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Cadre conceptuel : les facteurs déterminants dans la mobilité étudiante

2. Cadre conceptuel et méthodologique de la recherche

2.1. Cadre conceptuel : les facteurs déterminants dans la mobilité étudiante

Mobilité étudiante dans le monde

À l’instar du Brésil, partir dans un pays étranger à la rencontre de l’autre est aujourd’hui chose commune et valorisée dans notre société mondialisée. Les technologies de l’information et des communications ont réduit l’espace territorial et mis en avant-scène les diverses nations qui cohabitent la planète. Les possibilités de voyages et les moyens de transport qui autrefois étaient limités à l’élite se sont maintenant démocratisés, si bien qu’il est de plus en plus rare de rencontrer un individu de classe moyenne à supérieure qui n’a jamais mis les pieds dans un pays étranger. La mobilité peut prendre diverses formes en passant par les vacances touristiques, l’expatriation professionnelle, les séjours d’études ou l’émigration et sous-tend à plusieurs motivations, dont l’aventure et la découverte, un avancement professionnel, l’acquisition de savoir, l’exposition à un contexte multiculturel ou encore améliorer sa situation en échappant à des problèmes de nature politique, économique ou environnementale.

L’article scientifique « Human mobility in a Global era » propose en effet une série de raisons qui poussent un individu à s’expatrier pour une courte ou une longue période :

« People move for many reasons: To trade and to conquer, to proselytize and for leisure. Many are escaping difficult conditions in their homeland, while others are attracted to particular places. They move away from drought or disease, famine or flood. They could be persecuted for their political or religious beliefs or activities. They may feel they have to become asylum seekers, or political refugees. Others are more simply economic new settlers, who move to have a better life. Others move because of education or employment opportunities. They are drawn by superior, world class, well-equipped educational institutions, or well-paid jobs that enhance their skills and experience. » (Adrian Furham, 2010:2)

Au même rythme que l’évolution du phénomène migratoire dans le monde, les sources de croissance économique mondiale ont changé. Si autrefois l’économie reposait sur l’activité

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agricole puis industrielle, aujourd’hui les sociétés dépendent de plus en plus du capital humain. Selon certains économistes, nous serions entrés de plein fouet dans un nouvel ordre mondial basé sur l’économie du savoir.

« Today, Knowledge is key to development, and a lack of it is a major constraint to economic and social progress. The growth potential of the knowledge economy depends largely in its capacity to produce and absorb knowledge. » (N.V. Varghese, 2008 : 9)

De nos jours, le savoir est un bien international échangeable à haute valeur économique où les universités sont la chasse gardée de la production de connaissances. L’éducation hors frontières est devenue une activité déterminée par les forces du marché et encadrée par le General Agreement on Trade in Services (GATS).

Les pays et leurs établissements universitaires s’adaptent de plus en plus aux nouvelles règles en éducation internationale afin de conquérir leurs parts du marché dans cette course au recrutement d’étudiants internationaux et à la formation de personnels hautement qualifiés. Ils déploient des stratégies de positionnement et des actions concertées afin d’influencer et attirer les publics cibles sur leur territoire ou à l’opposé, créent des programmes pour favoriser l’acquisition et le transfert de connaissance avec les universités étrangères. Breton (2014) parle de 4 dynamiques à partir desquelles les universités participent à cette globalisation. 24 Il évoque comme 1re dynamique la commercialisation de l’enseignement supérieur et l’explique par deux aspects; la vente de produits éducatifs et le recrutement international de masse. La 2e dynamique touche ce qu’il nomme la coopétition. Ce mot prend origine dans la jonction de coopération et de compétition. Il réfère surtout aux activités de recherche (développement de réseaux et groupes de recherche) menées par les universités à l’international. L’internationalisation de la formation, des programmes et du cursus correspond à la 3e dynamique alors que les activités des établissements d’enseignement supérieur dans les pays en voie de développement notamment pour aider au développement des capacités institutionnelles, représentent la 4e dynamique.

