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1. Synthèses bibliographiques

1.4. Le Bilan Lipidique

1.4.2. Bilan lipidique orienté

 une confirmation diagnostique après une anomalie dans le bilan systématique,

 la surveillance de traitement

 de recherche d’une hyperlipidémie secondaire.

Il comprend en plus du bilan systématique :

 une électrophorèse des lipoprotéines,

 un dosage de l’apo AI et l’apo B

 un dosage de la Lp (a) (éventuellement).

Aspect du sérum

Le sérum du sujet à jeun, depuis 12 heures doit être clair (faible taux de VLDL et absence de chylomicrons).S’il est trouble ou opalescent, c’est qu’il y a un excès de VLDL mais lorsqu’il est lactescent, il y a présence de chylomicrons.

Pour confirmer la présence de chylomicrons, on fait un test de crémage qui consiste à laisser le tube contenant le sérum pendant plus de 12 heures a + 4°C et noter : si une couche crémeuse surnageant apparait au-dessus d’une couche plus claire = Chylomicrons (Boumechra, 2015).

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1.5.DETERMINATION DES INDICES D’ATHEROGENICITE

Il s’agit des rapports des fractions lipidiques utilisés pour apprécier le risque athérogène.

Ces rapports peuvent fournir des informations sur les facteurs de risque difficiles à analyser en routine.

On a le :

 Rapport Chol T/HDL-c : Lorsque ce rapport est > 4.9 chez l’homme et >4.2 chez la femme, il y a un risque athérogène.

 Rapport LDL-c/HDL-c : il y a un risque athérogène lorsque le rapport LDL-c/HDL-c

> 3,2.

 Rapport c/LDL-c : on parle de risque athérogène lorsque ce rapport HDL-c/LDL-c ≤ 0,4.

 Rapport HDL-c/Chol T : chez les adultes ce rapport doit- être > 0,24.

 Rapport TG/HDL-c : chez les adultes ce rapport doit- être < 2.

Réalisé et soutenu par Camaelle KENOUKON Page 8 2.1 CADRESD’ETUDE

2.1.1. Cadre institutionnel

L’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC) a été créé en février 1977 pour répondre à un besoin de formation technique au niveau de l’enseignement supérieur. Elle est constituée de deux secteurs : le Secteur industriel et le Secteur biologique. Le Secteur industriel comprend six départements et le Secteur biologique, cinq départements.

Tableau I : Les secteurs et départements de l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi Secteur industriel Secteur biologique

Départements Génie Civil (GC) Génie d’Imagerie Médicale et Radiologie (GIMR)

Génie Informatique et

Télécommunication (GIT)

Génie de l’environnement (GE)

Génie Mécanique et Energétique (GME)

Production Santé Animale (PSA)

Génie Electrique (GE) Génie de Technologie Alimentaire (GTA)

Génie Bio Médical (GBM) Génie de Biologie Humaine (GBH) Génie des Procédés Chimiques (GPC)

C’est dans le département de Génie de Biologie Humaine (GBH) que nous avions été formés. Ce département délivre actuellement des diplômes de Licence Professionnelle, Technicien Supérieur. L’actuel Chef de Département est Dr Pascal ATCHADE, enseignant en Parasitologie/Mycologie.

2.1.2. Cadre technique

2.1.2.1.Situation géographique et historique de l’Hôpital de Mènontin

L’Hôpital de Mènontin est localisé dans le 9ème arrondissement de Cotonou dans le département du Littoral, République du Bénin. Il est situé dans la première rue pavée après le supermarché « Bénin Marché » de Mènontin, à droite en quittant le stade de l’Amitié de

2. CADRES, MATERIEL ET METHODES D’ETUDE

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Kouhounou et à gauche en quittant l’échangeur de Godomey, dans la rue en face de Diamond Bank longeant la Banque Of Africa (BOA) au lot 2130 A.

Fruit du premier partenariat public privé, le Centre de Santé de Mènontin, construit dans le cadre du PRGU sur crédit AID et mis en contractualisation grâce à un mandat de gestion en concession avec l’Association Médico-sociale de Mènontin (AMSM) est inauguré le 23 juillet 1996, il est devenu Hôpital de Mènontin et érigé en Hôpital de la Zone sanitaire de Cotonou 5 depuis 2003. C’est un établissement disposant d’une autonomie de gestion administrative et financière. Il a une superficie de 2345 m2.

