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ble la palpation bimanuclle : mais la

sonde révèle l'existence d'un gros relief prostatique dans lavessie et

d'un

énor¬

me bas-fond. Dans unedernièreexplo¬

ration faite 3 ans 1/2 après débutdes accidents, je perçois le contact

d'<un

calcul débordant le sinus rétroprostati¬

que.

Souffre de la vessie depuis 15

anset arenduàdiversesreprises quelques calculs phosphatiques

eturatiquespresquetoujours mé¬

langés d'oxalate; a été exploré

sansrésultats ilyadeuxans.Dou¬

leurs continues s'exagérant à la

fin de la mictionetparla marche, lavoiture; sensation de constric-tion dugland;fréquence des mic¬

tions; urines claires faiblement leucocythiques ; n'a eu qu'une

hématurie très abondanteen sep¬

tembre1897 àlasuite de fatigue.

Il arrive souvent que le malade

ne peut uriner debout et est

obligé de s'accroupirpouryarri¬

ver.

Tandis que l'explorateur à boule se dégageavec difficulté dans la vessie, la

sonde en caoutchouc no 18 passe sans peine. L'explorateur à boule ne peut

êtreintroduit danslavessie, même à la faveur du chloroforme. La prostate molle, régulière, lisse, fait un relief

modéré dansle rectum. On ne sent rien parlapalpation hypogastrique combinée

au toucherrectal.

OPERATION

SCHEMA SI I 1 ES El RRSï L l'A 1 S des Déformations urétrales,

prostatiques etvcsicales

10 novembre 1897. Le malade étantenpleine .hématurie, ouver¬

ture sus-pubienne de la vessie.

Un calculaplatimesurant(5 centi¬

mètres sur4 etenchâssé derrière laprotasteestd'abordextrait. Je résèque ensuite avec les pinces coupantes et les ciseaux courbes

la saillie prostatique qui forme

une tumeur lobulée, circonscri¬

vant enferà cheval le côtédroit etla partieinférieure de l'embou¬

chure de l'urètre à la vessie.

L'ensemble des fragments pèse 30 grammes. Tube de

Guyon-Périer.

7 mars 1898. Le malade est endormi,j'introduissansdifficulté

une sonde en gomme dans la vessie, mais il m'est impossible d'y faire pénétrer un lithotriteur.

Je me décide alors à ouvrir la vessieparl'hypogastreet constate

tout aussitôt, à l'aide du doigt,

la présence de calculs multiples

etj'en retire19 variantdu volume

d'une noix à celui d'une chevro¬

tine. La prostate ne fait pas une saillie bien considérable, mais le lobe médian est surmonté d'une petitetumeurarrondie,pédiculée,

faisant clapet et interceptant le

passagede l'urine dans certaines

attitudes. D'un coupde ciseaux, je tranche lepédiculeet.enlève la

petite tumeur. Tube de Guyon-Périer.

Aucun incident post-opéra¬

toire: en4.semaines le malade était surpied.

Pendant6 mois il ne soulire

plus, il n'a plus d'hématurie :

aubout dece temps, de légè¬

res douleurs apparaissent en même temps que. quelques

concrétionsphosphatiquesme¬

nues sont rendues ; j'explore

la vessie au lithotriteur et broie quelques petits calculs.

Calme pendant 0 mois, à ce moment je,dus faireunevéri¬

table lithotritie, sous le chlo¬

roforme, d'un calcul gros comme une prune. Depuis, le malade vatrès bien.

Aucun accident post-opéra¬

toire. Guérison en 20 jours.

Lemaladeopérédepuis16 mois

est aujourd'huien parfait état

desanté : il ne souffrepluset peutfaire de longues courses

en voiture; il urine bien et dans toutes les postures; ses urines sontclaires ettranspa¬

rentes.

Coupe verticale.

Dispositionde la prostate

entourant le col en fer à cheval.

Coupe verticale.

D'ORDRE

Offredepuis plus de dixansles symptômes habituels de l'hyper¬

trophie de la prostate et nepeut

évacuerune seule goutte d'urine

sans se sonder. A diverses repri¬

ses crises de cystite aiguë très

intenses greffées sur un état in¬

flammatoire chronique de la ves¬

sie. Les urines sont épaisses, ammoniacales, gélatineuses,mé¬

langées de stries sanguinolentes;

jamais d'hématurie profuse. La marche, l'exercice ne semblent pas augmenterles souffrancesqui

sontconstantes, mais s'exagèrent

surtout à la fin de la miction, s'irradiant dans legland. Fièvre

survenant paraccès; état général

mauvais. Reinsparaissant sains.

