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IMPORTANCE DU BILAN LIPIDIQUE DANS LA PREVENTION DES MALADIES CARDIO-VASCULAIRES CHEZ LES DIABETIQUES A L’HOPITAL DE MENONTIN

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

٭٭٭٭٭٭٭٭

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI

٭٭٭٭٭٭٭٭

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI

٭٭٭٭٭٭٭٭

DEPARTEMENT DE GENIE DE BIOLOGIE HUMAINE

٭٭٭٭٭٭٭٭

RAPPORT DE STAGE DE FIN DE FORMATION Pour l’obtention du

DIPLOME DE LICENCE PROFESSIONNELLE THEME

Réalisé et soutenu par : Camaelle KENOUKON

Composition du jury: Tuteur de stage:

Président : Professeur Casimir AKPOVI M. Godefroy D. ZINSOU Examinatrice : Docteur Eugénie ANAGO Biotechnologiste Médical Superviseur : Docteur Julien A. G. SEGBO à l’Hôpital de Mènontin

Soutenu le 30 décembre 2016 ANNEE ACADEMIQUE: 2015-2016

IMPORTANCE DU BILAN LIPIDIQUE DANS LA PREVENTION DES MALADIES CARDIO-VASCULAIRES CHEZ LES DIABETIQUES A L’HOPITAL DE MENONTIN

9ème Promotion

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diabétiques à l’Hôpital de Mènontin

Réalisé et soutenu par Camaelle KENOUKON

REPUBLIQUE DU BENIN

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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

٭٭٭٭٭٭٭٭

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI

٭٭٭٭٭٭٭٭

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI

٭٭٭٭٭٭٭٭

DEPARTEMENT DE GENIE DE BIOLOGIE HUMAINE

٭٭٭٭٭٭٭٭

DIRECTEUR : Pr Mohamed M. SOUMANOU

DIRECTEUR ADJOINT : Pr Clément AHOUANNOU

CHEF DE DEPARTEMENT : Dr Pascal ATCHADE

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Réalisé et soutenu par Camaelle KENOUKON Page i LISTE DES ENSEIGNANTS DU DEPARTEMENT DE GENIE DE BIOLOGIE

HUMAINE (GBH)

NOMS ET PRENOMS MATIERES ENSEIGNEES

ABLEY Sylvestre Déontologie Médicale

ADAMOU Alain Physique

AGBANGLA Clément Génétique Moléculaire

AGOUA Jean Informatique

AHOYO T. Angèle Microbiologie/Santé Publique et Hygiène Hospitalière AKAKPO B. Huguette Education Physique et Sportive

AKOGBETO Martin Entomologie Médicale

AKPOVI D. Casimir Biologie Cellulaire / Physiologie Humaine / Biochimie Métabolique ALITONOU A. Guy Chimie Générale / Chimie Organique

ANAGO Eugénie Biochimie Structurale / Biochimie Clinique / Biologie Moléculaire

ANAGONOU Sylvère Education Physique et Sportive

ATCHADE Pascal Parasitologie / Mycologie

AVLESSI Félicien Chimie Générale / Chimie Organique

BANKOLE Honoré Bactériologie / Virologie

DARBOUX Raphael Histologie Appliquée

DESSOUASSI Noël Biophysique

DOSSEVI Lordson Techniques Instrumentales

DOSSOU Cyriaque Techniques d’Expression et Méthodes de Communication DOUGNON T. Victorien Microbiologie / Méthodologie de la Recherche

HOUNNON Hyppolite Mathématiques

HOUNSOSSOU Hubert Biostatistiques et Epidémiologie

LALLY Armel Législation et Droit du Travail

LOKO Frédéric Biochimie Clinique

LOKOSSOU Gatien Immunologie / Immuno-Pathologie

LOZES Evelyne Immunologie / Immuno-Pathologie / Equipements Biomédicaux

MASSOULOKONON Vincent Histologie Générale

OGOUDIKPE Nicarette Informatique Médicale

SECLONDE Hospice Transfusion Sanguine

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diabétiques à l’Hôpital de Mènontin

Réalisé et soutenu par Camaelle KENOUKON Page ii

SEGBO Julien Biochimie / Biologie Moléculaire

SENOU Maximin Histologie Appliquée

SOEDE Casimir Anglais

TOHOYESSOU Zoe Soins Infirmiers

TOPANOU Adolphe Hématologie/Hémostase et Pharmacologie

YOVO K. S. Paulin Pharmacologie / Toxicologie

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Réalisé et soutenu par Camaelle KENOUKON Page iii DEDICACE

Je dédie ce travail à mes parents, Mr Constant KENOUKON et Mme Léontine VEHOUNKPE.

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diabétiques à l’Hôpital de Mènontin

Réalisé et soutenu par Camaelle KENOUKON Page iv

REMERCIEMENTS Nous adressons nos sincères remerciements à l’endroit :

 Du Docteur Julien A. G. SEGBO qui comme un père, nous accorde du temps précieux malgré son programme chargé pour la réalisation de ce travail ;

 De tous les Enseignants de l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC) qui nous ont donné une bonne formation et tout leur savoir-faire ;

 Du Docteur Georges Y. OFFRIN, Directeur de l’Hôpital de Mènontin, de nous avoir permis de faire notre stage audit centre ;

 De Monsieur Aurélien KANFON, Chef service du laboratoire, pour son accueil chaleureux et pour notre encadrement,

 De Monsieur Godefroy D. ZINSOU, notre tuteur qui plus qu’un père a toujours été présent pour nos multiples sollicitations dans le cadre de ce travail ;

 Du personnel du laboratoire d’Analyses Biomédicales de l’Hôpital de Mènontin pour l’accueil, les conseils et l’encadrement ;

 Du Père Hermeland KPADE, Biotechnologiste médicale de l’Hôpital de Zinvié, pour son suivi, son encadrement et ses prières;

 De mes oncles KENOUKON, Zacharie VEHOUNKPE, Roger VEHOUNKPE, pour leurs conseils, leurs soutiens physiques et financières que Dieu vous protègent et vous bénissent ;

 De mon grand-frère Eric AOLO, merci pour son soutien que Dieu te garde ;

 De mes frères et sœurs, Raphaël, Mickael, Gloria, Rébecca et Jéovanie pour leurs prières, soyez toujours unis et que Dieu vous bénissent ;

 De tous mes camarades de promotion et amis qui n’ont cessé de m’encourager et de me soutenir.

(7)

Réalisé et soutenu par Camaelle KENOUKON Page v H O M M A G E S

A son Excellence le Président du jury

Nous sommes très honorés que vous acceptiez de présider notre jury malgré vos programmes chargés. Vos remarques et suggestions seront prises en compte pour améliorer la qualité scientifique de ce rapport de stage.

Aux honorables membres du jury

C’est un grand honneur que vous nous faites en acceptant de juger ce travail. Vos remarques et suggestions seront prises en compte pour améliorer la qualité scientifique de ce rapport de stage.

