41.4 28.9 25,4 29,6 30,2 31,0 30,9 30,0 29,0 28,5 28,5 28.0 27,5 27,5 27.5 29,3 30,0 30,0
329 219 197 238 246 255 245 235 222 226 231 220 224 225 229 242 236
...
41,8 29.6 25,8 31,2 32,1 32,6 32,6 32,6 30,6 29,6 29,6 29,1 28,6 28,6 28,6 30,0 30,6 30,8 Source: Qtilletra mensuel de statratiqoes, Nations Unies, ootobre 1961.
1 Prix intirieurs, depart usine, electrolytique.
2 Prix inte"rieurs, franco, Montreal ou Toronto, par wagons complete, (Slectrolytique.
3 Prix inteneurs/importation, electrolytique, wirebars quality standard.
4 Prix inteneurs f.o.b. a l'usioe, New-York, barres et lingots pour l'electrolytiqiie,
epuises pendant la pe"riode de hausse des prix, au cours du second semestre de 1959. Ces stocks ont 6t€
consumes surtout pour ecarter la possibility d'inter-ruptions majeures de rapprovisionnement.
Aux Etats-Unis, les usines de fil et de laitons ont egalement reconstitue leurs stocks, sur lesquels de lourds prdJevements avaient i\& operes pendant la greve qui sevit d'aout 1959 a fevrier 1960. Ces stocks ont augmente* de 70 pour cent entre fevrier et juillet
1960, revenant ainsi presque au niveau de 1958.
Cependant, certains symptdmes d'uue pl&hofe de cuivre sur les marches mondiaux ont pousse" deux societes de la Rhodesie du Nord a annoncer, au debut d'octobre 1960, des reductions qui representaient un volume d'envirori 60.000 tonnes, soit 2 pour cent de la production mondial©. LUnion Miniere du Haut Katanga a annonce' line reduction de 10 pour cent de sa production, soit 30.000 tonnes par an. Au debut de 1961. d'autres societes qui travaUlaient au Perou et au Chili ont decide de proceder a des reductions semblables.
Avant le deuxieme semestre de 1959, les prix du cuivre etaient a des niveaux tres bas. Le ralentisse-ment de 1957/58 a fait baisserles prix et. au premier trimestre de 1958. l'indioe ponder^ des prix en Europe occidentale se situait a la moitie environ de celui de la pdriode culminante de 1959.
Aprfcs s*fitre renforce au cours du deuxieme se mestre de 1959, le marche" international du cuivre a eu tendance a flechir au cours de l'annee I960, a mesure que s*elargissait recart entre Toffre et la de-mande. Les prix du London Metal Exchange ont ce pendant subi des fluctuations considerables sous l'in-fluence de divers facteurs a court terme. Au total, les prix en 1960 e"taient plus e"lev£s que ceux de l'an nee precedente, la moyenne 6tant respectivement de 33,8 francs par kilo en Belgique, £ 246 par tonne a Londres, et 30,2 cents et 32,1 cents par lb. au Ca nada et aux Etats-Unis. A Londres, des penuries passageres d*approvisionnememt, en Janvier et Kvrier 1960, ont fait monter les prix a leur niveau maximum depuis 1956, mais ils ont baisse apres qu'un accord ait mis fin aux greves aux Etats-Unis. Cependant, peu apres, sous le contre-coup des ifvenements du Congo et de rumeurs sur reVentualite* de greves aux Etats-Unis, la tendance a la baisse a 6t6 renversee.
Apres que les consommateurs aient constitue des stocks relativement importants, la tendance des prix a la. baisse a repris. Au mois d*actobre 1960. les prix sur le marche de Londres Etaient infexieurs aux chiffres corrcspondants de 1958 et 1959.
Les prix du cuivre sont passes par des fluctua tions considerables en 1961, en raison de leur sensi
bility aux greves et aux reductions de production et
mSme aux menaces de ces dangers. II convient
ce-pendant de noter que d'auUe part, grace surtout aux reactions rapides de la production depuis 1958, le prix du cuivre a manifeste une tendance tres aette a resister a des baisses nouvelles, chaque fois qu*il est tombe" beaucoup plus bas que £219 la tonne,
?on niveau du d6but de 1961. II a depasse" oe niveau a la suite du d&Ienchement d'une greve dans les mines du Chili, de la menace d'une autre greve en Rhode'sie du Nard et de nouvelks violences au Con go; c'est ainsi que le prix au complaint sur le marche de Londres est moiite1 jusqu'a £ 224 la tonne en fe-vrier 1961.
