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Cahiet des charges

Dans le document ffi ilil|il il|ililil|ilil il ffi|ilililil| (Page 40-43)

Avant de dessiner le moindre transistor, il faut évidemmeni éta-blir les bases essentielles du pro-jet. Pour I'instant, nous savons assez peu oe cnoses, nous sa-vons seulement qu'il s agit d un émetteuÊrécepteur HF.

Nous savons aussi que les jouets qui existent utilisent la bande CB et que les résultats sont mauvais, l l f a u t d o n c c h o i s i r u n e a u t r e bande de fréquence et sipossible une bande autorisée.

Dans un précédent numéro desti-né à la transmission de données, nous avions publié la listedesffé-quences autorisées ainsi que les largeurs des canaux et pour de plus amples informations, nous vous renvoyons a ce numero.

Le choix de la fréquence de tra-vail s'effectue simultanément avec le choix de la structure de l'émetteur-récepteur. En se tour-n a tour-n t ré s o l u m e tour-n t v e r s !n e n -semble grand public et à faible cott, on écarte systématique-ment toutes les solutions avec u n e b o u c l e à v e r r o u i l l a g e d e l\lême pour un ensemble grand public, un système sans stabilisa-tion, circuit L-C seul, est indé-cent, Les critères déterminant sont assez vite atteints: stabilisa-tion par résonateur à onde acous-t i q u e d e s u r f a c e , m o d u l a t i o n d amplitude.

Pour la fréquence on a le choix etfte 224,5 MHz, 224,7 MHz ou 433,92 MHz. Pour des raisons de disponibilité, la première fréquen-ce est retenue : 224,5 lMHz.

ll nous reste finalement trois pa-ramètres à fixer pour le rnode de fonctionnernent: duplex ou half duplex, la puissance de sortie et Le synoptique de liaison duplex de la tigure 1 était assez tentant mais trop coûteux en regârd de I'intérêt. Cette solution pourrait malgré tout être retenue pour une l i a i s o n s t y l e t é l é p h o n e m a i n s libres.

Sur le schéma de la figure 1, un seul émeiteur-récepteur est re-présenté. Cet ensemble émet sur 4 6 ELECTNONIOUE B A D I O P L A N S 5 4 9

213,8 MHz et reçoit sur 224,5 MHz.

Le signal à 213,8 lMHz est utilisé cornme oscillateur localet du mé-lange avec la fréquence reçue à 224,5 l\,4H2, résulte La fréquence intermédialre à 10,7 NlHz.

L'oscillateur local a une fréquen-ce iniérleure à la fréquence à re-Le second ensemb e, qui n'est p a s r e p r é s e n l é , é m e t à 224,5 MHz et reçoit à 213,8 lMHz.

L'oscillateur local à 224,5 lVHz présente une fréquence supé-rieure à la fréquence à recevoir.

La mise en ceuvre de cette struc-ture ne devrait pas poser de pro-On femârque que es réceptêurs soni du type à un seul change-ment de fréquence, mais on Peut envisager e duplex sur les deux fréquences 213,8 et 224,5 N,4Hz avec des récepteurs du type su-peftéâcton.

La donnée essentie le est bien sûr I'existence de résonateurs adap-tés : 213,8 MHz et 224,5 I\,4Hz, ce Nous élim nerons donc le schéma synoptique de la figure 1 Pour a d o p t e r l e s c h é m a b e a u c o u p plus trâditonnel de la tigure 2.

Sut ce schéma, on remarquettois ensembles : l'émetteur, le récep-teur et le systèrne de commuta-tion émeiteur/récepteur.

Sur ce même synopiique, on re-marque que la structure du ré-cepteur est figée : un seul chan-gement de fréquence. Bien que lâ voie superréaction ait été élimr-née, nous allons malgré tout en dire deux mots.

En fouillant nos archives, nous avons retrouvé le schémade la fi-gure 3. Ce schéma est issu d un ouvrage de Robeir Piât qui avait eu un certâin succès,

l\,4ême à cette époque, les prin-c i p e s d e a s u P e r r é a prin-c t i o n n étaient pas nouveaux pujsqu'ils datent en faii des années 45. A cette époque, bien sÛr, les récep-ieurs n'étaient pas équipés de iranslstors mais detubes.

Les principes de fonctionnement des récepteurs à superréaction peuvent sembler assez slmPles et donc intéressants. lJ ne analyse fine et détaillée est en fait beau-coup plus compliquée.

Le récep1e!r est conçu autour d'un oscillaieur fonctionnant sur une fréqLrence très proche de la fréquence à fecevoir,

L osciLlateur est mis alternative-meni en et hors service à un Mh-me élevé- quelques dizaines de

kqz. Figurc 3

ELECTRONIOUE RADIO PLANS 549 47

Le signal à recevoir est envoyé à I'oscillateur qui se cale sur Ie si-gnalincident.

ll suffit finalement de démoduler le signal de sortie de l'oscillateur pour obtenir le signal incident.

Le récepteur sup€rréaction est donc un técepteur pour la modu-lation d'amplitude.

Suf le schéma de la tigure 3, le transistor AF 102 est simultané-mont oscillateur HF et oscillateur BF, mais avec d autres schémas nous verrons que ces deux fonc-tions peuveni être distinctes, On prâe souvent à ce typê de ré-cepteur des caractéristiques et des pêfformânces qu il n a pas.