Hommages respectueux

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diabétiques à l’Hôpital de Mènontin

Réalisé et soutenu par Camaelle KENOUKON Page vi

LISTE DES SIGLES, ABREVIATIONS ET SYMBOLES Apo : Apoprotéine

AVC : Accident Vasculaire Cérébral Chol T : Cholestérol Total

DO : Densité Optique ET : Ecart-Type Gly: Glycémie

HDL: High Density Lipoproteins HDL-c: Cholestérol lié au HDL LDL: Low Density Lipoproteins LDL-c: Cholestérol lié au LDL MCV : Maladies Cardio-vasculaires moy : moyenne

OMS : Organisation Mondial de la Santé

SECOMAM : Société Electronique de Confection de Matériel Médicaux TG: Triglycérides

UAC: Université d’Abomey-Calavi VLDL: Very Low Density Lipoproteins µL : microlitre

g/L : gramme par Litre ml: millilitre

< : inférieur

> : supérieur

% : pourcentage

= : égale

± : plus ou moins

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Réalisé et soutenu par Camaelle KENOUKON Page vii LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES

Liste des tableaux

Tableau I : Les secteurs et départements de l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi

Tableau II : Mode opératoire du dosage du glucose sur le semi-automate SECOMAM Basic Tableau III : Mode opératoire du dosage du cholestérol total sur le semi-automate SECOMAM Basic

Tableau IV : Mode opératoire du dosage du HDL-cholestérol sur le semi-automate SECOMAM Basic

Tableau V : Mode opératoire du dosage des triglycérides sur le semi-automate SECOMAM Basic

Tableau VI: Répartition de la population étudiée selon le sexe et l’âge

Tableau VII : Valeurs des paramètres biochimiques étudiés dans les deux catégories de sujets Tableau VIII : Valeurs moyennes des paramètres biochimiques en fonction du sexe dans les deux groupes étudiés

Tableau IX : Valeurs moyennes des paramètres biochimiques en fonction des classes d’âge et des deux groupes étudiés

Liste des figures

Figure 1: Répartition des sujets selon les classes d’âge

Figure 2 : Répartition des deux groupes de sujets selon les types de dyslipidémies

Figure 3 : Prévalence du risque athérogène selon les différents indices d’athérogénicité calculés chez les deux groupes de sujets

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diabétiques à l’Hôpital de Mènontin

Réalisé et soutenu par Camaelle KENOUKON Page viii

RESUME

Le diabète est une maladie chronique qui se manifeste par une augmentation du taux de glucose dans le sang due à une carence totale ou partielle de sécrétion d’insuline. Les complications dégénératives de cette maladie touchent plusieurs organes dont le cœur et les vaisseaux sanguins.

Lorsqu’un suivi rigoureux et systématique des patients diabétiques n’est pas fait, il en résulte une dyslipidémie favorisant de ce fait l’émergence des maladies cardio-vasculaires. Il est donc important de suivre les patients atteint du diabète à travers certains bilans biochimiques notamment le bilan lipidique permettant de déceler précocement le risque athérogène et de prévenir les maladies cardiovasculaires chez eux. Le cout élevé de ce bilan lipidique empêche certains médecins de le demander systématiquement avec le contrôle de la glycémie aux diabétiques.

La présente étude a pour but de comparer le profil lipidique des patients diabétiques à celui des non diabétiques de l’Hôpital de Mènontin afin de montrer l’importance de ce bilan dans la prévention des maladies cardio-vasculaires chez les diabétiques.

Nous avons mené une étude prospective du 16 août au 16 septembre 2016 qui consiste à faire le bilan lipidique chez 100 sujets dont 60 diabétiques et 40 non diabétiques du laboratoire de l’Hôpital de Mènontin. Les paramètres lipidiques: le cholestérol total, le HDL- cholestérol et les triglycérides et le glucose ont été dosés. Le LDL-cholestérol et les indices d’athérogénicité ont été calculés à partir des autres paramètres lipidiques.

Nos résultats ont montré que les cas de dyslipidémies sont plus fréquents chez les diabétiques que chez les non diabétiques. Parmi les cinq indices d’athérogénicité évalués, l’indice TG/HDL-c est celui qui permet de mieux déceler le risque athérogène chez les diabétiques. Il existe un risque athérogène élevé chez les patients diabétiques de l’Hôpital de Mènontin.

En somme, le dépistage et la prise en charge des maladies cardio-vasculaires chez les diabétiques nécessitent l’association du bilan lipidique et le calcul des indices d’athérogénicité.

Mots clés : Diabète, Maladies Cardio-vasculaires, Bilan lipidique, Indices d’athérogénicité, risque athérogène.

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Réalisé et soutenu par Camaelle KENOUKON Page ix Sommaire

INTRODUCTION

1. SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE

2. CADRES, MATERIEL ET METHODES D’ETUDE 3. RESULTATS ET DISCUSSION

CONCLUSION

SUGGESTIONS

REFERENCES

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diabétiques à l’Hôpital de Mènontin

Réalisé et soutenu par Camaelle KENOUKON Page 1

La Biochimie est la discipline scientifique qui étudie les substances et les réactions chimiques ayant lieu au sein des organismes vivants et qui permettent le maintien de la vie (Halitim, 2014). Elle est le domaine de la Biologie Médicale qui est en général concerné par l’analyse des molécules contenues dans les liquides biologiques (sang, liquide céphalo- rachidien, urine, etc.) et par l’interprétation des résultats de ces analyses par un biologiste médical dans le but de caractériser l’origine physiopathologique des maladies dont le diabète et les maladies cardio-vasculaires.

Les maladies cardio-vasculaires englobent une multitude de maladies liées à un mauvais fonctionnement du cœur et des vaisseaux qui l’alimentent. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, elles sont la première cause de mortalité dans le monde : chaque année plus de personnes meurent en raison de maladies cardio-vasculaires que de toute autre cause. Plus de trois quarts des décès liés aux maladies cardio-vasculaires interviennent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire. Sur les 16 millions de décès survenant avant l’âge de 70 ans, 82% se produisent dans des pays à revenu faible et intermédiaire et 37% sont imputables aux maladies cardio-vasculaires. Il est donc important de vite les déceler surtout chez les personnes exposées ou à risque élevé comme les diabétiques (OMS, 2015). Le diabète est l’une des quatre maladies non transmissibles prioritaires identifiées par l’Organisation Mondiale de la Santé aux côtés des maladies cardio-vasculaires, du cancer et des affections respiratoires chroniques (OMS, 2011). Il existe plusieurs types de diabètes dont le diabète de type I qui est souvent identifié chez les enfants et les adolescents (individus âgés d’au plus 20 ans) et le diabète de type II. Le diabète de type I représente 15% des cas diabétiques en général. Par ailleurs, le diabète de type II représente 85 à 90% des cas diabétiques et pose ainsi un problème de santé publique. Au Bénin particulièrement à Cotonou, la prévalence du diabète était de 4,6% en 2012, nettement supérieure à celle retrouvée en 2002 (3,3%) soit une évolution de 0,13% par an (Djrolo et al, 2012).