24 Breton, G. (2014). Chapitre 2 Les universités et la mondialisation: un bilan sous forme d’essai. Réflexions

29 Selon le rapport de recherche Not all International Students Are the same : Understanding Segments, Mapping Behavior (World Education Services, 2012 : 4), le processus de sélection d’un établissement par un individu implique typiquement trois étapes : la prédisposition à fréquenter un établissement d’enseignement supérieur, la recherche d’information et le choix de l’établissement. Mazzarol (2002) affirme pour sa part que ces 3 étapes sont interreliées par un principe de nécessité : dans un premier temps, l’étudiant doit prendre la décision d’étudier à l’international plutôt que localement, puis interviennent la sélection du pays d’accueil et la sélection de l’établissement.

Pendant le processus décisionnel, l’individu est influencé par plusieurs facteurs qui motiveront ses choix plus ou moins indépendamment des efforts de positionnement attractifs des pays donnés. C’est ce que plusieurs auteurs nomment les facteurs push (Altbach, 1998; Mazzarol, 2002). Par ailleurs, les stratégies nationales d’internationalisation de certains pays dans les marchés cibles peuvent avoir un impact entre choisir une destination plutôt qu’une autre. Les auteurs s’entendent pour parler des facteurs pull (Altbach, 1998; Mazzarol 2002).

De même, une étude amenant une corrélation entre la mobilité et la personnalité démontre que de nombreux facteurs liés à la personnalité de l’individu jouent un rôle dans la décision de s’expatrier. Ces prédispositions comportementales sont les sources de motivations qui habitent les individus.

« Some aspects of personality, such as achievement motivation and power motivation, appear to relate to wanting to leave, especially if conditions are bad. Other personality factors, such as affiliation motivation, predict place attachment, or wanting to stay. Just as personality may relate to mobility, it may also predict the decisions made about where to go. If lack of satisfaction of basic motivations is the underlying cause for migration, people will seek a location that they believe will allow more satisfaction of these motives. If the relevant motivation is affiliation, people will seek locations where other family members or friends live. » (Irene Hanson Frieze, Man Yu Li, 2010: 87)

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Pour sa part, l’auteur de Globalization of higher education and cross-border student mobility (N.V. Varghese, 2008) suggère une liste de facteurs qui sont pris en considération lors du processus décisionnel notamment à l’étape de la recherche d’information. Les frais de scolarité et de subsistance pendant le séjour d’études sont un facteur incontournable. Il est normalement comparé au retour sur investissement de faire le séjour d’études dans l’université sélectionnée. Durant la période coloniale et la guerre froide, l’auteur affirme que les affinités idéologiques étaient un élément important dans le processus décisionnel. Les choix d’une région et d’un établissement étaient entre autres influencés par la disponibilité d’un appui financier dirigé. Cet aspect de l’influence de l’État sur la sélection d’un établissement par un individu est cependant moins présent de nos jours. La connaissance préalable de la langue du pays d’accueil est aussi un facteur important dans le processus décisionnel. Des pays comme la France, l’Allemagne, le Japon et le Royaume- Uni l’ont compris et offrent des cours de langues à leurs candidats étrangers avant leur arrivée sur le territoire. L’acquisition d’une langue étrangère et l’exposition à un contexte multiculturel sont des caractéristiques grandement recherchées par les étudiants étrangers. Ainsi, comme l’anglais est de nos jours la langue des affaires, certains pays non traditionnellement anglophones offrent maintenant des cours dans cette langue afin de prendre avantage du marché croissant de l’éducation internationale.

La perception de la supériorité de l’enseignement dispensé par l’établissement d’accueil est une autre source de motivation à poursuivre sa formation à l’étranger. Selon l’auteur, les séjours d’études à l’étranger ajoutent de la valeur au parcours académique d’un individu notamment au moment de faire son entrée sur le marché du travail. Ainsi, les individus ayant étudié à l’étranger obtiendraient des emplois mieux rémunérés et bénéficieraient d’un plus grand réseau d’influence. Ces privilèges seraient davantage perceptibles dans les pays en développement. Une autre réalité qui favorise la mobilité étudiante est l’augmentation du pouvoir d’achat des familles dans certains pays d’origine. Au cours des dernières décennies par exemple, la Chine, la Corée, l’Inde et la Malaisie ont connu un taux de croissance économique élevé qui a permis à plusieurs familles d’envisager des études supérieures à l’étranger.Selon Chang, Ortiz et Fang (2015), il est projeté que d’ici 2017, la classe moyenne mondiale augmentera ses dépenses en produits et services éducatifs de près de 50 %, soit de 4,4 trillions $ en 2012 à 6,2 trillions en 2017. Depuis la crise financière de