Ce récepteur passe pour avoir une sensibiliié excellente, com-parable à ceJle des meilleurs ré-cepteurs hétérodynes. Ceci est évidemrnent faux.

ll est d'ailleurs remarquable que, même dans les notes d applica-tion les plus récentes, ilne soitja-mais fait mention de chiffres si-gnificatifs.

Dans le meilJeur des cas, le seul chiffre que nous ayons fencontré était présenté d'une manière la-conique: sensibilité 22 !V.

N o u s s a v o n s b ; e n s û r q u e c e chiffre seu l, la sensibilité d'enhée, ne signiiie rien. A un niveau d'en-trée doit êire ioujours associé le rapport signaybruit du signal dé-modulé.

A p p l i q u e r à I ' e n t r é e u n s i g n a l d une valeur donnée n'engage à rien, on peut toujours faire cette m a n i p u l a t i o n , m ê m e s ' i l n y a aucun résultat sur la sodie, Dans la pratique on retient que la sensibilité d'un récepteur super-réaction est de 100 à 1 000 fois inférieure à celle d'un récepteur îétérodyne - dans les mêmes condjtions de réception (même

'apport s/B)..

Les deux autres inconvénients du fécepteur à supefféaction sont le manque de sélectivité : accrochâ-ge sur le premier signal le plus fort qui se présente, et rayonne-menl pârasite de l'oscillateur.

l:inalement, le seul intérêt de oette structure - ilfaut bien qu'il Y en aii un, sinon personne ne I'utiliserâit - est son apparente simplicité et son faible coût ceÊ tain.

Dans l'esprit du concepteut non lamiliafisé avec les techniques

llF, la vision du schéma d'un ré-cepteur du type superréaction génère un grand nombre d'er-rcurs et l'oriente toujours vers les mâuvaises options,

Evidemment, d'un strict pojnt de vue économique, le schéma de la ligure3 est âlléchant. [,4ais, hélas,

il n'a aucun espoir de pouvoir ri-va ser avec son concutrenl su-perhétérodyne.

Malgré tous los inconvénients ré-sultant du procédé djt de super réaction, ce iype de fécepteur re-groupe encore quelques âdeptes.

Ce regain d'intérêt est principale-rnenl dt àla disponibilité de réso-nateurs céram;que RFL4 quiamé-l i o r e n t quiamé-l e f o n c t i o n n e m e n t , notamment la séleciivité.

Le premier schéma d'application du récepteur superréaction a ré-sonateur diélectrique est repré-senté à lafigure4. On notera que le signal de commutation destiné à la mise en et hors service de I'oscillateur est fourni par un cir-cuit 555. Pour des applicâtions à très faible consommation, on choisira le modèle LMC 555 CÀ/.

Le schéma de la figure 4 est issu de documents RFIV qui ne fai-sâient pas mention de sensibilité.

ll est intéressant de voir que des sociétés -telles Aurel en ltâlie -se sont intéressées êt inspirées

Figurc 4

du schéma de la figure 4 pourfa-briquer un récepteu r de faibles di-m e n s i o n s 1 4 x 3 8 m m ' z , f a i b l e consommation : 2,5 mA, en utili sant une technologie en couche eparsse,

Mâlgré tous Ios défauts sur les-quels nous avons lourdement in-sisté, ceite structure peut être in-téressante si l'on est prêt à tout sacrifier pour le prix.

Avec les résonateurs fabriqués par RFM aux IJ.S.A. et dishibués en France par Hypelec, iJ est faci-le de concevoir et réaliserdes en-sembles émelteurs etlou récep-t e u r s s u r d e s f r é q u e n c e s 224,7 MHz et433,92 MHz.

Poû la |réquence 224,7 MHz, l'émetteur mei ên service un ré-sonateur ayant la référence BO 2018 et Ie récepteur utilise une ligne à retard reférencée sL 1019.

ll est probablement envisageable de modifier le schéma de lafigure 4 et de remplacer le résonateur RF[,] à 224,7 NrHz par un

résona-* soa emmmdÀdskH:n'.

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L'émetteul

L'émetteur est réalisé avec l'as-sociâtion d'un oscillateur Q5, un modulateur Q6 et le circuit de modulâtion lC3 et Q7.

L oscillateur est bâti autour du transistor Q5, la polarisation de ce transistor : BFR 91, permet d'ajuster la pujssance de sortie au nrveau requrs,

La céramique Siemens R 2523 est connectée entre collecteur et base. Les selfs L5, L8 et le condensateur C5 participent au déphasage entrée/sortie de

ma-* sùm ô6mmrdbiÆu:4v

teur Siemens à 224,5 MHz, mais nous n avons pas encore d'expé-rience sur ce genre de transfor-mation.

L e s c h é r n a d e l a li g u r e 5 e s t aussi issu d une documeniatlon RFL4 et esi âssez voisin du sché-ma de la figure 4 dont il reprend 1'oscillaieur à 50 kHz, la détec-tlon, l'amplification ei la remise en forme,

Les schémas du récepteur à su-perréaction des figures 4 et 5 ont été inclus car ils présentent un véritable intérêts étant équipés de résonateurs,

Le paragraphe précédent pourra être compris comme un justifica-tif de nos choix iechniques.

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