En effet, le diabète et l’hyperlipidémie sont tous deux des facteurs de risque des maladies affectant le cœur et les vaisseaux sanguins qui l’alimentent par la formation des caillots sanguins ou plaques d’athérome bloquant ainsi la libre circulation du sang dans les vaisseaux sanguins. Ceci peut se compliquer par un infarctus ou même un Accident Vasculaire Cérébral (AVC). Pour cela, il s’avère important et vital de suivre les diabétiques par le dosage des lipides dans leur sérum et le calcul de l’indice biologique d’athérogénicité. Ceci permet de

INTRODUCTION

(13)

Réalisé et soutenu par Camaelle KENOUKON Page 2 faire en leur faveur, une prévention primaire (personnes présentant des facteurs de risque chez lesquelles aucune maladie cardio-vasculaire ne s’est déclarée sur le plan clinique) et secondaire (personnes présentant des facteurs de risque chez lesquelles nous avons déjà une maladie cardio-vasculaire). On constate à l’Hôpital de Mènontin que les patients diabétiques auraient un risque élevé de développer des maladies cardio-vasculaires faute de diagnostic systématique et approfondi. C’est dans cette optique que nous nous sommes proposés d’évaluer le bilan lipidique et de calculer l’indice d’athérogénicité chez les diabétiques de l’Hôpital de Mènontin afin de permettre aux cliniciens de mieux prendre en charge à l’avenir les diabétiques en leur faisant un bilan lipidique, d’où le choix de notre thème :

« Importance du bilan lipidique dans la prévention des maladies cardio-vasculaires chez les diabétiques à l’Hôpital de Mènontin ».

Deux hypothèses ont été formulées pour cette étude :

 Hypothèse 1 : Les patients diabétiques de l’Hôpital de Mènontin ont un risque athérogène élevé.

 Hypothèse 2 : un des indices d’athérogénicité permet de mieux détecter le risque athérogène chez les diabétiques.

L’objectif général de ce travail est de contribuer à une meilleure prise en charge des diabétiques à l’Hôpital de Mènontin. Spécifiquement il s’agira de :

 doser les différents paramètres lipidiques chez les diabétiques et les non diabétiques,

 calculer les différents indices d’athérogénicité chez les diabétiques et les non diabétiques,

 comparer les variations des indices d’athérogénicité chez les diabétiques et les non diabétiques,

 identifier l’indice d’athérogénicité qui permet de mieux détecter le risque athérogène chez les diabétiques de l’Hôpital de Mènontin.

Le plan suivant a été retenu pour la rédaction du document. En premier lieu la synthèse bibliographique, ensuite les cadres, matériel et méthodes d’étude, suivi des résultats et discussion et enfin la conclusion et les suggestions.

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diabétiques à l’Hôpital de Mènontin

Réalisé et soutenu par Camaelle KENOUKON Page 3

1.1.LE DIABETE

Le diabète est une maladie chronique qui apparait lorsque le pancréas ne produit pas suffisamment d’insuline ou que l’organisme n’utilise pas correctement l’insuline qu’il produit.

L’insuline est une hormone hypoglycémiante qui permet la régulation de la concentration de sucre dans le sang. Le diabète est donc une hyperglycémie chronique (glycémie supérieure à 2 g/L à n’importe quel moment de la journée), soit une glycémie à jeun supérieure à 1,26 g/L à deux reprises. Le plus souvent, l’hyperglycémie modérée est asymptomatique. On peut constater parfois une discrète perte de poids (1 à 3 kg) et une asthénie, mais le malade peut se sentir parfaitement bien. Le syndrome cardinal diabétique, qui comporte polyuro-polydipsie, amaigrissement, hyperphagie, n’existe que pour des glycémies supérieures à 3 g/L (Grimaldi, 2000). Le diabète non contrôlé conduit à des atteintes graves de nombreux systèmes organiques et plus particulièrement des nerfs et des vaisseaux sanguins (OMS, 2015).

Il existe plusieurs types de diabètes dont le diabète de type I et le diabète de type II. Le diabète de type I se manifeste principalement durant l’enfance ou l’adolescence. Il est causé par l’incapacité du pancréas à produire de l’insuline et requiert donc des injections régulières d’insuline. Le diabète non insulino-dépendant ou diabète de type II résulte de la conjonction de plusieurs gènes, dont l’expression dépend de facteurs d’environnement, au premier rang desquels, la consommation excessive de graisses saturées et de sucres rapides (Grimaldi, 2000). Il survient souvent (pas toujours) chez les individus qui ont un excès de poids. Avec ce type de diabète, le pancréas peut produire de l’insuline, mais l’organisme est incapable de l’utiliser comme il se doit (Guerreiro, 2007).

Chez les sujets diabétiques mal équilibrés (en rapport avec la glycémie), l’hyperglycémie, lorsqu’elle est très importante, prolongée ou ignorée durant une longue période, peut entraîner de façon silencieuse et indolore, l’altération de la paroi interne des artères et beaucoup de conséquences en fonction de l’organe qui sera concerné (Bligny, 2012).

Comme complications on a:une altération au niveau des artères des yeux et du nerf, des membres inférieurs, du cœur, du cerveau.

1. SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE

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Réalisé et soutenu par Camaelle KENOUKON Page 4 1.2.L’ATHEROSCLEROSE ET LES MALADIES CARDIO-VASCULAIRES

L'athérosclérose est définie comme une "association variable de remaniements de l'intima des grosses et moyennes artères, consistant en une accumulation segmentaire de lipides, de glucides complexes, de sang et de produits sanguins, de tissu fibreux et de calcium, le tout accompagné de modifications de la média" (OMS, 1957).C’est une maladie chronique caractérisée par l’épaississement et la rigidité des parois artérielles avec le rétrécissement progressif de la lumière vasculaire. Elle affecte premièrement: les artères élastiques (ex:

l’aorte, la carotide, les iliaques) ; les artères musculaires moyennes et grandes (ex: les coronaires; les artères cérébrales). Elle est la principale cause des maladies coronariennes, de l’accident vasculaire cérébral, de la maladie artérielle périphérique, de l’anévrisme de l’aorte.

Nombreux sont ces facteurs de risque (état clinique ou biologique dont la présence augmente la survenue d’un évènement): les facteurs non influençables (l’âge avancé, le sexe, l’hérédité) et les facteurs influençables : (l’hypertension artérielle, la dyslipidémie, l’obésité, le diabète sucré).

Les maladies cardio-vasculaires (MCV) constituent un ensemble de troubles affectant le cœur et les vaisseaux sanguins. Les cardiopathies ischémiques ou coronariennes (qui incluent l’infarctus du myocarde) et l’insuffisance cardiaque touchant les vaisseaux sanguins qui alimentent le muscle cardiaque sont les MCV les plus fréquentes. Les maladies cérébrales vasculaires touchent les vaisseaux sanguins qui alimentent le cerveau et les maladies vasculaires périphériques touchent les vaisseaux sanguins qui alimentent les bras et les jambes. D’autres groupes de MCV sont: les malformations cardiaques congénitales, les cardiopathies rhumatismales, les thromboses veineuses profondes et les embolies pulmonaires (OMS, 2009; Daigle, 2006).

Les facteurs de risque liés aux maladies cardio-vasculaires sont: âge, sexe, antécédents familiaux, hypercholestérolémie, diabète, hypertension artérielle, obésité. Tous ces facteurs de risque favorisent la survenue d’athérosclérose. Les facteurs de risque dits non-modifiables sont: l’âge, le sexe, les antécédents familiaux. Les facteurs de risque dits modifiables sont:

l’hypertension, l’hypercholestérolémie, l’obésité, et le diabète qui est un des éléments qui en favorise l'émergence. En raison de l’hyperglycémie chronique et/ou de son association à d’autres facteurs de risque cardiovasculaire comme l’hypertriglycéridémie, l’obésité et l’hypertension artérielle, le diabète favorise le développement de plaques graisseuses (athérosclérose) au niveau des grosses artères. L'excédent de sucre dans le sang lors d'un

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diabétiques à l’Hôpital de Mènontin

Réalisé et soutenu par Camaelle KENOUKON Page 5

diabète mal contrôlé, favorise la coagulation sanguine. Cette situation augmente le risque d'obstruction d'un vaisseau sanguin au niveau du cœur, du cerveau (AVC) et des pieds (gangrène) (Ouhoummane et Émond, 2005).