Souffre de la vessiedepuis une quinzaine d'années et a rendu de

menues gravellesau début, mais

iln'en rendplus depuislongtemps.

A eu deux crises de rétention aiguë;ét»it obligédese sonder de¬

puisdeuxans.Lesenviesd'uriner

sontfréquentes,impérieuses aussi

bien la nuit quele jour, il semble cependantque la marche, l'exer¬

cice, la voiture augmentent la fréquence et les douleurs. Les

urines sont purulentes et ammo¬

niacales et souvent sanguinolen¬

tes. Etat général assez satisfai¬

sant. Rien du côté des reins.

Lemaladesesonde très aisémentavec unesondeencaoutchouc. Al'explorateur

h boule, le canal paraît très allongé,

maisla boulesedégagefacilementdans

la vessie.L'explorateurmétallique intro¬

duit sans difficulté donne un contact rugueux, sourd, indiquant la présence

d'un calculphosphatique: il indique en

outre une énorme saillie de la prostate

sur la ligne médiane mesurant plus cïe

2 centimètres et un bas-fond très pro¬

fond. Le reliefvésical do la prostate est également sentipar le toucher rectal et

la palpation hypogastriquecombinés.

Le passagede la sonde à

béquille

est

un peu difficile, cependant le malade procèdeà cettepetiteopérationplusieurs

fois parjour. Un explorateuràboule se dégage aisément dans la vessie, de

même quel'explorateurmétallique. Avec

ce dernier on constatel'existence d'une grosso saillie intravésicale mesurant plus de 5centimètres surle côtégauche

de la prostate. Derrière cette saillie,

énormebas-fond nécessitant pourattein¬

dre leplanchervésical le relèvement de

lapoignée de l'explorateur dansla posi¬

tion quasi verticale. Autoucher rectal,

prostatetrès saillante etperception d'un

volumineux lobe intravésical mobilisa¬

bleàla palpation hypogastrique combi¬

née.

OPERATION

17 mars 1898. Cystotomie hy¬

pogastrique. Je trouved'abordun calcul phosphatique libre dans la vessie, duvolume d'unenoix verte, puis deux petitscalculs aplatis en forme de pépins de melon; der¬

rièrelaprostateconsidérablement développée et s'appliquant au-dessus du bas-fond qu'elle ferme p»ur ainsi dire et dans lequel croupit une grande quantité de

matières purulentes, épaisses, glaireuses, que j'extrais avecle doigt. J'abraseàla pincecoupante,

en plusieurs fragments, ce lobe.

Peu d'hémorragie. Drainage hy¬

pogastrique avec les tubes de Guyon-Périer.

28 octobre 1898. La vessie ouverte, on voit une énorme

tumeurfaire issueentreles lèvres de laplaievésicale. Elleest

pédi-culée et rattachéeàunedeuxième

masse faisant également relief dans la vessie et circonscrivant

un sinus rétroprostatique dans lequel se trouvent au milieu de

mucosités purulentes, 3 calculs aplatis, en graines de melon.

D'uncoupde ciseaux, je séparela

masse pédiculée et j'abrase àla pince coupante la masse sessile

de manièreàbien dégager lecol.

Hémorragie abondante mais qu'arrêtent des irrigations bori-quées très chaudfls. Tubes de Guyon-Périer.

SUITES ET RESULTATS

Suites simples. Un mois après,lemalade reprenaitses occupations,nesouffrantplus, n'ayant plus de fièvre, mais

sesurines demeurent troubles

etpurulentes. Le malade a

continuer à se sonder comme avant l'opérationet àprendre

des soins desa vessie, lavage

au nitrate d'argent. Mais ces soinsfurentmal donnés caril

a euunerécidive desoncalcul

et enjuin de cette-année,j'ai

le tailler à nouveau et lui extraire un calcul phospha¬

tique un peu plus gros que le premier.