31 2008, la croissance de la mobilité étudiante en provenance de pays ayant des revenus moyens comme la Chine, le Brésil, le Mexique et la Turquie a dépassé celle des pays à revenus faibles et élevés.25

Une dernière considération présentée dans le rapport fait état des formalités d’obtention des permis de séjour (permis d’études et/ou visa d’entrée). La variation sur ce facteur peut accroître ou diminuer le nombre d’étudiants qui envisageront un séjour d’études à l’extérieur de leur pays. Des variations non systématiques ponctuelles comme l’incident du 11 septembre 2001, par exemple, ont eu des conséquences négatives sur les visas d’entrée aux États-Unis.

À ces éléments, Brezis et Soueri (2011) ajoutent que les salaires et la qualité de l’éducation dispensés dans le pays d’accueil sont des arguments majeurs qui influencent la migration étudiante.

Rachel Brooks et Johanne Waters (2011), dans leur ouvrage Student Mobilities, Migration and the Internationalization of Higher Education, se penchent sur les motivations, les objectifs et l’expérience que poursuivent les étudiants lorsqu’ils choisissent d’étudier à l’étranger. Les auteurs dressent donc une typologie de facteurs et de caractéristiques de la mobilité étudiante en fonction de trois régions géographiques; l’Asie de l’Est, l’Europe et le Royaume-Uni. Ces études font ressortir entre autres des caractères distinctifs entre les régions du monde. Les motivations varieraient en fonction de la culture. En Asie, par exemple, le souhait de faire des études à l’étranger a plutôt tendance à s’exprimer en famille. La décision en est rarement une individuelle. Elle est plutôt le fruit d’une concertation familiale et entraîne la migration de la famille complète. Au Royaume-Uni, la mobilité étudiante est un phénomène relativement nouveau puisque traditionnellement, l’Angleterre est une terre d’accueil pour les étudiants étrangers. La mobilité serait par ailleurs nettement intégrée aux réseaux sociaux et à la famille. Toujours en Europe, les séjours d’étude à l’intérieur des pays membres de l’Union européenne ont tendance à être moins longs et stimulés par les politiques mises en place par des organisations d’intégration régionale, dont les programmes ERASMUS.

25 Chang, L., Ortiz, A., & Fang, Y. R. (2015). [International Student Mobility Trends 2015: An Economic

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Altbach (1998) défend également un modèle push-pull pour expliquer la mobilité internationale étudiante. Selon sa théorie, les étudiants seraient influencés par deux catégories de facteurs. La décision d’étudier à l’étranger serait déterminée par des facteurs push liés à des conditions défavorables dans le pays d’origine (par exemple, l’absence d’un système d’éducation à la fine pointe du savoir aux cycles supérieurs, une crise économique ou une instabilité politique) et des facteurs pull soient des incitatifs offerts par le pays d’accueil (par exemple, des infrastructures de recherche avancée, un environnement politique et socioéconomique favorable ou l’aspect multinational de l’établissement d’accueil). Li et Bray (2007) démontrent à leur tour que ces facteurs sont des forces externes qui n’expliquent pas l’ampleur du phénomène migratoire à lui seul. D’autres motivations sont à considérer qui dépendent de caractéristiques personnelles des individus. Les auteurs supposent que la décision d’étudier à l’étranger est composée d’une multitude de facteurs push et pull dans les pays d’origine, push et pull par les pays d’accueil, ainsi que de caractéristiques personnelles et de perceptions.

Woodfield (2010) pour sa part associe l’augmentation de la mobilité internationale par un encouragement actif des gouvernements, des employeurs, des étudiants eux-mêmes et de leur famille qui reconnaissent de plus en plus les avantages personnels et socioéconomiques de la mobilité. D’ailleurs, Altbach et Engberg (2014) admettent que certains gouvernements particulièrement du Brésil, de l’Arabie Saoudite et de la Chine ont fait preuve d’un grand engagement ces dernières années pour financer les études de leur relève intellectuelle dans les universités étrangères26.