1.3.DIABETE DE TYPE II ET DYSLYPIDIDEMIE

La dyslipidémie du diabétique de type II est caractérisée par des anomalies à la fois quantitatives et qualitatives des lipoprotéines avec, classiquement, une augmentation modérée des triglycérides (hypertriglycéridémie), un abaissement variable du taux de HDL-cholestérol (hypocholestérolémie HDL) et une accumulation de lipoprotéines résiduelles enrichies en cholestérol (hypercholestérolémies pures). Le taux de LDL-cholestérol (LDL-c) est peu différent de celui observé dans une population normale. Les particules LDL sont particulièrement athérogènes en raison de modifications qualitatives qu’elles subissent. Ces modifications qualitatives des LDL induisent une augmentation de la susceptibilité à l’oxydation, une épuration plasmatique réduite et une augmentation de la rétention dans la paroi artérielle. On peut aussi observer une hypercholestérolémie mixte lorsqu’on a une augmentation d’au moins deux lipoprotéines par exemple une association d’hypercholestérolémie LDL et d’hypertriglycéridémie (Farnier, 2011).

1.4.LE BILAN LIPIDIQUE

Le bilan lipidique doit être réalisé après 12 heures de jeûne, en l’absence d’une affection aigüe susceptible de modifier le bilan (viroses, hépatite virale, infarctus myocardique, intervention chirurgicale) et en période métabolique stable. Chez un patient victime d’un accident cardio-vasculaire, le bilan lipidique doit être fait dans les 24 heures qui suivent.

1.4.1. Bilan lipidique systématique

Compte tenu de la prévalence élevée des maladies cardiovasculaires, un bilan de santé doit être prescrit dès l’enfance dans les familles à risque et vers 18-25 ans chez les autres sujets. Ce bilan comprend la détermination des paramètres suivants :

 L’aspect du sérum à jeun,

 Le dosage des triglycérides,

 le dosage du cholestérol total,

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Réalisé et soutenu par Camaelle KENOUKON Page 6

 le dosage du HDL-cholestérol,

 Le LDL-cholestérol calculé par la formule de Friedewald (Friedewald et al, 1972) lorsque les triglycérides sont inférieurs à 3,5 g/L.

LDL-c (g / l) = Chol T – (HDL-c + TG / 5)

Si les triglycérides sont supérieurs à 3,5 g/L, le LDL-cholestérol peut-être alors dosé par une méthode directe.

1.4.2. Bilan lipidique orienté Il permet :

 une confirmation diagnostique après une anomalie dans le bilan systématique,

 la surveillance de traitement

 de recherche d’une hyperlipidémie secondaire.

Il comprend en plus du bilan systématique :

 une électrophorèse des lipoprotéines,

 un dosage de l’apo AI et l’apo B

 un dosage de la Lp (a) (éventuellement).

Aspect du sérum

Le sérum du sujet à jeun, depuis 12 heures doit être clair (faible taux de VLDL et absence de chylomicrons).S’il est trouble ou opalescent, c’est qu’il y a un excès de VLDL mais lorsqu’il est lactescent, il y a présence de chylomicrons.

Pour confirmer la présence de chylomicrons, on fait un test de crémage qui consiste à laisser le tube contenant le sérum pendant plus de 12 heures a + 4°C et noter : si une couche crémeuse surnageant apparait au-dessus d’une couche plus claire = Chylomicrons (Boumechra, 2015).

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diabétiques à l’Hôpital de Mènontin

Réalisé et soutenu par Camaelle KENOUKON Page 7

1.5.DETERMINATION DES INDICES D’ATHEROGENICITE

Il s’agit des rapports des fractions lipidiques utilisés pour apprécier le risque athérogène.

Ces rapports peuvent fournir des informations sur les facteurs de risque difficiles à analyser en routine.

On a le :

 Rapport Chol T/HDL-c : Lorsque ce rapport est > 4.9 chez l’homme et >4.2 chez la femme, il y a un risque athérogène.

 Rapport LDL-c/HDL-c : il y a un risque athérogène lorsque le rapport LDL-c/HDL-c

> 3,2.

 Rapport HDL-c/LDL-c : on parle de risque athérogène lorsque ce rapport HDL- c/LDL-c ≤ 0,4.

 Rapport HDL-c/Chol T : chez les adultes ce rapport doit- être > 0,24.

 Rapport TG/HDL-c : chez les adultes ce rapport doit- être < 2.

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Réalisé et soutenu par Camaelle KENOUKON Page 8 2.1 CADRESD’ETUDE

2.1.1. Cadre institutionnel

L’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC) a été créé en février 1977 pour répondre à un besoin de formation technique au niveau de l’enseignement supérieur. Elle est constituée de deux secteurs : le Secteur industriel et le Secteur biologique. Le Secteur industriel comprend six départements et le Secteur biologique, cinq départements.

Tableau I : Les secteurs et départements de l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi Secteur industriel Secteur biologique

Départements Génie Civil (GC) Génie d’Imagerie Médicale et Radiologie (GIMR)

Génie Informatique et

Télécommunication (GIT)

Génie de l’environnement (GE)

Génie Mécanique et Energétique (GME)

Production Santé Animale (PSA)

Génie Electrique (GE) Génie de Technologie Alimentaire (GTA)

Génie Bio Médical (GBM) Génie de Biologie Humaine (GBH) Génie des Procédés Chimiques (GPC)

C’est dans le département de Génie de Biologie Humaine (GBH) que nous avions été formés. Ce département délivre actuellement des diplômes de Licence Professionnelle, Technicien Supérieur. L’actuel Chef de Département est Dr Pascal ATCHADE, enseignant en Parasitologie/Mycologie.

2.1.2. Cadre technique

2.1.2.1.Situation géographique et historique de l’Hôpital de Mènontin

L’Hôpital de Mènontin est localisé dans le 9ème arrondissement de Cotonou dans le département du Littoral, République du Bénin. Il est situé dans la première rue pavée après le supermarché « Bénin Marché » de Mènontin, à droite en quittant le stade de l’Amitié de

2. CADRES, MATERIEL ET METHODES D’ETUDE

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diabétiques à l’Hôpital de Mènontin

Réalisé et soutenu par Camaelle KENOUKON Page 9

Kouhounou et à gauche en quittant l’échangeur de Godomey, dans la rue en face de Diamond Bank longeant la Banque Of Africa (BOA) au lot 2130 A.

Fruit du premier partenariat public privé, le Centre de Santé de Mènontin, construit dans le cadre du PRGU sur crédit AID et mis en contractualisation grâce à un mandat de gestion en concession avec l’Association Médico-sociale de Mènontin (AMSM) est inauguré le 23 juillet 1996, il est devenu Hôpital de Mènontin et érigé en Hôpital de la Zone sanitaire de Cotonou 5 depuis 2003. C’est un établissement disposant d’une autonomie de gestion administrative et financière. Il a une superficie de 2345 m2.

