• Aucun résultat trouvé

C : Le côté déguisement m’amuse énormément Y a aussi un côté harem, gynécée qui est assez drôle Je trouve ça très sympa Cette ambiance féminine.

Chapitre 1 : Danse orientale et American Tribal en France, les sœurs ennemies

M. C : Le côté déguisement m’amuse énormément Y a aussi un côté harem, gynécée qui est assez drôle Je trouve ça très sympa Cette ambiance féminine.

Très ludique. […]Pour moi [la danse orientale] c’est un moyen d’expression. Ça permet à des gens de tout âge et de tout physique d’exprimer des choses avec leur corps, avec leurs mouvements. Quand on est en surpoids ou qu’on commence à arriver à un certain âge, quand on arrive pour danser à des spectacles, on n’est pas ridicule non plus ! […]

E.L. : Tu disais que c’était une danse féminine, une danse de femmes. Est-ce que tu penses que ça a révélé quelque part ta féminité ?

M.C. : Je regrette de ne pas avoir connu avant ! J’ai jamais été féminine […] Si j’avais connu avant je l’aurais commencé avant. Et oui ça a révélé ma féminité. Ça aide à se révéler j’en suis persuadée111.

Toutes trouvent que c’est une danse très gracieuse et très joyeuse. Elles s’amusent à danser dans une ambiance féminine. Elles y trouvent du plaisir et de la détente. Danser leurs permet de ne penser à rien et se recentrer sur elles-mêmes, sur leur féminité. Magali explique aussi

110 Extrait de l’entretien du 4 avril 2013 avec Cécilia C., élève de danse orientale. 111 Extrait de l’entretien mené avec Marie-C., élève de danse orientale, le 22 avril 2013.

que la société aujourd’hui freine cette féminité et cette sensualité. La danse orientale, elle, l’exacerbe.

M.I. : Et puis me retrouver entre femmes, me libérer, exprimer des choses que l’on n’exprime pas au quotidien, se comporter un peu différemment. Exprimer une autre part de soi…

E.L. : De quel ordre ?

M.I. : La féminité, la sensualité, des choses que la société … [cherche ses

mots] On nous juge si on est un peu extravertie, un peu trop à l’aise avec sa

féminité112.

Concernant cette fois les motivations des danseuses American Tribal, elles disent avoir été séduites par cet univers plus sombre et plus « mystique » que celui de la danse orientale et que d’autres pratiques de danse en générale. Qu’elles soient passées par la danse orientale ou non, toutes estiment que l’American Tribal est une danse qui permet un travail musculaire approfondi et une qualité de mouvement différente de ce qu’elles faisaient jusqu’à présent. Le travail de base est le même que dans la danse orientale mais il est effectué différemment pour elles. L’American Tribal travaille surtout avec des mouvements lents qui demandent une contraction musculaire plus intense. De plus, d’après elles, elles sollicitent les muscles du dos et les abdominaux de manière plus profonde qu’avec la danse orientale et le travail d’ondulation serait aussi plus intense. Enfin les superpositions de mouvements appelées « layers113 » leur demandent une grande concentration.

Pour les danseuses ayant commencé par la danse orientale, beaucoup pensent avoir trouvé dans la danse tribale ce qu’elles n’avaient pas trouvé avant. Elles disent aussi que cette danse « leur correspond plus » sans forcément savoir ou pouvoir expliquer pourquoi.

112 Entretien du 23 mars 2013 avec Magali I., professeure et danseuse d’ATS®, ancienne danseuse de danse

orientale.

113 La technique dite « du layering » joue sur les superpositions de mouvements : le danseur effectue un

mouvement avec le buste et simultanément, effectue un autre mouvement avec le bassin par exemple. Cette technique demande une grande coordination.

