand Tunis, nous remarquons que la majorité des habitants proviennent de la même région et se connaissent auparavant ce qui renforce leur appartenance à leur lieu de vie.

En outre, on note une diversité au niveau des catégories socio-professionnelles de la population qui habite ce quartier.

Nous avons pu remarquer lors de nos enquêtes qu’il existe une entraide entre les différents habitants. Toutefois, pour faire une sorte de pression sur l’Etat pour qu’il réponde à leurs

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demandes, ils se mobilisent ensemble. Nous pouvons donc affirmer que ces relations sont marquées par une solidarité.

Toutefois, nous constatons un certain contrôle social plus important par rapport aux quartiers réglementaires. Ceci nous mène à se poser la question suivante : est-ce que la proximité des maisons a favorisé ce contrôle ?

Comme nous venons de le mentionner, les maisons sont très collées et mitoyennes. En outre, l’absence de clôture et de retrait des constructions par rapport à la voie fait de sorte que cette notion de propriété privée soit floue. En se baladant dans ce quartier, nous avons l’impression que la rue fait partie de la propriété des gens étant donné que leurs maisons sont très proches de l’axe.

Ce contrôle social a été mentionné par plusieurs habitants qui trouvent que plusieurs voisins passent toutes leurs journées dans la rue pour voir ce qui se passe dans le quartier.

C’était l’après-midi, en passant par la rue principale, je me suis arrêtée au niveau de l’épicerie. Il y avait des cris qui provenaient d’une maison en face. Tous les voisins étaient dehors pour voir ce qui se passe. J’ai pu comprendre à travers les discours de certaines femmes qui chuchotaient qu’il s’agisse d’une bagarre entre une femme et son mari. Tous les habitants étaient en train de parler en disant que ceci devient l’habitude de chaque dimanche.

Observation faite sur le quartier de Taieb Mhiri 3

Nous constatons donc que les liens sociaux au niveau du quartier Taieb Mhiri 3 à Rades oscille entre solidarité et contrôle sociale ce qui nous montre la complexité des relations entre les différentes composantes de ce territoire.

II.Les caractéristiques morphologiques et sociales du quartier Bir Lahlou au Kram- Ouest :

II.1.Les caractéristiques morphologique et urbaines : II.1.1.Site et situation :

Le quartier Bir Lahlou se situe au gouvernorat de Tunis et appartient à la ville du Kram. Il se trouve au cœur de l’urbanisation à côté des grandes opérations foncières comme le projet

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Tunis Sport City financé par l’investisseur Emirati « Bu Khatir », le projet du lac Nord et l’opération de l’AFH7

« les jardins de Carthage ». D’autre part, nous notons que ce terrain objet de l’étude se trouve limitrophe à plusieurs ensembles de logements sociaux projetés par la SNIT8.

Cette proximité des grandes urbanisations dote le site d’un emplacement stratégique et d’une accessibilité optimale par un réseau viaire important. Toutefois, cet élément représente un atout pour le quartier qui sera accessible par plusieurs systèmes de transport en commun limitrophes assurant sa liaison avec les zones avoisinantes.

Source : fond google earth/ élaboration personnelle

Carte n°10 : Situation du quartier Bir Lahlou par rapport aux grandes urbanisations

7 Agence foncière de l’habitat. 8

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II.1.2.Les caractéristiques de l’habitat :

Au niveau du quartier Bir lahlou situé au Kram-Ouest, le tissu urbain s’organise sous une forme d’habitat individuel groupé qui est la seule typologie présente sur ce terrain d’étude. Comme nous l’avons constaté au niveau du quartier Taieb Mhiri 3, les maisons sont très collées et groupées au niveau de ce quartier. Séparées par des patios qui servent de petites ruelles, les maisons sont mitoyennes, les parcelles sans clôture et les ruelles sont étroites. Construites en dur, les maisons sont très hétérogènes. Elles sont de toutes les couleurs et de différents styles de façade. Nous avons constaté dans les deux quartiers que les habitats possèdent le même style « architectural ». La forme des constructions est similaire dans les deux terrains objets de l’étude et dans la majorité des quartiers informels en Tunisie.

Source : fond autocad/ élaboration personnelle

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Le quartier se caractérise par des bâtis de hauteurs réduites comprise entre le RDC et le R+2 sur des petites parcelles. Les maisons construites dans ce quartier sont traditionnelles composées de 3 à 4 pièces sur des parcelles marquées par une faible densité. On note la présence de petites cours au milieu des maisons qui servent d’espaces d’aération.

L’extension donc se fait à l’horizontale où les bâtiments sont très collés.

Nous avançons que les maisons sont en meilleur état par rapport à celles du quartier Taieb Mhiri 3. Si les autres sont encore en brique et en ciment, celles-ci sont badigeonnées.

Source : fond autocad/ élaboration personnelle.

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Nous remarquons donc que la majorité des maisons sont en moyen état assurant des conditions de vie décentes pour les habitants. Toutefois, on trouve quelques constructions en mauvais état.