2.1.2.2.Services de l’Hôpital de Mènontin

L’Hôpital de Mènontin dispose d’un Accueil, d’un Service de Protection Maternelle et Infantile, de cinq bureaux de Consultations Générales Adultes et Enfants, d’une Maternité, d’un Service de Chirurgie Générale doté d’un Bloc Opératoire, d’un Service de Réanimation Médicale et Chirurgicale, d’une Unité d’Endoscopie Digestive, d’une Unité de Soins Externes, d’un Service de Médecine, d’un Service de Pédiatrie, d’un Cabinet Dentaire, d’un Service d’Imagerie Médicale, d’une Pharmacie, des Unités de Consultations Spécialisées (Cardiologie, ORL, Ophtalmologie, Psychiatrie, Gynécologie, Dermatologie, Médecine du travail, Diabétologie), d’un Service de Kinésithérapie et Rééducation Fonctionnelle, d’un Service des Affaires Administratives et Financières et enfin d’un Laboratoire d’Analyses Biomédicales où s’est déroulé notre stage.

2.1.2.3.Situation et présentation du service de laboratoire

Situé à l’étage du bâtiment principal et à l’extrême Est, le laboratoire d’Analyses Biomédicales de l’Hôpital de Mènontin répond aux normes nationales et à celles de l’OMS relatives à un laboratoire d’Analyses Biomédicales dans un Hôpital de zone ou de district sanitaire. C’est un laboratoire pluridisciplinaire disposant d’un hall d’accueil, d’une salle de prélèvement, d’une salle multidisciplinaire (Hémostase, Immuno-Hématologie, Immunochimie, Hormonologie et Biochimie), d’une salle renfermant les paillasses Bactériologie, Parasitologie et Mycologie, d’un bureau pour la gestion administrative, d’une salle de garde et d’une toilette (lavabo, douche, WC). La salle multidisciplinaire est munie d’une Banque de sang et pour des raisons de commodités au cours des gardes, la Parasitologie paludéenne (FS/DP ou GE/DP) y est affectée. En Immuno-Hématologie se font l’hémogramme complet, la vitesse de sédimentation, les tests immunologiques (CRP, AgHBs,

(21)

Réalisé et soutenu par Camaelle KENOUKON Page 10 HCV, HIV, TPHA, VDRL, ASLO, SDW …), les groupages sanguins … Au niveau de la section Immunochimie, se font les examens spéciaux (TSH, PSA, FT3, FT4, Prolactine les sérologies de la toxoplasmose et rubéole etc.…). Dans la section Bactériologie se font les ECBU, les EPCU, les ECBU+ATB, les ECBPV, les Spermogrammes et Spermocultures. En Parasitologie se font les Coprologies Parasitaires et Fonctionnelles. Au niveau de la section Hémostase se font les TQ (Temps de Prothrombine), les TCK ou TCA… Dans la section Biochimie, où l’on a travaillé se font les examens biochimiques suivantes : la Glycémie, l’Urémie, la Créatinémie, la Calcémie, la Magnésémie, les Transaminases, la Bilirubine, la Protidémie, l’Uricémie, l’Ionogramme, l’Hémoglobine Glyquée, le Cholestérol total, le HDL- cholestérol, le LDL-cholestérol, et la Triglycéridémie.

2.1.2.4.Equipements du laboratoire d’analyses biomédicales

Le laboratoire d’Analyses Biomédicales de l’Hôpital de Mènontin dispose de nombreux équipements tels que : l’automate Mini Vidas ® pour les Examens Spéciaux, l’automate d’Hématologie Sysmex XS-500i, le néphélomètre Nephstar de GOLDSITE Diagnostics, l’analyseur de coagulation EBMED pour l’Hémostase, l’automate de Biochimie Mindray BS-200, le spectrophotomètre d’absorption moléculaire semi-automate SECOMAM Basic, de réfrigérateur Liebberr, le bain-marie Jouan, la centrifugeuse Rotina 35, l’automate Elephor 8s pour l’Electrophorèse des protéines sériques et urinaires (l’Hémoglobine, les Lipoprotéines, etc.), la hotte à flux laminaire pour les manipulations bactériologique et de Coprologie Parasitaire et Fonctionnelles etc.

2.2. MATERIEL D’ETUDE 2.2.1. Matériel biologique

Le matériel biologique utilisé est constitué de 100 sérums de sujets reçus au laboratoire d’Analyses Biomédicales de l’Hôpital de Zone de Mènontin pour le bilan lipidique classique et le dosage du glucose sur la période allant du 16 aoÛt au 16 septembre 2016. Le sérum normal de bovin de marque Lyotrol® est utilisé comme contrôle au cours des dosages.

L’échantillonnage a pris en compte tous les hommes et femmes diabétiques et non diabétiques sans distinction d’âge, de région.

2.2.2. Matériel léger et consommables

Le matériel léger a regroupé : des cônes stériles, des aiguilles de prélèvement, du coton hydrophile, des tubes secs à usage unique, des tubes fluorés neufs, des portoirs, du garrot, des

(22)

diabétiques à l’Hôpital de Mènontin

Réalisé et soutenu par Camaelle KENOUKON Page 11

micropipettes réglables de 10µL à 100µL et de 100µL à 1000µL, des registres de données des patients, des gants non stériles, de semi-cuves (de trajet optique 1cm), de poubelle de sécurité, de l’eau de javel à 24° dilué au 1/10, de savon liquide antiseptique, de cahier de paillasse, de la blouse…

2.2.3. Matériel lourd

Le matériel lourd utilisé est constitué de la centrifugeuse Rotina 35, du bain-marie Jouan, du spectrophotomètre d’absorption moléculaire semi-automatisé SECOMAM Basic, du réfrigérateur Lierbberr.

2.2.4. Réactifs utilisés

Les réactifs de Glucose, du Cholestérol Total, du Précipitant HDL et de Triglycérides ont été utilisés.

2.3. METHODE D’ETUDE

Notre étude est prospective et prend en compte 100 sérums de sujets (Diabétiques et Non Diabétique) reçus au laboratoire d’Analyses Biomédicales de l’Hôpital de Zone de Mènontin pour le bilan lipidique classique et le dosage du glucose sur la période allant du 16 août au 16 septembre 2016.

2.3.1. Critères d’inclusion

Les sujets pris en compte sont ceux qui ont au moins 18 ans et sont restés à jeun pendant 12 heures au moins avant la prise du sang. Les prélèvements ont été réalisés sur tubes fluorés pour le dosage du glucose et sur tubes secs stériles pour le dosage des paramètres lipidiques.

2.3.2. Critères d’exclusion

Les femmes enceintes, les enfants, les sujets âgés de moins de 18 ans et les patients n’ayant pas respecté le jeune ne sont pas pris en compte.

2.3.3. Phase de manipulation 2.3.3.1.Phase pré-analytique

Les prélèvements sanguins ont été réalisés sur tubes secs stériles par ponction veineuse au pli du coude. Ces échantillons ont été centrifugés à 3000 tours/minute pendant 5 minutes.