2.1.2.2.Services de l’Hôpital de Mènontin

L’Hôpital de Mènontin dispose d’un Accueil, d’un Service de Protection Maternelle et Infantile, de cinq bureaux de Consultations Générales Adultes et Enfants, d’une Maternité, d’un Service de Chirurgie Générale doté d’un Bloc Opératoire, d’un Service de Réanimation Médicale et Chirurgicale, d’une Unité d’Endoscopie Digestive, d’une Unité de Soins Externes, d’un Service de Médecine, d’un Service de Pédiatrie, d’un Cabinet Dentaire, d’un Service d’Imagerie Médicale, d’une Pharmacie, des Unités de Consultations Spécialisées (Cardiologie, ORL, Ophtalmologie, Psychiatrie, Gynécologie, Dermatologie, Médecine du travail, Diabétologie), d’un Service de Kinésithérapie et Rééducation Fonctionnelle, d’un Service des Affaires Administratives et Financières et enfin d’un Laboratoire d’Analyses Biomédicales où s’est déroulé notre stage.

2.1.2.3.Situation et présentation du service de laboratoire

Situé à l’étage du bâtiment principal et à l’extrême Est, le laboratoire d’Analyses Biomédicales de l’Hôpital de Mènontin répond aux normes nationales et à celles de l’OMS relatives à un laboratoire d’Analyses Biomédicales dans un Hôpital de zone ou de district sanitaire. C’est un laboratoire pluridisciplinaire disposant d’un hall d’accueil, d’une salle de prélèvement, d’une salle multidisciplinaire (Hémostase, Immuno-Hématologie, Immunochimie, Hormonologie et Biochimie), d’une salle renfermant les paillasses Bactériologie, Parasitologie et Mycologie, d’un bureau pour la gestion administrative, d’une salle de garde et d’une toilette (lavabo, douche, WC). La salle multidisciplinaire est munie d’une Banque de sang et pour des raisons de commodités au cours des gardes, la Parasitologie paludéenne (FS/DP ou GE/DP) y est affectée. En Immuno-Hématologie se font l’hémogramme complet, la vitesse de sédimentation, les tests immunologiques (CRP, AgHBs,

Réalisé et soutenu par Camaelle KENOUKON Page 10 HCV, HIV, TPHA, VDRL, ASLO, SDW …), les groupages sanguins … Au niveau de la section Immunochimie, se font les examens spéciaux (TSH, PSA, FT3, FT4, Prolactine les sérologies de la toxoplasmose et rubéole etc.…). Dans la section Bactériologie se font les ECBU, les EPCU, les ECBU+ATB, les ECBPV, les Spermogrammes et Spermocultures. En Parasitologie se font les Coprologies Parasitaires et Fonctionnelles. Au niveau de la section Hémostase se font les TQ (Temps de Prothrombine), les TCK ou TCA… Dans la section Biochimie, où l’on a travaillé se font les examens biochimiques suivantes : la Glycémie, l’Urémie, la Créatinémie, la Calcémie, la Magnésémie, les Transaminases, la Bilirubine, la Protidémie, l’Uricémie, l’Ionogramme, l’Hémoglobine Glyquée, le Cholestérol total, le HDL-cholestérol, le LDL-HDL-cholestérol, et la Triglycéridémie.

2.1.2.4.Equipements du laboratoire d’analyses biomédicales

Le laboratoire d’Analyses Biomédicales de l’Hôpital de Mènontin dispose de nombreux équipements tels que : l’automate Mini Vidas ® pour les Examens Spéciaux, l’automate d’Hématologie Sysmex XS-500i, le néphélomètre Nephstar de GOLDSITE Diagnostics, l’analyseur de coagulation EBMED pour l’Hémostase, l’automate de Biochimie Mindray BS-200, le spectrophotomètre d’absorption moléculaire semi-automate SECOMAM Basic, de réfrigérateur Liebberr, le bain-marie Jouan, la centrifugeuse Rotina 35, l’automate Elephor 8s pour l’Electrophorèse des protéines sériques et urinaires (l’Hémoglobine, les Lipoprotéines, etc.), la hotte à flux laminaire pour les manipulations bactériologique et de Coprologie Parasitaire et Fonctionnelles etc.