Aux Btats-Unis, les fondeurs et producteurs a facon oat ramene* leurs prix interieurs a 29 cents par lb., et ont procMe ensuile a une serie de reductions de la production. Les prix oat baisse davantage pen dant les mois suivants, mais en mai, ils ont regagne le niveau de 30 cents par lb. A Londres, les prix du cuivre au comptant ont presque atteint £ 230 la tonne, en avril, en prevision d'une hausse des cours amen-cains, et en mai ils etaient a £ 242 la tonne.
Apres une stability relative de 3 mois, le prix du cuivre au comptant est tombe" d'environ £ 12, pour s*6tablir a £221 la tonne a Londres en sep-tembre 1961. Pendant cette epoque, la demande des consommateurs britanniques et continentaux qui 6tait pratiquement negligeable sur le marche libre, s'est amelioree vers la fin de septembre. Le cuivre perdu pour la production, au cours des greves recentes qui s'etaient produites dans les mines du Chili, commen-cait a se faire seatfc sur le marche, si bien que le prix du cuivte disponible est remonte k £ 225 la tonne, mais la plupart des producteurs aimeraient voir les prix se stabiliser a un niveau plus eleve. Cependant, Ton considere que des prix superieurs a £ 240 soot
egalement nuisibles a rindustrie, si bien qu'6tant donne l'expansion considerable du passe* et les per spectives de nouveaux de"veloppements dans ravenir, les producteurs de cuivre se mefient des prix eleves, car le cuivre est particulierement vulnerable a la concurrence d'autres matetiaux.
Les perspectives d'avenir dans l'industrie du cuivre sont fortement tributaries d'une augmentation de la consommation dans les pays industrialises. S'il n'y a pas d*am6Iioration nouvelle en dehors des Etats-Unis, il y a peu d'espoir de voir la consommation dgaler la production, madgre* les freins qui se sont ex-cerces sur ce dernier secteur, pendant une annee en-tiere, dans certains cas.
La consommation de cuivre en dehors des Etats-Unis, particulierement en Europe occidentale, a ma nifest^ une tendance a la hausse plus moderee en 1961, apres l'augmenrtation enorme de 1960. Mais, en revanche, il est encourageant de constater que l'utili-sation de cuivre en Amerique a connu une expan sion a un taux qui, sous le flechissement de la de mande dans les autres pays, aurait pu eliminer l'ex-ce*dent potentie! de cuivre cette annee. On pense qu'au moins le prix dta buivre des producteurs arne^
ricains restera & 31 cents la lb. pour le restt de I'annee.
Cependant, la decouverte recente de ce qui pourrait Stre un vaste champ de cuivre nouveau au Canada renforce Topinion que la capacity de pro duction mondiale de cuivre depassera la consomma tion pendant assez longtemps. Le danger de la sur-production et sa menace potentielle pour les prix se presentent avec insistance sur les marches, et on peut prdvoir un exce*dent dc production de cuivre dans un proche avenir.
TABLEAU A.III.16 Production de diamants1 1953-1959
(carats)
1953 1954 1955 1956 1957 1958 1959 A. Indices
Production mondiale Afrique
B. Part en pourcentage de la production mondiale Congo (Leopoldvflle) Ghana
Tanganyika
Re>ublique sud-africaine Sud-ouest africain Angola
Reste du monde
100 102 106 117 128 140 131
62,4 10,8 1.7 13,4 3.0 3,6 5,1
61,2 10,3
3,i
13.8 3,3 3,4 4,9
60.0 10.6 3,6 12,4 3,0 3,5 7,9
63,8 10,7 10,92.1 4,2 3.1
60,6 12,0 2,6 9,9 3,83,7 7,4
59,6 11.2 3,7 9,6 3,2 3,5 9,2
56,1 11,6 4,5 10,7 3,9 3,8 9.6 Source: Annuairc statistique des Nations-Unies, 1960.
compm VEurope odentale et la Chine continentale.
A—65
14. Diamants. Exception fake des pays a economic pianifiee, les pays africains produisent la quasi tota lity des diamante du monde. Le tableau suivant mon-tre raugmentation de la production de diamants et le role predominant des pays africains.
Les ch iffres sur le Congo suggerent que la pro duction qui atteint le chifffre record de 16,7 millions de carats me"triques en 1958, a ralenti et a diminue de 12 pour cent pour arriver a un total de 14,9 mil lions de carats motriques en 1959. Cette baisse con siderable etait problablement due a l'instablilite po-iitique qui regnait dans le pays et a Ya&6t des tra-vaux de la Societe Miniere de Beceka dans la pro vince du Kasai. Au Tanganyika, la production a aug ments' sensiblement pendant les demieres annees et, en 1959, elle a reprdsente1 4,5 pour cent de la pro duction mondiale totale. La prospeotion des dia mants au Tanganyika a 6t& ouverte a la libre con currence et Ton espere que grace a lVntree en scene d'autres society, des gisements nouveaux seront fa-oiiement decouverts. Au Sierra-Leone, l'industrie des diamants, completement reorganisee, contribue dans use proportion croissante aux revenus que le pays tire de Importation. Les achats pendant les onze pre miers mois de 1960 on atteint le chtffre total de £ 10,1 millions par rapport a 5,8 pour toute l'annec 1959.