(23)

Réalisé et soutenu par Camaelle KENOUKON Page 12 La procédure suivie pour les manipulations est la suivante : le port de la blouse, le lavage des mains avec du savon liquide antiseptique, le port de gants, la désinfection de l’aire de travail avec de l’eau de javel 24° dilué au 1/10, la disposition des échantillons. Ensuite, la sortie des réactifs de glucose, du cholestérol total, des triglycérides du réfrigérateur (les réactifs doivent rester à la paillasse pendant au moins 10 minutes avant les manipulations) et enfin la mise en marche du spectrophotomètre SECOMAM Basic puis le suivi de la procédure de son utilisation.

2.3.3.2.Phase analytique

 Dosage du glucose

Principe de la réaction du dosage du glucose Glucose oxydase

Glucose + O2 Acide gluconique + H2O2

Peroxydase

2 H2O2 + Phénol + amino 4 antipyrine Quinoneimine (rose) + 2 H2O Mode opératoire

Tableau II : Mode opératoire du dosage du glucose sur le semi-automate SECOMAM Basic

Blanc réactif Etalon Control Dosage

Réactif 1ml 1ml 1ml 1ml

Etalon - 10µl - -

Lyotrol - - 10µl -

Echantillon - - - 10µl

Incuber au bain-marie pendant 10 minutes et lire la concentration du chromogène formé à 500 nm à 37°C contre le blanc, l’étalon et le contrôle dans les mêmes conditions. Le spectrophotomètre fait la lecture des absorbances, détermine la variation de DO puis calcule la concentration de glucose contenu dans l’échantillon. Le dosage a été fait au moins deux fois sur chacun des sérums des patients pour la confirmation des résultats.

Valeurs normales (Glycémie à jeun): 0,70- 1,05 g/L

(24)

diabétiques à l’Hôpital de Mènontin

Réalisé et soutenu par Camaelle KENOUKON Page 13

 Dosage du cholestérol total Principe de la réaction du dosage

Le cholestérol total dosé par la méthode enzymatique fait intervenir un cholestérol estérase, un cholestérol oxydase et une peroxydase.

Cholestérol estérase

Cholestéride + 2H20 Cholestérol libre + Acide gras Cholestérol oxydase

Cholestérol + O2 Cholesténe- 4, one 3 + H2O2

Peroxydase

2H2O2 + Phénol + amino 4 antipyrine Quinoneimine (rose) + 2H2O Mode opératoire

Tableau III : Mode opératoire du dosage du cholestérol total sur le semi-automate SECOMAM Basic

Blanc réactif Etalon Control Dosage

Réactif 1ml 1ml 1ml 1ml

Etalon - 10µl - -

Lyotrol - - 10µl -

Echantillon - - - 10µl

Incuber au bain-marie pendant 10 minutes et lire la concentration du chromogène formé à 540 nm à 37°C contre le blanc, l’étalon et le contrôle dans les mêmes conditions. Le spectrophotomètre fait la lecture des absorbances, détermine la variation de DO puis calcule la concentration de cholestérol total contenu dans l’échantillon. Le dosage a été fait au moins deux fois sur chacun des sérums des patients pour la confirmation des résultats.

Valeurs normales : 1,20 - 2 g/l

 Dosage du cholestérol HDL

Il s’effectue après précipitation sélective des LDL et VLDL par l’acide phosphotungstique en présence d’ions magnésium. Pour faire la précipitation, on prend 1ml de l’échantillon à doser et on y ajoute 100µL du réactif précipitant. Laisser reposer pendant 10 minutes à température ambiante. Centrifuger à 4000 tours/min pendant 10 minutes. Collecter le surnageant. Le cholestérol HDL est dosé sur le surnagent après centrifugation par technique enzymatique en suivant les instructions du réactif de cholestérol.

(25)

Réalisé et soutenu par Camaelle KENOUKON Page 14 Mode opératoire

Tableau IV : Mode opératoire du dosage du HDL-cholestérol sur le semi-automate SECOMAM Basic

Blanc réactif Etalon Dosage

Réactif 1ml 1ml 1ml

Etalon - 50µl -

Echantillon - - 50µl

Incuber au bain-marie pendant 10 minutes et lire la concentration du chromogène formé à 505 nm à 37°C contre le blanc et l’étalon dans les mêmes conditions. Le spectrophotomètre fait la lecture des absorbances, détermine la variation de DO puis calcule la concentration Du HDL-cholestérol contenu dans l’échantillon. Le dosage a été fait au moins deux fois sur chacun des sérums des patients pour la confirmation des résultats.

Valeurs normales hommes : > 0,400 g/l Valeurs normales femmes : > 0,500g/l

La détermination du HDL-cholestérol a un intérêt lorsque la cholestérolémie totale est élevée.

 Evaluation des LDL-cholestérol

Le dosage par précipitation sélective des LDL est peu utilisé. La formule de Friedewald permet de calculer le cholestérol LDL à condition que les triglycérides soient inférieurs à 3,5 g/l.

LDL-c (g / l) = Chol T – (HDL-c + TG / 5) Valeurs normales : < 1,6 g /l.

 Dosage des triglycérides Principe

Des techniques enzymatiques sont utilisées par la majorité des laboratoires. Elles reposent sur le dosage enzymatique du glycérol libéré après action de la lipase. La technique la plus utilisée est celle utilisant le couple oxydase – peroxydase (réaction de Trinder) : Lipase

Triglycérides Glycérol + 03 Acides gras Glycérol kinase

Glycérol + ATP Glycérol 3phosphate +ADP

(26)

diabétiques à l’Hôpital de Mènontin

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Glycérol oxydase

Glycérol 3phosphate Dihydroxyacétone phosphate + H2O2

Peroxydase

H2O2+ p. chlorophénol + amino 4 antipyrine Quinoneimine + 4 H2O Mode opératoire

Tableau V : Mode opératoire du dosage des triglycérides sur le semi-automate SECOMAM Basic

Blanc réactif Etalon Control Dosage

Réactif 1ml 1ml 1ml 1ml

Etalon - 10µl - -

Lyotrol - - 10µl -

Echantillon - - - 10µl

Incuber au bain-marie pendant 10 minutes et lire la concentration du chromogène formé à 540 nm à 37°C contre le blanc, l’étalon et le contrôle dans les mêmes conditions. Le spectrophotomètre fait la lecture des absorbances, détermine la variation de DO puis calcule la concentration des triglycérides contenus dans l’échantillon. Le dosage a été fait au moins deux fois sur chacun des sérums des patients pour la confirmation des résultats.

Valeurs normales :< 1,50 g/l

2.3.3.3.Phase post-analytique

A la fin de la lecture de chacun des paramètres dosés pour chaque patient, les résultats sont portés dans le cahier de paillasse, le matériel rangé, l’aire de travail désinfectée et le semi-automate SECOMAM Basic a été éteint.

2.3.4. Méthodes statistiques

Le tableur Excel 2007 a été utilisé pour faire les analyses statistiques. Les tests utilisés sont le test t de Student au seuil de 5% et ANOVA.

(27)

Réalisé et soutenu par Camaelle KENOUKON Page 16 3.1.RESULTATS

3.1.1. Caractéristiques de la population d’étude

Ces caractéristiques se rapportent aux donnés anthropométriques (sexe et âge) et aux différents paramètres biochimiques (CT, HDL-c, LDL-c, TG et glycémie).