Ce que l’on peut noter avant tout dans le discours des acteurs c’est cette quasi-obligation à faire un choix entre l’une ou l’autre pratique. Parmi les dix-neuf pratiquant.e.s que j’ai pu interroger lors de mes enquêtes de terrain, trois seulement pratiquaient et enseignaient les deux disciplines. Il y a donc chez les pratiquantes comme le sentiment qu’il leur faille faire un choix entre l’une et l’autre danse. Ce type de comportements retrouvé sur le terrain est une des preuves qu’il existe entre les acteur.rice.s une barrière invisible qui est également perceptible dans leurs discours et qui mêle incompréhension et rejet réciproque autour des concepts en lien à la pratique dansée, mais aussi autour de la représentation de la danseuse et donc de la femme.

2. De l’incompréhension au rejet

Les entretiens menés en 2013 avec les danseuses et professeures ont été riches d’enseignement. D’abord, je pouvais me rendre compte que la petite brouille entre ces deux mondes existait bel et bien, et que, bien plus qu’une petite rivalité sans importance, il y avait parfois un rejet en bloc de la discipline perçue in fine comme adversaire. Les danseuses tribales interrogées ne portaient pas de jugement sur la danse orientale directement, mais sur ce qu’en faisaient quelques danseuses. C.V. m’a parlé du costume trop dénudé mais aussi d’une certaine vulgarité qu’elle avait pu voir chez des danseuses de Sharki, notamment chez celles qui se produisent dans les restaurants comme énoncé ci-avant. Les pratiquantes du Tribal venues de la danse orientale affirment que cette danse se rapproche plus de leur image, de leur goût, qu’elles doivent moins se « déguiser », ou faire semblant d’être une autre. Elles estiment être moins dans la séduction.

Ça commençait par le costume Sharki. J’en ai bien un ou deux mais je ne me sentais jamais à l’aise quand je devais danser en public avec ces costumes-là : ce n’était pas moi ! Également mes univers musicaux n’étaient pas du tout ceux qu’on explore en danse orientale même si j’aime beaucoup maintenant la musique orientale classique. C’est vrai que j’avais envie de pouvoir créer sur d’autres styles de musique. Pour moi il y avait comme un chaînon manquant114.

Des pratiquantes pensaient aussi que le monde de la danse orientale était égocentrique, très « moi-je » pour reprendre leurs termes. Deux danseuses qui avaient pratiqué les deux disciplines disaient trouver dans le Tribal « une cohésion de groupe » qu’elles n’avaient pas rencontré jusqu’alors et qui leur avait manqué dans la danse orientale.

Les pratiquantes venues de la danse orientale ont eu souvent un discours plus dur encore. Elles étaient plus catégoriques bien souvent. Pour elles, si la communauté tribale défend des valeurs de partage où toutes sont sur un pied d’égalité, la danse orientale est au contraire marquée par un esprit de compétition et une rivalité au sein du groupe.

Dans tous les stages que j’ai fait en Tribal je me suis fait facilement des amis, un réseau qui fait qu’on se retrouve à tous les évènements. On entretient un contact au-delà du stage : ce qu’on appelle cette fameuse communauté que je n’ai pas du tout connue dans l’oriental115.

Les danseuses orientales interrogées ressentaient elles aussi un écart entre leur danse et l’American Tribal. Cécilia me disait y perdre ses repères. Il constituait même selon elle un risque pour le Sharki et sa transmission. Aussi, sur les dix élèves de danse orientale interrogées, toutes connaissaient le style Tribal mais certaines ne l’appréciaient pas. À la différence de la danse orientale, le Tribal était selon elles une danse « noire », « moins marrante », « plus dure » et « plus sérieuse » pour reprendre leurs termes. Elles y trouvaient moins de grâce mais beaucoup pensaient que c’était quand même très beau. Elles disaient surtout ne pas se « retrouver » dans cette danse.

E.L. : Tu as parlé du Tribal. Comment tu le définirais ?

M.C. : Ça me donne l’impression de quelque chose de plus technique. Ça me semble un peu moins fun.

E.L. : Sur quel coté ?