Tous les logements sont raccordés aux différents réseaux d’eau, d’électricité et d’assainissement. Cette opération a été réalisée par les concessionnaires publics dans le cadre de la réhabilitation faite par l’ARRU. Ceci améliore donc les conditions de vie des habitants et l’hygiène du quartier.

II.1.3.Réseau viaire :

Contrairement au quartier Taieb Mhiri 3 à Rades, le quartier Bir Lahlou est doté de voies revêtues étant donné qu’il a fait l’objet d’une réhabilitation. Nous notons que ces voies sont plus larges et en meilleur état par rapport à celles de l’autre terrain d’étude. Nous trouvons toutefois des petites ruelles qui sont des impasses généralement et qui desservent les maisons. La circulation des voitures au niveau de ces ruelles est très difficile.

Au niveau des voies servant comme artère principale du quartier, les trottoirs sont présents. Cependant, ces derniers sont absents au niveau des petites ruelles

Nous remarquons donc que le déplacement des habitants est plus facile au niveau de ce quartier par rapport à celui de Rades où les voies ne sont pas revêtues.

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II.1.4.Equipements et espaces verts :

Nous notons une déficience au niveau des équipements socio-collectifs au sein du quartier Bir Lahlou au Kram-Ouest. Nous avons constaté la présence de quelques équipements administratifs, de loisir et culturels qui existent aux quartiers avoisinants.

D’autre part, on constate une certaine dynamique créée par les plusieurs commerces qui s’installent au niveau du rez-de-chaussée des maisons. Ces éléments représentent un véritable moteur pour le quartier et des lieux de sociabilité où les habitants se retrouvent pour échanger leurs nouvelles.

Concernant les espaces verts, on remarque une absence totale de ces derniers et des aires destinés à la détente. Le manque d’espace au niveau du quartier et la domination de la fonction d’habitat a engendré un abandon de l’aménagement d’une coulée verte qui permet d’améliorer l’environnement et d’offrir aux habitants des espaces de bien-être et de détente. Bien que ce lieu a témoigné l’intervention des autorités publiques pour réhabiliter cette entité informelle, ces dernières ne pouvaient pas projeter des espaces verts étant donné que les maisons étaient très collées ce qui ne laissait pas un petit espace qui sera destiné à cet aménagement.

Nous notons donc que la morphologie représente un véritable obstacle devant la projection des espaces verts et des aires de loisir et de détente. Le minéral domine le végétal au niveau de ce quartier où les quelques végétations existent devant les maisons seulement.

II.2.Les caractéristiques sociales :

Bien que ce quartier témoigne un déficit flagrant en termes d’espaces de sociabilité et de rencontre (espaces verts, aires de loisir…), nous avons constaté lors de nos visites sur terrain que les habitants entretiennent des relations très soudées entre eux. Ces relations sont donc marquées par une solidarité non exemplaire.

D’autre part, nous avons constaté un fort attachement au quartier contrairement aux habitants du quartier situé à Rades. Nous avons remarqué sur ce terrain objet de l’étude que plusieurs populations proviennent de la même région. Ceci a engendré chez un renforcement de l’attachement à ce lieu. Les habitants n’éprouvent pas une certaine aliénation vis-à-vis de ce

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territoire étant donné qu’ils peuvent retrouver leurs repères grâce aux plusieurs voisins qui ont les mêmes habitudes qu’eux. L’appartenance à ce lieu est donc évidente. Ceci stimule les forts liens entre les différentes composantes de ce quartier.

« Notre quartier est notre vie, même si ici ce n’est pas New York ou je ne sais pas quoi mais avec « wled el houma »9 nous avons une très bonne ambiance. La rue ou la cafétéria qui est à côté sont nos lieux de rencontre où on échange des nouvelles et où on fait souvent des blagues. C’est vrai que la plupart des jeunes sont des chômeurs ici et on n’a pas les moyens financiers mais on s’entraide moralement entre nous. Mes voisins font partie de ma famille. Ce ne sont pas des étrangers pour moi. Nous sommes tous une famille ici si quelqu’un touche à une personne du quartier nous serons là main dans la main pour la défendre. »

Témoignage d’un habitant L au quartier Bir Lahlou au Kram-Ouest Ce quartier représente un véritable lieu de sociabilité où les habitants nouent des relations de solidarité et d’entraide entre eux. Lors des visites du terrain, nous avons remarqué que la rue et les commerces représentent de véritables lieux de rencontre et d’échange pour les habitants. Ceci nous a mené à se poser la question suivante : est-ce que l’état actuel de ce lieu a favorisé la sociabilité au niveau de ce quartier ? Si le quartier Taieb Mhri 3 est marqué par une faible sociabilité par rapport à Bir Lahlou, ceci n’est-il pas le résultat des conditions de vie difficile que les habitants témoignent ?

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Les deux quartiers informels objets de l’étude sont hétérogènes. Toutefois, ils se trouvent au cœur de la ville à proximité de plusieurs entités urbaines importantes. Le quartier Taieb Mhiri