3.1.1.1.Répartition des deux groupes selon les données anthropométriques (sexe et âge)

Répartition selon le sexe

Tableau VI: Répartition de la population étudiée selon le sexe et l’âge

Diabétiques Non diabétiques pa

Homme Femme pa Homme Femme pa

Nombre de sujet 31 29 14 26

Ages extrêmes (ans)

35-100 28-83 27-67 18-78

Age moyenb (ans) 55,64±

12,92

46,13±

12,96

0,00٭ 42,19±

15,87

49,14±

11,94

0,128 Ns

0,03٭

b moyenne± écart-type pa pour le test de Student Ns : Non significatif ٭Significative Le tableau VI résume les données anthropométriques (sexe et âge) de chacune des deux catégories de sujets. Il en résulte d’une part que la population d’étude est constituée de 60 diabétiques et de 40 non diabétiques. D’autre part, ce tableau montre qu’il n’existe pas une différence statistique entre l’âge moyen des hommes et celui des femmes non diabétique (p=0,12) au seuil de 5%. Mais il existe une différence significative entre l’âge moyen des hommes et des femmes diabétiques (p=0,00) et entre l’âge moyen des diabétiques et des non diabétiques (p=0,03) au seuil de 5%.

3.

RESULTATS ET DISCUSSION

(28)

diabétiques à l’Hôpital de Mènontin

Réalisé et soutenu par Camaelle KENOUKON Page 17

Répartition selon l’âge

Figure 1: Répartition des sujets selon les classes d’âge

La figure 1 fait part de la répartition des deux groupes de sujets selon les classes d’âge que sont : < 40 ans, [40;60 ans], > 60 ans. On constate que les diabétiques ont le plus souvent au moins 40 ans. Les non diabétiques ont majoritairement moins de 40 ans et [40;60 ans].

3.1.1.2.Répartition de la population d’étude selon les valeurs des paramètres biochimiques étudiés

L’étude est basée sur le dosage de cinq paramètres biochimiques à savoir : le taux de cholestérol total (Chol T), le HDL-cholestérol (HDL-c), le LDL-cholestérol (LDL-c), des triglycérides (TG) et de la glycémie (Gly).

Tableau VII : Valeurs des paramètres biochimiques étudiés des deux catégories de sujets

Paramètres biochimiques Diabétiques Non diabétiques pa Glycémie (g/L) Valeurs Extrêmes 1,11 - 5,42 0,70- 1,09 0,00٭

moy± ET 2,48±1,07 0,85±0,11

Cholestérol Total (g/L) Valeurs Extrêmes 1,01 - 3,2 1,06 - 2,93 0,01٭

moy± ET 1,85±0,48 1,63±0,38

HDL-Cholestérol (g/L) Valeurs Extrêmes 0,156 - 1,276 0,200 - 1,21 0,02٭

moy± ET 0,535±0,214 0,633±0,223

LDL-Cholestérol (g/L) Valeurs Extrêmes 0,250 - 2,364 0,236 - 2,230 0,28 moy± ET 1,052±0,462 0,955±0,441 Ns

Triglycérides (g/L) Valeurs Extrêmes 0,36 - 2,97 0,26 - 2,36 0,29 moy± ET 1,13±0,58 0,74±0,42 Ns

moy± ET : moyenne ± Ecart-Type pa pour le test de Student Ns : Non significative

٭Significative

15% 18%

13% 7%

33%

14%

0%

10%

20%

30%

40%

< 40 ans [40;60 ans] > 60 ans

Non diabétiques Diabétiques

(29)

Réalisé et soutenu par Camaelle KENOUKON Page 18 Le tableau VII présente les valeurs extrêmes et moyennes de chacun des cinq paramètres biochimiques évalués en fonction des deux groupes de sujets. On remarque que la glycémie (p=0,00) et le cholestérol total (p=0,01) sont significativement plus élevé chez les diabétiques que les non diabétiques au seuil de 5%. Le taux de HDL-cholestérol (p=0,02) est significativement plus bas chez les diabétiques que les non diabétiques. Le taux de LDL- cholestérol (p=0,28) et de triglycérides (p=0,29) chez les diabétiques ne sont pas significativement différents de celui des non diabétiques au seuil de 5%.

Tableau VIII : Valeurs moyennes des paramètres biochimiques en fonction du sexe dans les deux groupes étudiés

Paramètres biochimiques

Diabétiques Non diabétiques

Significativité entre diabétiques et non

diabétiques

H F pa H F pa H F

Glyb (g/L) 2,55±

1

2,41±

1,15

0,90 Ns 0,84±

0,09

0,86±

0,12

0,58 Ns 0,00٭ 0,00٭

Chol Tb (g/L) 1,82±

0,41

1,89±

0,55

0,57 Ns 1,53±

0,28

1,71±

0,42

0,16 Ns 0,02٭ 0,18 Ns HDL-c b (g/L) 0,49±

0,20

0,57±

0,21

0,15 Ns 0,57±

0,24

0,66±

0,21

0,20 Ns 0,58 Ns

0,12 Ns LDL-c b (g/L) 1,04±

0,41

1,06±

0,51

0,87 Ns 0,98±

0,49

0,89±

0,33

0,41 Ns 0,69 Ns

0,17 Ns TGb (g/L) 1,19±

0,66

1,08±

0,49

0,37 Ns 0,68±

0,32

0,77±

0,46

0,43 Ns 0,00٭ 0,02٭

b moyenne± écart-type pa pour le test de Student Ns : Non significatif ٭Significative H : Homme F : Femme

Le tableau VIII présente les valeurs moyennes des paramètres biochimiques en fonction du sexe dans les deux groupes de sujets. On remarque qu’il n’y a pas une différence significative entre les moyennes des différents paramètres étudiés chez l’homme et chez la femme aussi bien dans le groupe des diabétiques que des non diabétiques au seuil de 5%.

Mais on constate que la glycémie et le taux des triglycérides sont significativement plus

(30)

diabétiques à l’Hôpital de Mènontin

Réalisé et soutenu par Camaelle KENOUKON Page 19

élevés chez les hommes diabétiques que les non diabétiques au seuil de 5% soit (p=0,00). La glycémie et le taux des triglycérides sont aussi significativement plus élevés chez les femmes diabétiques que les non diabétiques au seuil de 5% soit respectivement (p=0,00) et (p=0,02).

Le taux de cholestérol total est significativement plus élevé chez les hommes diabétiques que les non diabétiques au seuil de 5% (p=0,02) alors qu’il n’y a pas une différence significative entre le taux de cholestérol total des femmes diabétiques et non diabétiques. Pour les paramètres HDL-c et LDL-c, il n’existe aussi pas de différence significative entre les taux moyens de chacun de ces paramètres chez les hommes diabétiques et non diabétiques que chez les femmes diabétiques et non diabétiques.