M.C. : Je ne sais pas peut-être par les vidéos que j’ai pu voir. Ca fait moins… oui plus concentré sur le mouvement. Moins joyeux. Après je suis admirative. C’est très beau.

E.L. : Ça te correspondrait ?

M.C. : Je sais pas j’en ai jamais fait. À voir comme ça, je n’ai pas envie de me lancer. Mais oui je pourrais essayer. Spontanément comme ça, je ne dirais pas ; ça me semble plus difficile. Trop difficile pour moi. Peut-être que je me trompe116.

Néanmoins, la plupart des pratiquantes des deux disciplines n’en font pas une généralité. Certaines danseuses tribales m’ont dit vouloir prendre des cours de danse orientale mais se seraient tournées vers le folklore oriental117 plutôt que vers le Sharki118. Les danseuses orientales aussi ne restent pas bloquées sur leurs positions et auraient aimé suivre un stage de Tribal pour enfin se rendre compte réellement de ce que cette pratique implique.

Les discours des danseuses orientales et des danseuses d’American Tribal ont rendu compte dans un premier temps d’un refus de comprendre les autres danseuses bien plus que d’une envie de leur nuire. Toutes rejettent certains aspects de la danse adverse mais elles n’en font pas une généralité et ont même formulé des volontés de s’ouvrir à l’autre. Ne trouvant pas les aspects qui leur ont fait choisir leur propre danse, elles ne comprennent pas toujours en fait ce qui les lie, hormis leur histoire. Certaines danseuses tribales sentent en revanche de la part des danseuses orientales un véritable rejet et même une volonté de leur part de leurs porter préjudice.

E.L. : Tu parles ici du public qui ne connait pas forcément ce style. Mais les professeurs de danse orientale sont sensés quand même connaitre le Tribal. Pourquoi alors selon toi il n’y a pas une sorte d’échange ?

C.V. : On est un pays très particulier du point de vue de notre histoire et de notre culture avec le Moyen-Orient. Selon moi ça joue énormément sur le fait que l’on est le dernier pays en Europe à avoir découvert le Tribal119. Je me suis

116 Entretien avec Marie-C., Op.cit.

117 Les danses folkloriques orientales sont formalisées et adaptées à la scène après la décolonisation. Le

costume deux pièces typiques du Sharki est abandonné au profit de robes plus amples, moins dénudées. Nous y reviendrons plus en détail dans la partie suivante.

118 Cette démarche peut être expliquée notamment par le but même de l’ATS® qui était de recréer un état

« authentique » de la danse orientale. Les styles issus du folklore égyptien approchent la même démarche.

heurtée, moi, à des professeures [de danse orientale] installées depuis trente ans qui m’ont dit : « j’espère que ça ne marchera jamais ce que tu fais »120.

C.V. m’a expliqué s’être heurtée à de nombreuses reprises aux « puristes » de la danse orientale classique qui mettent une barrière réelle entre les pratiques dites « modernes » de danse orientale, dont l’American Tribal fait partie, et les pratiques pensées comme authentiques de la danse orientale comme le Raqs Sharki. Elle m’a expliqué que certaines professeures conseillaient même à leurs élèves de ne pas se rendre à certains stages ou à certains spectacles, « sous-entendu vous allez faire du mal à notre belle discipline si vous faites ça » dit-elle.

Certaines danseuses orientales interrogées se sentaient elles aussi rejetées par les pratiquantes d’American Tribal. Beaucoup le voyaient comme un monde fermé, très codifié, presque inaccessible. Pour certaines danseuses Sharki, ce sont les danseuses tribales qui veulent se différencier par leur apparence. Elles sentaient également de la part de ces dernières un regard dépréciatif sur elles et leur danse. Cécilia m’expliquait que, étant donné que les pratiquantes définissent l’American Tribal comme une « danse » et non pas comme un « style de danse orientale », ceci marque pour elle une exclusion. Elle revenait aussi sur le fait que la plupart des professeures de danse Tribal demandent à leurs élèves un an de danse orientale avant de pouvoir commencer le Tribal ; c’était pour elle la preuve que les danseuses tribales plaçaient la danse orientale à un niveau inférieur, qu’il fallait d’abord faire de la danse orientale pour espérer pouvoir atteindre la danse tribale. Elle pensait que c’était aussi un moyen pour ces professeures de ne sélectionner que les bonnes danseuses orientales pour en faire de bonnes danseuses de Tribal.