Aucours decette opération urétrale j'ai constaté que la portion réséquéede laprostate

nes'était pasreproduite

Suitesnormales; àpeineun peud'élévation detempérature

les premiers jours. Dès le

surlendemainlesurines sont à peine teintées. Au 12« jour,

on enlève les tubes et onles remplace par une sonde uré¬

trale : dès lors la plaie se ferme trèsrapidement. 2fois

parjourlavagesboro-nitratés.

26 novembre, exeat; les dou¬

leurs ont cessé, les urétror-ragies n'ont plusreparu ; les

urines sont presque claires; l'état général s'est très amé¬

lioré; le malade peut uriner seul en partie mais il est obligéde se sonder pouréva¬

cuertotalementl'urine.

11faitégalementdes lavages

de la vessie, mais ces soins

sont donnés de façon peu

aseptique, si bien qu'au mois

deseptembredernierlemalade

a ététailléà nouveauetonlui extrait3calculsphosphatiques

duvolume d'une noisette; au coursdel'intervention on a pu constater que la portionrésé¬

quée de la prostate ne

s'était

pasreproduite*

D'ORDRE

A eu des coliques néphrétiques

pourla premièrefoisily atroisans

et arenduà diversesreprises des sablesetmômede petitsgraviers.

Soutire de la vessie et a de la fréquence de la miction depuis

un an: celle-ci est surtout noc¬

turne et le malade urine10 fois environ par nuit. La miction est spontanéemaisdifficile etnes'ac¬

complit bien que dansla position accroupie. Les douleurs sont ac¬

tuellement continuesmais s'exas¬

pèrent à la marche. Urines lou¬

ches et purulentes malgré lava¬

ges antiseptiques. Pâleur, amai¬

grissement, perted'appétit. Petit

mouvement fébrile de temps à

autre.

11 yaseptanspremier accèsde

rétentionaiguë bientôtsuivi d'un

second à la suite duquelil a

se sonder. La vessie s'étant in¬

fectée, le malade est entré à plusieurs reprises àl'hôpitalpour des poussées de cystite aiguë.

Vient àla cliniquedes voies

uri-naires depuis plusieurs mois et

y est soumis à des lavages

ni-tratés sans résultat : les urines sont très troubles, purulentes et parfois sanguinolentes. Envies fréquentes d'uriner et douleur.

Maladeesttrès affaibli, il amai¬

gri :fièvre,perte d'appétit.

ETAT

du Canal, de la Prostate etde la Vessie

La traversée urétraie est libre, mais l'explorateur à boule avantde sedéga¬

gerdans la vessie rencontreunressaut,

comme une valvule vibrant au passage de l'instrument. L'explorateur métalli¬

que révèle l'existence d'une saillie très petite; pas de contact decalcul malgré

desexplorations répétées.Parletoucher rectal, saillie modérée de laprostate;

parla palpation hypogastriquecombinée

autoucher rectal pas desaillie

intravé-sicale.

Une sonde àbéquille passe sans trop

de difficulté dans le canal, mais pour qu'elle sedégage dans la vessieil faut

l'enfoncer jusqu'à l'extrémité dupavil¬

lon, ce qui indique un allongement

considérable de l'urètre. L'explorateur métallique s'arrête dans la traversée prostatique etne permet pas en consé¬

quence demesurerle reliefintravésieal

de la glande. Par le toucher rectal on perçoit une énorme saillie dans l'intes¬

tin et en le combinant à la palpation hypogastriqueon senttrès nettement

le

relief volumineux que le lobe droit fait

dans la vessie.

(fPERATION SUITES ET RESULTATS

SCHEMA

des Déformations urétrales, prostatiques etvésicales

22 novembre 1898. Après la cystot'omiehypogastriqueoncons¬

tate l'existence d'une saillie val-vulaire surla lèvre inférieure du col, sans relief intravésieal de la prostate et sans

bas-fond

pro¬

noncé.Cettesaillieestexciséeaux ciseaux. Derrière cette saillie, 3 petits calculs aplatis, du

volu¬

me et de la forme de semences de citrouille. Toute la surface interne de la vessie est rouge cramoisi avec des arborisations que l'on voit bien à l'éclairage électrique. Grattage et

éeouvillon-nage de la muqueuse, qui au niveaudubas-fondest cautérisée

authermo-cautère.Drainageavec les tubesGuvon-Périer.