2.2. MATERIEL D’ETUDE 2.2.1. Matériel biologique

Le matériel biologique utilisé est constitué de 100 sérums de sujets reçus au laboratoire d’Analyses Biomédicales de l’Hôpital de Zone de Mènontin pour le bilan lipidique classique et le dosage du glucose sur la période allant du 16 aoÛt au 16 septembre 2016. Le sérum normal de bovin de marque Lyotrol® est utilisé comme contrôle au cours des dosages.

L’échantillonnage a pris en compte tous les hommes et femmes diabétiques et non diabétiques sans distinction d’âge, de région.

2.2.2. Matériel léger et consommables

Le matériel léger a regroupé : des cônes stériles, des aiguilles de prélèvement, du coton hydrophile, des tubes secs à usage unique, des tubes fluorés neufs, des portoirs, du garrot, des

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micropipettes réglables de 10µL à 100µL et de 100µL à 1000µL, des registres de données des patients, des gants non stériles, de semi-cuves (de trajet optique 1cm), de poubelle de sécurité, de l’eau de javel à 24° dilué au 1/10, de savon liquide antiseptique, de cahier de paillasse, de la blouse…

2.2.3. Matériel lourd

Le matériel lourd utilisé est constitué de la centrifugeuse Rotina 35, du bain-marie Jouan, du spectrophotomètre d’absorption moléculaire semi-automatisé SECOMAM Basic, du réfrigérateur Lierbberr.

2.2.4. Réactifs utilisés

Les réactifs de Glucose, du Cholestérol Total, du Précipitant HDL et de Triglycérides ont été utilisés.

2.3. METHODE D’ETUDE

Notre étude est prospective et prend en compte 100 sérums de sujets (Diabétiques et Non Diabétique) reçus au laboratoire d’Analyses Biomédicales de l’Hôpital de Zone de Mènontin pour le bilan lipidique classique et le dosage du glucose sur la période allant du 16 août au 16 septembre 2016.

2.3.1. Critères d’inclusion

Les sujets pris en compte sont ceux qui ont au moins 18 ans et sont restés à jeun pendant 12 heures au moins avant la prise du sang. Les prélèvements ont été réalisés sur tubes fluorés pour le dosage du glucose et sur tubes secs stériles pour le dosage des paramètres lipidiques.

2.3.2. Critères d’exclusion

Les femmes enceintes, les enfants, les sujets âgés de moins de 18 ans et les patients n’ayant pas respecté le jeune ne sont pas pris en compte.

2.3.3. Phase de manipulation 2.3.3.1.Phase pré-analytique

Les prélèvements sanguins ont été réalisés sur tubes secs stériles par ponction veineuse au pli du coude. Ces échantillons ont été centrifugés à 3000 tours/minute pendant 5 minutes.

Réalisé et soutenu par Camaelle KENOUKON Page 12 La procédure suivie pour les manipulations est la suivante : le port de la blouse, le lavage des mains avec du savon liquide antiseptique, le port de gants, la désinfection de l’aire de travail avec de l’eau de javel 24° dilué au 1/10, la disposition des échantillons. Ensuite, la sortie des réactifs de glucose, du cholestérol total, des triglycérides du réfrigérateur (les réactifs doivent rester à la paillasse pendant au moins 10 minutes avant les manipulations) et enfin la mise en marche du spectrophotomètre SECOMAM Basic puis le suivi de la procédure de son utilisation.

2.3.3.2.Phase analytique

 Dosage du glucose

Principe de la réaction du dosage du glucose Glucose oxydase

Glucose + O2 Acide gluconique + H2O2

Peroxydase

2 H2O2 + Phénol + amino 4 antipyrine Quinoneimine (rose) + 2 H2O Mode opératoire

Tableau II : Mode opératoire du dosage du glucose sur le semi-automate SECOMAM Basic

Blanc réactif Etalon Control Dosage

Réactif 1ml 1ml 1ml 1ml

Etalon - 10µl - -

Lyotrol - - 10µl -

Echantillon - - - 10µl

Incuber au bain-marie pendant 10 minutes et lire la concentration du chromogène formé à 500 nm à 37°C contre le blanc, l’étalon et le contrôle dans les mêmes conditions. Le spectrophotomètre fait la lecture des absorbances, détermine la variation de DO puis calcule la concentration de glucose contenu dans l’échantillon. Le dosage a été fait au moins deux fois sur chacun des sérums des patients pour la confirmation des résultats.