Ces propos parfois extrêmes sont bien sûr à nuancer et à remettre en contexte. Néanmoins ils permettent de prendre conscience de la situation conflictuelle qui existe et perdure au sein du milieu des danses orientales au pluriel. Plusieurs arguments sont donc avancés dans les deux camps. Pourtant, un point reste primordial et revient à chaque fois : l’image de la danseuse et de la femme derrière celle-ci.

3. Deux visions différentes de la danseuse : la poupée orientale contre la guerrière tribale

Dans la danse orientale il y a celles qui cherchent le côté « poupée Barbie », paillettes. Comme elles arrivent dans mon cours et qu’il n’y a rien qui brille dans la tenue, soit on ne les revoit plus et elles vont chercher un cours « fifille », soit elles sont à l’aise et elles sont elles-mêmes réellement121.

Aussi :

On a l’impression que la danseuse [tribale] c’est une guerrière, elle est ancrée […] Ça faisait très guerrière. Je ne trouvais plus la féminité, la sensualité que j’aime beaucoup. C’est un petit peu trop … Je sais pas comment l’expliquer : trop ancré, trop guerrier. Y a plus ce côté léger, souple. On n’est plus dans quelque chose de beau on est dans quelque chose de performé. On n’est plus dans quelque chose de représenté, on est dans une bulle très intime en fait. C’est comme ça que je le perçois122.

Dans les entretiens que j’ai pu mener au cours de mon enquête, deux archétypes caractérisant la danseuse rivale ont émergé dans les discours : la « poupée Barbie orientale » et la « guerrière tribale ». Les mots ne sont pas choisis au hasard. Comme l’exprime J.L. Austin123, le langage ordinaire permet de saisir le réel. Chaque circonstance appelle un choix d’expression.

La poupée Barbie représente encore aujourd’hui la femme aux mensurations parfaites. Certaines psychiatres estiment d’ailleurs que la Barbie est avant tout un fantasme d’adulte, bien plus qu’un jouet anodin. De nombreuses polémiques ont accompagné Barbie dans l’histoire. On dénonce ses mensurations hypertrophiées, sa poitrine trop ronde. On l’accuse

121 Entretien avec C.V., Op.cit. 122 Entretien avec Cécilia.C., Op.cit.

123 John Langshaw Austin, Lane Gilles, Quand dire, c’est faire: how to do things with words, Points Essais,

d’encourager l’anorexie chez les jeunes filles. Souvent vue comme une blonde stupide, Barbie a aussi l’image très peu valorisante de la femme objet de la domination masculine.

Concernant l’image de la « guerrière », ces images de femmes martiales existent dans l’imaginaire collectif, notamment avec la figure mythique de l’Amazone. La légende dit qu’elles avaient l’habitude de se couper le sein droit pour pouvoir tirer à l’arc. Ces femmes tuent les mâles ou les rendent infirmes pour pouvoir les utiliser comme esclaves ou simplement comme géniteurs en sélectionnant les plus beaux. Ce sont des femmes qui n’ont pas peur de se mesurer aux hommes et à la domination masculine. Le simple fait de se couper un sein illustre parfaitement le rejet voir le nihilisme d’une certaine forme de féminité, entre objet sexuel et mère nourricière.