Tableau IX : Valeurs moyennes des paramètres biochimiques en fonction des classes d’âge et des deux groupes étudiés

Paramètres biochimiques

Diabétiques Non diabétiques

Significativité entre diabétiques et non

diabétiques

<40 ans

[40;

60ans]

>60 Ans

pb <40 Ans

[40;

60ans]

>60 Ans

pb <40 ans

[40;

60ans]

>60 ans

Glyb (g/L) 2,48±

0,93

2,61±

1,21

2,17±

0,78

0,44 Ns

0,85±

0,13

0,87±

0,09

0,83±

0,10

0,77 Ns

0,00٭ 0,00٭ 0,00٭

Chol Tb (g/L) 1,88±

0,59

1,82±

0,48

1,90±

0,42 0,86

Ns

1,51±

0,30

1,73±

0,40

1,62±

0,46

0,27 Ns

0,04٭ 0,50 Ns

0,19 Ns HDL-c b (g/L) 0,65±

0,25

0,51±

0,22

0,47±

0,09

0,07 Ns

0,66±

0,22

0,62±0 ,23

0,59±

0,21 0,76

Ns

0,82 Ns

0,12 Ns

0,10٭

LDL-c b (g/L)

0,47

1,03±

0,49

1,13±

0,38 0,76

Ns

0,72±

0,34

1,08±0 ,43

1,11±

0,48

0,03٭ 0,08٭ 0,72 Ns

0,92 Ns TGb (g/L) 1,17±

0,53

1,18±

0,65

0,99±

0,42 0,57

Ns

0,78±

0,41

0,77±

0,48

0,58±

0,18

0,53 Ns

0,03٭ 0,02٭ 0,02٭

b moyenne± écart-type pa pour le test de Student Ns : Non significatif ٭Significative pb pour ANOVA

Le tableau IX résume les valeurs moyennes des paramètres biochimiques en fonction des classes d’âge et des deux groupes étudiés. On remarque que la glycémie des sujets quel que soit la classe d’âge considérée, est significativement plus élevé chez les diabétiques que chez les non diabétiques au seuil de 5% (p=0,00). De même, le taux moyen des triglycérides

(31)

Réalisé et soutenu par Camaelle KENOUKON Page 20 est significativement plus élevé chez les diabétiques que les non diabétiques au seuil de 5%

quand nous considérons n’importe quelle classe soit respectivement: <40 ans (p=0,03), [40;

60ans] (p=0,02), >60 ans (p=0,02). Les taux moyens de cholestérol total et de LDL-c sont significativement plus élevés chez les diabétiques que les non diabétiques ayant moins de 40 ans au seuil de 5% soit respectivement (p=0,04) et (p=0,08). Mais il n’existe aucune différence entre le taux moyen de cholestérol total et de LDL-c des diabétiques et des non diabétiques ayant au moins 40 ans. Le taux moyen de HDL-c n’est pas significativement différent chez les diabétiques et les non diabétiques ayant moins de 40 ans et ceux ayant entre 40 et 60 ans, mais est significativement plus bas chez les diabétiques que les non diabétiques ayant plus de 60 ans au seuil de 5% (p=0,10).

Figure 2 : Répartition des deux groupes de sujets selon les types de dyslipidémies A partir des valeurs des différents paramètres lipidiques obtenues et en se référent aux valeurs normales de ces quatre paramètres (Chol T, HDL-c, LDL-c et TG), on a identifié quatre types de dyslipidémies au sein des deux groupes de sujets, ce qui est présenté par la figure 2. On remarque que les cas de dyslipidémies sont plus fréquents chez les diabétiques que chez les non diabétiques.

Figure 3 : Prévalence du risque athérogène selon les différents indices d’athérogénicité calculés chez les deux groupes de sujets

0 5 10 15

Hypertriglycéridémie Hypercholestérolémie LDL Hypocholestérolémie HDL Hypercholestérolémie

Non Diabétiques Diabétiques

4 6

12

5 7

15 13

25 28 28

0 10 20 30

Chol T / HDL-c LDL-c / HDL-c HDL-c / LDL-c HDL-c / Chol T TG / HDL-c Non diabétiques Diabétiques

(32)

diabétiques à l’Hôpital de Mènontin

Réalisé et soutenu par Camaelle KENOUKON Page 21

La figure 3 montre la prévalence du risque athérogène selon les différents indices d’athérogénicité calculés chez les deux groupes de sujets étudiés. On constate que le taux de dyslipidémie varie d’un rapport à un autre. Les rapports TG / HDL-c et HDL-c / Chol T sont ceux qui décèlent le plus de cas dans le groupe des diabétiques (28 cas) mais dans le groupe des non diabétiques le rapport TG / HDL-c décèle plus de cas (7 cas) que le rapport HDL-c / Chol T (5 cas). Le rapport LDL-c / HDL-c est celui qui décèle le moins de cas dans le groupe des diabétiques (13 cas). On remarque aussi que le rapport Chol T / HDL-c ne permet pas de déceler efficacement le risque athérogène chez les personnes diabétiques (15 cas). Mais quelque soit le rapport considéré on remarque qu’il y a plus de cas de risque décelés chez les diabétiques que chez les non diabétiques.

(33)

Réalisé et soutenu par Camaelle KENOUKON Page 22 3.2.DISCUSSION

L’objectif de notre étude est de contribuer à la détection et à la prise en charge adéquate des maladies cardio-vasculaires chez les diabétiques. Pour ce faire, le bilan lipidique et le dosage du glucose ont été réalisés chez les sujets diabétiques et non diabétiques de l’Hôpital de Mènontin. L’étude a été faite sur 100 sujets à raison de 60 diabétiques et 40 non diabétiques. La population d’étude compte 55 % de femmes (29% de diabétiques et 26% de non diabétiques) et 45 % d’hommes (31% de diabétiques et 14% de non diabétiques). La remarque est qu’il y a plus de femmes en général que d’hommes dans la population étudiée mais aussi dans le groupe des non diabétiques. Ceci est dû au fait qu’il y a plus de femmes que d’hommes qui fréquentent le Laboratoire de l’Hôpital de Zone de Mènontin. L’âge moyen des sujets diabétiques est significativement différent de celui des sujets non diabétiques. Les sujets diabétiques ont majoritairement plus de 40 ans mais quelques-uns ont moins de 40 ans. Ceci confirme les informations de l’OMS en 2014 où 8,5% de la population adulte (18 ans et plus) était diabétique.

Les différentes paramètres lipidiques qui composent le bilan lipidique étudiés au niveau de chaque catégorie de sujets (sujets diabétiques et sujets non diabétiques) sont : le taux de cholestérol Total, le taux de HDL- cholestérol, le taux de LDL- cholestérol, et le taux des triglycérides. Notre étude a montré que le cholestérol total (p=0,01) est significativement plus élevé chez les diabétiques que chez les non diabétiques au seuil de 5%. Le taux de le HDL-cholestérol (p=0,02) est significativement plus bas chez les diabétiques que chez les non diabétiques. Le taux des triglycérides sont significativement plus élevés chez les hommes diabétiques que chez les non diabétiques au seuil de 5% (p=0,00) de même il est aussi significativement plus élevés chez les femmes diabétiques que chez les non diabétiques au seuil de 5% (p=0,02). Le taux de LDL-c chez les diabétiques n’est pas significativement différent de celui des non diabétiques. La dyslipidémie du diabétique de type II est caractérisée par une augmentation modérée des triglycérides et un abaissement variable du taux de HDL-cholestérol et une accumulation de lipoprotéines résiduelles enrichies en cholestérol, ce qui entraine une élévation du taux de cholestérol total plasmatique (Farnier, 2011). Nos résultats concordent avec ses observations.

Références

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