Valeurs normales (Glycémie à jeun): 0,70- 1,05 g/L

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 Dosage du cholestérol total Principe de la réaction du dosage

Le cholestérol total dosé par la méthode enzymatique fait intervenir un cholestérol estérase, un cholestérol oxydase et une peroxydase.

Cholestérol estérase

Cholestéride + 2H20 Cholestérol libre + Acide gras Cholestérol oxydase

Cholestérol + O2 Cholesténe- 4, one 3 + H2O2

Peroxydase

2H2O2 + Phénol + amino 4 antipyrine Quinoneimine (rose) + 2H2O Mode opératoire

Tableau III : Mode opératoire du dosage du cholestérol total sur le semi-automate SECOMAM Basic

Blanc réactif Etalon Control Dosage

Réactif 1ml 1ml 1ml 1ml

Etalon - 10µl - -

Lyotrol - - 10µl -

Echantillon - - - 10µl

Incuber au bain-marie pendant 10 minutes et lire la concentration du chromogène formé à 540 nm à 37°C contre le blanc, l’étalon et le contrôle dans les mêmes conditions. Le spectrophotomètre fait la lecture des absorbances, détermine la variation de DO puis calcule la concentration de cholestérol total contenu dans l’échantillon. Le dosage a été fait au moins deux fois sur chacun des sérums des patients pour la confirmation des résultats.

Valeurs normales : 1,20 - 2 g/l

 Dosage du cholestérol HDL

Il s’effectue après précipitation sélective des LDL et VLDL par l’acide phosphotungstique en présence d’ions magnésium. Pour faire la précipitation, on prend 1ml de l’échantillon à doser et on y ajoute 100µL du réactif précipitant. Laisser reposer pendant 10 minutes à température ambiante. Centrifuger à 4000 tours/min pendant 10 minutes. Collecter le surnageant. Le cholestérol HDL est dosé sur le surnagent après centrifugation par technique enzymatique en suivant les instructions du réactif de cholestérol.

Réalisé et soutenu par Camaelle KENOUKON Page 14 Mode opératoire

Tableau IV : Mode opératoire du dosage du HDL-cholestérol sur le semi-automate SECOMAM Basic

Blanc réactif Etalon Dosage

Réactif 1ml 1ml 1ml

Etalon - 50µl -

Echantillon - - 50µl

Incuber au bain-marie pendant 10 minutes et lire la concentration du chromogène formé à 505 nm à 37°C contre le blanc et l’étalon dans les mêmes conditions. Le spectrophotomètre fait la lecture des absorbances, détermine la variation de DO puis calcule la concentration Du HDL-cholestérol contenu dans l’échantillon. Le dosage a été fait au moins deux fois sur chacun des sérums des patients pour la confirmation des résultats.

Valeurs normales hommes : > 0,400 g/l Valeurs normales femmes : > 0,500g/l

La détermination du HDL-cholestérol a un intérêt lorsque la cholestérolémie totale est élevée.

 Evaluation des LDL-cholestérol

Le dosage par précipitation sélective des LDL est peu utilisé. La formule de Friedewald permet de calculer le cholestérol LDL à condition que les triglycérides soient inférieurs à 3,5 g/l.

LDL-c (g / l) = Chol T – (HDL-c + TG / 5) Valeurs normales : < 1,6 g /l.