Utiliser ce type d’images pour définir les danseuses adversaires constitue une forme de jugement. Pourtant ces différentes visions sont discutables mais elles participent à donner une image caricaturale voire stéréotypée des danseuses adversaires. En effet, les stéréotypes ne font pas de distinction entre les membres d’un groupe social. Ils dépersonnalisent pour définir des ensembles qui paraissent immuables. On trouve aussi dans le cas des stéréotypes sociaux l’idée que le clan que l’on incrimine menace une identité et un groupe, et qu’il en est exclu.

C'est alors autour d'un concept psychosociologique de rôle que se rejoignent les caractères individuels et sociaux du stéréotype. Ce dernier peut être compris comme une façon pour les individus d'un groupe d'assigner à l'autre un modèle de conduite différent de celui qu'ils partagent et, par là, de trouver une garantie de leur propre statut et de l'adhérence à leur propre société124.

On comprend bien alors que ces images stéréotypées sur les danseuses de l’autre discipline sont l’illustration poussive de ce que les pratiquantes rejettent. La stratégie de construction de son identité de danseuse passerait donc par le rejet de l’autre.

Les danseuses tribales contestent avant tout la connotation sexuelle que peut revêtir la danse orientale. L’image de la danseuse orientale qu’elles diffusent est celle d’une séductrice

124 Xavier Roze, « Stéréotypes Sociaux », Encyclopædia Universalis, consulté le 21 mai 2013. Disponible

offerte au regard des hommes. Même si les termes employés sont plus ou moins durs, beaucoup estiment qu’elle est l’emblème d’une féminité caricaturale singularisée par les costumes à paillettes, la nudité et surtout les mimiques utilisées sur scène. Par exemple dans notre entretien, C.V. semblait définir la danse orientale comme quelque chose de trop souvent surfait.

E.L. : Pour revenir à ce que tu dis, moi j’ai souvent entendu des danseuses tribales dire qu’elles avaient arrêté la danse orientale parce que dans leurs gestes elles étaient « trop » orientales. Pour toi ça n’a pas de sens alors ? C.V. : Ça dépend de ce qu’on travaille et avec qui. Les attitudes, les mimiques imprègnent la danse orientale mais ce n’est pas la technique en soi ! C’est ce qui a été rajouté. Une professeure qui enseigne depuis de nombreuses années a une phrase très juste. Elle dit que c’est l’orgasme suspendu, tout le temps. Il va se passer quelque chose, on le sent et… oh non ça s’arrête ! Il y a toujours quelque chose de très retenu dans l’expression du visage, une espèce de souffrance intérieure puis oh ! On sourit, on est contente. Cette danse est bien plus complexe que ça ! Malheureusement on en montre une vision très réduite, notamment parce qu’elle est présentée dans des endroits qui pour moi ne sont pas adaptés : ce sont les restaurants. […] Il faut apprendre aux gens qu’il n’y a pas que la danseuse de restaurant. Je pense que le meilleur moyen de se rendre compte c’est de poser la question au grand public. La majorité du temps quand tu dis que tu fais de la danse orientale, les hommes ont les yeux qui brillent : « ah oui ? Tu vas venir me faire une petite danse ? ». Il faut expliquer. Mais en même temps qu’est-ce qu’on peut attendre d’autre du public masculin quand on rentre en costume deux pièces avec la poitrine qui déborde, des attitudes suggestives, des mouvements qui peuvent être mal interprétés. Il faut faire attention à l’image que l’on renvoie125.

On comprend bien alors que selon les danseuses tribales, ce type de pratiques au sein de la danse orientale mène à la dévalorisation de l’image de la danseuse et donc de la femme. J’ai même pu entendre lors d’un stage de danse American Tribal une stagiaire dire sur le ton de l’humour : « mais les poufs c’est pas nous ! C’est les orientales ! ». La danseuse de restaurant revient aussi très régulièrement dans le discours et semble être le summum de la vulgarité.

Cette pratique semble intolérable. Elle revient à « consommer » de la danse entre le plat et le dessert.

Le discours des danseuses orientales à propos des danseuses tribales n’est pas plus tendre.