20 décembre 1898. Ouverture sus-pubienne de la vessie : les parois sont trèsespacées (cystite interstitielle), un gros lobepros¬

tatique, sessile, faisant corps

avecle côté droit de la prostate, forme avec la paroi correspon¬

dante de la vessie un sinus ren¬

fermant au milieu de mucosités, 3 petits calculs aplatis que j'extrais avecle doigt. Saisissant

la tumeur avec, des pinces de Museux, je l'attireen haut et je

sectionne alors aux ciseaux son

pointd'attache. 11 en résulte une plaie de lalargeurd'une pièce de

5 francs, qui saigne relative¬

mentpeu. La muqueusevésicâle

fomenteuse et enflammée est

cu-rettée, brossée et cautérisée au thermo-cautère. Tubesde Guvon-Périer.

Pas defièvre,aucunincident post-opératoire. Au 18e jour

on sort les tubes et on les

remplace par une sonde uré-trale.

Les douleurs etles fréquen¬

ces ont disparu, les urines

son't claires, le malade urine

sans être obligé de se sonder

etdanstoutes lespositions.

Le malade est très affaibli, aussitôt après l'opération on est obligé de lui faire des injections de caféine et de

sérum. Les urines au lieu de s'éclaircir le 2e ou 3e jour demeurent sanguinolentes; le

10e jour,il y a une véritable hémorragie par la plaie hypo¬

gastrique : il y a de fièvre, température 38° à 38«5, un peu de subdélire. Cependant

sous l'influence des lavages

vésicaux par les tubes et du

traitementgénéral, lasanté se relève,mais lacicatrisationde

laplaie hypogastrique esttrès

lenteetmet prèsde 2 mois à

se faire. 11 quitte le service le26 mars, urinant spontané¬

ment maisnon complètement

et doit se sonderpour mettre

savessieàsec.Urinestroubles.

Coupe verticale.

Coupeverticale.

D'ORDRE

11 y adixans que les

troubles

de la miction ont débuté: jet pe¬

tit,sansforce, sortavec

difficulté;

lesurines sontdevenues troubles

peu aprèsen même tempsque

les

besoinsétaientfréquents: lema¬

lade s'est fait lui-même des lava¬

gesvésicauxpendanttroisans. Le

malade dit avoir rendude temps

en temps des graviers avec un peu de sang, mais jamais

d'hé¬

maturie ayant le caractère des

hématuries parcalcul vésical.

8jours avantson entrée à

l'hô¬

pital il a été prissubitementde

rétention; il n'apu être sondéet

n'a pas rendu, affirme-t-il, une seule goutte d'urine danscet in¬

tervalle, pas même par regorge¬

ment. La vessie remonte au-des¬

sus de l'ombilic. Très bon état général: apyrexie, pas de trou¬

bles digestifs. Une sonde à bé¬

quille est introduite à l'aide du

mandrin et laissée à demeure : peu à peu et en observant les prescriptions d'usage la vessie

estévacuée complètement: mal¬

gré ces précautions les urines

deviennent sanguinolentes et le

malade a de la fièvre 38° à 39°

pendant troisouquatrejours.

A éprouvé les premiers symp¬

tômes du prostatisme, il y a 10

ans; il y a 8 ans 1/2 rétention aiguë ayant obligé le malade

d'être sondé; depuis lors il n'a plus pu uriner sans lasonde. A

diverses reprises, sanscause, hé¬

maturie profuse de longue durée, ayantlecaractèredeshématuries néoplasiques. Les urines, quisont

restées longtemps claires, sont purulentes depuis 4 ansetlesla¬

vages n'ont pas pules éclaircir.

Très bon étatgénéral.

ETAT

du Canal, de la Prostate et

de la Vessie

Dix jours après son entrée

la

vessie

ayantétévidéecomplètement,

les urines

n'étantplussanguinolentes etla tempé¬

rature normale, le sujet est soumis à l'exploration.L'explorateur à

boule indi¬

que une augmentation de longueur et

unecoudure de l'urètreprostatique,mais

se dégage dansla vessie. L'explorateur métallique passe aussi facilement et

fait constater l'existence d'une forte saillie de la prostate dansla vessie sur laligne médiane. Pas de sensation de

calcul dans le bas-fond qui est très

accentué. Par le toucher rectal et la palpation hypogastrique combinés on

sent la saillie de la prostate dans la

vessie eton peut lui imprimer quelques

mouvements à la manière de l'utérus exploré.