 Dosage des triglycérides Principe

Des techniques enzymatiques sont utilisées par la majorité des laboratoires. Elles reposent sur le dosage enzymatique du glycérol libéré après action de la lipase. La technique la plus utilisée est celle utilisant le couple oxydase – peroxydase (réaction de Trinder) : Lipase

Triglycérides Glycérol + 03 Acides gras Glycérol kinase

Glycérol + ATP Glycérol 3phosphate +ADP

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Glycérol oxydase

Glycérol 3phosphate Dihydroxyacétone phosphate + H2O2

Peroxydase

H2O2+ p. chlorophénol + amino 4 antipyrine Quinoneimine + 4 H2O Mode opératoire

Tableau V : Mode opératoire du dosage des triglycérides sur le semi-automate SECOMAM Basic

Blanc réactif Etalon Control Dosage

Réactif 1ml 1ml 1ml 1ml

Etalon - 10µl - -

Lyotrol - - 10µl -

Echantillon - - - 10µl

Incuber au bain-marie pendant 10 minutes et lire la concentration du chromogène formé à 540 nm à 37°C contre le blanc, l’étalon et le contrôle dans les mêmes conditions. Le spectrophotomètre fait la lecture des absorbances, détermine la variation de DO puis calcule la concentration des triglycérides contenus dans l’échantillon. Le dosage a été fait au moins deux fois sur chacun des sérums des patients pour la confirmation des résultats.

Valeurs normales :< 1,50 g/l

2.3.3.3.Phase post-analytique

A la fin de la lecture de chacun des paramètres dosés pour chaque patient, les résultats sont portés dans le cahier de paillasse, le matériel rangé, l’aire de travail désinfectée et le semi-automate SECOMAM Basic a été éteint.

2.3.4. Méthodes statistiques

Le tableur Excel 2007 a été utilisé pour faire les analyses statistiques. Les tests utilisés sont le test t de Student au seuil de 5% et ANOVA.

Réalisé et soutenu par Camaelle KENOUKON Page 16 3.1.RESULTATS

3.1.1. Caractéristiques de la population d’étude

Ces caractéristiques se rapportent aux donnés anthropométriques (sexe et âge) et aux différents paramètres biochimiques (CT, HDL-c, LDL-c, TG et glycémie).

3.1.1.1.Répartition des deux groupes selon les données anthropométriques (sexe et âge)

Répartition selon le sexe

Tableau VI: Répartition de la population étudiée selon le sexe et l’âge

Diabétiques Non diabétiques pa deux catégories de sujets. Il en résulte d’une part que la population d’étude est constituée de 60 diabétiques et de 40 non diabétiques. D’autre part, ce tableau montre qu’il n’existe pas une différence statistique entre l’âge moyen des hommes et celui des femmes non diabétique (p=0,12) au seuil de 5%. Mais il existe une différence significative entre l’âge moyen des hommes et des femmes diabétiques (p=0,00) et entre l’âge moyen des diabétiques et des non diabétiques (p=0,03) au seuil de 5%.

3.

RESULTATS ET DISCUSSION

diabétiques à l’Hôpital de Mènontin

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Répartition selon l’âge

Figure 1: Répartition des sujets selon les classes d’âge

La figure 1 fait part de la répartition des deux groupes de sujets selon les classes d’âge que sont : < 40 ans, [40;60 ans], > 60 ans. On constate que les diabétiques ont le plus souvent au moins 40 ans. Les non diabétiques ont majoritairement moins de 40 ans et [40;60 ans].

3.1.1.2.Répartition de la population d’étude selon les valeurs des paramètres biochimiques étudiés

L’étude est basée sur le dosage de cinq paramètres biochimiques à savoir : le taux de cholestérol total (Chol T), le HDL-cholestérol (HDL-c), le LDL-cholestérol (LDL-c), des triglycérides (TG) et de la glycémie (Gly).

Tableau VII : Valeurs des paramètres biochimiques étudiés des deux catégories de sujets

Paramètres biochimiques Diabétiques Non diabétiques pa Glycémie (g/L) Valeurs Extrêmes 1,11 - 5,42 0,70- 1,09 0,00٭

moy± ET 2,48±1,07 0,85±0,11

Cholestérol Total (g/L) Valeurs Extrêmes 1,01 - 3,2 1,06 - 2,93 0,01٭

moy± ET 1,85±0,48 1,63±0,38

HDL-Cholestérol (g/L) Valeurs Extrêmes 0,156 - 1,276 0,200 - 1,21 0,02٭

moy± ET 0,535±0,214 0,633±0,223

LDL-Cholestérol (g/L) Valeurs Extrêmes 0,250 - 2,364 0,236 - 2,230 0,28

Réalisé et soutenu par Camaelle KENOUKON Page 18 Le tableau VII présente les valeurs extrêmes et moyennes de chacun des cinq paramètres biochimiques évalués en fonction des deux groupes de sujets. On remarque que la glycémie (p=0,00) et le cholestérol total (p=0,01) sont significativement plus élevé chez les diabétiques que les non diabétiques au seuil de 5%. Le taux de HDL-cholestérol (p=0,02) est significativement plus bas chez les diabétiques que les non diabétiques. Le taux de LDL-cholestérol (p=0,28) et de triglycérides (p=0,29) chez les diabétiques ne sont pas significativement différents de celui des non diabétiques au seuil de 5%.