Enfin, Mazzarol (2002) dans son étude explique que 6 facteurs pull peuvent influencer le choix du pays d’accueil. De toute évidence, la connaissance préalable du pays d’accueil (1) viendrait jouer un rôle majeur. Ce facteur s’explique par la disponibilité de l’information, la réputation de la destination et la reconnaissance des qualifications dans le pays d’origine de l’étudiant. L’environnement, c’est-à-dire les perceptions sur le climat et le style de vie (2) et la proximité géographique du pays d’accueil par rapport à celui d’origine (3) sont également considérés dans la décision. Parallèlement, les références ou recommandations personnelles sur la destination d’études (4) reçues de la famille, des amis et autres

26 Altbach, P. G., & Engberg, D. (2014). Global Student Mobility: The Changing Landscape. International

33 personnes proches avant de prendre la décision, seraient dominantes. Dans un même contexte, les réseaux sociaux de l’étudiant (5) jouaient pour beaucoup dans la réflexion. L’article de Pedro et Franco (2015) révèle également l’importance des réseaux dans le contexte de la mobilité transnationale. 27 En complément, les enjeux sur les frais de séjour influenceraient également le choix du pays (6).

Au sujet du choix de l’établissement, Mazzarol (2002) affirme que des facteurs pull additionnels font en sorte qu’un établissement peut paraître plus attirant qu’un autre. Ainsi, la réputation de l’établissement (sa qualité), l’existence d’alliances et de partenariats, la mise en place de programmes d’enseignement délocalisés dans le pays d’origine, les ressources de l’université d'accueil, l’expertise perçue de son personnel, le degré d’innovation, les technologies de l’information, le nombre d’étudiants, la promotion et le marketing sont tous des variables qui affectent la popularité de l’université par les étudiants étrangers. Beech (2014) affirme aussi que le marketing joue un grand rôle dans le choix d’un établissement et d’une région. Selon cet auteur, les étudiants qui choisissent d’étudier à l’étranger seraient influencés par diverses perceptions sur les lieux. Ces perceptions se bâtiraient sur une longue période et seraient les résultats de l’exposition à différents médias et histoires racontées par les membres de leurs réseaux sociaux.28

À cet égard, internet a révolutionné la façon de promouvoir et faire connaître son organisation. L’étude de Gomes et Murphy (2003) met en relief comment les établissements d’enseignement utilisent les technologies internet (site web, courriel et médias sociaux) pour faire leur marketing auprès des étudiants potentiels tout comme ceux- ci privilégient les mêmes TI pour obtenir de l’information qui les appuiera dans leur processus décisionnel. Les individus adoptent les TI pour rassembler de l’information sur leurs destinations d’intérêt et communiquer via courriel directement aux établissements prospectés. Selon Bourke (2000), l’information serait la variable la plus importante au moment des choix d’éducation outre-mer. Dans un contexte attractif des candidats étrangers, l’étude de Gomes et Murphy affirme que pour les achats en ligne qui nécessitent

27 Pedro, E., & Franco, M. (2015). The importance of networks in the transnational mobility of higher

education students: attraction and satisfaction of foreign mobility students at a public university. Studies in

Higher Education, (ahead-of-print), 1-29.

28Beech, S. E. (2014). Why place matters: imaginative geography and international student

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un fort engagement, gagner et maintenir la confiance de la clientèle est essentielle (Warrington et coll. 1999). Cette confiance se bâtit en trois étapes, la confiance envers internet et les sites web, la confiance envers l’information qui est présentée et celle envers la réalisation et la prestation du service attendu (Urban et coll. 2000). Gomes et Murphy concluent que 4 répondants sur 5 à leur sondage ont indiqué que les réponses par courriel des établissements d’enseignement contactées ont influencé leur choix.