Dans les prochains mois, l'lntroduction de methodes d'extraction ameliorees pouna entrainer une augmen tation nouvelle de la production. Un projet sera bien-tot introduit. en vertu duquel les mines de diamants
1950 1951 1952 1953 1954 1955 1956 1957 1958 1959 1960
TABLEAU AJDU7
Ventes des diamante, 1959-1960 (ea millions de £) Diamants
precieux 38,3 46,8 45,8 43,3 45,6 50,3 50,5 52,9 49,5 63,0 63,4
Diamants industriels
12,6 18,3 23,8 17,8 16,5 24,0 24,0 23,9 16,1 28,1 26,2
Total 50,9 65,1 69,6 61,1 62,1 74,3 75,5 76,8 65,5 91,1 89,7 Source: Economist Intelligence Unit, juin 1961.
pourront obtenir des prets pour Fachat d'outillage, tandis que les fonctionnaires du service des mines en-seigneront les methodes de lavage.
La production des diamants dans les pays de Vex-Afrique occidentale franchise se restreignak a la Gui-nee et k la Cdte-dlvoire. En 1959, l'ensemble de la production de ces deux pays s'est elevee a quelque 224.370 carats, mais elle est tombee a 192.200 carats
en 1960. fin Angola, ou la production a ete en aug mentation consiante, on prevoit, dans le cadre du plan quinquennial, que Fexploitation intensive des ressources min6rales augmentera sensiblement la pro duction.
Les ventes des diamants en 1960, effectuees par rintermediaire du Central Selling Organisation de La De Beers, qui commercialise plus de 80 pour cent de la production mondiale des pierres naturelles, a at-teint un total de £89,7 millions, environ £1,4 mil lions de moins que le chiffre record de £91,1 millions enregistre' en 1959. Ce pendant, on a atteint un nouveau record dans les ventes de diamants precieux qui etaient d'environ 430.000 tonnes supe"-rieures au record de £63 millions de 1959. En revanche, les ventes de diamants industries ont bais se legerememt, depuis le record de £28,1 millions enregistre Tan derniere jusqu'a £26,2 millions.
Les chiffres publies recemment sur les ventes totales de diamants pendant le premier trimestre de 1961, indiquent qu'un record a 6tc atteint. Le total de £24,3 millions atteint pendant le premier tri mestre de 1961, est de £3,9 millions superieur a cefaii de la meme pariode de 1960 et de plus de
£715.000 supetieur a cejui de la meme periode de 1959, annee qui fut elle-meme exceptionncile. Les prix sont restes eJeves pendant le premier semestre de 1961, surtout pour les grandes tallies, dont l'offre a ete presque constamment infejieure a la demande, et Ton ne semble pas prevoir de changements pendant le reste de l'annee.
Le developpement le plus imporiant de 1'industrie du diamant a 6te la production de diamants synthe-tiques. Depuis 1957 on a produit des pierres artifi-cielles aux Etats-Umis. quoiqu'on n'ait pas pense se-rieusement que cette production constitue une me nace immediate pour les ventes des pierres naturelles.
Les perfectionnemems dans le domaine de la produc tion synthe*tique ont pousse les observateurs a e"tu-dier les perspectives de pierres naturelles, et les con clusions sont maintenant plus prudentes.
Ce d6fi comporte deux aspects principaux: en Janvier 1961, la Societe General Electric a annonce"
qu'elle avait fabrique une pierre synthetique d'un ca rat; et quoique ces pierres synthetiques ne soient pas encore sur le marche1, elles ont caus^ une certaine agitation dans rindustrie. En second lieu, a la suite de troubles au Congo, et avec Taccord des operateurs des mines de Bajwanga, qui sont en Poccurrence la Societe Miniere de Beceka, dams la province congo-faise du Kasai, la Societe De Beers, a annonc^ l'eta-blissement d*une usine de synthetiques a Johannes-bourg. Entretemps, on a repris les activites miniferes an Congo, ou la speciality de Becdka est le boact, le type mSme que Tusine de Johannesbourg produit.
Cependant, les perspectives knmediates de Tin-dustrie, fondees sur les chiffrcs du premier semestre de 1961 et sur le nivcau de Tactivite dans l'industrie des machines outils au Royaume-Uni et en Amerique, sont assez satisfaisantes pour contrebalancer, pour le moment, les previsions sur Favenir des synthetiques.
PARTIE B: ARTICLES SPECIAUX