Tableau VIII : Valeurs moyennes des paramètres biochimiques en fonction du sexe dans les deux groupes étudiés fonction du sexe dans les deux groupes de sujets. On remarque qu’il n’y a pas une différence significative entre les moyennes des différents paramètres étudiés chez l’homme et chez la femme aussi bien dans le groupe des diabétiques que des non diabétiques au seuil de 5%.

Mais on constate que la glycémie et le taux des triglycérides sont significativement plus

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élevés chez les hommes diabétiques que les non diabétiques au seuil de 5% soit (p=0,00). La glycémie et le taux des triglycérides sont aussi significativement plus élevés chez les femmes diabétiques que les non diabétiques au seuil de 5% soit respectivement (p=0,00) et (p=0,02).

Le taux de cholestérol total est significativement plus élevé chez les hommes diabétiques que les non diabétiques au seuil de 5% (p=0,02) alors qu’il n’y a pas une différence significative entre le taux de cholestérol total des femmes diabétiques et non diabétiques. Pour les paramètres HDL-c et LDL-c, il n’existe aussi pas de différence significative entre les taux moyens de chacun de ces paramètres chez les hommes diabétiques et non diabétiques que chez les femmes diabétiques et non diabétiques.

Tableau IX : Valeurs moyennes des paramètres biochimiques en fonction des classes d’âge et des deux groupes étudiés

Le tableau IX résume les valeurs moyennes des paramètres biochimiques en fonction des classes d’âge et des deux groupes étudiés. On remarque que la glycémie des sujets quel que soit la classe d’âge considérée, est significativement plus élevé chez les diabétiques que chez les non diabétiques au seuil de 5% (p=0,00). De même, le taux moyen des triglycérides

Réalisé et soutenu par Camaelle KENOUKON Page 20 est significativement plus élevé chez les diabétiques que les non diabétiques au seuil de 5%

quand nous considérons n’importe quelle classe soit respectivement: <40 ans (p=0,03), [40;

60ans] (p=0,02), >60 ans (p=0,02). Les taux moyens de cholestérol total et de LDL-c sont significativement plus élevés chez les diabétiques que les non diabétiques ayant moins de 40 ans au seuil de 5% soit respectivement (p=0,04) et (p=0,08). Mais il n’existe aucune différence entre le taux moyen de cholestérol total et de LDL-c des diabétiques et des non diabétiques ayant au moins 40 ans. Le taux moyen de HDL-c n’est pas significativement différent chez les diabétiques et les non diabétiques ayant moins de 40 ans et ceux ayant entre 40 et 60 ans, mais est significativement plus bas chez les diabétiques que les non diabétiques ayant plus de 60 ans au seuil de 5% (p=0,10).

Figure 2 : Répartition des deux groupes de sujets selon les types de dyslipidémies A partir des valeurs des différents paramètres lipidiques obtenues et en se référent aux valeurs normales de ces quatre paramètres (Chol T, HDL-c, LDL-c et TG), on a identifié quatre types de dyslipidémies au sein des deux groupes de sujets, ce qui est présenté par la figure 2. On remarque que les cas de dyslipidémies sont plus fréquents chez les diabétiques

Figure 2 : Répartition des deux groupes de sujets selon les types de dyslipidémies A partir des valeurs des différents paramètres lipidiques obtenues et en se référent aux valeurs normales de ces quatre paramètres (Chol T, HDL-c, LDL-c et TG), on a identifié quatre types de dyslipidémies au sein des deux groupes de sujets, ce qui est présenté par la figure 2. On remarque que les cas de dyslipidémies sont plus fréquents chez les diabétiques

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