La littérature scientifique sur le sujet de l’éducation internationale est bien présente et en croissance notamment en raison du phénomène qui se multiplie. Les autorités publiques reconnaissent de plus en plus son importance surtout dans l’économie du savoir. Le savoir est désormais reconnu comme un moteur de productivité et de croissance économique. Par ailleurs, bien que plusieurs auteurs aient traité des facteurs qui entrent en jeu lors du choix d’émigrer pour faire des études supérieures, peu ont ciblé le Brésil pour raffiner les connaissances sur les motivations des nouvelles générations d’universitaires à venir au Canada.

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Tableau 7. Résumé des facteurs qui influencent la décision d’étudier à l’étranger

Auteurs Théories

Altbach (1998); Mazzarol (2002); Altbach et Engberg (2014);Woodfield (2010) ; Adrian Furham (2010); Irene Hanson, Frieze Man, Yu li (2010); Li Bray (2007)

Rachel Brooks & Johanne Waters (2011); Chang, Ortiz et Fang (2015)

Facteurs incitatifs vers l'internationalisation de la formation (push)

 Conditions défavorables dans le pays d’origine

 Encouragement actif des gouvernements, des employeurs, des étudiants et de leur famille

 Prédispositions individuelles, faisabilité du projet, personnalité, culture, perceptions

 Augmentation du revenu des familles disponible pour réaliser des études à l’étranger

Altbach (1998); Mazzarol (2002);

Brezis & Soueri (2011) Pedro et Franco (2015) Beech (2014)

Facteurs attractifs vers une destination (pull)

 Connaissance du pays d’accueil : disponibilité de

l’information, réputation de la destination et reconnaissance des qualifications dans le pays d’origine de l’étudiant  Environnement, perceptions sur le climat et le style de vie  Proximité géographique du pays d’accueil de celui d’origine  Salaire et qualité de l’éducation perçus dans le pays d’accueil  Références et recommandations personnelles sur la

destination d’études reçues de la famille, des amis et autres personnes proches avant de prendre la décision

 Réseaux sociaux de l’étudiant  Enjeux sur les frais de séjour

 Promotion et marketing des pays et des universités N.V Varghese (2008) Facteurs au moment de la recherche d’information

 Frais de scolarité et de subsistance

 Connaissance ou apprentissage préalables de la langue de l’université d’accueil

 Exposition à un contexte multiculturel

 Perception de la supériorité de l’enseignement dispensé par l’établissement d’accueil

 Impression que les études à l’étranger ajoutent de la valeur au parcours académique (emplois mieux rémunérés et réseau d’influence)

 Augmentation du pouvoir d’achat

 Formalité d’obtention des permis de séjour World Education Services

(2012)

Étapes de sélection d’un établissement

1- Prédisposition à fréquenter un établissement 2- Recherche d’information

3- Choix de l’établissement Gomes & Murphy (2003);

Bourke (2000);

Warrington et coll (1999); Urban et coll (2000)

Influence des technologies de l’information (push et pull)  Recherche d’information

 Internet (site web, courriel et médias sociaux) Marketing

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Cadre conceptuel

Plusieurs facteurs influencent la décision d’internationaliser sa formation. La figure suivante permet de mettre en relief le contexte dans lequel s’inscrit le désir d’étudier à l’international.

Figure 2. Facteurs incitatifs et attractifs qui entrent en jeu dans la décision de poursuivre des études universitaires à l’étranger

Environnement du pays d’origine

politico-légal économique démographique technologique culturel

Prédispositions individuelles intérêt pour

l’international

perception des avantages d’étudier à l’étranger

faisabilité du projet

Choix de l’université

Situation du pays d’accueil niveau de références

personnelles reçues sur la destination d'études et les

réseaux sociaux

connaissance du pays et de l'université d'accueil information/réputation/image/

influence des technologies

connaissance ou apprentissage de la langue

de l'université d'accueil

Les facteurs identifiés et mis en perspective ci-dessus permettent de théoriser les éléments qui influencent, de manière générale, la décision d’étudier dans une université étrangère. Par ailleurs, ils ne ciblent pas la compréhension des relations entre le Brésil et le Canada. À partir de ce constat, des questions de recherche ont été générées qui visent la compréhension et la validation de leur importance dans les décisions prises par les