Le canal est libre et parfaitement perméable à tousles instruments. L'ex¬

plorateur métallique révèle l'existence

d'une saillieintravésicale de la prostate

mesurant environ4 centimètres et d'un bas-fond très prononcé. Le contact de

l'extrémité de l'instrument fait saigner

la vessie. Parletoucher rectalontrouve

une prostate volumineuse du côté du

rectum, et le bas-fond de la vessiequi

surmonte la glande est épaissi, dur,

comme infiltré par un tissu pathologi¬

que. Lapalpation hypogastrique permet

de sentir le relief intravésical de la prostate.

OPÉRATION

17 février 1899. L'ouverture hypogastrique de la vessie fait

découvrirungroslobe prostatique

du volumed'une mandarine, que l'on attireaveclapincedeMuseux

et que l'on sépare du reste de la prostateaubistouri. Onrégularise

l'entrée de l'urètre enDévidantà la pince coupante. Hémorragie

peu abondantearrêtée avec l'eau chaude. Brossage etchauffage de

la muqueuseenflamméeauniveau

du bas-fond. Tubes de Guyon-Périer.

24 février 1899. La vessie

ouverte au-dessus du pubis, on découvre une très grosse saillie

massive des trois lobes de la prostate, saillie qu'on ne peut soulever avec la pince érigne et

que l'on abrase en plusieurs fragments,à l'aide delapincecou¬

pante. Le bas-fond est rugueux, de consistance rigide, sa mu¬

queuse est fongueuse et saigne abondamment. Elle est grattée

et cautérisée au thermo-cautère.

Tubes de Guyon-Périer.

SUITES ETRÉSULTATS

Dès le soir del'opération le malade a38°8et lafièvrecon¬

tinue lesjours suivants. Les

urines demeurent sanguino¬

lentes. Bientôt de véritables hémorragies, remplissant les

tubes et la vessie de caillots noirâtres, peu consistants et granuleux, sedéclarèrentetla

mort survint avec "tous les signes de la septicémie au

14e îour. __

Les urines restent sangui¬

nolentes pendant quelques jours mais le malade n'a pas de fièvre. Vers le 10ejour les

urines ne sontplussanglantes

et à partir de ce moment la guérison marche régulière¬

ment, maisla fermeture dela plaiehypogastrique futtardive.

Le 22 avril, le malade quitte l'hôpital; il vide en partie sa Vessie spontanément mais est obligé desesonderpourl'éva¬

cuerentotalité. Urines claires.

Plusdesang.

D'ORDRE

Rétention aiguë d'urine il y a troisans,àlasuite delaquelle le

malade a dù être sondépendant

une quinzainede jours. Après ce temps le malade s'est mis à uri¬

ner denouveaumais il estproba¬

blequ'il nevidait pas sa vessie;

sesurines étaient purulentes, on le sondait de temps en temps pourfaire des lavages

vésicaux.

En novembre dernier la sonde

que l'on passaitjusqu'alors faci¬

lementne putêtre introduite, et

la vessie ne pouvant plus être

lavée les urines devinrent plu-troubles, pluspurulentes,en mê¬

metemps que les douleurs vési¬

cules plus vives et envies plus fréquentes. Au commencementde

décembre crise derétentioncom¬

plète;le passage dessondes étant impossible on pratique pendant quelques joursla ponction hypo-gastrique. Depuis lors lamiction spontanéenes'estpasrétablieet

on est obligé d'employerchaque

fois le mandrin.

ETAT

du Canal, delaProstate et

de la Vessie

11 est absolument impossible

d'intro-! duire l'explorateur en gomme à

boule,

ni l'explorateur métallique dans laves¬

sie. Ces tentatives font saigner abon¬

dammentla prostate. Au toucher rectal

la prostatefaituneforte

saillie dans le

rectum: sonbordsupérieurne peutêtre dépassé. En raison de

l'embonpoint, du

sujetla palpation hypogastriquenepeut

fourniraucun renseignement sur l'exis¬

tenced'une saillie inlravésieale.

Depuis huitans le maladepour évacuer complètement son urine

se sondait matin et soir bien qu'il pût uriner spontanément;

mais il y a quelquesmois, petit à

mais il y a quelquesmois, petit à

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